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EAN : 9782264078353
672 pages
10-18 (14/01/2021)
2.72/5   32 notes
Résumé :
Diplôme de lettres en poche, promotion 1971, Peter Keller apprend qu'il n'est pas admis à la fac de droit de Columbia.
Issu d'une famille modeste de Yonkers, petite ville de l'Etat de New-York, le jeune homme, jusque-là la fierté de son père, pensait à tort que la vie allait lui dérouler le tapis rouge. Sur liste d'attente, le voilà contraint d'enchaîner les petits boulots – préposé au tri à la poste de Grand Central, démarcheur téléphonique... Autant d'épis... >Voir plus
Que lire après New York sera toujours là en janvierVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Richard Price, connu notamment dans le milieu du cinéma et de la télévision comme étant le scénariste de la série the Wire et de "la couleur de l'argent" de Martin Scorsese, possède en général un univers très noir, mis notamment en avant dans les excellents romans “Ville noire, ville blanche” ou bien “Souvenez-vous de moi”.

Mais il faut savoir que Richard Price écrit depuis près de quarante ans, en témoigne ce premier roman édité en 1983et que les éditions "Presses de la cité" ont (enfin?) sorti en France en cette fin d'année 2019.

"New York sera toujours là en janvier " suit sur près de 400 pages la destinée de .Peter Keller, diplômé de l'université de droit de Colombia 1971.

Peter apprend qu'il n'est pas admis d'office dans la prestigieuse fac mais est seulement sur liste d'attente , il se rend compte qu'il va devoir changer ses plans , revoir ses ambitions à la baisse et va enchaîner les petits boulots, démarcheur par téléphone , agent dans un centre de tri postal et professeur d'anglais .

Il flirte même avec la drogue et son humour particulier lui fait presque connaitre la prison.

On est heureux de l'avoir découvert, ce roman, un des tous premiers romans de Richard Price, une sorte de roman de jeunesse, si on peut dire, tant ce récit initiatique à l'humour ravageur sur le fameux âge des possibles donne le pouls de cette Amérique des années 70 et son racisme plus qu'ambiant et de l'oeuvre à venir de son auteur.

Loin des romans policiers tres sombres et violents que Price écrira par la suite, New york sera toujours là en janvier- joli titre profond et mélancolique- est un récit de formation drôle et touchant, à ne pas rater.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Peter Keller reçoit son diplôme de lettres et fait la fierté de son père , c'est le premier de cette famille modeste à être diplômé
Son père savoure sa victoire en côtoyant sur un pied d'égalité , enfin c'est l'impression qu'il a , les parents de riches rejetons , des familles établies qui produisent des universitaires de générations en générations depuis la nuit des temps .
Quand Peter apprend qu'il n'est pas admis d'office dans la prestigieuse fac de droit de Columbia mais est sur liste d'attente , il se rend compte qu'il va devoir changer ses plans , revoir ses ambitions à la baisse .
Commence un long parcours du combattant où le jeune homme enchaîne les petits boulots , pour corser le tout , sa vie amoureuse est un désastre .
La vie de Peter n'est pas du tout un long fleuve tranquille , il enchaîne les mauvaises expériences , il n'est encore qu'un jeune homme immature , impulsif , indécis , heureusement comme le dit le titre , l'espoir n'est pas mort puisque New York sera toujours là en janvier .
Je ne connaissais pas du tout l'auteur qui est né dans le Bronx en 1949 , ce roman est inspiré de sa vie d'étudiant .
Je n'ai pas apprécié ce roman sans pouvoir l'expliquer clairement , un rendez vous manqué avec l'auteur .
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Peter Keller, jeune homme issu d'un milieu modeste, est recalé pour son admission à la fac de droit de Columbia. Sur liste d'attente, il rentre chez son père et sa belle-mère, vivote de petits boulots en petits boulots, cherche un sens à sa vie, sans vraiment y parvenir, jusqu'à décider de retourner sur le campus qui l'a vu obtenir son diplôme de lettres en 1971. Décision qui le mènera à des changements revigorants, mais suffiront-ils à donner le sens qu'il cherche à son existence ? Rien n'est moins sûr…

Après une mise en route laborieuse pour prendre le train de la vie, somme toute assez morne, de Peter, j'ai fini par me laisser entraîner à sa suite, entrant finalement pleinement dans le récit à son retour au campus. Avec ce retour au campus, le roman, qui restait à mon sens trop centré sur son protagoniste, lui-même trop autocentré, en cela arrogant et pathétique – mais, après tout, rien de tel pour bien camper le personnage et comprendre son comportement ensuite, même si cela peut être laborieux -, se tourne vers une plus complète galerie de personnages, acteurs principaux, tels Jack, Kim, ou encore Tony, d'une remarquable précision, physique comme psychologique, comme figurants disséminés au fil des lieux dans lesquels se rend Peter. Dans tous les cas, cette galerie nous dévoile progressivement un véritable art du portrait, parce que dynamique, parce que vivant – ce que viennent aussi confirmer les dialogues, criants de réalisme -, parce que ponctuant le récit avec un naturel exceptionnel, donnant à certaines scènes un aspect pictural assez remarquable.

