AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
La trilogie des périls tome 2 sur 3
EAN : 9782266172479
576 pages
Pocket (23/01/2007)
4/5   159 notes
Résumé :
La main de Xanetia l'effleura ; il poussa un cri d'horreur, un hurlement atroce qui mourut dans un râle. Il regarda bouche bée, les yeux exorbités, la forme aveuglante qui venait de le toucher, mais ce fut bref.
Après cela, son expression fut impossible à distinguer. Sa chair se liquéfia, coula comme une bougie. Ses joues et ses lèvres dégoulinèrent sur son menton, sa mâchoire tomba. Il voulut crier encore, mais la putréfaction avait atteint sa gorge, et sa b... >Voir plus
Que lire après La trilogie des périls, Tome 2 : Ceux-qui-brillentVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Salut les Babelionautes
Je continu ma découverte de l'oeuvre de Leigh Eddings et David Eddings avec cette trilogie que j'ai lu avant La trilogie des joyaux qui la précède.
Bien que je n'ai pas commencé par le début, j'ai bien aimé cette trilogie qui s'adresse a un public d'adolescents, car les ficelles utilisées sont coutumières de ce type de fantasy.
Très bien traduite par Dominique Haas, que je remercie pour son travail, elle vous emporte dans un monde ou les Dieux s'affrontent par le biais des Humains ou des créatures qui les prient.
Nous allons suivre Emouchet, un Guerrier d'un Ordre Religieux, dans sa lutte contre les forces des Dieux du mal qu'il va devoir affronter.
Dans ce deuxième tome les ennuis pleuvent sur Emouchet et ses compagnons qui vont devoir faire appel à tous leur talents pour triomphé, avec parfois l'aide des Dieux du bien.
C'est quand même une trilogie facile à lire, et si j'y ai passé beaucoup de temps cela est du au fait que je suis en Corse en Moto pour quinze jours de vacances.
Je ne pense pas lire la trilogie des joyaux si elle est du même style car je dois lire Sialimar de Emad Jarar que j'ai reçus en Masse Critique privilégié.
Commenter  J’apprécie          80
Un très bon tome 2, des dialogues de qualité et une intrigue qui tient en haleine, probablement le meilleur Edding que j'ai lu jusqu'à maintenant, j'adore les acteurs de cette trilogie et leurs interactions.
C'est pourtant plus d'une vingtaine de personnages qui dialoguent en quasi permanence, ça pourrait être compliqué à suivre, et en fait non, ça coule naturellement.
Contrairement à la plupart des récits de ce genre, le focus se fait exclusivement sur le camp des "gentils", on ne connait finalement pas vraiment les méchants qui pour le coup sont réduits au rôle de "faire valoir", on ne les connait qu'aux travers d'évocations au cours de l'histoire, c'est assez inhabituel et ça change.
Ne comptez pas sur moi pour résumer l'histoire, ne jamais spolier pourrait être ma devise ;)
Si le troisième tome est à la hauteur des deux premiers, ce sera sans conteste la trilogie d'Edding que j'aurais appréciée le plus.
Commenter  J’apprécie          90
EDIT : le 03/08/2012

Pour ceux qui n'ont pas suivi ma première critique concernant "Les Dômes de Feu", je vais juste leur signaler que j'ai retravaillé ma critique suite à ma relecture de la Trilogie des Périls durant mes vacances.

Oui, ma PAL est énorme, et alors ? Parfois, on a envie de relire ce que l'on a déjà lu. Une preuve que l'on a aimé, non ?

Nos amis sont arrivés à Mathérion, la cité aux dômes de feu. Et là, il n'y a pas dire, niveau "bordel politque", on ne peut pas faire mieux.

Le roi n'est qu'un fantoche et les ministres se fichent bien de ce qu'il pense.

Pas de bol, notre bon roi cachait lui aussi bien son jeu. Pas si crétin que cela, le roi !

Notre troupe étant au château, elle va l'aider à nettoyer les écuries d'Augias, ce qui donnera lieu à quelques aventures cocasses de plus mausantes à lire.

C'est là aussi qu'Emouchet ira rechercher ce qu'il avait envoyé dans le plus profond des océans... le Bhelliom !

Pas le choix. Leur ennemi ressuscite toutes les créatures disparues depuis des temps immémoriaux. Que se soient des vieux guérriers morts au combat ou des goules, vampires et autre joyeuseté dont les plus terribles sont Ceux-Qui-Brillent, capables de vous faire fondre rien qu'en vous touchant.

Cette idée d'inclure les Delphae en est une bonne. Ceux-Qui-Brillent sont inquiétant et on ne sait pas si on peut leur faire confiance ou pas...

Cela donnera lieu à quelques comportements emportés de la part de Séphrénia.

Les Delpahe étant les ennemis héréditaires des Styriques depuis la nuit des temps, ils donnaient l'occasion d'explorer les problèmes de la foi religieuse dans les rapports entre les êtres humains.

Bien que le couple Xanétia-Séphrénia nous aient offert quelques oppositions homériques - des cris, des grincements de dents, réussissant même à me fâcher avec le personnage de Séphrénia qui, je trouve, en faisait trop - il reprend peut-être trop vite le schéma classique des romans de David Eddings où tout fini par s'arranger.

D'accord, je me plains pour rien parce que je sais que si Séphrénia continuait son petit manège ainsi, cela m'aurait exaspéré au plus haut point.

Notre chère dame va beaucoup bouder, beaucoup pleurer, se disputer avec tout le monde et même provoquer la colère de sa petite déesse, mais cela n'aura qu'un temps.

Un peu comme Lelldorin et Mandorallen dans la Belgariade, il suffira de découvrir que la vieille querelle ne repose en fait que sur d'ignobles calomnies pour que nos deux ennemies héréditaires deviennent rapidement copines comme cochons.

