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Inspecteur Conny Sjöberg tome 2 sur 5
EAN : 9782265089075
352 pages
Fleuve Editions (09/02/2012)
3.72/5   148 notes
Résumé :
Les policiers du commissariat d'Hammarby doivent agir vite.
En très peu de temps, deux affaires de meurtre échouent sur le bureau du commissaire Conny Sjöberg. Une jeune fille, issue d'une famille à problèmes, est étranglée sur un ferry qui fait la liaison entre Stockholm et la Finlande. Sa petite soeur de 14 ans se retrouve seule, confrontée à une situation qu'aucune adolescente ne devrait connaître. En faisant son jogging, l'inspectrice criminelle Petra Wes... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (51) Voir plus Ajouter une critique
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Tandis que sa femme Åsa est chez ses parents avec leurs cinq enfants, le commissaire Conny Sjöberg passe un week-end au calme qui s'interrompt dès le dimanche matin avec deux meurtres à résoudre. Sa collaboratrice, Petra Westman, en faisant son footing, a découvert un bébé abandonné dans sa poussette et, non loin de là, le corps d'une femme qui pourrait être sa mère. Et, dans le ferry pour la Finlande, une adolescente suédoise a été retrouvée, étranglée dans les toilettes. Sjöberg se charge du meurtre de la jeune Jennifer et confie celui de la mère à Petra. Les deux enquêtes commencent lentement. le commissaire doit interroger un nombre considérable de passagers qui se sont tous plus ou moins alcoolisés à bord du ferry et Petra peine à trouver l'identité de sa victime.
Pendant ce temps, Barbro, une retraitée, écume les rues de Stockholm, à la recherche d'Hanna, une petite fille de trois ans à peine, seule chez elle, et probablement en grand danger.

Après La maison en pain d'épice, polar peu convaincant et assez décevant, la deuxième aventure de Conny Sjöberg et son équipe est d'un niveau bien supérieur. Aimable mais lisse dans le premier opus, le commissaire garde ici sa gentillesse naturelle mais gagne en épaisseur en révélant quelques failles : une mère qui lui cache des choses et un penchant coupable pour une flamboyante infirmière rousse. Petra, la brillante inspectrice qui travaille sous ses ordres, a elle aussi quelques soucis d'ordre privé : le souvenir d'un viol récent qui a été filmé par un homme toujours en liberté. Toutefois, les policiers restent professionnels et déploient tous leurs efforts pour venir à bout de ces deux enquêtes difficiles. Sjöberg cherche le meurtrier de Jennifer, adolescente issue d'un milieu défavorisé pendant que Petra se demande pourquoi personne n'a signalé la disparition du bébé et de sa mère. le suspense, bien distillé, se focalise surtout sur la petite Hanna, vive et dégourdie, enfermée chez elle et qui se débrouille comme elle peut dans un environnement familier mais plein de dangers pour une enfant en bas âge. Les chapitres alternent, entre ses déboires, les avancées des policiers et quelques éléments de leur vie privée.
Un bon polar qui se lit rapidement grâce à une intrigue très fouillée et une équipe d'enquêteurs qu'on a plaisir à suivre. Un deuxième tome qui donne envie de retourner très vite à Stockholm pour en savoir plus sur Sjöberg et compagnie.
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Non mais allo quoi ? C'était donc si difficile de trouver un polar suédois qui m'enchante enfin ?? Apparemment, oui. Heureusement qu'il y a eu ce polar pour me réconcilier tout à fait avec les grands blonds aux yeux bleus (pax suédoise avait commencée avec le polar précédent "Du sang sur la Baltique).

Le livre commence par une scène d'inceste entre un père et son fils. Nous sommes en 1964 et nous n'en saurons pas plus lorsque le chapitre premier s'ouvre sur 2007 pour nous présenter toute une brochette de personnages.

On passe d'une famille où la mère se la joue "alcoolo cool", laissant ses filles vivre comme elles le veulent à une mère qui ne sait plus à quel "sein" (le gauche ou le droit) se vouer pour que son bébé, qui a une angine, cesse enfin de pleurer. Nous avons aussi un grand garçon de 24 ans qui se fait tabasser par son père, deux flics qui boivent une bière et la famille du commissaire Conny Sjöberg.

