AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782846792264
190 pages
Ginkgo (15/01/2015)
3/5   2 notes
Résumé :

« Il y a quelqu'un ?
Sur la commode, j'attrapai mon revolver. Était-il chargé ? Je n'ai même pas pris la peine de le vérifier. Sans doute que non. De toutes façons, je ne sais jamais où j'ai fourré mes balles.

A pas lents, hésitants, je m'approchai de son bureau comme un convalescent. Je tournai la poignée et ouvris d'un coup, canon pointé.

Au fond, le lit vide, à demi noyé dans l'obscurité. La lumière qui l'éclaboussait... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après La noctambuleVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Pour commencer, je tiens à remercier les éditions Ginkgo pour ce SP.

Un petit policier bien sympathique.

Bon, les récits policiers, ce n'est pas trop mon genre de lecture habituellement. Mais j'ai pris un certain plaisir à découvrir ce livre.
Pourtant, ce n'était pas gagné. En effet, c'est le troisième tome d'une série. le principal problème a été de rentrer dans le récit. J'ai du mal à accrocher, car les personnages ne sont pas trop réintroduit pour le nouveau lecteur.
Mais malgré cette première difficulté, j'ai fini par accrocher.

L'auteur propose un univers assez étrange pour un récit de ce type. Pas vraiment de localisation, pas trop de descriptions, pas trop d'information temporelle… On reste dans une sorte de flou, mais sans que cela ne gêne la lecture. Au contraire, ça fait carburer les méninges.
J'avoue que baser toute une enquête sur le thème du mystère et des énigmes, c'était une idée simple, mais très audacieuse et surtout très originale. Parce que dans cette histoire, les énigmes ne sont pas que des éléments que l'inspecteur doit affronter pour trouver des réponses, non ; ce sont l'origine même de l'histoire. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre, mais tant pis.
En plus, l'univers réel nous propose de mettre en pied dans un monde fantastique… mais ce n'est pas du tout un récit fantastique. J'avoue que ç'a été très agréablement surpris par ce clin d'oeil réel au monde imaginaire.
Pas mal d'humour et c'est parfois très jouissif.

L'ensemble des personnages est bien construit. L'auteur réussit à en dire aussi sans en dire trop pour que l'on se sente soit proche d'un personnage, soit en retrait (pour les personnages antipathiques).
Mon seul regret, c'est peut-être le manque de personnage féminin. Surtout que Cunégonde, au centre de l'affaire, brille (justement) par son absence… Mais c'est aussi l'histoire qui veut ça…

Bien que j'eus du mal à entrer dans le récit, je me suis vite prise au jeu de cette histoire policière pleine d'énigmes et de mystères. Un petit livre (190 pages !) qui se croque avec un certain plaisir.
Commenter  J’apprécie          00
Auteur qui m'était, jusqu'à ce jour totalement inconnu, voici une réelle découverte. N'ayant pas lu dix pages, je sentais que son style me retenait. Arnaud le Gouëfflec, c'est un auteur qui aime les mots et semble aguerrit dans l'art et la manière d'en faire des phrases, de les tourner, tel un potier qui d'une masse d'argile parvient à produire un délicat vase, tout en courbe avec des creux et des bosses. Voilà pour le style, quand à l'histoire, un peu délicat d'en parler sans dévoiler le secret qui plane sur la ville. Sur et sous la ville, car il faut connaître aussi bien le plan des toits, que des rues, des squares et des impasses, que des souterrains, pour s'y retrouver.
Une belle aventure pour tous les âges, où les rebondissements surgissent au fil des chapitres, jusqu'au point final.
Commenter  J’apprécie          15

"Longtemps, je me suis couché de bonne heure." Oui, Johnny Spinozza aussi. Mais ça va changer : Cunégonde n'est pas revenue d'une de ces mystérieuses virées nocturnes démarrant sur les toits. A sa recherche, il découvre le monde de la nuit, les toits ("D'en bas, on n'y voyait que des couvercles. Il ne nous serait jamais venu à l'idée que ce plafond n'est que le sol d'un autre monde."). Son enquête se déroule dans une ambiance lourde : le maire, le nouveau commissaire sont adeptes du 'transparence totale, zéro secret' et traquent les amateurs de secrets (et là, le lecteur a des pistes de réflexion...). Aidé de Bruno, qui lui fait connaître tout un univers de passages secrets dans la ville (j'adore! oui, encore), et de quelques escargots, Spinozza retrouvera-t-il Cunégonde?