Une haine ancestrale un peu vite oubliée, quand l'on pense que, dans la réalité, il faut à cela une multitude de générations. Mais bon, je ne boude pas mon plaisir pour autant. Juste que l'auteur aurait dû le faire un peu plus dans la subtilité.

En bref, ce deuxième tome comporte son lot de petites erreurs, mais je les pardonne.

En contrepartie, nous avons droit à de l'action, du suspense, des combats, des nouveaux ennemis, des nouvelles futures alliances avec un peuple de gros velus, un Bhelliom qui change par rapport à la première trilogie, des complots politiques, des assassinats, des sièges, de la stratégie, de l'humour, de l'amour et encore bien d'autres choses !
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
Commenter  J’apprécie          30
Suite de la saga commencée par les Dômes de feu . On commence par une séquence à Mathérion plutôt politique et qui rappelle certains volumes de la Belgariade .La troupe de héros , apprend à un roi comment gouverner , c'est amusant , bavard un peu longuet. Et puis les affrontements avec les forces occultes continuent exigeant le retour du Bhelliom. On rencontre une nouvelle peuplade particulièrement étrange et redoutable , les Delphae , aussi brillants qu'ils sont mortels . Et l'on finit par un coup de théâtre histoire de relancer l'action
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Il y avait une vallée, tout en bas. Une vallée ronde, pareille à une sorte de puits, comme souvent dans les montagnes. Des arbres sombres couvraient les pentes. Au fond, des maisons aux fenêtres éclairées par des chandelles étaient serrées les unes contre les autres. Des panaches de fumée bleu pâle montaient tout droit dans l’air du soir. Le fait qu’une ville de taille significative soit nichée dans ces montagnes inaccessibles était déjà une surprise, mais ce n’était pas le plus étonnant.

Au centre de la vallée, il y avait un petit lac. Ce ne sont pas les lacs qui manquent dans les montagnes. A la fonte des neiges, l’eau ruisselle dans les vallées et les bassins, s’accumule dans les endroits en contrebas. Sa présence n’avait donc rien de surprenant. Ce qui les stupéfiait et éveillait en eux une peur vestigielle, superstitieuse, et leur donnait la chair de poule, c’est que le lac brillait dans le crépuscule. Il ne luisait pas de la lueur verdâtre, malsaine, provoquée par la décomposition des matières végétales; il émetait une lumière blanche, claire, régulière. Le lac étincelait comme une lune perdue, répondant à la lumière de sa soeur nouvellement levée qui brillait au-dessus d’eux sur l’horizon, à l’est.
- Voici Delphaeus, dit simplement Xanetia…
[...]
Il n’y avait pas, à Delphaeus, de séparations entre les maisons. Celles du pourtour étaient tournées vers l’intérieur et présentaient au monde extérieur une façade arrière aveugle.[...] Une odeur de foin coupé planait dans l’air. Les rues étroites et tortueuses traversaient souvent les bâtiments proprement dits, passaient sous de lourdes arches, empruntaient des couloirs voûtés et ressortaient de l’autre côté.[...] Delphaeus n’était qu’un immense bâtiment, et ce qu’ailleurs on aurait appelé des rues étaient ici des couloirs à l’air libre.
Commenter  J’apprécie          30
Je vous présente Séphrénia, grande prêtresse de la Déesse Aphraël.
- La Déesse -Enfant ?
- Vous la connaissez ? demanda Séphrénia.
- Certains de mes collègues styriques à l'Université m'ont parlé d'elle. Ils n’en disent pas que du bien. Ils semblent dire qu'elle est frivole et un peu évaporée.
- Évaporée ? objecta Flüte. Frivole ?
- Ne le prends pas pour toi, fit Emouchet.
Mais c'est de moi qu'il s'agit, Emouchet ! C'est une insulte ! Quand tu rentreras à Mathérion, je veux que tu ailles à l'Université faire rendre gorge à ces maudits impies ! Du sang, Emouchet ! Je veux du sang !
- Un sacrifice humain, ô Divine demanda-t-il d'un petit ton innocent. Ce n'est pas ton genre.
- Eh bien ..., reprit-elle d'un ton hésitant. Tu ne pourrais pas au moins leur flanquer la fessée ?
Itagne les regardait, les yeux écarquillés.
- Rude déception, hein murmura Talen.
Commenter  J’apprécie          50
- Bonne idée, approuva Emouchet.
- C'est tout? Juste "bonne idée"? Pas de protestations, d'objections, de sermon d'une heure sur la nécessité d'être prudent? Je suis très déçu, Emouchet.
- Tu m'écouterais si je protestais ou si je te faisais un sermon?
- Ben, non, mais...
- Alors à quoi bon perdre du temps? Tu sais ce que tu as à faire et comment le faire. N'y passe pas la nuit, c'est tout.
Commenter  J’apprécie          60
-Non ! décréta Vanion en fourrant le paquet de lettres dans sa tunique. Oscagne a demandé à Norkan de nous accompagner. Nous lui donnerons tes lettres. Il les remettra à Ehlana en les espaçant de façon à ce qu’elle n’ait aucun soupçon. Le bateau est prêt depuis une semaine, maintenant, et Emban commence à s’impatienter. Nous partirons avec la marée, demain matin
Commenter  J’apprécie          40
Il n'y a pas de castes dans la société des voleurs, Majesté, commença-t-il. Nous croyons fermement à l’aristocratie du talent et le talent apparaît dans les endroits les plus invraisemblables.
Commenter  J’apprécie          70

Video de David Eddings (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de David Eddings
Le couple Eddings et les limites de la High Fantasy
autres livres classés : fantasyVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (485) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2490 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..