Journal de la peste

La crise du covid a poussé Tavares à rédiger chaque jour un petit texte et ce sur trois mois. de mars à juin 2020. A une période hallucinatoire où tous les ordres établis ont volé en éclat et où le plus grand bonheur était de "niquer" le système et de sortir 'sans motif'. Même pas faire pisser son chien à 100 mètres autour du lieu d'habitation tenait de l'exploit.

Ce livre retranscrit très bien ce que l'on a pu ressentir , enfin moi.
Sur chaque journée , il y a un peu d'actualités , quelques réflexions personnelles et quelques références culturelles .

Les relations de l'auteur avec des Mexicains , où parait il le Jérôme Salomon local égayait la journée des Mexicaines , des Brésiliens ou des Grecs apportent un éclairage sur la façon dont chaque pays a vécu la crise.
Jérome Salomon , rien que le nom me donne la chair de poule. Compteur de morts , quel sale job.

C'est très bien fait , on se remémore de tristes moments où l'effondrement de l'économie mondiale côtoyait la fin des relations humaines et l'apologie de la distance . sur les faits , l'auteur par des phrases courtes posent un jugement non péremptoire mais intelligent et souvent poussant à la réflexion.
Btravo

- JOURNAL DE LA PESTE-

Gonçalo M. Tavares nous plonge dans son quotidien, dans ses pensées durant cette période de la pandémie (Mars 2020 - Juin 2020). Dans ce journal, nous trouvons des référence de tout les pays du monde que nous connaissons grâce au informations que nous regardions à la télé comme Boris Johnson tomber malade à cause du covid ou encore quand la mort de cette jeune fille de 16 ans en France nous montre à quelle point on était pas invincible.

Aussi ce journal nous fait rappeler quand nos voisins chanter et danser en mettant de la musique ou encore quand les rues des grandes capitales étaient vide et que la nature reprenait ses droit petit à petit. Mais aussi ce journal de la peste, nous prends au tripe, elle nous fait rappeler la peur et incertitude qu'on avait, elle nous montre la bonté des personnes mais aussi la cruauté qu'il pouvait avoir.
De voir comment les pays réagissait face à ce danger, de voir que le pays de plus puissant du monde était celui le plus démuni. Qu'on passait à compter les morts tout en essayant de garder espoir, de sourire, d'essayer voir la positivité. de voir qu'on attendait avec impatience le vaccin.

Gonçalo M. Tavares retrace tout cela, c'est un journal qui nous replonge en 2020, de ces doutes qu'on avait. Je pense que ce journal peut être universel. quatre année sont passer depuis cette pandémie mondiale et c'est fou comme on a oublier cette période si rapidement alors que c'était quelque chose qui avait pris des proportion énorme, quelque chose qui a détruit des familles, quelque chose qui nous a réunis, nous les 8 milliard d'être humain sur cette planète.

Le journal de la peste est un retour en 2020, êtes-vous prêt à retourner dans le passée juste pour quelque heure ?

Carlaines