C'est assez touffu au début et ce n'est qu'au fil de la lecture que tout s'imbriquera parfaitement, nous démontrant qu'une connerie d'ado peut avoir des conséquences fâcheuses et entrainer tout le monde dans un sacré Tsunami.

L'écriture, au présent, est passée toute seule, les personnages étaient agréables et l'intrigue bien ficelée. Oui, je me suis laissé surprendre et j'aime ça.

Les pages se tournaient toutes seules et des 75 pages lues au début, les 275 autres le furent d'une traite (c'était un marathon lecture, mais le bouquin était un vrai page turner).

Une vraie lecture plaisir, avec du suspense, deux enquêtes dont on veut en savoir plus, et leur alternance fait que l'on ne s'ennuie jamais, même lorsque que des parties de chapitres sont consacrées à la vie des personnages. Sans oublier les passages avec la petite Hanna, seule à la maison... Angoissant !

Bon, une petite réclamation au sujet de la petite Hanna, justement, qui a presque 4 ans : elle avait plus de chance de se faire mordre par une chauve-souris enragée que de tomber, en appuyant au hasard sur les touches du téléphone, sur une gentille personne telle que Barbro, prête à la croire à retourner toute la ville de Stockholm pour la retrouver à l'aide de maigres indications.

Autre point négatif : le roman se termine un peu en queue de poisson, sans que l'on sache ce qui va arriver à certains personnages. La suite au prochain épisode ? Sans doute. Et je serai là.

Bref, une lecture vraiment super, sans pour autant transcender le genre. Plaisant et addictif.

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Voila, je referme ce roman...
Un véritable page Turner... J'ai beaucoup aimé suivre cette aventure !
Tout le long, j'ai été captivé, je me demandai bien comment ses différentes histoires pouvait se réunir... Et bien un grand bravo car c'est fait avec brio !

Je pensais tenir le coupable... Je me suis faite bernée 😊

En revanche le côté ou Hanna compose un numéro au hasard et tombe sur une bonne fée... je trouve cela peut probable mais bon comme on dis le hasard fait bien les choses 😊

Toujours est il que ce fut une bonne lecture, ce livre me laissera un bon souvenir,je vais continuer à suivre cette auteure !
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Voilà le second livre que je lis de cette auteure suédoise. La seconde enquête du commissaire Sjöberg, héros de « La maison en pain d'épices ».
Alors que nous raconte « Hanna était seule à la maison »
À Stockholm, les policiers de la section criminelle du commissariat d'Hammarby sont sur les dents. Des enfants sont victimes de prédateurs sans scrupules, et deux affaires d'homicides volontaires restent à résoudre sans que les affaires n'aient de lien apparent. le commissaire Sjöberg et son équipe démêlent peu à peu les fils d'une énigme glaçante, et découvrent que l'innocence des enfants et la leur sont perdues depuis longtemps.
Deuxième volet mettant en scène le commissariat d'Hammarby, ce roman policier nous fait entrer dans la peau de ses personnages : policiers, meurtriers et victimes. On va suivre en effet le quotidien de ces héros, on va partager leurs ennuies, leurs envies, leurs aspirations aussi. Et à travers eux, c'est la société suédoise toute entière qui nous est dévoilée. Une suède où le modèle scandinave tant loué est mis à mal. Ainsi, le polar se mâtine de roman noir. Mais pas seulement. Car ici on tourne les pages à toute vitesse. Et Hanna était seule à la maison devient un thriller glaçant et intelligent
Au début de ce roman on découvre plusieurs énigmes, qui s'imbriquent au fil des pages car notre auteure a su lier d'une manière très ingénieuse les différentes intrigues du livre. Ce qui nous marque aussi c'est la solitude de la petite Hanna dans sa maison, seule qui attend que sa maman et son frère rentrent enfin et cette attente est très angoissante. Il faut dire que l'écriture de Carin Gerhardsen est saisissante et du coup jusqu'au bout la tension est palpable. Et le suspense monte tout au long du roman et va crescendo. Car notre thriller se révèle être aussi un roman psychologique. Et il vous tient en haleine du début à la fin. Alors… Amateur de situations oppressantes, ruez-vous sur ce livre vous y découvrirez un polar noir maitrisé.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Deux meurtres, l'un sur un ferry, l'autre dans un jardin public provoquent deux enquêtes totalement indépendantes.
Les intrigues, les événements sans rapports s'ajoutent les uns aux autres au fil des pages.L'incompréhension se présente à tous les détours : aucune identification de la personne retrouvée dans un container à poubelle, aucun signalement de disparition.Quant au cadavre de la jeune fille trouvé sur le bateau, personne ne semble l'avoir vue.

