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EAN : 9782266242400
224 pages
Pocket (06/03/2014)
2.92/5   53 notes
Résumé :
Monsieur Y., tueur à gages de son métier, n'a plus qu'un jour à vivre...Deux, maximum. En réalité, M. Y. se réveille chaque matin:
1) persuadé qu'il s'agit du dernier jour de sa vie,
2) déterminé à tuer Eduardo Blaisten, qu'il poursuit depuis un an et deux mois exactement/
Mais, en plus d'être atteint de maladies toutes plus rares et/ou imaginaires les unes que les autres, M. Y. souffre d'une malchance chronique. Si seulement il ne s'était pas e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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J'avoue, j'ai un petit faible pour cette nouvelle maison d'éditions. Je me régale la plus part du temps dans un catalogue très riche et des auteurs le plus souvent méconnus chez nous. C'est à nouveau le cas ici avec le premier roman de cet auteur venant d'Espagne.
Le tueur hypocondriaque est donc un roman décalé abordant la vie particulière d'un tueur à gages enfin de vie à ses dires mais devant absolument respecter son dernier contrat: tuer Eduardo Blaisten.

Malheureusement notre M.Y. tueur à gages en plus de ses nombreuses maladies imaginaires, voit des maladies mortelles dans le moindre geste du quotidien, dans la moindre petite particule dans l'air et bien sûr est atteint de maladies très rares. Dans des conditions pareilles, nous comprenons que tuer une personne devient totalement impossible car entre ses micros sommeils et son strabisme les tentatives d'homicide sont une succession d'échec.

Bizarrement si l'histoire de ce tueur m'a plu, j'ai encore plus craqué sur les chapitres qui retracent les maladies folles de Molière, Voltaire, Poe ou Tolstoï...Je ne me doutais pas qu'ils étaient aussi atteint. C'était truculent! Donc mis à part des minis détails, c'était une chouette découverte.
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Tout est dans le titre ou presque.
Notre tueur professionnel est en effet malheureusement atteint d'une foultitude de maladies toutes plus improbables les unes que les autres. Difficile par exemple, dans le cas si particulier du strabisme, de pouvoir l'imaginer atteindre sa cible grâce à un tir de précision !!!

Notre tueur, étonné chaque matin de se voir vivant, vérifie donc toutes ses constantes avant d'entamer une nouvelle journée dont le but est le même qu'hier et avant-hier et qu'avant avant-hier, c'est à dire tuer un homme nommé Blaisten.

Espérant un répit du côté de sa santé, il a bon espoir de réussir sa mission avant sa propre mort qui aura lieu aujourd'hui bien évidemment !!!

Mon avis :
L'idée de ce roman me paraissait plutôt sympathique mais le manque d'histoire fait que ce livre n'est qu'une succession plus ou moins drôle de ses différentes maladies ainsi que celles de gens illustres comme Proust ou Kant.

Alors au départ j'ai franchement trouvé ça sympa, rigolo et tout et tout. Mais, j'ai très vite compris que j'allais me lasser. Pas manqué, au bout de 70 pages, l'ennui a commencé à me gagner et j'ai vite accéléré ma lecture pour en terminer avec ce roman.

Dommage, un peu moins de maladies et une vraie histoire autour de sa mission et c'était sûrement un super livre. Mais là, ça fait flop !

J'avais eu à peu près la même impression avec le roman " Mort aux cons", drôle au début puis vite répétit et enfin lassant.
Lien : http://www.livr-esse.com/art..
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L'hypocondrie, est-ce que ça se soigne? Notre tueur professionnel, lui, semble difficilement en venir à bout. Comparant ses multiples maux à ceux des plus grands hommes de lettres (Tolstoï, Proust, Voltaire, Swift, Descartes et j'en passe), notre homme malchanceux et souffreteux tente malgré tout d'accomplir son ultime mission, assassiner de sang-froid sa prochaine victime, depuis longtemps désignée et pour laquelle on le paye grassement. J'aurais dû, avec un personnage central pareil, pouvoir m'y attacher et tenter de comprendre son cheminement, mais le mélange des genres (l'alternance entre le récit proprement dit et l'insertion de chroniques historico-littéraires ) rend le tout brouillon et noie littéralement le déroulement de l'histoire qu'on veut nous raconter. Trois étoiles pour l'originalité et l'assemblage de faits divers sur des écrivains illustres.
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Un livre qui interpelle par son résumé et son titre. Et en effet, l'histoire tient presque toutes ses promesses. le roman est original car le protagoniste sort complètement de l'ordinaire. Il s'agit d'un tueur professionnel hypocondriaque de son état. Il s'invente tout un tas de maladies toutes plus pointues les unes que les autres, s'apparentant à de grands hommes ayant dévéloppé le (s) même (s) mal (maux). Parmi eux, Voltaire, Molière, Byron, Coleridge, etc.
Le roman alterne anecdotes sur ces hommes tracassés et histoire de M.Y, tueur qui ne veut pas utiliser une arme à feu pour accomplir son forfait par peur d'une luxation de l'épaule.
Les techniques d'exécution sont toutes plus loufoques les unes que les autres et échouent lamentablement.
Le roman est sympa à lire. Toutefois, on regrette parfois le manque d'action -on se lasse de toutes ces maladies imaginaires et de ces termes médicaux à n'en plus finir- . On aimerait, et c'est cruel de l'avouer, qu'il réusisse enfin la mission pour lequel on l'a payer.
La fin, cependant, est surprenante et rehausse un peu l'ensemble.
Un livre à lire parce que singulier et assez distrayant. Un livre qu'on ne gardera pas en mémoire toute une vie.
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Dans ce livre classé comme un polar, on suit un tueur à gages. Il a un contrat à remplir et ce, malgré sa mort imminente. Aujourd'hui, demain au plus tard. Mais il va le remplir ce contrat car c'est un homme de devoir kantien.

