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EAN : 9782266251594
416 pages
Pocket (21/10/2015)
3.69/5   133 notes
Résumé :


Ed Kennedy, dix-neuf ans, chauffeur de taxi, a peu de raisons d'être fier de sa vie : son père est mort d'alcoolisme, il est désespérément amoureux de sa meilleure amie, Audrey, et il partage un appartement délabré avec son chien fidèle mais odorant. Il n'a pas grand-chose d'autre à faire que conduire son taxi, jouer aux cartes et boire avec des amis aussi perdus que lui.Jusqu'au jour où, malgré lui, il permet d'arrêter un braquage de banque.
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
3,69

sur 133 notes
Ed Kennedy tente de survivre comme chauffeur de taxi, illégalement puisqu'à 19 ans, il n'a pas encore l'âge d'exercer ce métier. Audrey, sa meilleure amie dont il est follement amoureux, fait le même boulot avec à peu près autant d'enthousiasme. Il faut bien manger. Deux autres copains glandeurs et procrastinateurs gravitent autour de lui. Ils se retrouvent régulièrement chez l'un ou chez l'autre pour jouer aux cartes. Ed est très différent de ses copains : il a la conscience aiguë d'être en train de gâcher sa vie, et il se considère comme un médiocre. Ed va nous raconter son histoire à la première personne, dans un langage familier, souvent plein d'humour et d'autodérision. Elle n'est pas banale, son histoire… le roman commence au coeur de l'action, par un braquage de banque au cours duquel Ed sera pris en otage !
***
Tout au long de l'histoire, Ed va recevoir des cartes à jouer sur lesquelles il trouvera des messages qu'il doit décoder avant de les faire parvenir à la personne concernée, et ni le décodage ni la livraison du message ne seront faciles. La structure du roman est basée sur un jeu de 54 cartes. Ainsi, Ed recevra tour à tour un as de chaque couleur, suivi d'un joker, ce qui divise le livre en cinq parties. Les courts chapitres de chaque partie sont numérotés de A (1) à 10, puis V, d'et finalement R dans la couleur concernée. Les cinq chapitres de la cinquième partie sont tous titrés d'un J accompagné de la silhouette du joker. Les cartes et le hasard jouent un grand rôle dans cette aventure... On verra Ed changer et prendre conscience de ses possibilités au fil des chapitres.
***
Le Messager (2002) est le troisième roman de Markus Zusak que je lis après, dans cet ordre de lecture, le Pont d'argile (2018) et La Voleuse de livres (2005). Je le regrette parce que je suis certaine que si je les avais lus dans l'ordre (les dates sont celles de leur parution en Australie), je les aurais tous adorés, le Messager autant que les deux autres… Je me rends compte que mes réserves sur ce dernier viennent du fait que je le trouve moins achevé, moins abouti. Les personnages sont parfois un peu caricaturaux bien qu'ils soient attachants. le style reste vif et assez original, mais moins travaillé que dans les romans suivants. En fait, je le trouve moins bon parce que je le compare aux deux suivants et que l'effet de surprise provoqué par la découverte de cet auteur n'a pas joué une troisième fois. Si vous n'avez encore rien lu de Zusak, commencez par celui-ci !
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[ Vos yeux, Belle MarquIZ, se déposant, tels que, sur ce livre, je le souhaite, de joie, mourir, me font. ]


" Qui sauve une vie, sauve le monde entier. "
Le Talmud.

" Sauver une vie ". Tel que c'est le plus communément entendu, c'est faire preuve d'un extrême courage en des temps troublés. C'est s'engager contre un ordre établi pour préserver l'existence d'une personne pourchassée. Parfois, c'est accomplir le sacrifice ultime.
Mais sauver une vie, n'est-ce-pas avant tout porter un message ? Accomplir un acte de solidarité, de compassion, d'humanité ? Donner une chance à une vie qui ne vaut parfois plus la peine d'être vécue ? Tendre la main à une personne trop digne pour appeler au secours ?

Le destin se choisit parfois de drôles de messagers.

