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Une enquête de Sparks & Bainbridge tome 2 sur 3

Anne-Marie Carrière (II) (Traducteur)
EAN : 9782264077851
384 pages
10-18 (24/06/2021)
3.68/5   70 notes
Résumé :
Londres en 1946. Le Bureau du Mariage idéal commence tout juste à prendre son envol et les propriétaires, Mlle Iris Sparks et Mme Gwendolyn Bainbridge, ont besoin d'un bureau plus grand et d'une secrétaire pour faire face à la demande croissante. Malheureusement, l’argent manque. Alors, quand la cousine de Gwen arrive avec une offre intéressante, elles sont tout ouïes.
La princesse Elizabeth s’est entichée d’un prince grec, mais une lettre de chantage, faisan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Enthousiasmée par l'originalité du premier tome, , j'ai été pourtant un chouïa moins ravie par ce deuxième que j'ai trouvé assez fouillis au niveau policier, rapport au nombre d'intervenants (police, services spéciaux, gangsters...).

On est à Londres en 1946 ,où deux femmes ont ouvert leur agence matrimoniale , poétiquement appellée : le Bureau du mariage idéal.
On ne peut pas faire plus différentes au niveau physique, classe sociale et CV , mais elles s'entendent à merveille, se complétent parfaitement et surtout, ont une confiance absolue l'une envers l'autre. Quand une cousine (dame de compagnie de la princesse Elisabeth ) demande leur aide, elle répondent "présentes". C'est que voyez-vous, la future reine s'apprête à convoler avec un jeune homme sans le sou, Philip, et des lettres anonymes pourraient bien entacher la réputation de sa famille, et plus précisemment, de sa mère. Honorées que Buckingham fasse appel à elles, elles vont comprendre leur douleur quand elles trouvent le type avec qui elles étaient censées échanger les fameuses lettres contre de l'argent, raide, mort...

Ne croyez pas pénétrer dans le palais royal avec ce roman, tout au plus, vous aurez une apparition princière. A la place, vous trouverez en pagaille, des gentils (agents spéciaux), et des "méchants" croisés dans le premier tome, auquel Iris Sparks , pas farouche, fait appel pour se débarrasser des "problèmes".. On en apprend un peu plus sur Iris et son passé d'agent très spécial... Je dois dire que c'est ce que je préfére, le passé mystérieux et aventureux de ce personnage, ( ça et leurs histoires de coeur, de famille, d'amitié...) . C'est le squelette du roman, son ambiance et ce que j'aime le plus, le fait, aussi, qu'en 1946, deux femmes s'associent pour monter leur affaire, au grand dam des bonnes âmes, et des machos .
Les passages policiers ont été trop fouillis pour moi dans ce tome.
Et sinon, j'ai appris (ou j'avais oublié) qu'Elisabeth et Philip étaient cousins, (certes éloignés, mais cousins ).

Une série très cosy, très anglaise, historique et un tome très centré sur la famille royale..
Vivement le troisième tome !
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Ayant adoré le premier tome des enquêtes de Sparks & Bainbridge (Le bureau du mariage idéal), j'avais hâte de découvrir ce nouvel opus qui reprend peu de temps après les événements du précédent. Londres, 1946, Iris et Gwen tentent toujours de faire décoller leur agence matrimoniale même si leur succès en tant que détectives amatrices leur a apporté un peu de célébrité, elles aimeraient bien pouvoir emménager dans un bureau plus grand et embaucher une secrétaire mais pour cela, il leur faudrait des fonds. Quand une cousine de Gwen leur demande d'enquêter en toute discrétion sur une lettre de chantage en lien avec un très probable futur membre de la famille royale, c'est l'occasion rêvée.
J'ai retrouvé avec grand plaisir le pétillant duo Iris Sparks et Gwendolyn Bainbridge et j'adore toujours autant leurs réparties savoureuses que ce soit entre elles ou avec les autres personnages et ce dans toutes les situations, même périlleuses. Et j'aime beaucoup le côté moderne et féministe, on peut dire que les hommes, qui ont tendance à prendre de haut et sous-estimer nos enquêtrices, se font souvent menés en bateau par notre cher duo pour le plus grand plaisir du lecteur.
Leur nouvelle enquête mêle chantage, espionnage et familles royales et la fin est très théâtrale avec une résolution un peu rocambolesque mais cela m'a plu ainsi que l'épilogue avec une visite surprise :-)
On en apprend un tout petit peu plus sur leurs vies personnelles mais pas suffisamment à mon goût (notamment sur le travail d'Iris pendant la guerre) et j'espère en savoir plus dans les prochains tomes (si je ne me trompe pas : un 3eme tome est déjà publié en anglais et un 4eme va l'être bientôt).
Si vous n'avez pas encore succombé à cette série, je ne peux que vous la recommander.
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Retour sur ma lecture du tome 2 d'une excellente série de cosy mystery, que j'ai vraiment beaucoup apprécié .
Il s'agit de la série "Sparks and Bainbridge", dont le premier tome s'intitule 𝑳𝒆 𝒃𝒖𝒓𝒆𝒂𝒖 𝒅𝒖 𝒎𝒂𝒓𝒊𝒂𝒈𝒆 𝒊𝒅𝒆𝒂𝒍💒

