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Critiques de Bernard Clavel (620)
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Le Royaume du Nord, tome 4 : Amarok

Bernard Clavel est un auteur remplie d'amour ,qui sait transmettre aux lecteurs

des émotions qui vous font frissonner , quand il parle de ce chien Amarok fidèle à son maître

comme sont souvent certains chiens du Royaume du Nord , attelés aux traineaux .

Lui Amarok est comme l'alarme de son Maître vous verrez !

Dans ce Nord Canadien, on s'y sent transportés , avec ces trappeurs bourrus,

en train de filer vers le Nord pour sauver leur vie.

Les personnages sont dépeints par l'auteur avec toujours des réserves, des retenus, et nous les lecteurs on les aime, car on trouve leur faute injuste ,

J'ai ressenti , une peur qui leur arrive quelque chose de mal, dans cette fuite éperdue !

L'intrigue en elle-même (une course poursuite mais chut! ne dévoilons rien !!)donne vous vous en doutez, une particularité , un fluide d'énergie , dans ces moments difficiles .

J'ai été scotché , justement par ces descriptions et les sentiments réels des fuyards,

par rapport aux chasseurs qui les traquent

Ce livre-là est constitué de glace , de neige , avec tout le long ; le froid implacable du Grand Nord. Amarok est un livre cruel, dur, féroce, mais il y a aussi de la chaleur humaine et animale, un espoir qui motive le lecteur à continuer sa lecture avec émotion.

On découvre un pays sauvage qui se moque des lois des hommes...

Les expressions et les dialogues nous transportent vers eux ,

comme une ombre qui les suive pour les cacher peut être à un moment désastreux



Ne vous arrêtez pas en cours de route il vaut la peine d'être lu !!

une histoire et un univers grandioses!

A lire et à relire absolument, avec émotion!!

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La Grande Patience, tome 3 : Le Coeur des v..

Clavel Bernard

La grande patience - le cœur des vivants

C’est en 1941 dans la zone sud que se déroule cette histoire.

C’est justement l’année des 18 ans de Julien Dubois. Il rêve, comme tant d’autres d’une France libre.

Il s’engage dans l’armée de l’armistice, il voudrait pouvoir avancer et son rêve serait Londres

Mais avec son ami Carento il va se retrouver dans un poste de guet de la DCA à Castres.

Et lors de ses sorties il rencontre Sylvie, son premier amour, il ferait tout pour elle, il oublie ce qu’il doit faire, il en oublie même la guerre et pourtant, elle est là et se rapproche. Car en 1942 les Allemands entre en zone sud. Et notre pauvre Julien qui rêvait de gloire et d’amour se retrouve face à la mort.

Toute l’histoire est basée sur cela l’amour et la mort. La force de l’un et la douleur de l’autre. Cette situation est décrite avec la douceur et l’élégance de l’auteur, il parvient à nous faire vivre ce que vivent ses personnages, nous sommes eux avec nos joies, nos tristesses, nos doutes et nos peurs.

Mais il ne faut pas oublier non plus la force de l’amitié que l’auteur met en valeur en ces temps difficiles

Ce qui me fascine toujours quand je lis cet auteur c’est qu’avec peu de mots, on voit les personnages, on voit la station de guet, on voit le parc où il rencontre Sylvie et on a l’impression de la voir aussi, c’est une force terrible que de pouvoir à travers quelques mots, faire en sorte que celui qui les lit voit ce que l’auteur voit ou veut nous faire voir.



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Jésus, le fils du charpentier

C'est l'histoire de Jésus racontée aux enfants. C'est d'ailleurs l'histoire de Jésus racontée par un enfant, l'enfant qu'était Bernard Clavel. Et c'est l'histoire qu'il aime se raconter et veut encore raconter à tous les adultes qui veulent continuer de s'émerveiller de ce récit rassurant, fantastique et cruel aussi mais finalement plein d'espoir car tout amour. Certains jours c'est bien ce récit que l'on a besoin d'entendre, pour retrouver ses émotions naïves et belles. Mais c'est évidement un conte bien plus que l'histoire. Il puise à la source de tous les évangiles qui pourtant, eux-mêmes, ne racontent pas tous la même histoire… c'est l'histoire, finalement à laquelle on aimerait croire, qu'on aimerait vraie : c'est l'histoire que l'on se raconte certains soir… et particulièrement ce soir.
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La retraite aux flambeaux

C’est un roman très court mais intense que nous livre ici Bernard Clavel. On est au moment de la retraite allemande à la fin de la seconde guerre mondiale. Un drame va se jouer en l’espace de quelques heures. Quelques heures qui vont briser la vie d’un homme à jamais.

