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Le dieu nu tome 2 sur 2

Jean-Daniel Brèque (Traducteur)
EAN : 9782266136150
960 pages
Pocket (27/04/2006)
4.22/5   114 notes
Résumé :
Quinn Dexter, monstre de perversité, est parvenu à implanter sur Terre le règne des Possédés et le culte du Frère de Dieu. C'est sous le dôme de Londres, dans la cathédrale Saint-Paul, qu'il a décidé, au moyen d'un terrifiant sacrilège, d'inaugurer l'Aube des Ténèbres.

Louise Kavanagh est désormais seule à lui barrer le chemin. Mais que peut l'innocence, même secondée par la beauté et l'intelligence, face à un démon surgi de l'enfer ?

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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Je trouve enfin le temps de commenter après l'avoir parcouru ( superficiellement ) à nouveau , le splendide roman interminable (et non pas le cycle , mais bien un « longuissime « roman fleuve , très impétueux aux eaux très mêlées ) : l'aube de la nuit .
Le dieu nu , ( deux tomes en poche ) conclu l'aube de la nuit . Evidement il n'est pas question pour moi de spoiler . Alors j'insisterai sur l‘immense cohérence de ce très long roman de milliers de pages .

Toutes les trames narratives convergent dans ce dernier tome vers une parousie finale spectaculaire et grandiose .
jusque les dernières pages . La vie des personnages nombreux aura été intense , et bien dessinée , alors que l'ultime fin , présente tous les aspects d'une parousie grandiose .
Une fin satisfaisante ? je ne sais pas . Mais c'est une fin au moins et c'est un vrai point final avec nécessairement des ouvertures agréables à lire .
A la fin donc , tout cet univers tourmenté passe un cap ultime et cette étape est cohérente avec les données amenées au fil des pages qui ont posé cet univers grandiose à la croisée des genres ( fantaisie , science-fiction , horreur , policier ) .

Les éléments les plus grandioses sont invoqués par la partie du récit qui concerne la terre .
La brutalité de la possession y fait désormais rage alors que l'auteur continue ailleurs d'évoquer le thème du contact et celui des artefacts anciens légués par des civilisations extraterrestres disparues .

Le texte foisonne toujours de vie et de rapports humains , de politique ( au sens large ) . Très rythmé comme trame narrative , c'est une cavalcade effrénée qui amène le lecteur , jusque une apothéose spectaculaire qui clôture une cavalcade effrénée .
Pendant tout ce dernier tome , l'auteur déploie une imagination débordante et explore un univers foisonnant aussi fantasque que solide et édifiant .

