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Critiques de Bernard Clavel (619)
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La Guinguette

La Guiguette, c'est l'histoire de cette femme qui a vu son fils mourir sous les coups d'un policier sans scrupules. Cette femme crie sa peine et son désir de vengeance à travers tout le livre. Elle se sent abandonnée car la justice ne veut pas l'aider et défend le policier. pour finir elle devra faire vengeance elle-même.
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La retraite aux flambeaux

En pleine période de relecture de Bernard Clavel, "la retraite aux Flambeaux", m'a "déchirée", , par la peur , la révolte d'un pauvre homme retraité, qui, au moment de la retraite allemande, (1945) voit surgir un jeune officier SS , menaçant, armé, pour lui voler son vélo,. Histoire dérisoire apparemment, et pourtant tragique. Affolé le pauvre homme d'une carrure impressionnante, assomme le jeune officier, presque un enfant., dans sa cave où entraîné de force, avec l'aide d'un voisin appelé à l'aide, ils ligotent solidement le soldat. Mais qu'en faire , alors que les Allemands sont tout proches et qu'ils risquent, de tragiques représailles s'il sont surpris, ou si le prisonnier réussit à se débattre, ou hurler au secours.Dans une atmosphère explosive, où tout le tonnerre des armes alentours affole une population cloîtrée derrière ses volets. Voici le récit d'une histoire tragique qui entraîne le lecteur jusqu'à une fin inattendue,
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Le massacre des innocents

Un dimanche d'hiver, Bernard Clavel rencontre à Lausanne "l'homme qui sauve les enfants". Il le surnomme Ombre dans cet ouvrage, cet homme qui a perdu un enfant et veut sauver tous ceux qui subissent les ravages de la guerre, de la faim, des maladies ou des hommes cruels...

Trois parties dans ce livre les premières sont très dures à lire, éprouvantes par la dureté de ce que subissent les enfants et par la forme non romancée et élogieuse envers Ombre, l'anonyme bienveillant. La troisième montre quelques messages envoyés à Terre, l'association suisse qui vient en aide à ces enfants. On se rend compte alors de toutes ces misères, ça attriste de savoir que des personnes surtout des enfants souffrent. Certains messages sont choquants. Je suis contente d'avoir lu ce livre même s'il n'était pas facile à digérer... Je vais essayer d'en savoir plus sur cette ONG.

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J'avais six ans à Hiroshima, le 6 août 1945, ..

L'histoire est précédée d'un texte de Bernard Clavel, La peur et la honte qui décrit terriblement bien ce monde dominé par la violence, où l'on est obligé de posséder une bombe pour garantir la paix, qui parle des pilotes des avions lachant les bombes sur les villes japonaises, qui peuvent éprouver honte ou même aucun remords.

En de courts chapitres, on découvre l'horreur de cette bombe racontée par Keiji Nakazawa qui avait 6 ans quand la bombe est tombée sur Hiroshima. J'ai eu les larmes aux yeux en lisant que sa mère a du laisser mourir son mari et ses enfants coincés sous une poutre de leur maison en train de bruler. La reconstruction de la ville et de leur vie ne fut pas facile, les personnes sont restées marquées moralement et physiquement. Keiji Nakazawa raconte aussi son histoire à travers un manga en dix tomes, très marquante aussi.

L'histoire de Keiji Nakazawa est suivi d'un dossier intéressant sur les bombes, les hibakushas. Saviez-vous que si 0.5% des bombes planétaires explosaient, cela pourrait avoir de graves conséquences pour toute la terre ? Quel monde pourri...

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Légendes de la mer

Une lecture de collège, loin des classiques habituels.

Des petits contes bien agréables et de tous horizons
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Cargo pour l'enfer

Bernard Clavel met son talent de conteur au service d'une histoire tragique, une histoire de marins mais qui prend vite une allure de récit universel.

On aimerait se trouver avec, dans les mains, un livre de science-fiction car le malaise qu'engendre cette histoire dure et sombre se révèle puissant et tenace.

Mais pour autant, c'est un livre superbe, une histoire forte où les hommes sont pitoyables et sombrent dans la plus profonde des misères à cause de l'avidité sans scrupule de leurs propres frères humains.

Bernard Clavel lance, là, un formidable cri d'alarme, afin de prévenir les hommes d'épargner cette mer si généreuse qui est source de vie.