Rapidement le doute s'installe,  n'y aurait-il pas eu une erreur d'aiguillage ? L'évocation continuelle de toutes les maladies, orphelines bien entendu, dont notre pauvre tueur à gages souffre, provoque  une certaine forme de lassitude, en dépit d'un humour omniprésent. Et ce n'est pas l'énumération des malades célèbres qui va arranger les choses... On croise ainsi, entre autres, Edgard Alan Poe, Descartes, Joseph Merrick alias elephant man, les frères Goncourt, Proust et j'en oublie...

N'espérez pas de mort sanglante. Notre héros, trop empêtré dans ses maladies pour être efficace, poursuit sa victime depuis 426 jours (4ème de couverture). Pourtant ce n'est pas faute d'essayer, on doit lui reconnaître ça. Mais ses tentatives, plus loufoques les unes que les autres, prennent des allures de farce.

Si vous recherchez le suspens et la tension qui vous tiendront en haleine, passez votre chemin. C'est un livre plaisant à lire mais clairement pas un polar.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Il ne me reste plus qu’un jour à vivre après en avoir volé
quinze milliards à la mort. Plus qu’un. Deux au grand
maximum.
Comme presque tous les matins, j’ai la certitude absolue
que je mourrai aujourd’hui même. Ce serait contrevenir
à toutes les lois de la nature que mon corps, accablé par
tant de maladies, tienne encore un jour de plus. Mais je
ne peux pas partir avant d’en avoir terminé avec Eduardo
Blaisten. On m’a payé à l’avance, et je suis un homme de
devoir kantien.
Ce matin, à 7 h 40, j’ai vérifié mon pouls, l’index et
l’annu laire posés sur la face interne du poignet : 82 battements
par minute, sur le côté gauche du cou : 86. Je respirais
18 fois par minute. Ensuite j’ai pris ma tension artérielle :
12,7/7,4 mmHg. Pour mon petit déjeuner, j’ai préparé
un thé vert – ses polyphénols possèdent des propriétés
anticancérigènes – sans lait parce que les caséines diminuent
les bénéfices du thé dans le système cardiovasculaire,
deux toasts de pain complet arrosés d’huile d’olive, et mes
prunes du matin. Puis j’ai attendu quelques minutes avant
de glisser un thermomètre dans mon rectum : 37,2 degrés,
un degré de plus que dans la bouche.
Je me suis levé et j’ai aéré la maison tout en la maintenant
à 26 degrés. À 8 h 20, j’ai repris ma tension.
J’espère que toutes ces précautions maintiendront
mon pauvre corps en vie pour la journée – serait- ce trop
demander ? Est- ce que je demande vraiment l’impossible,
mon Dieu ? Car je dois assassiner Blaisten
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Selon le Département des Risques de l'université de l'Iowa, il y a 700 000 médecins en activité aux États-Unis et il meurt 120 000 personnes par an pour des raisons dérivées d'une mauvaise pratique médicale. Cela équivaut à une moyenne de 0,171 mort par médecin. Par ailleurs , 80 millions d’Américains possèdent une arme à feu et 1500 personnes meurent chaque année d'un accident lié à ces mêmes armes a feu . Ce qui donne une moyenne de 0,0000188 mort accidentel par armes. Par conséquent , si l'on en croit les statistiques,nous devrions en conclure qu'un médecin est 9000 fois plus dangereux qu'une arme à feu, conclusion sans doute exagérée.
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Le dernier médecin de famille que j'ai appelé lors d'une attaque de goutte en pleine nuit , avec le gros doigt du pied droit et les genoux enflés , m'a dit à l'aitre bout du fil:
- Bon Dieu, vous voulez bien arrêter de téléphoner à n'importe quelle heure, monsieur? Je vais vous donner un autre numéro. Notez le : 901 242 626. C'est bon? Vous l'avez? Bien , c'est celui d'une entreprise de pompes funèbres. Ils s'occuperont mieux de vous que moi.
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Alors que j'ai fini la moitié de mon hamburger en mâchant chaque bouchée une vingtaine de fois, j'éprouve une étrange sensation jusque là inconnue pour moi. En mordant dans la viande, un goût de glace à la vanille crème caramel m'a envahi. J'approche le sandwich de mon nez, il sent l'anti-inflammatoire musculaire. Pendant un moment, je ne comprends pas ce qui se passe et puis, soudain, ça me revient. Il s'agit d'une nouvelle maladie. Une de plus sur ma longue liste.
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Ne tue jamais sous l'emprise de la colère,même pas les gens qui t'énervent dans le métro , dans les bureaux de l'administration publique ou à la mercerie , même si l'on te méprise en raison de ton physique différent, de ta façon de te déplacer et de t habiller , de tes coutumes taciturnes , de ton âme sensible et mélancolique et, parfois aussi, de ta maladresse au tir.
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