Un superbe récit transgenre et un monument de SF stricto sensu malgré ce caractère transgenres absolument net .
Un texte qui réfléchit sur l'humain et sur les dynamiques sociales qui déterminent les vies chaotiques des individus qui pensent dominer leur vie et leur cadre de vie , jusque le moment où tout vole en éclat , alors que tout ce qui les dépasse et qui se trouve à la limite de leur compréhension , les percute violemment en résolvant de manières souvent définitives et imprévues , les pauvres équations incomplètes qui animaient leur consciences tendues et malmenées auparavant , ainsi que leur vies insignifiantes d'un point de vu systémique . Par ailleurs lancées sur le fleuve du temps et de l'histoire avec pas grand monde à la barre et avec des illusions fragiles ou au mieux approximatives sur les enjeux e les remous qui planent et menacent .
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C'est toujours avec une certaine crainte qu'on s'engage dans une lecture aussi longue (que j'ai étalé sur deux ans). Rien que de très enthousiasmant pourtant au départ, lorsqu'on découvre ce vaste univers dont on ne voit pas les limites et le goût de Peter F. Hamilton pour un space opera empreint de classicisme (dans le bon sens du terme). L'auteur réactive à bon escient l'héritage de l'âge d'or de la science-fiction (le parfum d'aventure) avec les caractéristiques du space opera moderne. Malgré la longueur de son oeuvre, Hamilton ne multiplie pas exagérément le nombre de personnages principaux. L'intrigue est construite de telle manière qu'elle ne s'appuie sur les avancées parallèles de trois ou quatre personnages seulement. Au fil des volumes, l'auteur fait se rejoindre, se disjoindre, termine ou amorce de nouveaux fils à son intrigue, mais sans jamais éclater son histoire en une multitude de micro-récits. Il n'y a par contre aucun raccourci : Hamilton barre la route de ses personnages de nombreuses péripéties, qui permettent de maintenir constante l'attention du lecteur en ajoutant énormément d'enjeux « locaux » propres à relancer le désir de lecture – désir que l'intrigue en toile de fond, qui ne se laisse que peu à peu deviner, ne pourrait maintenir sur autant de pages.
« L'aube de la nuit » est donc impressionnant pour son ampleur et son adresse à ne jamais vouloir désintéresser ou décourager son lecteur, son foisonnement qui ne vire jamais au fouillis. Mais 5000 pages, c'est long. Vient forcément un moment où des niveaux apparaissent. Lorsque des creux se font sentir dans l'intrigue, sur cette longueur, ça dure des centaines de pages ! La deuxième partie du roman, « L'alchimiste du neutronium », m'a ainsi paru nettement moins passionnante que la première (« Rupture dans le réel »). Arrivé à la dernière (« le dieu nu »), l'intérêt remonte. Mais commence à poindre l'attente d'un final qu'on espère forcément démesuré, à la hauteur des milliers de pages qui ont précédé.
La déception est donc immense lorsque l'auteur recourt littéralement à un deux ex machina pour résoudre son écheveau d'intrigues en une centaine de pages… le problème du deus ex machina est qu'il n'est pas justifié par une construction de l'intrigue : on a le sentiment qu'il aurait pu intervenir beaucoup plus tôt. Beaucoup des péripéties imaginées par Hamilton ne servaient donc qu'à alimenter le flot du récit, sans lui ajouter du sens, ni lui apporter d'épaisseur.
Apparait ici l'échec de « L'aube de la nuit » : une grande partie du roman ne fait pas avancer son intrigue. Son final ne justifie pas sa longueur. Or, l'écriture sans style de Peter F. Hamilton devient vite très fatigante. le moteur de la lecture n'est donc jamais la plume de l'auteur, mais l'histoire qu'il raconte. Or, une fois qu'on se rend compte qu'une bonne part de cette histoire n'a pas de nécessité narrative, elle devient donc complètement superflue, et ses rebondissements, bêtement artificiels.
5000 pages plus loin, la conclusion est dure : « L'aube de la nuit » est malheureusement une oeuvre boursouflée, qui aurait méritée d'être coupée de beaucoup de ses passages les plus maladroits, mal écrits, gratuits ou tout simplement mauvais. Les milliers de pages du roman excèdent de beaucoup trop l'intrigue imaginée par Hamilton, qui voit son sens occulté par l'accessoire et l'agrément.
« L'aube de la nuit » n'est pas du tout le monument que sa longueur faisait espérer. Plutôt une grande aventure, souvent très divertissante, parfois agaçante tant c'est mal écrit, mais – hormis sa longueur qui font de ces volumes de véritables trophées littéraires à ranger sa bibliothèque – complètement anodine.
Lien : http://ertemel.blogspot.fr/2..
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Comme tous les autres, je l'ai déja lu, en 2006, et j'en avais dit çaEnfin, voici que se profile le dernier tome de cette fresque immense, pléthorique, voire même démesurée. On y retrouve nos héros désormais bien connus, avec toutefois une nuance très importante : la plupart des récits trouvent leur conclusion dans ce tome. Que ce soit pour Dariat et son habitat perdu dans le continuum noir, pour Quinn Dexter, ou même pour le héros volant, Joshua, ce tome voit le point final de leurs errances. Comme pour les tomes précédents, je ne vais pas m'embêter à vous faire un résumé des grands moments d'action, mais je vais plutôt vous parler des parties marquantes. En commençant, évidement, par cette cité spatiale volant dans la photosphère d'une géante rouge, peuplée d'espèces d'hippocampes dragons adaptés au vide, se livrant une guerre sans merci pour un peu de matière, ou la possibilité de quitter leur environnement infernal. L'image est incroyablement belle, et l'action qui y a lieu est, comme d'habitude dans cette fresque, tourbillonante, incroyable d'intelligence et de maîtrise, voire même de ruse. Bref, ça déchire grave de grave. En fait, c'est la partie la plus intéressante de l'histoire. A côté de ça, les aventures de Louise Kavanagh, les errements des possesseurs, tous ces faits font vraiment pâle figure. Bien sûr, il y a des morts, de l'action, du sexe décomplexé, mais ça ne présente jamais la richesse de cette mission spatiale. Pour tout dire, j'ai même eu l'impression, au bout d'un moment, que ça affadissait l'histoire en mettant trop de couches de personnages autour d'un récit pourtant limpide. Quant à la conclusion, et son Deus Ex Machina attendu depuis des milliers de pages, bon, c'est une idée assez marrante, mais ça ne changera pas grand chose à ce que je pense de ce dantesque roman : formidable, mais boursouflé d'intrigues secondaires. Enorme, mais pouvant sans beacoup de soucis se ramener à un seul tome uniquement empli des aventures de Joshua et de son équipage. J'ai quand même un peu de scrupules à résumer ce roman à une banale balade dans l'espace, alors même que le sujet de ce bouquin, ça n'est pas la vie sexuelle des pilotes en temps de guerre, mais notre vision de la mort et de l'au-delà. A ce sujet, il est intéressant de voir à quel point chaque tome peut introduire de réflexion sur notre devenir ultime. Mais ça, je le laisse à la sagacité des lecteurs. Je suis, comme d'habitude, assez d'accord avec ce que j'en avais dit en 2006. Mais cette fois, j'en suis sûr, empiler les aventures en espérant remplir l'espace d'histoires se recoupant n'a, en fait, pas tant de sens que ça, et ne fournit à l'auteur que de quoi remplir toutes ses pages. Ca n'a pas vraiment grand intérêt, quand on y réfléchit bien. Je me demande mêm si, dans une optique résolument commerciale (mais en même temps littérairement intéressante), il n'aurait pas été plus élégant de faire un roman par histoire : L'aube de la nuit/Joshua dans l'espace, L'aube de la nuit/ La libération de Mortonridge, etc, ... Ca aurait permis à l'auteur de nous en faire facilement une dizaine de bouquins, en développant un peu plus certains personnages secondaires .... Et puis avec ça, on peut inviter des auteurs à écrire des tomes en plus, et au final, même Perry Rodhan est battu.Quant à la découverte de ce qu'il y a après la mort, c'est une belle question, mais, MAIS, je ne crois pas que cette fresque démesurée ne puisse donner à cette question cruciale une réponse à la hauteur d'individus. Je veux dire par là que c'est un problème trop intime pour être résolu par un quasi-superman.En parlant de superman, après cette deuxième lecture, j'en suis sûr, l'auteur nous sort malgré tout le coup du Deus Ex Machina juste parce que ça lui fait plaisir. Et je trouve ça dommage que [author:Hamilton] en passe par ce Dieu endormi pour donner au héros tous ces pouvoirs quasi-magiques.
9782253111160"
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L'aube de la nuit. Enorme roman, (on ne peut pas parler de suite) composé de :
Rupture dans le réel, tome 1-1 : Génése
Rupture dans le réel, tome 2 : Emergence
L'Aube de la nuit, tome 1 - Rupture dans le réel, volume 3 : Expansion
L'alchimiste du neutronium, Tome 1 : Consolidation
L'alchimiste du neutronium, Tome 2 : Conflit
Le dieu nu, Tome 1 : Résistance
Le dieu nu, Tome 2 : Révélation