Certes le lecteur se doute que, étant dans un roman d'un nombre de pages déterminé, en toute logique, à un moment ou à un autre, ces événements finiront par coopérer pour participer à la résolution d'une ou plusieurs de ces situations.

Une situation familiale inquiétante d'une petite fille seule dans son appartement éveille l''inquiétude d'une personne que cette petite fille a jointe par téléphone en composant un numéro au hasard. L'agent de police ne prend pas au sérieux le signalement car cette personne ne peut donner que les seules faibles indications qu'elle a eues par la petite fille. Cette dame décide alors de retrouver seule cette petite fille.

Pour compléter cela, s'ajoutent des problèmes propres aux enquêteurs et aux services internes.

Certains esprits très perspicaces trouveront que la solution était évidente dès les premières pages mais une fois de plus je dirai que cela n'est pas le plus important, l'essentiel, à mes yeux résidant dans la résolution de l'énigme et ici des énigmes.
Pour ma part, manquant certainement de subtilité, mais surtout parce que je préfère me laisser entraîner par le récit, j'ai tourné les pages avec curiosité pour savoir comment les choses allaient évoluer. Je me doutais que tout cela avait un rapport mais l'ensemble de la solution, l'organisation des divers événements ne sont réellement apparus que dans les dernières pages.
J'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur a su présenter tout cela, en déroulant en parallèle les différents cours des enquêtes avant qu'une inflexion leur permette de se rejoindre.
C'est d'autant plus intéressant lorsque l'on constate combien le point de départ, qui représente la solution, est d'une banalité déconcertante.
A côté de cela on plonge de nouveau au milieu des vies personnelles des enquêteurs, dans le fonctionnement de ces sociétés nordiques.
Un très bon roman dans la veine des polars nordiques.
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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Les larmes ruisselant sur ses joues, elle s'assied sur le siège des toilettes et extériorise son chagrin d'avoir perdu une fille. Pour la première fois depuis qu'elle a appris la mort de Jennifer, elle laisse ses sentiments s'exprimer. Elle voit l'image de sa petite fille chérie devant elle, livide et dénudée, couchée sur un brancard métallique luisant, dans une pièce couverte de carrelage blanc. Une vision insupportable. Il lui faut quelque chose à boire.
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Il est possible que dans le brouillard qui l'enveloppe, la perte de Jennifer lui cause du chagrin, qu'elle éprouve des sentiments pour ses filles. Mais rien ne se voit à l'extérieur. Quand elle parle avec des personnes sobres, comme les deux policiers qui sont passés plus tôt dans la soirée, elle fait tellement d'efforts pour masquer son alcoolisme qu'elle perd tout son naturel. Elise voit alors sa mère adopter un phrasé affecté et ridicule, tenter de prononcer toutes les consonnes avec précision, jusqu'à prolonger chaque mot de façon idiote et exagérée. Dans ce genre de situation, Elise a honte de sa mère. Elle la préfère encore quand elle est juste soûle. Au moins, elle est elle-même.

