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Le Chant des sorcières tome 2 sur 4
EAN : 9782845633773
363 pages
XO Editions (28/08/2008)
3.96/5   305 notes
Résumé :
Jour après jour, nuit après nuit, la prophétie s’accomplit. Si Mélusine a pu tromper la jeune et pure Algonde, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Chambrière à la cour, auprès de Philippine de Sassenage, l’ancienne paysanne ne s’en laisse plus conter. Elle a l’oreille de sa maîtresse et fait grande impression devant les courtisans. Certes, l’ignoble Marthe persiste à comploter à sa perte et ses yeux sont partout : Algonde n’en a cure qui puise, au plus profond de son ... >Voir plus
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Magique !

On retrouve les mêmes personnages dans des circonstances parfois douloureuses. On découvre Zizim, sultan d'Anatolie, gardé prisonnier en France par les frères hospitaliers pour le compte de son frère, le bien connu Bajazet II qui n'aura la paix qu'à la mort de son jeune frère. On voyage beaucoup, des nombreux domaines du baron Sassenage aux prisons plus ou moins dorées du Prince Ottoman, de la France bouleversée par la mort de Louis XI à la Sardaigne, terre aride qui garde encore le souvenir des Géants. On reste bouleversé de la tragédie personnelle d'Algonde qui pour sauver son amour de toujours doit le tenir éloigné tout en sachant qu'elle porte en son sein son enfant, sa fille, sa fée sur les épaules de laquelle l'avenir du monde reposera. Mais ça, c'est déjà une autre histoire ;-)

Une plume riche, envoûtante, colorée qui fait si bien revivre cette période cruelle et merveilleuse à la fois qu'on n'a juste pas envie de terminer trop vite le récit. Ben voilà, c'est fini et je ris car la suite est déjà sur mon fauteuil ;-)
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Résumé : "Jour après jour, nuit après nuit, la prophétie s'accomplit. Si Mélusine a pu tromper la jeune et pure Algonde, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Chambrière à la cour, auprès de Philippine de Sassenage, l'ancienne paysanne ne s'en laisse plus conter. Elle a l'oreille de sa maîtresse et fait grande impression devant les courtisans. Certes, l'ignoble Marthe persiste à comploter à sa perte et ses yeux sont partout : Algonde n'en a cure qui puise, au plus profond de son ventre, le courage et la certitude de vaincre. Son enfant – c'est écrit – aura raison des forces maléfiques qui convoitent les Hautes Terres. Ainsi les fées en ont-elles décidé. Privée de Mathieu, son malheureux amour, Algonde souffre, pourtant. Il lui faudra plus d'habileté, plus de magie que jamais, pour triompher des ombres et étouffer le chant des sorcières… "

Algonde et Philippine sont arrivées à la cour. Algonde se voit transformée en noble et joue son rôle à merveille. Toujours aussi proches l'une de l'autre, leur amitié fraternelle est belle à lire.
Algonde voit ses pouvoirs se développer et ils lui seront nécessaires pour vaincre l'affreuse Marthe. Pendant ce temps, Philippine vit un amour transcendant avec Djem, un prince byzantin.

L'intrigue prend corps et les questions trouvent leurs réponses... Pour laisser place à d'autres.

Encore une fois, le talent de Mireille Calmel met un peu de magie dans nos vies.
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Et voilà la suite des aventures d'Algonde et de Philippine.

Ce tome 2 m'a déçue, autant sinon plus que le tome 1. L'histoire est brouillonne. J'ai eu du mal à suivre. du mal à relier certains personnages, à voir leur intérêt. Je pense que le tome 3 apportera pas mal de réponse mais là, pour l'instant, je patauge un peu. C'est dommage parce que d'habitude, les histoires de Mireille Calmel me captivent. Mais là… bof.

Et puis son écriture ne s'est pas arrangée par rapport au premier tome. Je commence à en avoir un peu marre de lire des « damoiselles », « jouvenceau », « vit », « faudesteuil » à toutes les pages. A croire que Mireille Calmel est tellement fière de connaitre ces mots « médiévaux » qu'elle en a oublié les synonymes. Et j'ai pas apprécié ces très courts paragraphes qui s'enchainent avec à chaque fois un point de vue différent. Ca m'a perdue plus qu'autre chose.

Espérons que le tome 3 sera meilleur. Mais bon, cela ne m'empêchera pas de continuer à lire du Calmel. Parce que bon, certes, cette trilogie ne me plait pas des masses, mais elle reste un bon auteur qui a su me captiver autrefois et qui en est toujours capable je pense.
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Dans la continuité du premier tome, on y retrouve avec plaisir les protagonistes. Une histoire assez captivante, une plume agréable et une lecture fluide qui nous plongent dans le Vercors à la fin du Moyen-Âge, avec en plus une petite touche de surnaturel qui vient peaufiner le tout. Ça commence à devenir sérieusement addictif, on sent le jour où la prophétie doit se réaliser s'approcher, et la tension monte...