Ed Kennedy est un brave type. Il a un métier de chauffeur de taxi qu'il exerce gentiment. Il a une mère qui le prend comme un moins que rien – pensez-donc, le seul de ses enfants qui n'a pas réussi dans la vie – qu'il traite gentiment. Il est amoureux fou de celle qui le considère pour son meilleur ami, avec qui il reste toujours très gentil. Et de son père, récemment décédé, il a gentiment hérité du chien le plus malodorant du monde.
Mais un jour, la vie du gentil Ed bascule.
Parce-qu'il a contribué par chance et hasard absolu à l'arrestation d'un braqueur de banque nullissime, il a les honneurs de la presse locale.
Parce-que par la poste, il reçoit un as de carreaux. Une carte à jouer où on a griffonné trois adresses.
Au 13 Harisson Street, Ed découvre Milla Johnson. Une vieille dame qui perd un peu la tête et qui attends impatiemment le retour de Jimmy son mari.
Au 6 Macedoni Street, vit Sophie. La très belle adolescente qui part courir pieds nus tout les matins.
Au 45 Edgar Street, vit Angelica... Et l'homme qui rentre tout les soirs à minuit fin saoul pour maltraiter sa mère.
Très vite, Ed en a conscience. A ces trois personnes, il doit délivrer un message pour leur sauver la vie. Ou tout du moins la rendre meilleure. Mais quel message, là est toute la question... Car comme il le dit lui-même, il est un " glandeur du cru, un maitre étalon de la médiocrité "... N'y a-t-il pas alors aussi un message pour lui ?
Car très vite, d'autres cartes arriveront. N'y-a-t-il pas quatre as dans un jeu ?... D'autres cartes et d'autres messages. D'autres messages et d'autres vies à sauver...
Une fable, un conte, que dire de cette histoire simple et belle ? " le Messager " a quelque chose à nous transmettre. Si on se voulait grandiloquent, on pourrait citer Edmund Burke : " le Mal triomphe toujours de l'inaction des hommes de Bien ".
Mais Markus Zusak ne poursuit pas ce si grand but. Tout comme dans " La Voleuse de Livres ", il raconte des petites gens au milieu de l'extra-oridnaire. Toujours avec des parallélépipèdes de papier, livres ou cartes à jouer...

Probablement que tout ceci n'est qu'une histoire de transmission... En lisant " le Messager ", Zusak m'a délivré un message.
En lisant cette critique, c'est à mon tour d'essayer de vous transmettre le grand plaisir que j'ai pris à lire ce livre...
... Et en déposant ce livre dans un lieu public, je vais tenter aussi de me transformer en Messager...
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A travers le Messager, nous sommes plongés dans l'esprit de Ed Kennedy. Un langage familier, une lecture simple et fluide. le tout reflète tout à fait la personnalité et la vie d'Ed. Mais, petit à petit, j'ai trouvé que Ed gagnait en maturité. J'ai aimé les comparaisons qui accentuent les émotions, ses ressentis.

Le livre se base sur 5 parties. Chaque partie correspond à une carte reçue. Chaque carte apporte son lot de mystère. J'ai beaucoup aimé la découverte des cartes, le mécanisme de réflexion qui se met en place.

A chaque partie, nous en apprenons plus sur Ed. Un jeune homme qui n'a pas eu une vie heureuse. Il passe ses soirées à jouer aux cartes avec ses amis et à boire de la bière, il est amoureux de sa meilleure amie, il n'est pas proche de sa famille… Grâce à ce jeu d'enquêtes via les mystérieuses cartes, Ed va grandir et prendre conscience de beaucoup de choses. Il va aider les autres, se surpasser et se remettre en question.

Les personnages sont attachants, touchants. J'ai beaucoup apprécié le Portier, le chien d'Ed et leurs conversations secrètes. A travers un message de dépassement de soi et d'altruisme, l'auteur amène un sujet qui m'a émue. Il a créé un univers particulier et à la fois si proche de la réalité.

A quelques pages de la fin, j'ai cru deviner le dénouement final. Et non ! J'étais loin de m'imaginer cela !

Bref, une belle histoire touchante qui prouve que chacun peut se surpasser. Je vous la conseille !

Tout mon avis sur : http://paroledelea.wordpress.com/2014/06/04/mon-avis-sur-le-messager-de-markus-zusak/
Lien : http://paroledelea.wordpress..
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Quand j'ai vu que Markus Zusak avait sorti un nouveau livre, j'ai foncé ! Vous connaissez cet auteur...Mais si voyons ! L'auteur de "La voleuse de livre" ..Ah je savais que vous connaissiez ;) Gros succès ce roman et l'adaptation cinématographique est très sympa ...Enfin bref , donc j'obtiens très rapidement ce nouveau roman.

Je dois dire que je suis ravie de cette lecture. Il n'y a bien évidement pas l'arrière plan dramatique sur fond de second guerre mondiale de son précédent ouvrage mais l'on retrouve des valeurs morales, de l'espoir, le dépassement de soi. un côté sombre avec les dégâts de l'alcoolisme, les parents qui ne sont pas parfaits. Et un avenir sans espoir !


Ed est un jeune homme banal, on peut même dire quelconque. Qui n'a pas d'ambition, pas de petite amie.Son métier n'est pas épanouissant. Il n'exploite pas au mieux ses capacités. Bref c'est un looser !