Il lance un réquisitoire contre ces sociétés d'armateurs fantômes, qui battent "pavillon de complaisance", recrutent souvent de pauvres hères sur des bâtiments qui ne sont plus que l'ombre de ce qu'ils ont été autrefois.

C'est un ouvrage qui ne laisse pas indemne, et qu'il faut avoir lu.
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Le Royaume du Nord, tome 2 : L'or de la terre

Deuxième volume du "Royaume du Nord", "L'or de la terre"raconte la poursuite du mirage de l'or qui pousse les hommes toujours plus loin vers le Nord, avec leurs traîneaux et leur pauvre équipage.

Maxime Jordan et un petit groupe de prospecteurs franchissent une forêt sans limites pour atteindre une île cernée de glaces au milieu d'un lac immense. Dans ces solitudes primitives, une aventure sauvage commence. Une ville surgit de quelques baraques de bois, avec ses mineurs, ses prêtres et ses prostituées. Des fortunes se font et se défont dans une communauté où règne la loi de la jungle. Mais si l'obsession de l'or détruit les hommes, si la nature se venge de leur avidité, le royaume du Nord reste intact dans sa splendeur originelle si bien captée par Bernard Clavel, le jurassien.
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Le voyage du père

Quantin, un paysan jurassien, décide de partir à Lyon retrouver sa fille, Marie-Louise, partie travailler à la ville depuis deux ans, après que celle-ci a annoncé dans une lettre laconique ne pas pouvoir rentrer à la ferme familiale pour Noël.

Quantin, peu habitué à la vie citadine, cherche la piste de Marie-Louise dans les rues de Lyon. Au fil de son enquête, il découvre la vie de sa fille, très différente de celle qu'il imaginait.



J'ai beaucoup aimé ce livre.
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Légendes de la mer

C'est un livre très simple, très facile d'accès qui conte plusieurs légendes liées à la mer. Le premier point positif c'est que ces dites légendes viennent des quatre coins du monde, chacune avec sa spécificité et une petite explication. Le public visé semble être jeune et je suis complètement passé à côté de cette lecture.
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Le Royaume du Nord, tome 1 : Harricana

Dans le dernier volume de sa saga précédente (« Compagnons du Nouveau Monde », épilogue des « Colonnes du ciel ») Bernard Clavel ouvrait une porte béante sur un autre univers ; les blanches étendues du Grand Nord Canadien. C’est une double impulsion qui l’y a poussé : son ADN de grand voyageur et d’aventurier, son besoin d’espace, son appétit de romancier pour les aventures épiques, ça, bien entendu, on sait que c’est viscéral chez notre Bernard. Mais il y a une autre raison : l’amour. Eh oui, il y a des rencontres qui changent la vie d’un homme (ou d’une femme) mais aussi celle d’un écrivain (ou d’une écrivaine). Josette Pratte, québécoise d’origine va ouvrir à Bernard Clavel un horizon nouveau, totalement vierge pour lui, qu’il ne va pas tarder à peupler d’une foule de personnages, plus attachants les uns que les autres.

Ce pays s’appelle Abitibi. C’est une immense étendue à l’ouest du Québec entre Ottawa et la Baie Saint-James, totalement inculte, une terre vierge à conquérir. C’est là que Bernard Clavel va construire sa nouvelle saga : « Le Royaume du Nord », composé de six volumes : « Harricana » (1983), « L’Or de la Terre » (1984), « Miserere » (1985), « Amarok » (1987), « L’Angélus du soir » (1988) et « Maudits sauvages » (1989).

Voici donc la famille Robillard, qui va être le centre, le pivot de cette fabuleuse saga. Alban et Catherine Robillard, et leurs trois enfants Stéphane (Steph), Georges et Louise, vivent pauvrement dans un village déshérité, jusqu’au jour ou l’oncle Raoul, le frère de Catherine, coureur des bois de son métier (une légende, donc pour les enfants), vient annoncer la construction d’un pont sur la rivière Harricana, pour relier le Transcanadien au Grand Nord. Le hic c’est que ça se passe dans une région sauvage, totalement inexplorée, un pays de grands froids et d’étés torrides, de neige et de glace, peuplé de loups, de trappeurs, à la merci des bêtes sauvages ou des féroces indiens Algonquins. Un sacré défi à relever. Qu’à cela ne tienne, la famille au grand complet se lance dans l’aventure. Harricana est le récit de cette épopée humaine et tragique, qui voit se créer la petite ville d’Amos. C’est la Nature qui est au cœur de cette histoire. Et la Nature a toujours le dernier mot.