Je suis totalement emballée par cette série, son univers quotidien qui dérape, l'humour fin, le suspense sans failles, l'imagination (un poil) délirante. Je recommande!!!
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Il m’entraîna le long des remparts, sauta par-dessus un muret, dégringola deux mètres plus bas, et m’indiqua une ruelle oubliée, pavée de façades de cafés disparus, au fond de laquelle s’ouvrait un corridor serpentant entre les immeubles.
- La nature à horreur du vide, Spinoza. Tous ces interstices, tous ces entre-deux sont le lit naturel du passage secret.
Il balaya la ville d’un grand geste de la main :
- Notre cité n’est qu’un amas de secrets lovés. C’est dans ces replis que les gens vivent vraiment leur vie. C’est dans sa cave à petit train que Madame Brindille a connu les moments les plus intenses de son existence. C’est couché contre la pierre, les yeux plantés dans les moulures de son plafond préhistorique, que Monsieur Brindille a savouré le meilleur. Et que dire des cabanes au fond des jardins, où s’entassent mille et un bibelots qui comptent comme autant de trophées, des caves où se trament des œuvres fécondes, des chambres dissimulées dans des plafonds où se vit l‘amour le plus authentique ? En comparaison de ces havres subtils, les salles à manger, les cuisines et les chambres de nos demeures ne sont que des espaces vides, où l’on fait simplement semblant d’exister, de s’aimer, de se connaître. C’est passé certaines heures, fermé certaines portes, descendu certains escaliers que les cœurs s’ouvrent et que le feu de la passion, de l’enthousiasme se rallume, comme on ranime la braise après la cendre. [p. 123/124]
Commenter  J’apprécie          10
Longtemps je me suis couché de bonne heure. C’est comme ça : le soir me souffle comme une flamme de bougie. J’ai bien tenté de résister, de lire un peu, de reprendre tel insurmontable pavé à la page deux : peine perdue. Je n’ai pas trouvé le remède contre les paupières lourdes. Comme les rideaux de fer des boutiques, elles ferment à ‘heure. Vaisselle faite, cigarette fumée à la fenêtre du haut de notre appartement, au moment où les lumières s’allument et où le ciel s’éteint, je sais qu’il est temps. Au lit.. [p. 5]
Commenter  J’apprécie          10
La nuit ne requiert pas le même œil que le jour. Il faut réapprendre. Mais on apprend vite. A croire que notre pupille coulisse pour céder la place à celle du chat : on distingue des dégradés là où jusqu’alors, on ne voyait qu’en noir et blanc. Peut-être est-ce ce soir-là que j’ai compris que la nuit n’est pas qu’un écran qu’on éteint. Elle a des qualités multiples et déploie un éventail de nuances. Poudreuse ou métallique, d’ardoise ou d’ébène, elle s’adapte et se greffe à tout, tantôt au ciel tantôt aux formes qui se découpent sur son papier crépon. Il suffit de voir une fois. On n’oublie pas. La nuit nous hante comme un spectre. Plus on s’en imprègne, plus elle agit comme une drogue, nous poussant sans cesse à lui revenir pour mieux déceler et classer ses variables. [p. 9]
Commenter  J’apprécie          00
-Là aussi, un petit détail. Quelques mots, échangés devant moi au téléphone. Il y a bien dix jours. Je n'y ai pas repensé depuis. Elle a décroché le combiné et son visage a pâli. Un peu comme le votre tout à l'heure, sauf que Cunégonde n'est pas du genre à faire dans la sensiblerie.
-Je vous remercie.
Commenter  J’apprécie          00
-Je suis en dernière année de criminologie.
-La criminologie ? C'est pour devenir criminel ?
Il passa su rose au rouge.
-Je....
-Je plaisante.
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Arnaud Le Gouëfflec (27) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Arnaud Le Gouëfflec
Dans le 172e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Barcelona, âme noire, que l’on doit au scénario conjoint de Denis Lapière et Gani Jakupi ainsi qu’au dessin de Ruben Pellejero, Martín Pardo et Emmanuel Torrents et qui est édité chez Dupuis sous le label Aire libre. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie du premier tome sur deux de Sans Francisco 1906 un album baptisé Les trois Judith que l’on doit au scénario de Damien Marie, au dessin de Fabrice Meddour et c’est à retrouver aux éditions Grand angle - La sortie de l’album Sang neuf que l’on doit à Jean-Christophe Chauzy et aux éditions Casterman - La sortie de l’album Carcajou que l’on doit au scénario d’ElDiablo, au dessin de Djilian Deroche et c’est édité chez Sarbacane - La sortie de l’album Vivre libre ou mourir que l’on doit au scénario d’Arnaud Le Gouëfflec, au dessin de Nicolas Moog et c’est publié chez Glénat dans la collection 1000 feuilles - La sortie de l’album Oh, Lenny que l’on doit à Aurélien Maury et aux éditions Tanibis - La réédition en intégrale du diptyque Le convoi que l’on doit à Denis Lapière au scénario, Emmanuel Torrents au dessin et c’est publié chez Dupuis dans la collection Aire libre.
+ Lire la suite
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (3) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2873 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}