Tout commence par un braquage qui tourne en un gros sketch (au départ je trouve la situation bonne enfant mais sans plus) et puis Ed attrape le malfaiteur.
Voila , le décor est planté, on nous raconte la vie de ce jeune homme avec ses amis looser aussi. Lorsqu'un beau jour, il reçoit par la poste un AS avec des adresses inscrites dessus.
Et voila notre anti-héro se rendre aux endroits inscrits pour rendre le monde un peu meilleur.

Ce roman convient autant à un jeune public que pour un lecteur adulte. le personnage principal est un personnage familier, ordinaire qui pourtant va faire de jolis choses et son regard sur la vie va changer.
Ce roman donne de l'espoir, ouvre les yeux. C'est un bel apprentissage !
Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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On suit donc Ed, un garçon de 19 ans comme les autres qui n'a pas vraiment d'ambition et se fait passer pour plus vieux afin de pouvoir travailler comme chauffeur de taxi. Il vit dans une cabane avec son chien qui apparemment sent très mauvais. le chien est un personnage à lui tout seul et m'a bien fait sourire. Ed n'a donc rien de spécial jusqu'à ce jour où par accident, il arrête un braqueur de banque qui n'était pas très doué. Et c'est là que la magie du livre commence : Ed commence à recevoir des cartes à jouer avec des adresses dessus. le livre est donc divisé en cinq grandes parties, chacune correspondant à une carte reçue par Ed. Chaque carte correspond à une sorte d'étape dans les messages à délivrer. Les messages qu'il doit transmettre sont des messages de vie et d'espoir. Très vite, on se rend compte que surtout, au-delà de simplement aider les destinataires des messages, Ed se construit petit à petit lui-même et ça lui fait aussi du bien.

J'ai adoré ce rôle de messager que prend Ed. Je ne veux pas en dire trop sur ses missions, mais à chaque fois, ça a été un véritable bonheur de le voirdonner ses messages, de voir comment il s'y prenait et j'attendais avec impatience de connaître les prochains destinataires. J'ai pris énormément de plaisir à lire ce livre et je ne voulais plus le lâcher. C'est le genre d'histoire qui vous inspire plein de bons sentiments. Ed n'est pas parfait, il est monsieur tout le monde et c'est clairement ce qu'a voulu l'auteur. Les autres personnages rencontrés au fil du roman sont aussi très attachants.

Le messager est passé proche du coup de coeur. La seule raison pour laquelle ça n'en est pas un, c'est le twist final qui m'a un peu laissé sur ma faim. Néanmoins, cette fin permet de donner des réponses à beaucoup de questions.