Un livre sur la culpabilité, le choix, la repentance, le remords, avec des mots très simples et des personnages attachants, Bernard Clavel nous offre comme à son habitude un très beau moment de lecture. Je ne peux que vous encouragez à lire son œuvre si vous êtes passés à côté jusque là.
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Le Royaume du Nord, tome 1 : Harricana

Ce récit est une adaptation d'un roman de Bernard Clavel. Malheureusement, la série a été abandonnée après le tome 1 intitulé "Harricana". Nous faisons la connaissance d'une famille qui va s'installer dans le Grand Nord canadien pour y fonder un village sur les berges d'une rivière : l'Harricana. Nous vivons les drames de cette famille à travers un milieu résolument hostile qui rejette l'homme.



Cela fait penser un peu aux Pionniers du nouveau monde mais sans les épopées guerrières. Cette famille va construire le Magasin Général de ce village qui va s'appeler Saint-Georges d'Harricana en souvenir du premier mort enterré dans le cimetière. Le langage québécois est tout à fait compréhensible.



Il n'y a pas de "méchants" ou d'intrigue. Le véritable ennemi est la nature qui se rappelle au mauvais souvenir de l'homme. A emprunter dans une bibliothèque si le titre ne finit pas dans la réserve de celle-ci !
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La retraite aux flambeaux

J'ai lu ce roman historique dont la majeure partie est un huis-clos en pensant à Montserrat, lu quelques semaines auparavant et qui m'avait également marquée par le cas de conscience qui en forme le noeud.

Ici, c'est Ferdinand, un ancien cheminot extrêmement fort, puissant de ses bras, mais d'un tempérament doux et pacifique qui vit avec sa femme Maria dans une petite maison dans un village près de Dole. En septembre 1944, alors que les Allemands fuient devant l'arrivée des Alliés, un jeune officier vient réquisitionner une bicyclette chez le couple de retraités et pris d'une impulsion de désespoir, Ferdinand refuse et résiste, se retrouvant avec un officier prisonnier dans sa cave. Discutant avec son voisin Jérôme qu'il a envoyé sa femme chercher, Ferdinand regrette son geste mais ne peut pas relâcher le nazi sans risquer sa vie et celle de ses proches et menacer la sécurité du village... mais il ne peut se décider à tuer un ennemi si jeune, un gamin...

Le dilemme est plus intéressant que l'intrigue en elle-même et le personnage de Ferdinand extrêmement attachant je trouve. La fin n'en est que plus triste...
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Brutus

Bernard Clavel . Brutus



Si vous avez le pied marin, n’hésitez pas à monter sur la barge de Vitalis, en compagnie de son jeune mousse Florent et de Brutus, un taureau camarguais de six ans. Nous sommes en Gaule, sous le règne de Marc-Aurèle, dans les années 165-170. Nous partons de la Camargue et remontons le Rhône, halés par une vingtaine d’hommes, jusqu’à Lugdunum, capitale de la Gaule. Mais je vous préviens, le chemin est semé d’embûches. Je ne vais pas vous dévoiler toutes nos péripéties. Quand au retour, nous ne prendrons pas l’embarcation, mais longerons le fleuve tumultueux. Mais chut, c'est toute l'histoire en filigrane. Allez en route !



Dans ce roman, Bernard Clavel nous narre l’amour, la complicité entre un jeune garçon et un animal, mais également la fraternité, l’assistance, la générosité, l’entraide qui peuvent exister entre les hommes. C’est également la grande période de la christianisation et des persécutions des premiers chrétiens. Ce roman nous permet de juger de la cruauté des hommes, les uns envers les autres, les croyants et les infidèles. Dans les arènes de Lyon, nous sommes conviés aux jeux du cirque, rencontrons la jeune Blandine, esclave martyrisée, du fait de son appartenance à la religion chrétienne. Brutus, le héros de cette aventure partage la vedette avec le Rhône, ce grand fleuve qui descend des Alpes et se jette, dans la Méditerranée. Florent, le jeune mousse s’éveille à la vie, sous les conseils des nautes. Deviendra-t-il chrétien comme Vitalis et Bassus le pêcheur ?