François Nourrissier aurait dit, en parlant de cette saga : « En lisant « Le Royaume du Nord » on pense à Victor Hugo ». C’est certainement vrai pour le souffle, la puissance d’évocation, l’émotion, mais personnellement j’aurais plutôt cité Jack London, ou James Oliver Curwood, ou plus encore ces grands chantres de ce pays que sont Félix Leclerc et Gilles Vigneault. Ceux qui ont vu sur scène Gilles Vigneault dépeindre avec ses mots et ses gestes ces étendues désertiques et glacées, ces solitudes peuplées seulement par les loups, les chasseurs des bois et les Indiens, ceux-là comprendront l’œuvre prenante de Bernard Clavel.

Cette saga romanesque de grande ampleur n’est pas seulement une belle œuvre littéraire : c’est aussi un chant d’amour à ce pays, à ces « gens du pays » (comme dirait Gilles) et bien sûr à sa femme. Chant profond, d’une réelle authenticité (parfois même dur à supporter tant la misère est grande, tant les difficultés s’amoncèlent comme autant de congères impossibles à franchir). C’est du Bernard Clavel : sans fioritures, mais totalement humain, avec une totale passion/compassion pour ces gens du peuple qui n’ont que leur courage, leur foi, et l’amour qui les unit pour avancer.



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La Grande Patience, tome 3 : Le Coeur des v..

Troisième volume de « La Grande Patience » (après « La Maison des autres » et « Celui qui voulait voir la mer » et avant « Les Fruits de l’hiver »), « Le cœur des vivants » raconte les aventures de Julien Dubois pendant la Drôle de guerre, et son engagement dans la Résistance.

Le volume précédent était centré sur les parents de Julien, et leur angoisse, leur longue attente, quand leur fils était loin d’eux. Le présent volume revient sur Julien. En 1940 il a 18 ans. Il s’est engagé dans l’armée. Le début du roman le voit débarquer à Castres avec son ami Carento. En fait son but, c’est de peut-être passer en Espagne, rejoindre la Résistance, mais, comme on dit, une chose après l’autre. A Castres nos jeunes gens sont affectés à un poste de guet. Monotone et sans attrait Mais Julien fait la connaissance de Riter, un parisien épris d’art et de littérature comme lui. Entre Verlaine et Charles Trenet, les journées se passent plutôt bien. Et puis un soir Julien fait la connaissance de Sylvie. C’est le coup de foudre. Et du coup son projet est compromis : partir c’est renoncer à Sylvie. Puis les choses s’accélèrent. La zone libre est envahie. Sylvie, sous la coupe de ses parents, lui échappe.

Bernard Clavel, on ne le redira jamais assez est un conteur : ce qu’il nous montre, ce sont des tranches de vie, telles que pourraient nous décrire un photographe, un cinéaste un croqueur de dessins. Clavel, c’est, comme pour Doisneau, l’art d’attraper la vie au bout de son stylo, comme le photographe la capte dans son objectif : cette période si étrange où se mêlent tant d’influences, où la morosité voisine avec la bassesse ou l’héroïsme, où tout peut basculer dans un sens ou un autre, où les idéaux fluctuent, et où l’amour et la mort n’ont jamais été si près l’un de l’autre.

Le talent des grands écrivains, c’est de faire partager aux lecteurs et aux lectrices, les émotions de toutes sortes que ressentent ses personnages. Clavel y réussit à merveille. Nous sommes solidaires de ces soldats désemparés de la Drôle de guerre, de ces amoureux que la guerre rapproche et éloigne, de cette machine infernale qui broie les destins…

Avec sensibilité et élégance, Bernard Clavel retrace une époque, et une histoire. La guerre n’est pas seulement un décor, puisqu’elle conditionne les pensées, les projets de ces soldats perdus, de ces amoureux perdus, de ces parents perdus (ceux de Julien qu’il vient voir le temps d’une permission) …

Notre Julien (parce qu’après tout, l’auteur nous l’a donné) est bien le reflet de cette époque : plein d’idéaux chevaleresques, il est ramené à terre par ses propres défauts (qui sont aussi ceux de l’époque : désinvolture, aveuglement, désinformation, inconstance, inconscience… Humain, finalement, trop humain.