Ce livre est un pur concentré de bonheur et d'espoir, une incitation à sortir de sa vie bien rangée et à faire des choses extraordinaires alors qu'on est quelqu'un d'ordinaire. le livre reste assez jeunesse mais je le recommande à tout le monde, j'espère qu'il saura vous inspirer et vous marquer. Si vous avez aimé La voleuse de livres ou tout simplement si vous voulez découvrir cet auteur, je vous le recommande chaudement !
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
- Mais pourquoi ? Pourquoi nous ?
Je lui dis la vérité :
- Ça,j 'en ai aucune idée. C'est une très longue histoire, presque inexplicable. Tout ce que je sais, c'est que j'étais là devant cette vieille maison et que le reste à suivi, c'est tout.
Lua entra dans notre conversation et la développe.
- Tu sais, Ed,ça fait presque un an qu'on vit ici, et personne – absolument personne – n'a levé le petit doigt pour nous aider ou nous souhaiter la bienvenu. Pas que je m'en plaigne. On attend rien d'autre, de nos jours. Les gens ont bien assez de mal pour s'en sortir eux-mêmes.. ( son regard se pose sur moi fugace.) Mais toi, tu es arrivé, sorti de nulle part. On ne comprend pas.
Un moment de clarté prend forme dans mes yeux.
- N'essayez même pas de comprendre – je n'y arrive pas non plus.
Marie accepte ma déclaration,mais va un peu plus loin :
- D'accord, Ed, mais nous, nous voulons te remercier.
- Oui, dit Lua.
Marie lui fait signe. il va prendre une enveloppe aimantée sur le frigo, avec Ed Kennedy marqué dessus. Il revient vers moi et me la tend :
- On est pas riche, mais c'est le mieux qu'on peut faire pour te remercier. J'ai dans l'idée que ça te plaira.
A l'intérieur, je trouve une carte de Noël faite maison,. Tous les enfants ont dessiné dessus. Des arbres de Noël, des lumières vives et des gosses qui jouent. Certains dessins sont affreux, mais tous sont géniaux. L'un des enfants a aussi écrit :
Cher Ed,
Passe un joyeux Noël ! On espère que toi aussi tu auras de belles lumières comme celles que tu nous as données.
De la part de toute la famille Tatupu.
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Si on est nul en maths, les gens s’en fichent. Il y en a même qui s’en vantent. Ils diront partout : « Ouais, j’ai rien contre les sciences et l’anglais, mais je suis une brèle en maths. » Et les autres rigolent et disent : « Ouais, moi aussi. J’ai rien pigé à ces conneries de logarithmes. » On devrait pouvoir parler du sexe comme ça, aussi. On devrait pouvoir déclarer avec fierté : « Ouais, j’ai rien pigé à ces conneries d’orgasmes, j’te le dis. Tout le reste ça va, mais ce truc-là, je capte rien. » Personne ne le dit, pourtant. On ne peut pas. En particulier les hommes. Nous autres, on croit qu’on est obligés d’être bons au lit. Je suis donc venu vous dire que je ne le suis pas. Je pense sincèrement, aussi, que ma technique du baiser laisse beaucoup à désirer. L’une des copines dont j’ai parlé a essayé de m’apprendre, une fois, mais je crois qu’elle a fini par laisser tomber. Mon jeu de langue est particulièrement mauvais, j’ai l’impression, mais qu’est-ce que j’y peux ? Ce n’est que du sexe. C’est ce que je me dis, en tout cas. Je mens beaucoup.
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- Je voulais juste te dire merci.
- Pour t'être fait mal et marcher dessus?
- Non.
Elle refuse mon mensonge.
- Merci Ed.
Je cède.
- C'est un plaisir.
A côté de la sienne, ma voix semble rocailleuse.
Je m'approche et je regarde qu'elle ne détourne plus les yeux. Elle n'incline plus la tête, elle ne regarde plus par terre. Elle s'est autorisée à regarder, à être avec moi.
- Tu es une vraie beauté, je lui dis, tu le sais non.
Elle rougit un peu en acceptant le compliment. Elle demande :
- Est-ce-que je te reverrai ?
Pour être honnête, je crois que je regretterai ce que je vais dire :
- Pas à cinq heure et demie du matin, ça risque pas.
Elle a un petit rire silencieux.
Je m'apprête à partir quand elle demande :
- Tu es une sorte de saint ou quoi ?
Je ris intérieurement. Moi ? Un saint ? Je fais la liste de ce que je suis. Chauffeur de taxi, Glandeur du cru. Mètre étalon de la médiocrité. Nain sexuel. Joueur de cartes lamentable.
Je lui dis mes dernières paroles.
- Non, je ne suis pas un saint, Sophie. Juste un être humain comme les autres.
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1. À l’âge de dix-neuf ans, Bob Dylan était un interprète aguerri de Greenwich Village, à New York.
2. Salvador Dalí avait déjà produit plusieurs oeuvres exceptionnelles, picturales et révolutionnaires, à l’âge de dix-neuf ans.
3. Jeanne d’Arc était la femme la plus recherchée du monde à l’âge de dix-neuf ans, parce qu’elle avait déclenché une révolution.

Et puis il y a Ed Kennedy, également âgé de dix-neuf ans…
Juste avant le hold-up, je faisais le bilan de ma vie.
Chauffeur de taxi – et encore, j’avais triché sur mon âge (il faut avoir vingt ans).
Pas vraiment de métier.
Aucune réputation dans le quartier.
Rien.
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Difficile de ne pas aimer ce livre. Certes, le sujet est à des années lumières de celui abordé dans La voleuse de livres mais un peu de légèreté de temps en temps cela fait tellement de bien. Ici, l'amitié et la bienveillance sont au centre des préoccupations du personnage clé. Une jolie bouffée de fraîcheur.
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Critique de « La voleuse de livres » par Lisa - Booktube ."La Voleuse de livres" de Markus Zusak, par Lisa. A l'occasion du Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis à Montreuil, des participants enthousiastes âgés de 11 à 20 ans ont enregistré une critique littéraire vidéo pour défendre leur livre coup de coeur. Rendez-vous sur http://www.lecteurs.com/article/concours-booktube-power-a-vous-de-voter/2442840 pour découvrir toutes les vidéos ! Visitez le site : http://www.lecteurs.com/ Suivez lecteurs.com sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/orange.lecteurs/ Twitter : https://twitter.com/OrangeLecteurs Instagram : https://www.instagram.com/lecteurs_com/ Youtube : https://www.youtube.com/channel/UCWQQ-VlGEFs22XKdO15tQCg/videos Dailymotion : http://www.dailymotion.com/OrangeLecteurs
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