L’écriture est fluide, poétique. La description de la faune, de la flore nous révèle une grande connaissance de l’auteur. La construction de Lugdunum est typiquement d’origine romaine, situé au confluent de deux fleuves, ici la Saône et le Rhône. Une belle page d’histoire. Une très belle amitié humaine et animale qui nous incite à réfléchir. Bonne lecture.
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La Guinguette

Quelle émotion ! Ce livre se lit d'une traite... il y a un tel suspense que je n'ai pas pu le lâcher avant la fin. Les descriptions des personnages sont tellement justes sans aller dans le mélo qu'ils m'ont parus réels sans oublier celui du fleuve qui joue un rôle plus qu'important. Un très bon roman !
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Quand j'étais capitaine

Après avoir beaucoup aimé le premier roman de Bernard Clavel que j'avais lu, j'ai eu envie de prolonger la découverte. Très différent cette fois-ci, avec l'histoire de Léa, et de son voisin et beau-frère Henri. le mari de Léa vient d'être enterré et la vieille dame, sans enfant, reste esseulée...ou presque, car il y a Henri, mari de feu sa soeur, qui habite juste à côté. Seul problème: c'est un vieux radoteur, dixit Léa, et ils passent leur temps à se chipoter comme un vieux ménage. Cela n'empêche pas une certaine affection, certes bourrue, et l'évocation de vieux souvenirs. Et quand les petits-enfants d'Henri débarquent pour les vacances, voici l'occasion de rejouer Verdun dans le jardin, à coups de tranchées et de mottes de terre.

Quand j'étais capitaine part d'une tristesse nostalgique qui tord le coeur (la première scène, quand elle visite le cimetière!), mais prend une tournure tellement plus joyeuse à l'arrivée des petits-enfants que le lecteur referme le livre avec un grand sourire attendri.

Assez délicieux.
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Malataverne

Un titre que j'ai souvent vu dans les Emmaüs, brocante, sans lire ce bouquin.

C'est fait et j'ai aimé cette histoire basé sur un fait réel, la fin est triste..

J'ai lu : le village l'Arbresle, je connais puisque ayant vécu à Tarare (Rhône) entre 10 et 12 ans, un peu de nostalgie, même si je ne suis pas de la même époque.

Lecture que je conseille pour les adolescents, car il y a une morale à saisir.

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Le Royaume du Nord, tome 6 : Maudits sauvages

Maudits sauvages est le premier roman que j'ai lu de Bernard Clavel. Le dernier de sa saga Le royaume du nord, mais qui peut être lu de façon indépendante comme la plupart des autres. Cependant, la lecture des autres livres rajoutera une autre dimension à l'ouvrage, puisque nous découvrons ici les amérindiens qui étaient absents de tout les premiers livres. Et c'est justement ce qui frappe d'autant plus.



La lecture de ce livre m'a fait aimer Bernard Clavel, parce qu'il parle toujours à sa façon de choses qu'il aime en y laissant traîner le spectre de la réalité. La plupart de ses livres finissent par la mort, qui est toujours là pour tout le monde. Mais la plupart de ses livres parlent aussi et surtout de la vie. Ces morts finales ne sont que là pour souligner l'importance d'autant plus grande du reste. Et l'écriture de Bernard Clavel est puissante, elle se permet de nous faire ressentir pleinement la vie et le monde. Il y a dans son œuvre un véritable talent de conteur, d'ensorceleur. Et que j'aime ça ...



Bernard Clavel est aussi un homme qui aime la nature. Non pas pour sa bonté, puisqu'il se permettra souvent de nous rappeler sa cruauté involontaire, son injustice ou sa force, mais pour souligner sa beauté. Et pour nous montrer à quel point l'homme doit y être sensible.

Lorsque j'ai lu ce roman, je ne connaissais rien du style de l'auteur et je me suis contenté de le lire, sans rien savoir. J'ai été happé alors par les descriptions qu'il nous fait du grand nord Canadien, de ces espaces semi-sauvages et de cette faune et cette flore. Il parle avec amour d'un cours d'eau, nous décrivant ce qui s'apparente à un personnage du récit. Si les descriptions vous barbent, ne tentez même pas la lecture : elles sont nombreuses et forment le cœur du récit, puisque avant tout ce sera la mise en avant de ce monde, de ce paysage. Et une fois le décor planté, il introduira l'humain.