« La Grande Patience » est décidément une très belle série, où l’historique reste présent, mais à hauteur d’homme et de femme. A la fois témoignage et œuvre de fiction : une belle œuvre utile.



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La Grande patience, tome 1 : La Maison des ..

Peut-on être un grand écrivain et en même temps un écrivain populaire, c’est-à-dire toucher (dans tous les sens du terme, atteindre comme émouvoir) tous les types de public, toutes les classes sociales, avec un même souci de qualité littéraire ? La réponse est : oui, bien sûr ! Les exemples sont innombrables : dans le passé Victor Hugo, Alexandre Dumas, Jules Verne (et des centaines d’autres), et plus près de nous des exemples aussi probants que Marcel Pagnol, Henri Troyat ou Bernard Clavel.

Il y eut en France, dans les années 60 et 70, un petit noyau d’écrivains (qui par hasard se retrouvèrent à l’Académie Goncourt), Bernard Clavel, Robert Sabatier, Hervé Bazin, François Nourissier, Michel Tournier ou Françoise Mallet-Joris, qui justement présentaient cette caractéristique d’être à la fois d’excellents prosateurs, et en même temps d’être bien perçus par une majorité de lecteurs, et non pas seulement par une « élite ».

Bernard Clavel (1923-2010) est un auteur dont le succès ne s’est jamais démenti : principalement par ses romans, mais aussi par ses contes, ses nouvelles, ses essais et ses poèmes. C’est surtout dans le domaine romanesque qu’il s’est illustré : trois grandes sagas : « La Grande Patience » (1962-1968), « Les Colonnes du ciel » (1976-1981) et « Le Royaume du Nord » (1983-1989) ; et une bonne vingtaine de romans dont « L’Espagnol » (1959) …

« La Grande patience » contrairement aux autres sagas, est un cycle romanesque en grande partie autobiographique qui se situe essentiellement dans le Jura et la Franche-Comté (pays natal de l’auteur), mais également dans le Sud-Ouest (région tarnaise).

Nous sommes en 1937. Julien Dubois, 14 ans, part en apprentissage chez un pâtissier de Dôle (Jura). C’est le début d’un douloureux apprentissage, avec un patron, Petiot (comme le docteur, et pas plus intéressant), injuste, violent, feignant, la femme du patron, minaudière et faussement maternelle, les autres apprentis, les autres employés, et les clients. Une vie rendue difficile, par les conditions de travail (il n’y avait pas de statut d’apprenti, à cette époque), malgré l’attrait du métier. Heureusement en compensation, il y a l’amitié (André) et même l’amour (premiers émois avec Hélène) … Julien s’endurcit, et au bout de ses deux ans d’apprentissage, il peut revenir à Lons-le-Saunier chez ses parents. Mais nous sommes à la veille de la guerre.

Roman d’apprentissage donc, où l’on découvre le jeune Julien/Bernard faire ses armes dans la vie. Professionnellement, sentimentalement, il en bave, mais tout devient expérience. Et comme il n’est pas bête, il tire profit de ces leçons que lui donnent les contrariétés de l’existence – mais aussi ses bonheurs. Clavel dresse un tableau vivant de cette avant-guerre provinciale, où les mentalités qui se heurtent expliquent un peu le cataclysme à venir, malgré l’insouciance affichée. Clavel, pacifiste en l’âme, pose les premiers jalons de ses convictions, qu’il développera dans les volumes suivants, au cœur de la tourmente.

Description d’une classe ouvrière où Julien découvre une forme de solidarité, et se forge une conscience politique, « La maison des autres » (c’est-à-dire tout ce qui est en-dehors du cocon familial) se veut donc le creuset où se constitue en partie la personnalité de Julien/Bernard. Mais il est un autre aspect du roman à ne pas négliger, c’est l’hommage profond de l’auteur à sa terre natale : « Et lorsqu’on me d’évoquer le Jura, ce n’est jamais à un département que je pense, mais d’abord à une palette - ces monts d’un bleu inimitable sur quoi pèse un ciel souvent très dense, aux nuances d’une infinie richesse ». On se souvient en effet que la première vocation de l’auteur était d’être peintre : finalement, il l’est doublement, par le pinceau, et par la plume…



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L'espion aux yeux verts

Ce recueil comporte neuf nouvelles. Les textes sont agréables à lire, j’ai apprécié la plume de l’auteur. Toutefois, je ressors un peu mitigée de cette lecture : je n’ai pas eu vraiment de coup cœur pour un des textes. J’aurais aimé être un peu plus surprise du déroulement de certaines histoires.



