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EAN : 9782748521900
336 pages
Syros (25/08/2016)
3.94/5   80 notes
Résumé :
Le monde de la Douceur vient d’entrer dans sa quatrième génération. Dans la Douceur, il n’y a plus de téléphones portables, plus de pollution, la course au profit a disparu. Macha-des-Oyats, qui a cent sept ans, est née au tout début du 21e siècle. Elle est l’une des dernières personnes à avoir connu le monde de la Fin. Alors, pour les jeunes qui le lui demandent, Macha accepte de raconter : sa jeunesse, cette époque ultraviolente, sa fuite vers un idéal…
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
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Un roman d'anticipation qui sonne pourtant d'une note si réaliste… semble si proche de notre présent …

An 2100 environ. C'est une longue confession que Macha entreprend à 107 ans à la demande de jeunes Cueilleurs d'histoires qui veulent se souvenir. Ils vivent dans le monde de la Douceur mais Macha a connu celui d'avant, le monde de la Fin, et elle reste une des rares à pouvoir raconter l'intolérance, les violences, la peur d'un lendemain qui s'annonce si obscur. Les riches et bien-pensants s'isolaient dans des Résidences hyper protégées tandis que les gens qui croyaient encore en une solidarité humaine se regroupaient dans les ZAD, subissant régulièrement des charges de CRS.
Au grès de ce récit à la première personne, on parcourt un pays divisé où chacun se méfie de l'autre. Mais c'est aussi et avant tout l'histoire d'une femme, sa jeunesse, ses rêves et ses espoirs, son premier amour, la relation avec sa mère si fragile. le personnage de Macha est bouleversant de vérité, chaque note de sa personnalité sonne juste. Elle a une force de caractère incroyable, elle sait ce qu'elle veut et ce qu'elle refuse : en bref elle prend son destin à pleines mains ! Face à la cruauté de son vécu, elle nous transmet malgré tout la perspective positive d'un renouveau. L'espoir que tout est encore possible si on le décide.
Le lecteur a le plaisir de voir apparaître des noms de lieux qu'il connaît peut-être : Le Havre, Etretat, Lillebonne, Noyons, Méricourt, et la ville de N. qui ressemble pour beaucoup à Nantes et ses alentours.

J'ai aimé l'écriture envoutante de l'auteur, la cadence du récit qui m'empêchait de reposer le livre, la crédibilité de l'histoire qui rendait les personnages proches et presque concrets.
J'ai un peu moins aimé certains clichés hyper caricaturés, ce monde totalement manichéen. Il est vrai que le récit est à la première personne, c'est donc le point de vue de Macha qui prime, sa vision personnelle des choses. Mais jamais l'auteur ne propose une alternative à ce point de vue arbitraire et c'est dommage. Cela me gêne, c'est un peu comme si l'auteur contredisait lui-même son propos ou voulait influencer une façon de penser.
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Clairement : Je suis passée à côté!
Je n'ai absolument pas accroché, et pourtant il y a de l'idée. Mais c'est (à mon avis, qui n'est que très personnel) mal exploité.
Je dois vous avouer que je n'ai pas lu ce livre en entier, j'ai abandonné en cours de route, puis lu la fin. Vous avez donc le droit de me dire que mon avis n'est pas totalement objectif, je peux l'entendre. Mais au bout d'un moment j'avais l'impression de perdre mon temps avec cette lecture. Et je déteste perdre mon temps! Je n'avais pas envie de le perdre davantage donc je n'ai pas poursuivi l'aventure.
Pour vous donner mon avis sur ce livre, je vais faire une liste des points positifs et négatifs. Cela me paraît être le plus simple.

Commençons avec le négatif afin de garder le positif pour la fin ;-) :

-Un début long. J'ai trouvé le démarrage mou, et 100 pages plus loin malgré quelques interventions intéressantes je n'étais toujours pas accrochée ni aux personnages ni à l'histoire. Ces quelques passages qui ont piqué ma curiosité n'ont pas suffi à me donner envier d'en découvrir davantage. Dommage!

-Une syntaxe lourde. J'ai trouvé que c'est limite mal écrit. L'écriture est très "scolaire". le vocabulaire est limité. Il y a beaucoup de répétitions, beaucoup trop! Et elles sont inutiles. le placement des marques m'a déplu également. C'est quelque chose que je n'affectionne pas particulièrement en règle générale (ex: converse, ipod).
Du coup, même si l'on peut trouver un côté poétique à certains faits ou termes (tel que le fait qu'une partie de la population vit dans les arbres ou bien le terme "monde de la douceur"), cette syntaxe lourde gâche tout. La poésie ne m'a pas subjugué dans ce texte, je ne l'ai que très rarement et très vaguement ressenti.