Plus de 3.000 pages pour une seule histoire. Enorme.
Un univers complet, décrit dans les moindres détails. Enorme.
Une "foultitude" de détails sans importance sur tous les sujets. C'est parfois un peu pénible. C'est long, c'est Enorme.
On veut connaître la fin, le déroulement de l'histoire, le devenir des personnages et donc on dévore le livre, qui n'en finit plus, on risque l'overdose. Enorme.

Le style Hamilton est parfois un peu froid, impersonnel et sur 3200 pages, c'est long, très long, trop long.
surtout à ne pas lire à la suite, vous risquez l'overdose.

Quatre étoiles (-)
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Nous sommes face à un monstre littéraire, un roman de plus de 6000 pages.
Cette critique est commune au 7 tomes sortis, je ne vais pas les critiquer un à un, de mon point de vue cela ne sert à rien.
Si vous voulez vous faire une idée, lisez le premier tome, et sachez que l'intrigue ne fait que démarrer, c'est ensuite que ça part dans tous les sens, avec je ne sais plus combien de personnages et d'histoires parallèles.

Les quelques défauts : des personnages principaux assez stéréotypés, un peu trop de scènes de sexe, et une tendance au deus ex machina que l'on retrouve aussi dans ses autres romans mais qui passe très bien la plupart du temps.
Et plein de qualités, une imagination folle, un monde (des mondes pour être plus précis) extrêmement bien décrit, des développements scientifiques dans tous les sens, du Sens of Wonder en veux tu en voilà, des aventures dans tous les sens.
C'est pour moi la quintessence du Space Opera. Un roman énorme dans tous les sens du terme.
Je pense qu'il faut l'avoir lu si on aime la SF un peu grandiose.

L'auteur arrive même à donner une dimension Fantastique à un Space Op, ce qui pourrait en retenir certains, mais dans les faits ça passe très bien.
Je ne vais pas vous spoiler l'histoire, ce serait dommage.

Si vous avez un peu d'argent et beaucoup de temps devant vous, allez-y, c'est Grandiose !
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Une étoile est un perpétuel champ de bataille où s'opposent des forces primales ,en particulier la chaleur et la gravité ,qui se manifestent sous forme d'expansion et de contraction.Le coeur d'une étoile de la séquence principale est un gigantesque réacteur à fusion qui chauffe le reste de sa masse de façon à contrer la contraction gravitationnelle .Toutefois ,la fusion ne dure que ce que durent ses réserves de carburant,tandis que la gravité est éternelle.
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Sainte Stéphanie , l'héroïne de l'île volante.Le pape va-t-il lui accorder une audience? J'aimerais bien voir ça, une abomination biotek occupée par une âme échappée du Purgatoire invitée à prendre le thé au Vatican.
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