Les textes les plus marquants selon moi :

-L’espion aux yeux verts, la nouvelle qui donne son titre au recueil. L’histoire d’un vieux veuf paranoïaque qui vit avec son chat… L’espion.

-Légion : un légionnaire s’arrête dans un petit village, la route ne va pas plus loin. Un récit assez touchant, même si on devine rapidement comment le récit peut se conclure.

-Le jardin de Parsifal : la rencontre d’un homme et une femme après une petite annonce. Une nouvelle agréable à lire, mais trop prévisible pour moi.

-Le fouet : Paul pense avoir reconnu un homme du cirque qui vient de s’installer sur la place, mais il a du mal à se souvenir des circonstances de leur rencontre.

-Le soldat Ramillot : un jeune soldat aide une fermière dans les travaux de la ferme, en l’absence de son mari. Sans doute le texte que j’ai le plus apprécié.

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Meurtre sur le Grandvaux

Pour compléter le challenge solidaire auquel je me suis inscrite je suis amenée à fouiller dans mes bibliothèques (il y a des livres dans chaque pièce...sauf WC trop froid l'hiver😂) pour relire et chroniquer des romans lus précédemment.

Meurtre sur le Grandvaux j'ai du le lire lors de sa sortie en 1991.

Court roman. Huis clos familial. Deux meurtres.

Les faits se déroulent dans le Jura en 1844.

Histoire ancienne pour la France sans aucun doute. Ne pas oublier que des assassinats de femmes et d'hommes pour avoir transgresser des lois ancestrales ont encore lieu de nos jours dans certains pays.
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La Révolte à deux sous

La révolte des deux sous a historiquement eu lieu à Lyon en 1786, mais l'auteur semble s'attacher davantage à restituer un paysage et une atmosphère qu'à relater des événements historiques. Il nomme donc son roman d'après ce moment, mais s'inspire tout autant de la révolte des canuts de 1831. D'ailleurs, dans le roman, la" ville des Soies" n'est pas explicitement nommée mais elle est nettement identifiable avec sa "colline qui prie", sa "colline qui travaille" et le fleuve qui coule entre les deux.

Pataro, le difforme personnage principal, par sa connaissance de la ville et de ses habitants, fait le lien entre eux pour fomenter cette révolte sur laquelle descend l'ombre de la guillotine, et c'est davantage sur eux, sur leurs motivations et leurs différentes conditions sociales, ainsi que sur la ville elle-même,que repose l'intrigue de ce roman, plus que sur des faits historiques.
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Malataverne

Livre qui attendait d'être lu comme tant d'autres.

Ma participation à un challenge où il fallait trouver un auteur né entre 19212 et 1930 m'a fait penser à Clavel

Clavel découvert à mon adoslescence j ai plus de 60 ans à ce jour.

Un très joli texte qui nous fait découvrir la campagne lyonnaise en 1959.

Quel aventure quel suspens !

Jusqu'au dernières pages je n'ai pas deviné la fin de l'histoire.

La morale sera t elle sauve ?

J'ai envie de relire Clavel mais quand ?

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Le tonnerre de Dieu (Qui m'emporte)

Brassac est saoul quand il rencontre Simone, hébétée de sommeil et prostituée à Lyon. Il veut l’emmener chez lui où l’attend sa femme, Marie. Simone se laisse faire et le suit, incapable de réagir et de penser.

Simone se retrouve dans une ferme en pleine campagne et va redécouvrir le bonheur oublié des joies de son enfance passée auprès de sa grand-mère. La relation tendue entre Brassac et Marie en raison d’un lourd secret va subir un bouleversement avec la venue de cette jeune femme.