-Des stéréotypes. le gros stéréotype de la famille bourgeoise raciste est un peu trop facile à mon goût.

-Une histoire peu crédible. Voilà mon plus gros souci. Il y a de l'idée, vraiment, mais j'ai trouvé que ce n'était pas assez approfondi et recherché. C'est un travail que je trouve survolé et bâclé, ce n'est pas assez poussé je trouve.
Nous sommes dans les années 2100 à peu près, on nous explique que l'on vit plus vieux car il y a beaucoup moins de pollution (voir plus) et plus du tout de technologie. C'est grâce à cela que notre personnage principal Macha a réussi à vivre jusqu'à 107ans.L'homme privilégie la nature et le naturel, on vit dans les arbres, il n'y a plus de voitures, plus d'usines...etc
C'est bien beau tout ça, mais si aujourd'hui on vit plus vieux par rapport à des siècles en arrière c'est aussi grâce (entre autres) à certains médicaments qui n'existaient pas avant. On arrive à guérir certaines infections qui aujourd'hui nous paraissent bénignes mais qui avant pouvaient nous tuer. Donc je veux bien que le fait qui n'y ait plus de pollution, que l'on mange sainement ...etc joue positivement sur notre santé (et c'est même évident) mais là c'est extrême et peu crédible pour moi. Comment les gens peuvent-ils tous vivre si longtemps alors qu'ils n'ont plus de médicaments et de chauffage par exemple? C'est impossible. Même si nous sommes dans le "monde de la douceur" nous ne sommes pas dans le monde des bisounours non plus. Ils ne peuvent pas tous survivre à l'hiver, et ils ne peuvent pas tous survivre aux infections, ce n'est pas possible. Et ce ne sont que des exemples! Sans parler du fait que notre fameuse Macha, elle, comme certains de ses amis ou connaissances ont vécu dans notre monde actuel à nous (dans le livre le monde de la fin) et ont donc été soumis à la pollution, aux mauvaises ondes...etc dans leur vie ils n'ont donc pas respiré que le bon air frais de la nature comme les nouvelles générations. Sans parlé du fait qu'il faut tout de même beaucoup de temps avant que toutes les usines s'arrêtent et que l'air redevienne sain.
Autre chose qui fait que je trouve cette histoire peu crédible c'est que cette fameuse "révolution" se soit passée dans les années 2010 donc dans notre présent. À l'heure actuelle impossible que cela se passe. C'est peut être en cours de préparation, certes, mais pas actuel. Il faut du temps pour que cette mentalité se mette en place dans la tête des gens ce n'est pas quelque chose qui peut se faire du jour au lendemain. Je trouve que l'histoire aurait pu être plus crédible si toutefois l'auteur l'avait fait se passer dans les années 2100 par exemple, et que ce fameux monde de la douceur existait dans les années 2200. le côté anticipation aurait été beaucoup plus crédible à mon sens si toutefois il ne se passait pas dans notre époque. C'est quelque chose qui me paraît être crédible pourquoi pas dans le futur mais pas dans notre présent.
Encore un autre point où j'ai rencontré un problème de crédibilité, c'est la famille de Macha. Lorsque Macha commence à raconter son histoire et revient dans le passé (soit notre présent) elle nous parle de sa famille. Une famille bourgeoise au possible avec des prénoms tel que "Anne-Emeline" ou encore "François-Xavier". Une famille raciste. Une famille ou l'on se vouvoie. Ok, ça existe encore c'est vrai. Mais vous en connaissez beaucoup vous des familles où les enfants vouvoient leurs parents à l'heure actuelle? Moi non. Du coup j'ai eu beaucoup de mal à me projeter.

Voici pour le négatif, voici le positif:

-Une deuxième partie qui commence à être plus intéressante que la première, mais malheureusement c'était trop tard pour moi. Ça n'a pas suffi à me donner envie de continuer jusqu'au bout.

-Certains termes inventés sont intéressants tel que "les cueilleurs d'histoires", c'est bien trouvé! Mais encore une fois pas suffisant.