En 1946, deux femmes que tout oppose (ou presque) s'associent pour monter une agence matrimoniale.
💒
Iris Sparks, ancienne membre des forces spéciales, impulsive et bagarreuse rencontre Gwendolyn Bainbridge, une aristocrate pragmatique et veuve , et toutes deux tentent de faire face à leurs démons du passé.
💒
Après avoir enquêté sur la mort de l'une de leurs clientes, les voici sollicitées pour une affaire des plus intéressantes ...
💒
La princesse Elizabeth s'est entichée d'un prince grec, mais une lettre de chantage, faisant allusion à des informations potentiellement préjudiciables le concernant, met en danger l'alliance entre les deux familles.
💒
Pour éviter les commérages au palais, la famille royale se tourne vers Gwen et Iris pour découvrir le passé secret du prince, avant l'annonce de ses fiançailles avec Elizabeth
💒
Rationnement, jupes longues et répartie... J'ai adoré ce tome! Il y a énormément d'humour, les évènements et indices n'arrivent pas aussi facilement que dans certains Cosy où tout est évident presque depuis le départ...
💒
Je remercie mes copines du cosy mystery bookclub de m'avoir conseillé cette série. C'est presque un coup de coeur !

Et toi , tu connais cette série ?
Quelle a été l'une de tes meilleures découvertes de 2022? ❤️
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Je porte tellement la Reine Elisabeth dans mon coeur que j'adore les romans qui la mettent en scène (comme dans la série Sa Majesté mène l'enquête, dont je vous présenterai normalement le deuxième numéro la semaine prochaine). Ici nous sommes en 1946 et la princesse héritière n'apparaîtra vraiment qu'à la fin, pour remercier les dames du Bureau du mariage idéal (et j'ai trouvé ça tellement touchant – une vraie midinette, vous dis-je) mais elle est bien présente tout au long du roman, puisqu'il s'agit de déterminer si l'objet du chantage dont elle est victime est véridique ou non. Evidemment ce n'est pas la princesse elle-même qui fait appel à Iris et Gwendolyn (vous vous en doutez, on lui épargne toutes sortes de désagréments) mais une des dames de compagnie de la reine Elizabeth, Lady Matheson, qui se trouve être la cousine de Gwen. le chantage ? Quelqu'un prétend être en possession de « quelque chose » que sir Talbot, un diplomate en poste en Grèce au moment de l'exil des parents du prince Philip (le futur duc d'Edimbourg) au début des années 20, a récupéré et qui concerne une liaison de la reine Alice (mère de Philip) dont le prince serait né. Shocking ! Si c'était vrai, le mariage entre lui et Elisabeth ne pourrait évidemment avoir lieu ! Décidément j'aime comment Allison Montclair s'est glissée dans une faille de l'histoire royale et a composé une intrigue tout à fait possible.

L'enquête est rondement menée par notre duo de choc, Iris, ex-espionne durant la guerre, qui manie aussi bien le cran d'arrêt que le bâton de rouge à lèvres et a des relations bien placées, tout comme Gwen dans la haute société de Londres, veuve de guerre qui surmonte peu à peu son deuil grâce à leur agence matrimoniale. Certes la résolution de l'intrigue est un rien (très) capillotractée, mais j'ai savouré chaque instant de l'enquête, la précision et l'humour des dialogues, la personnalité de nos deux amies qui doivent encore surmonter courageusement les traumatismes de la guerre, la promenade dans le Londres encore meurtri de 1946, de Kensington à Greenwich en passant par Poplar Docks. Et sur le plan historique, j'ai rafraîchi mes maigres connaissances sur l'histoire de la famille royale grecque et les parents du prince Philip. La troisième aventure de Gwen et Iris m'attend déjà 😉
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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Après "Le Bureau du Mariage Idéal" nous allons suivre Sparks et Bainbridge, nos deux acolytes, qui vont devoir enquêter pour le compte de la Princesse Elizabeth. Celle-ci reçoit des lettres de chantage qui pourraient compromette son mariage avec le Prince Philip. Il va donc falloir découvrir qui en veut à la Princesse et pourquoi.