L'humain ici, c'est l'amérindien. Ce natif, celui qui était là avant nous et qui aujourd'hui encombre. Il encombre les tribunaux, à cause des lois, mais aussi le terrain, où l'on voudrait pouvoir faire quelque chose de moderne. Il encombre aussi les esprits, avec une image qu'il a donné, peut-être vraie peut-être fausse, mais qu'il n'a pas voulu. Et tout cela passera par la figure du chef des Wabamhigans, Mestakoshi. Lui sera le dernier à se dresser face à cela, à montrer la voie qu'ils ont toujours emprunté. Mais aussi à revenir sur les erreurs, à montrer que si le passé ne revient pas, on peut au moins le regarder avec lucidité.

Ce roman est une déclaration d'amour à ces peuples, mais avec une justesse de propos assez remarquable : Bernard Clavel ne se contente pas de faire un plaidoyer larmoyant expliquant leur disparition, il nous la fait ressentir. Il nous met dans la peau de ces amérindiens dont la société va disparaitre, et qui a aujourd'hui disparu. Rien ne sera manichéen, et il suffira de constater la réalité de ce monde.

Ce livre m'a fait poser beaucoup de questions : sur nous et sur notre société en premier lieu, mais aussi sur eux et leurs société. Qu'avaient-ils donc pour qu'aujourd'hui ils soient si encensé par les mouvements new age ? Pourquoi est-on si peu objectif à leurs propos ? Quelques éléments de réponses se trouvent dans ce livre, et j'ai beaucoup aimé la tendresse qui se dégage de ces pages, la mélancolie face à un monde qui disparait.

A ces égards, le titre est évocateur : les sauvages maudits, c'est ceux que l'on ne veut plus, qu'on encourage à disparaitre, mais aussi ceux qui sont victimes d'une malédiction, qui disparaissent sans que l'on ne puisse rien y faire. Et le terme "sauvage" est lourd de sens, face à celui de "civilisé". Et pourtant, Bernard Clavel nous montre un monde sauvage dans lequel ils sont à leurs place, à contrario d'un monde civilisé qui les prive de leurs vies et de leurs énergie. Des masses d'indiens assis devant un supermarché et jouant au loto est-elle la résultante d'une civilisation selon nous ?



A travers ce livre, Bernard Clavel nous parle d'une disparition, de la fin d'un peuple. Et ce thème est l'un de ceux qu'il abordera souvent. Ses personnages sont souvent les derniers d'un peuple, d'un métier ou d'un endroit. Il raconte à travers beaucoup de ses livres la fin des campagnes françaises, la disparition de métiers et de façons de vivre. C'est un auteur qui a un amour pour un monde en voie de disparition, et cela se sent dans chacun de ses livres. Celui-ci touchera surement plus parce que le sujet est plus intéressant aux yeux de beaucoup de monde, et justement cela m'interroge : pourquoi est-ce plus intéressant lorsque c'est plus éloigné ? La disparition des amérindiens semble avoir plus d'impact que celles de nombreuses civilisations qui existaient chez nous et qui sont également remplacées aujourd'hui par une "civilisation" résolument moderne. Et cela me fait réfléchir à tout ce qui est perdu chez nous aussi, et que ce livre met en lumière parce qu'on le voit mieux chez les autres. Encore une histoire de paille et de poutre, tout ça ...
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Le Seigneur du fleuve

Un des plus grands Clavel à mon goût. Omniprésence du Rhône, le fleuve favori de l'auteur, où les derniers bateliers vont livrer une guerre perdue d'avance aux bateaux à vapeur. Bernard Clavel décrit cette lutte pour la survie avec son savoir-faire et ses mots qui portent la narration vers des sommets. Cela est noir, comme souvent dans ses livres, mais les grands sentiments tels que courage et honneur sont célébrés avec une telle force que le lecteur en sortira sans doute meurtri, mais aussi grandi.
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Malataverne

Malataverne n'est pas mon préféré de Bernard Clavel, j'ai moins accroché : longues descriptions, ambiance morose, puis sordide... et pourtant, ce livre a su traverser le temps, avec ces jeunes livrés à eux-mêmes, qui vont se laisser tenter par le mauvais coup... jusqu'au drame. Le fait divers est grave, une gravité qui ne fait qu'augmenter au fil des pages, jusqu'au malaise en ce qui me concerne.
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Le tonnerre de Dieu (Qui m'emporte)

Plusieurs fois par mois, Brassac descend à Lyon pour boire et fréquenter les filles. Il ramène souvent des chiens errants dans sa misérable ferme du Rhône. « Selon lui, les chiens valent mieux que les hommes. [...] Il aime les chiens, c'est tout. Mais il les aime vraiment. Il aime d'ailleurs toutes les bêtes. » (p. 42) Un soir, il revient avec Simone, jeune prostituée, mais sans aucune pensée perverse dans ce sauvetage. « Je ne saurais expliquer pourquoi, mais je n'ai jamais eu l'impression que cet homme pouvait me faire du mal. » (p. 14) Sans s'en rendre compte, Simone s'installe dans la ferme, entre Brassac et son épouse Marie. Elle trouve une sérénité inconnue dans cette campagne reculée, se laissant envahir par de doux souvenirs qu'elle croyait perdus.