-Entre uchronie et anticipation, un livre où il y a de l'idée, une invention originale où la recherche est là, mais insuffisante.

En conclusion, une déception. Quelques bonnes choses et de bonnes idées. C'est la raison pour laquelle j'ai mis 2 étoiles et non 1. Mais un texte qui n'est pas abouti, il aurait mérité d'être plus développé et approfondi.
Ce n'est que mon avis, et il est très personnel.
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Quatre-vingt-dix ans après notre ère, l'humanité a réussi à vivre en harmonie avec son environnement. Les gens habitent dans des yourtes, les quelques rares « voitures » en circulation fonctionnent aux énergies renouvelables – et vont beaucoup moins vite –, les smartphones et compagnie ont disparu… Macha a cent sept ans et est désormais une des seules à avoir connu notre société. Il faut maintenant qu'elle témoigne, qu'elle raconte son histoire pour que plus jamais les erreurs du passé ne refassent surface.

Actuellement, ce n'est pas seulement la littérature young adult qui est à la dystopie, mais c'est toute notre société qui voit l'avenir d'un oeil sombre. Le réchauffement climatique, la montée du radicalisme et de l'islam, la question des immigrés, la politique, l'économie sont autant de sujets d'inquiétude qu'on nous rabâche.
Macha ou l'évasion fait figure d'exception. C'est presque audacieux de présenter un futur radieux, mais Jérôme Leroy l'a fait. Et si les écolos arrivaient vraiment à faire bouger les choses ? Et si on arrivait enfin à renoncer à tous nos privilèges pour se contenter de vivre simplement ? Et si on oubliait nos différends et nos différences pour non plus vivre les uns à côté des autres, mais les uns avec les autres ?
Une belle idée, vraiment.

Mais il y a quelques bémols.
J'ai trouvé ce roman un peu trop caricatural. Par exemple, la famille de Macha est terriblement clichée. L'héroïne a passé son enfance dans une famille bourgeoise et élitiste où les idées patriarcales sont si racistes et rétrogrades que l'un des grands frères est nazi, que la grande soeur milite fermement contre l'évolution de la femme dans la société, que Macha ne se sente proche que de sa mère dépressive. Finalement, les personnages qui composent cette famille ne sont là que pour être détestés : ils n'ont aucune profondeur – et ça, je l'ai regretté. Olivier n'existe que pour être haï des lecteurs, Monsieur Le Vigan n'est là que pour représenter une toute petite partie de la population française et la rendre absolument détestable. Et le monde dans lequel a grandi Macha (le nôtre) est très manichéen : il y a ceux qui sont contre l'immigration (des personnages égoïstes, hautains et prétentieux) et ceux qui sont pour (de braves gens ouverts d'esprit qui aident l'héroïne dans sa quête) ; de gentils écolos contre de méchants fascistes.
J'ai trouvé ça vraiment dommage. Si certaines personnes s'opposent à l'intégration des immigrés et votent pour Marine Le Pen, c'est qu'elles ont des raisons (qui leur paraissent valables) de penser de cette manière, de s'agripper à des valeurs qui ne sont plus partagées par l'ensemble de la société. Peut-être ne sont-elles plus rien sans ces valeurs ? Peut-être pensent-elles ainsi parce qu'on les a éduqués dans ce sens ? Peut-être veulent-elles rentrer dans un moule et appartenir à une communauté ? D'autres, sans doute, ont l'impression de perdre leur identité… En bref, il m'a semblé que ces personnes-là étaient diabolisées et ça m'a un peu dérangée. Je n'ai pas pu m'identifier à eux, ni même les considérer comme des personnages à part entière. Pour moi, ce ne sont que des représentations des idées radicales qui se développent actuellement. Rien de plus.
D'un autre côté, c'est un roman qui s'adresse à un public jeune, appelé à être les citoyens de demain. Ne faut-il pas les éduquer ? Ne faut-il pas leur montrer que les extrêmes sont mauvais, quitte à caricaturer ?

En parallèle de la jeunesse de Macha, on voit son présent, dans la Douceur. Tout est dit dans le titre : Douceur. Comme par miracle, l'homme semble être soudainement devenu une créature responsable et paisible. Il semblerait qu'il n'y ait plus de guerre, plus de racisme, plus de recherche de profit ou de gain de temps ; voire même plus de conflit du tout.
Mais aussi harmonieuse que sa relation à la nature puisse l'être, je ne pense pas qu'il soit vraiment possible que l'être humain effectue une telle évolution si rapidement. Nous ne sommes pas parfaits et nous le deviendront jamais. Nous aurons beau renoncer au confort technologique et préserver notre environnement, jamais nous ne cesserons de nous battre et de détester ceux qui ne nous ressemblent pas. Et tôt ou tard, nous finirons par renouer avec le profit – ce vieil ami.