Une deuxième enquête bien différente de la première, déjà parce que celle-ci nous emmène auprès de la famille Royale d'Angleterre, ce qui rend l'histoire bien plus réaliste. Puis cette fois ci, il est question de lettres anonymes et non de meurtre, quoi que !
Il faut vraiment s'accrocher pendant cette lecture parce que si vous ne connaissez pas un minimum l'arbre généalogique de cette famille, vous allez très vite être perdu. En effet, il est question d'un très grand nombre de personnes de la famille royale mais aussi de personnes extérieure à celle-ci, avec parfois des noms similaires et qui ce sont connus à des périodes différentes.

Ce deuxième tome aura été encore plus décevant que le premier, même si j'ai malgré tout aimé retrouver ces deux jeunes femmes tellement attachantes. Une enquête bien difficile à suivre au vue du nombre de personnages, aux époques différentes aussi qui aura rendu tout ça un peu brouillon. Trop de longueurs pendant cette lecture avec un réel manque de dynamisme et une intrigue loin d'être passionnante. Je me suis malheureusement beaucoup ennuyée, mais heureusement que l'écriture est fluide et permet une lecture rapide.
Je peux dire que je n'ai finalement rien aimé sauf les personnages principaux que j'affectionne particulièrement et le fait de mettre en scène la famille Royale d'Angleterre était une idée très originale.

J'attendais la fin avec impatience ! Pour que ça ce termine enfin ou pour espérer avoir le petit truc en plus qui ferait que ? Je ne sais pas vraiment...
Mais j'ai également été déçue de la fin parce que encore une fois, le nombre de personnages m'a complètement perturbé et ne m'a pas permis de tout comprendre au final de cette histoire.
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Pendant le Blitz, la famille royale, qui aurait pu se réfugier à Balmoral, avait choisi de rester à Londres. La royauté impose des devoirs vis-à-vis de ses sujets, en particulier en temps de guerre ; les Windsor les avaient acceptés , sans hésitation. La Reine avait même dit qu'elle était assez contente que Buckingham Palace ait été bombardé, car au moins " elle pouvait regarder les gens de l'East End en face."
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- Drôlement chanceux, le patron, d'avoir deux belles filles comme vous sous les yeux tous les jours. J'aimerais bien être à sa place.
- Je ne comprends pas... susurra Gwendolyn. De qui parlez-vous ?
- Eh bien, du type pour qui vous travaillez.
- Le type ? Quel type ?
- A mon tour de ne pas vous suivre.
- Nous dirigeons ensemble notre agence. Vous vous adressez à l'une des deux directrices.
- Oh, c'est très novateur ! Bon, je sens que j'ai commis un impair.
- Ou deux, dirais-je.
- Je vais donc filer en douce pour aller lécher mes blessures...
- Nous avons besoin d'une secrétaire, si vous souhaitez postuler ! lança-t-elle alors qu'il s'éloignait. Vous savez taper à la machine ?
Il se réfugia à l'autre bout du salon, aussi loin que la profondeur de la pièce le lui permettait.
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Je n'aurais pas imaginé que la Reine fasse appel à ce genre de femme, mais finalementc'est assez logique. Les grands de ce monde ont besoin des Lady Matheson pour faire leur ménage en coulisse, même si ces dernières portent des gants blancs.
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— Ce ne sera pas nécessaire. Je suis votre rendez-vous de onze heures et demie. Oona Travis.
— Pardon ? s’exclama Gwendolyn.
— Et je suis aussi votre rendez-vous de midi. Catherine Prescott. Ça nous laisse une heure pour bavarder. Je sais que les autres bureaux de ce palier sont vacants, ainsi que tous ceux du troisième, toutefois je souhaiterais que vous fermiez votre porte à clé, si vous n’y voyez pas d’inconvénient.
Sparks et Bainbridge échangèrent un regard surpris, puis Sparks haussa les épaules et se leva.
— Dix livres de perdues, maugréa-t-elle en allant tirer le verrou.
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Je suis étonnée que vous soyez debout un dimanche midi, Miss Sparks. Je vous imaginais plutôt dans un lit, essayant de vous souvenir du nom du monsieur.
- Des messieurs, vous voulez dire ? riposta Sparks du tac au tac.
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