Avec des mots simples et des personnages à peine esquissés, Bernard Clavel monte des histoires puissantes et émouvantes. Ici, il dépeint la formation d'une famille avec des membres qui se choisissent. C'est efficace, fulgurant et très beau. Du même auteur, je vous recommande chaudement le magnifique Voyage du père.
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Cargo pour l'enfer

Malgré l'action qui tarde à commencer, une écriture factuelle sans émotion et un sujet que je ne connais pas du tout (je suis peu familière avec les différentes fonctions sur un cargo, ni avec le vocabulaire lié aux manœuvres de celui-ci), j'ai étonnamment bien réagi à cette lecture.



Je dois avouer que j'ai parfois lu en diagonale, mais j'étais curieuse de savoir ce qu'il allait advenir de l'équipage de ce cargo maudit, victime de sa cargaison mystérieuse mais définitivement dangereuse.



Je n'ai aucune idée des répercussions qu'ont eu ce roman à son époque, mais je crois qu'avec une petite touche de romantisme (ou du moins avec un ton moins journalistique), ce roman aurait pu se révéler un succès et sensibiliser la population aux dangers que représentent les cargos pour notre environnement.



Au final, je n'ai ni adoré, ni détesté cette lecture, mais je ne regrette pas de l'avoir sorti des boules à mites.


Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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Le Royaume du Nord, tome 3 : Miséréré

Relu avec grand plaisir, après des dizaines d'années, Miserere, qui m'a encore passionnée. B. Clavel est vraiment pour moi l'écrivain populaire au bon sens du terme qui ne vieillit pas d'un pouce. Une lecture claire, des personnages vivants, attachants,une histoire qui vous transporte dans un cadre où défile sous les yeux, comme dans un film, les paysages, la nature si violente , ici du Grand Nord canadien, les saisons, le cadre historique, la psychologie des personnages. Encore un livre humain, bouleversant. Un plaisir de lecture émotionnel. Je propose aux lecteurs de Babelio de consulter les nombreuses critiques qui donneront bien mieux que moi le descriptif de ce beau roman.
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Le loup bavard

Un loup se fait prendre au piège par un petit garçon qu'il voulait lui-même piéger. Il se retrouve en cage au cœur d'un village, où les habitants vont faire la fête pour fêter l'évènement. Heureusement pour lui, l'animal est un rusé et excellent conteur, ce qui lui permettra se sauver sa peau de loup.

Un conte plutôt sympathique, d'une écriture classique légèrement surannée. Mais on se laisse prendre malgré tout par ce jeu de "à rusé, rusé et demi, ... rusé trois-quarts" assez enlevé et agréable à lire.
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Le Royaume du Nord, tome 2 : L'or de la terre

après "Harricana", dont quelques protagonistes apparaissent dans la deuxième moitié, c'est une nouvelle plongée profonde dans la façon dont les colons ont façonné la terre, les lacs, la forêt du grand nord, et ceux-ci les ont façonné en retour.

Clavel est un démiurge des mots et des images, à l'image de la forêt ou du vent qu'il n'arrête pas d'illustrer. Son style est puissant, prenant, son imagination n'arrête jamais de nous séduire. Sa documentation sur l'époque, sur la nature, sur la mine, est phénoménale et est en elle-même une évasion !

Même si j'avoue avoir passé plus rapidement sur certains chapitres plus contemplatifs ou méditatifs, la respiration qui en résulte participe à la séduction et au plaisir de la lecture, de celle qu'on n'abandonne pas dans un escalier de métro, dans un ascenseur ou simplement en marchant !
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Les petits bonheurs

Un livre nous faisant découvrir de nombreux souvenirs disparus d'une France enfouie que Bernard Clavel nous fait redécouvrir avec légèreté et émotions.
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L'arbre qui chante

Je ne suis pas une grand fan de Bernard Clavel, de son écriture ... Mais ce n'est pas parce que je n'aime pas qu'il ne faut pas la faire découvrir aux enfants. Un des romans qu'on travaillera au cours du projet sur les arbres.
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