[Lu en mai 2020]
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Je mets 5 étoiles sans hésiter pour ce 2e tome qui m'a passionnée bien plus que le 1er (même si j'ai bien aimé le 1er quand même !). Pas de longueurs, que des rebondissements et de l'action ! On comprend un peu mieux l'origine de l'intrigue et les personnages se dessinent de manière plus nette encore. Je vis totalement au 15e siècle depuis quelques temps grâce à ce roman. J'ai déjà commencé le 3e tome ou l'on retrouve notre Algonde, notre Matthieu, notre Gersende, notre baron Jacques, notre Enguerrand et tous les autres… sans parler des fées, des sorcières plus ou moins bienveillantes et ce prince venu d'ailleurs et qui va jouer un rôle clé je le sens dans le dénouement de l'intrigue ! Bravo Mireille Calmel: trop forte pour nous tisser une toile qui prend vie et qui nous fait plonger dans l'histoire comme si nous y étions !
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
«Cinq mois déjà ! Tu nous manques à tous, ma bécaroïlle. Plus encore depuis que l'hiver s'est installé et que la vie, ici, à Sassenage, tourne au ralenti. Toi qui le connais si bien, imagine un peu les lamentations de maître Janisse. Il ne s'en remet pas. Je dois constamment le houspiller pour le garder de la mélancolie ! Laissons cela. Dans ta dernière lettre, tu m'assures avoir conservé une place privilégiée auprès de la jeune baronne. Je m'en réjouis. Mais je sais aussi ce que ton cœur attend. Des nouvelles de Mathieu. Nous ignorons encore, son père autant que moi, où il se cacha après ton départ. Il est revenu peu après Noël, là est l'essentiel, et a repris sans mot dire sa place derrière le fournil. Certes, rien n'est comme avant puisqu'il manie le palet de la main gauche et avec bien moins de dextérité qu'autrefois, mais tout de même. Il s'y applique et donne force conseils à son cadet. La panification est devenue leur quotidien à tous trois. J'aimerais pouvoir te dire qu'il se soucie de toi, mais je ne saurais te mentir. Il m'évite, à vrai dire, et lorsque maître Janisse a la maladresse de laisser tomber quelque allusion, il quitte l'endroit le plus vite possible. Quant à son caractère, que nous avons connu rieur, il a de toute évidence été assombri par cette méchante histoire. S'il se fend d'un sourire parfois, ce n'est plus que pour se moquer de lui-même. Sa gaieté s'en est allée avec toi. Ne t'en culpabilise pas pour autant. Les choses sont ce qu'elles doivent être, et nous savons toutes deux que le temps viendra. Pour l'heure, fais ce que tu dois en ton âme et conscience, et prends soin de toi.»
La missive était signée de Gersende et datée du 15 février 1484. Nous étions le 25 à La Bâtie en Royans.
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- Le Dieu des chrétiens n'a jamais interdit d'aimer...
- Celui des musulmans non plus en vérité.
Ils s'effleurèrent, les yeux clos, le souffle mêlé avant d'abattre les barrières des convenances et de la religion dans la fougue d'un vertigineux baiser.

[p333]
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Algonde replia le courrier avant de le ranger dans le coffre où elle avait, dès son arrivée, rassemblé ses maigres effets. Sa chambre, séparée de celle de Philippine de Sassenage par une porte de bois sculpté, avait toutes les commodités. Y compris, comme celle de sa jeune maîtresse, un petit cabinet de toilette en encorbellement au-dessus d'une rigole qui courait vers la rivière. Philippine l'avait aussitôt envahi de robes délicates, d'onguents et de brosses, décrétant qu'elle tenait à ce que sa chambrière soit présentable en tout lieu et à toute heure. Algonde sentait bien que ces faveurs, totalement déplacées dans le contexte de sa servitude, n'avaient qu'un but : la distraire de Mathieu et déculpabiliser sa jeune maîtresse de l'avoir éloignée de lui. Pas une fois elles n'avaient évoqué ensemble le sujet des épousailles avortées d'Algonde ou de l'agression de l'épervier. Changement de décor. Changement de vie. La page, pour Philippine, était tournée. Algonde ne pouvait en dire autant.
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- Ne t'y trompe pas, Mathieu. Je ne te pardonne pas. Au contraire. Je vais te donner les moyens de ta vengeance parce qu'on te pendra. Vois-tu, les femmes ne sont pas si différentes des hommes. Je préfère vivre de ton souvenir plutôt que de te savoir près d'elle. Juste parce que je t'aime. Et n'aimerai jamais que toi.

[p177]
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Les mères sentent ces choses. C'est comme une agonie qui préfigure la leur. A château de Sassenage, Gersende se dressa brusquement sur sa couche. Si elle ne cria pas, c'est que la violence de sa souffrance était au-delà de l'expression. Pas de cauchemar. Rien d'autre qu'une certitude. Sans raison apparente. D'autant plus effrayante que rien ne le prédisait.
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