New York sera toujours là en janvier est en somme un roman tableau, un roman d'ambiance, que vient compléter un rythme narratif peu soutenu, où l'on parle beaucoup, où, lorsque l'on s'appelle Peter Keller, l'on pense beaucoup, pour rien ou peu, où l'on est aussi souvent victime de crises de paranoïa aiguës ridicules qui ne font qu'insister sur le manque de confiance du personnage, sur son incapacité, également, à maîtriser les moindres codes, sociaux, professionnels, ou encore amoureux. C'est un roman qui nous dépeint ainsi, à travers le monde qui l'entoure, un anti-héros, attachant à sa façon malgré son égocentrisme crasse, son incapacité à se remettre en question, et son humour souvent douteux, qui ne trouve sa place nulle part, ou presque, et qui cherche désespérément quoi faire de lui après son échec premier qui l'a empêché d'accéder aux études de droit rêvées.

Je remercie les éditions 10/18 et NetGalley de m'avoir permis de découvrir et ce roman, dans sa publication en poche, que j'ai fini par apprécier, et Richard Price, dont j'essaierai désormais de lire d'autres romans.
Lien : https://lartetletreblog.com/..
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Lecture laborieuse... je ne connaissais pas la plume de Richard Price, je pensais lire un roman drôle et décalé, je me suis retrouvée dans une histoire ennuyeuse et plate avec un protagoniste antipathique qui s'ennuie dans sa vie.

Décrire la vie banale de personnes banales n'est pas toujours chose aisée.
Déjà les 300 premières pages sont très très longues et sans rythme, autre détail aucun chapitre mais 3 parties (style que je n'aime pas trop)
Pour les quelques 300 suivantes, il y a un peu d'action pour finalement une fin de livre sans grand bouleversement.

Certes j'ai été surprise mais pas dans le bon sens du terme.

Vite vite je passe à un autre livre !

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Mon premier RIchard Price, enfin, il était temps. Voici un de ces premiers romans édité en 1983. Pour ma rencontre avec l'auteur j'ai trouvé une plume subtile dans un roman qui n'y parait pas mais qui est dense avec la multitude de sujets abordés par Price sur la société : l'université et la difficulté d'accès, le couple, l'ambition ou l'adaptation et sur la société américaine en particulier avec la difficulté d'accès à l'université, la diversité religieuse et raciale.
Peter Keller est le premier de sa famille à faire des études, il est une fierté pour son père, a de l'ambition qui devient comme un obsession intégrer la fac de Columbia pour y faire des études de droits mais problème, il faut y être accepté.
En attendant son intégration, il enchaîne les jobs : Il est chargé de démarchage par téléphone pour vendre des produits de musculation, agent dans un centre de tri postal puis professeur de composition anglaise. Peter a un penchant aussi pour les blagues un peu lourdes dont non appréciée qui le mène en cellule de détention.
Ce roman nous fait intégrer l'intimité, les pensées de Peter, anti-héro, décalé et pas seulement du fait de son humour. Je le pensais un peu grotesque un peu lourdo un peu paumé mais en apprenant à le connaître, j'ai su l'apprécier et reconnaître un homme obstiné qui a du mal à trouver sa place mais bien déterminé à fixer ses ambitions et atteindre ses objectifs selon ce qu'il aime faire sans se contenter de ce qu'il pourrait avoir.
Il est en quête d'un avenir, se cherche sans son couple également et sait rebondir sur chacune de ses désillusions, persévérer professionnellement, personnellement.
Tout cela donne un rythme soutenu une certaine dynamique au roman notamment grâce à des dialogues décalés et drôles
Une belle première rencontre avec cet auteur. Un anti-héro qui m'a touchée et conquise.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
En fait, ma seule source d’angoisse - en plus de devoir surmonter la perte de ma mère -, c’était de regarder la télé avec mon père. Jamais avant de me retrouver seul avec lui je ne m’étais rendu compte à ce point que sa vie n’était rien, qu’il se contentait d’aussi peu. 
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Le sourire de rital de Bam Bam m'emplit à la fois de tristesse et de colère.Je l'aimais encore ce con, et voilà.
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Videos de Richard Price (24) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Richard Price
Cette année, dans le cadre de la programmation cinéma de Quais du Polar, James Grady présentait "Les Trois jours du Condor" de Sydney Pollack au Com?dia, Irvine Welsh "Trainspotting", Jérôme Leroy "Vanishing Point", Richard Price "Assurance sur la mort" et Philippe Jaenada "Laura" à l'Institut Lumière, Bertrand Tavernier "Dans la brume électrique" au CNP Terreaux, David Lagercrantz "Millénium" au Pathé Bellecour, et bien d'autres ! Retrouvez toute la programmation ici : http://www.quaisdupolar.com/wp-content/uploads/2013/06/QDP16_PROGRAMME-BD.pdf Vidéo réalisée par les étudiants de Factory.
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