Lundi soir
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Endors-toi, dors maintenant. Dépêche-toi. Ferme les yeux, mais garde la bouche un peu ouverte,que ça ait l’air vrai. Ton souffle doit être régulier et lent, même si ton coeur cogne dans ta poitrine. Il faut que ça marche. Il perçoit ses pas dans les escaliers. Ils ne sont ni marqués ni nerveux, comme
avant, ils sont conciliants et obséquieux. Il entend la porte s’ouvrir et se refermer. Encore une de ces journées. Sa respiration est calme, parfois ponctuée d’un soupir, elle est parfaite. Sa tête est posée en travers de son oreiller. Un filet de bave s’échappe du coin de ses lèvres et coule sur sa joue. Son visage doit sembler parfaitement détendu alors que chaque muscle de son corps est douloureusement crispé. Mais ça ne se voit pas.
— Tu dors, mon bonhomme ? (Il écoute le murmure doucereux de cette voix tant détestée.)
Allez, faisons la paix avant que tu t’endormes, ça nous fera du bien.
Ce sont toujours ses paupières qui le trahissent. C’est trop dur de les abaisser naturellement.
— Je vois bien tes paupières qui tressaillent. Ne fais pas semblant. Tu n’es quand même pas rancunier ? On fait ça pour ton bien, tu le sais, non ? Allez, faisons la paix.
Ça ne sert plus à rien de fermer les yeux. Il essuie le filet de bave qui a maintenant atteint l’oreille. Et puis la main froide et osseuse glisse à l’intérieur de sa veste de pyjama. Son corps se raidit. Son regard, plein de dégoût et d’effroi, se fixe sur le salaud qui ne s’en aperçoit même pas. Il
remarque un battement de cils, mais ignore tout un corps qui se révolte.
La maison résonne de bruits venus de la cuisine, de vaisselle qui tinte, de tiroirs que l’on ouvre et referme, de couverts que l’on range. Il sursaute lorsqu’un bout de peau se coince sous l’ongle de l’index. Le doigt dessine des cercles dans le creux de son nombril qui semble relié au bas-ventre
d’une façon désagréable, presque douloureuse, et continue à descendre vers le pantalon de pyjama.
Habituellement, c’est à ce moment qu’il s’évade pour se retrouver au stade de foot ou au lac en train de capturer des têtards. Mais aujourd’hui, il se tient au bord du chemin de fer, il regarde passer un train et observe les passagers à travers les vitres. Pour une raison qu’il ignore, cette image se fixe dans son esprit. Ni agréable ni déplaisante, elle s’installe. Dorénavant, c’est toujours près de ce train qu’il se situera quand il s’évadera de lui-même. Mais il ne le sait pas encore. Le train fonce vers lui, faisant crisser les rails.
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Sjoberg se réveille à 5h45. Je commence à me faire vieux, songe-t-il avant d’être assailli par les souvenirs de la veille. Assez bizarrement, il éprouve d’abord un sentiment de contentement. L’éclairage tamisé et les lueurs festives de cette sortie du samedi soir filtrent encore ses pensées. Il se retrouve couché là, à sourire pour lui même en repensant à sa chaleureuse étreinte avec Margit et à l’odeur de ses cheveux. Le regard qu’elle lui alors adressé, franc, ouvert et compréhensif, le fait chavirer et lui procure le sentiment d’avoir un autre chez lui. - Comment ça? se dit-il à voix haute. Qu’est ce que ça veut dire? C’est ici, chez moi, avec Asä. Et voilà que la mauvaise conscience l’envahit. Mais pas totalement. Pas autant qu’elle devrait le faire. Elle devrait le frapper en plein ventre comme la ruade d’un cheval, mais elle se contente de le frôler tel un chat avant d’aller se poser tranquillement et en silence dans un coin de sa conscience.
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-Tu dors, mon bonhomme ? ( Il écoute le murmure doucereux de cette voix tant détestée ). Allez, faisons la paix avant que tu t'endormes, ca nous fera du bien.
Ce sont toujours ses paupières qui le trahissent.
C'est trop dur de les abaisser naturellement.
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Videos de Carin Gerhardsen (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Carin Gerhardsen
Carin Gerhardsen - La comptine des coupables .À l'occasion du Festival International Quai du Polar 2013, Carin Gerhardsen vous présente son ouvrage "La comptine des coupables" aux éditions Fleuve Noir. Traduit du suédois par Charlotte Drake et Patrick Vandar. http://www.mollat.com/livres/gerhardsen-carin-comptine-des-coupables-9782265089082.html Notes de Musique : "Morning Emerges From Night" by Ergo Phizmiz (http://www.ergophizmiz.net)
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