À l'arrivée de la quarantaine, Meyer a tout pour être heureux. Ou presque tout. Mais quand il y regarde de plus près, sa réalité ne lui apparaît pas aussi rose. Et l'angoisse apparaît, se développe et le dévore peu à peu.
Sentimentalement, ça n'est pas terrible : après deux unions et autant d'enfants, sa dernière compagne se met à douter du bien fondé de leur relation.
Professionnellement, son boulot tient la route et lui convient. Mais ses relations avec son patron sont exécrables.
Musicalement - car Meyer est musicien et joue dans un groupe - il ne s'en tire pas mal quand il le veut, mais se désespère souvent de ne pas être au niveau des meilleurs, ses idoles.
Il faudra que les catastrophes personnelles s'enchaînent et se déchaînent contre lui - et contre toute logique - mais aussi les conseils éclairés de ses deux amis philosophes à leur heure pour que Meyer s'accepte enfin tel qu'il est.
Meyer et la catastrophe se lit aisément et rejoint la longue liste des livres humoristico-moralistes, cherchant leur voie entre les deux genres, à coups de réflexions sensées sur le cours de la vie placées dans des contextes absurdes. On y parle ici de loi des séries, de probabilités, d'acceptation de soi et des autres, de l'importance de comparer sa propre situation au regard de celle des autres, de nos réactions face au malheurs qui nous frappent qui font finalement la différence entre les êtres etc.
Il y a du
Woody Allen dans le côté absurde de l'écriture de
Steven Boykey Sidley, moins l'humour qui semble malheureusement avoir disparu avec la traduction...