Mais peut-être est-ce mon cynisme qui parle. Peut-être ai-je l'esprit trop formaté par cette vision de l'avenir qu'on nous inculque très tôt. Et si effectivement nous pouvions évoluer rapidement ? Et si effectivement nous parvenions à développer un esprit de tolérance et de paix à l'échelle planétaire en moins d'un siècle ?
Le futur n'existe pas, tout est encore possible.

En réalité, je ne sais trop que penser de cette lecture. Jérôme Leroy écrit vraiment bien, les chapitres se lisent très rapidement et j'ai été si happée par le roman que je suis arrivée à la fin en deux jours. Le monde de la Douceur m'a faite rêver (même s'il m'a paru caricatural et inatteignable), mais les personnages secondaires m'ont gênée (à l'exception du Capitaine, seul à avoir une attitude un peu ambiguë). C'est le principal défaut que je peux reprocher à Macha ou l'évasion : tellement de manichéisme que c'en est dérangeant.
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Mon avis:

Ce roman débute par une courte présentation de la "Douceur", un monde utopique où vit Macha,107 ans. Un lieu où les téléphones portables, la violence, le stress n'existent plus c'est d'ailleurs pour ça que de nombreux humains vivent longtemps ( pas très logique tout cela car s'il n'y a pas d'ordinateur, ni de téléphone, il n'y a donc pas de médicaments mais passons).
Un jour arrive dans sa ZAD, des jeunes, des cueilleurs d'histoires, qui lui demande à elle, une des dernières à avoir vécu le monde de la fin de parler de son expérience personnelle car s'ils connaissent tous les faits qui se sont déroulés à cette époque ( mais pas nous donc cela aurait été gentil de la part de l'auteur de nous en dire plus , car nous manquons clairement d'explications), ils souhaitent maintenant avoir des témoignages.

Ce livre m'a fait une certaine impression. En effet si le début du roman se situe dans un temps futur, nous ne restons pas longtemps à cette époque et nous n'avons donc pas le temps de nous imprégner de ce mode de vie. Et pendant l'entière durée du roman (en dehors de quelques courts retours dans la "Douceur" pas vraiment utiles d'après moi) le personnage principale Macha ne fait que nous raconter ses souvenirs, son expérience personnelle du monde de la fin..

Elle commence par nous narrer sa vie avant les événements, Une histoire banale d'adolescente fortunée qui tombe amoureuse d'un jeune garçon issu d'un autre milieu. C'est un peu cliché surtout au niveau de la famille de Macha, et si ce n'est pas trop nieunieu, cela manque clairement d'originalité !!!! Karim est un protagoniste agréable mais sans plus, Il n'apporte rien au Personnage du garçon boursier et différent dans une école privé chic.

C'est surtout dans la deuxième partie (après la mort de Karim), que l'histoire commence à devenir intéressante. Une petite remarque toutefois avant de passer sur cette partie, en effet nous ne ressentons aucune émotion de la part de Macha au vu de cette nouvelle, c'est quand même un peu surprenant. de plus nous avons finalement le droit à très peu d'explications concernant ses motivations vis à vis des ZAD. A vrai dire, il manque pas mal de chose dans cette partie, même si certains détails sont intéressants avec "La résidence" et le capitaine...

Ce que j'ai particulièrement apprécié dans ce roman, c'est la tension qui s'en dégage, elle est palpable durant toute cette deuxième partie."Macha ou l'évasion" est un roman d'anticipation très réussi, car l'auteur a su mélangé à la fois les dernières actualités ( Notre des Landes, le terrorisme...) et des inventions de sa part. Or nous nous retrouvons donc dans un monde en tout point semblable au nôtre avec juste quelques années, quelques mois d'écart et c'est assez perturbant. C'est d'ailleurs tellement prenant, que j'avais besoin lors de ma lecture de m'arrêter pour faire quelques pauses et reprendre pied avec la réalité.