Fidèle à lui-même, Bernard Clavel nous emporte dans un univers rustique mais chaleureux où les gestes ont plus d’importance que les mots. Le décor est taillé à la serpe, beau et rude à la fois. Les émotions sont constamment présentes et d’autant plus fortes qu’elles se manifestent dans des silences ou des paroles qui claquent comme des sentences.

Tout cela est profondément humain et sonne juste. C’est une musique qui allie beauté du spectacle et humanité des personnages. Dès le départ, on se sent comme bercé par un rythme envoûtant qui jamais ne nous lâche. C’est une poésie continue faite de regrets et d’espoir, de nostalgie et d’amour.

Le film de Denys de la Patellière, avec Jean Gabin dans le rôle de Brassac fut un formidable succès. Je n’ai pas le souvenir de l’avoir vu. Pourtant j’éprouve maintenant le profond désir de le faire, tant ce roman m’a touché.



Michelangelo 2014

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Le Royaume du Nord, tome 1 : Harricana

je dois avouer que pour une sage familiale de 6 tomes, j'ai eu du mal au début..de longues descriptions, quelques chapitres entiers de descriptions, une histoire qui n'avance pas vite et pourtant, quand l'histoire débute c'est plutôt dur...j'ai insisté car j'avais envie d'arrêter de lire au bout de 3 chapitres et je ne regrette pas

ça m'a rappeler un peu les aventures qui se passaient à la même époque d"Emilie " puis "Blanches" de arlette couture donc au canada, à l'époque des villes qui se construisent, des magasins qui débutent...ça fait un peu penser à la "petite maison dans la prairie", des bucherons, des gens qui font le chemin de fer, le télégraphe, des familles pauvres désireuses de faire richesse dans ce pays si dur. le premier restaurant du train, le premier magasin général, la laverie, le moulin...difficile de ne rien dire de l'intrigue, mais ça me donne envie de lire le 2nd tome et surement la suite.

bon roman d'évasion donc puisque l'histoire est fictive mais l'époque bien retranscrite.

4étoiles donc car un peu trop de description à mon goût.
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Malataverne

Loin du type de livre que dévore d'habitude j'ai retrouvé ce vieux livre qui prend les poussières sur une de mes étagères. Pour la petite histoire j'avais du lire ce livre à l'école à une époque où je détestait cet exercice. On va dire que ça n'est pas le livre qui m'a fait connaître le déclic, mais je me suis dit : pourquoi pas voyons ce que cette relecture fera ressortir. Et au final je me suis un peu identifié au personnage de Robert (dans une époque passé). On va dire que Robert n'est pas très sûr de lui et qu'il est facilement influencé par ses mauvaises fréquentations et ses amours. Je pense que l'on a tous connu ce type d'étape dans notre vie. Car en faite tout est une question de bon choix et de mauvais dans notre vie. Et le personnage de Robert va soudain avoir une prise de conscience ou est-ce la peur plutôt ? Bref, il se remet en question et va tout tenter pour redresser la barre avec l'aide de sa tendre dulcinée. Au final l'histoire tournant autour de Malataverne (presque une forteresse noire) se fini dans une nuit du sang. J'aime ce type d'histoire qui ne fini pas forcément bien, mais qui nous fait nous posé les bonnes questions. Bref ce livre fut une belle redécouverte pour moi.
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Le Royaume du Nord, tome 6 : Maudits sauvages

Avec cette saga romanesque de Bernard Clavel de 6 romans :

Volume I : Harricana

Volume II : L'or de la terre

Volume III : Miserere

Volume IV : Amarok

Volume V : L'angélus du soir

Volume VI : Maudits sauvage

vous prenez un billet simple pour le Québec, celui des pionniers du Canada, ceux qui ont cherché, insisté, espéré, souffert pour s'implanter dans cette région peu hospitalière.



et oui, on est loin de notre époque,



imaginez une région inhabitée où tout n'est que nature, faune et flore,

puis survint la ruée vers l'or, la construction du transcanadien, les bourgades à sortir de terre : commerces, église, école...

les champs de terre arable à cultiver dans ces régions boisées certes giboyeuses

et cette nature indomptable : fleuves et rivières certes généreuses en poissons mais surtout indomptables, climat chaud et très froid selon les saisons et la faune ; loups, ours...



Bernard Clavel nous offre un magnifique voyage, palpitant, éreintant parfois, grâce à cette fresque pleine d'aventure et de passion en lien avec la véritable histoire
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