La fin m'a cependant laissée assez perplexe. Déjà je trouve qu'il manque énormément d'explications sur l'installation de la "Douceur" comme je le disais au début! Un second tome serait donc bienvenue! Car je suis restée sur ma faim.
Quant à cette toute dernière phrase, il y a deux interprétations possibles " La douceur c'est un rêve". Un rêve au sens littéral ou un rêve au sens propre?
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Macha est une centenaire qui a connu l'époque devant la douceur. Des jeunes viennent la rencontrer pour recueillir son témoignage sur les événements qui ont marqué le 21e siècle appelé le monde de la fin.

La vieille dame accepte de quitter son arbre et sa ZAD et d'évoquer son passé.

Elle commence par son enfance dans une famille recomposée. Son père adoptif, un notable de la ville, étouffe par une violence couvée l'énergie de sa mère et tente de freiner ses propres velléités de développement…

Le drame qui en découle va contraindre Macha de quitter son confort et de s'élancer vers la liberté symbolisée par l'apparition des zones d'aménagement différé, construites en opposition de projets contraires à la protection de l'environnement.


Mais le chemin sera long et éprouvant…

Un roman étonnant qui nous fait ressentir notre société actuelle comme passéiste et rétrograde. La course au bien-être et à la consommation ne permet pas de répondre aux vrais besoins des jeunes.

L'auteur casse nos codes actuelles pour dessiner en arrière plan un monde enchanteresse qui exclut la violence et semble même repousser la mort.

Mais alors que nous aurions aimé connaître encore plus son modèle d'organisation, l'auteur nous renvoie alors en miroir nos choix actuels, nos modes de vies souvent étriqués.

Il oppose les valeurs bourgeoises à celles de la nature et nous entraîne dans une réflexion poétique et politique sur notre société.

Intéressant !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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critiques presse (1)
Actualitte
04 janvier 2017
Au travers de la voix de sa sémillante héroïne, amenée à raconter son adolescence dans cette période apocalyptique, Jérôme Leroy offre aux jeunes lecteurs un roman d’anticipation salutaire.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Je l'ai trouvé sexy et puis je me suis souvenue que j'avais cent sept ans et qu'il devait en avoir vingt, au maximum. Voilà le paradoxe : ne croyez pas que le grand âge apporte la sagesse. J'ai l'impression d'en avoir toujours seize ou dix-sept, comme à l'époque de Karim et de sa peau qui avait l'odeur du pain chaud.
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Maman aimait les livres mais cela ne suffit pas à faire de vous une bonne libraire. Elle préférait les lire que les vendre, se trompait dans les commandes, oubliait des échéances, s'arrachait les cheveux sur la comptabilité.
Pour ça également, je me dis qu'elle aurait été faite pour vivre dans la Douceur où l'on a du mal à imaginer que les livres aient été une marchandise et pas simplement quelque chose d'aussi naturel et gratuit que l'eau d'une fontaine que l'on recueille au creux de ses mains et que l'on fait boire à son amant ou son amante.
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À cent sept ans, on a la mémoire encombrée comme un vieux grenier plein de choses inutiles et mal rangées que l'on n'a pas pu se résoudre à jeter.
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Mais je ne voulais pas m'effondrer, je ne voulais pas des paroles doucereuses et des drogues du docteur Duvert. je l'avais vu faire avec maman. J'avais compris. Il ne soignait pas la racine du mal dont vous souffriez, seulement ses symptômes.
Il vous abrutissait pour que vous puissiez continuer de faire semblant que tout allait bien, que tout était normal, même si, pour cela, il vous transformait en morte-vivante, comme maman. (p.185-186)
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Et Le Vigan lui a lancé un coup de pied dans les côtes.
C'était la première fois que j'étais confrontée à la violence physique. je devais en voir beaucoup dans les années qui allaient venir, mais cette scène est restée pour moi la plus choquante.
Pas seulement parce qu'elle était la première du genre ou parce que c'était ma mère qui en était victime, non, mais parce qu'elle mettait en scène des gens bien habillés, bien éduqués, au milieu de meubles anciens et d'élégants bibelots. Et ce contraste avait quelque chose d'incroyablement brutal et de profondément malsain. (p.105)
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Maître et rénovateur du roman noir français, Jean-Patrick Manchette a réinventé le genre du polar dans les années 1970 et 1980. Nicolas Herveaux invite le spécialiste Nicolas le Flahec et l'auteur Jérôme Leroy pour découvrir ou redécouvrir la vie et l'oeuvre de l'écrivain.
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