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La lecture et le lecteur
Liste créée par palamede le 28/10/2014
19 livres.



1. Je déballe ma bibliothèque
Walter Benjamin
3.48★ (117)

La plupart des essais regroupés ici paraissent en français pour la première fois ; ils fournissent un aperçu non seulement sur les livres que possédait Walter Benjamin, mais aussi sur le type même du collectionneur, ce «mystérieux genre d'homme qui peut dire : Je crois à mon âme, la Chose». Les curiosités que Walter Benjamin déballe sous nos yeux - livres pour enfants, abécédaires, rébus, témoignages rédigés par des malades mentaux - attestent toutes un refus de dissocier le texte de l'iconographie, ou plus généralement de la matérialité du livre. Les deux essais de 1931 - «Je déballe ma bibliothèque» et «Pour collectionneurs pauvres» - constituent un début de recherche théorique sur l'acte de collectionner. Enfin une liste de lectures - catalogue fragmentaire dressé par Benjamin lui-même - introduit au parcours de ce penseur aussi inclassable qu'inépuisable.
2. Lire comme on se souvient. Livres pour éclairer la solitude
Jean Mambrino
4.60★ (33)

Chroniqueur littéraire de la revue Etudes mais surtout poète, Jean Mambrino, à peu près seul de son espèce, a pendant des années évoqué non en critique mais en âme sensible les livres qu'il aimait et eux seuls, loin de toute mode et de toute urgence : en prenant son temps - le temps du rêve. Transposant le vœu de Joubert (" Ecrire après un long repos de l'âme, et comme on se souvient "), il invite ici à une sorte de lecture qui tirerait, comme un miel, ses hautes voluptés du recueillement, de la solitude habitée. Une lecture, on le verra, qui parle sinon à tous en tout cas à beaucoup, dans la mesure où elle s'abreuve aux sources les plus claires. Il propose ici une soixantaine de ces proses chacune consacrée à un grand et beau livre de littérature paru au cours des trente dernière années : de René Char à Henry Miller, de Bradbury à Borges, de Pa-kin à Kawabata, de Gracq à Jünger, de Michaux à Duras, de Ritsos à Umberto Saba... Une sorte de bibliothèque idéale de l'époque. Claude Roy, parti avant d'avoir eu le temps de rédiger une préface à ce recueil, parlait de la découverte d'une forme d'écriture " schubertienne ". apte à réconcilier en nous réflexion et émotion. Un livre " compagnon de route " pour tous ceux qui consentent encore à placer la littérature au centre de la vie.
3. Le silence des livres
George Steiner
3.56★ (123)

Nous avons tendance à oublier que les livres, éminemment vulnérables, peuvent être supprimés ou détruits. Ils ont leur histoire, comme toutes les autres productions humaines, une histoire dont les débuts mêmes contiennent en germe la possibilité, l'éventualité d'une fin. George Steiner souligne ainsi la permanence sans cesse menacée et la fragilité de l'écrit en s'intéressant paradoxalement à ceux qui ont voulu - ou veulent- la fin du livre. Son éblouissante approche de la lecture va de pair ici avec une critique radicale des nouvelles formes d'illusion, d'intolérance et de barbarie produites au sein d'une société dite éclairée. Cette fragilité, répond Michel Crépu, ne renvoie-t-elle pas à un sens intime de la finitude que nous apprend précisément l'expérience de la lecture ? Cette si étrange et douce tristesse qui est au fond de tous les livres comme une lumière d'ombre. Notre époque est en train de l'oublier. Jamais les vrais livres n'ont été aussi silencieux.
4. Bouquiner : Autobiobibliographie
Annie François
3.82★ (450)

Il suffit de lire un bouquin par mois pour avoir des manies, ciel préférences. Tout est plaisir, tout fait problème. Préfère-t-on lire couché ou assis, dans un fauteuil sur une chaise ? User d'un marque-page ? Emprunter ? Prêter, sans espoir de retour ? Se Fier aux critiques, n'écouter que ses amis ou son flair ? Engranger encore, toujours, au risque de devoir déménager ? Le livre ne sollicite pas seulement l'intelligence, la vue, mais l'ouïe, l'odorat, le toucher. Les muscles, les nerfs. La mémoire et l'oubli. Le cœur, le temps et l'espace. Le livre peur envahir la vie domestique, amoureuse, familiale, amicale, professionnelle. Toute bibliothèque est une sorte d'autobiographie d'un couple, d'une tribu d'amis, d'une confrérie de lecteurs. Où chacun peut se retrouver.
5. Le lecteur
Nathalie Piégay
3.00★ (23)

Depuis Baudelaire (" Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère ") jusqu'au Nouveau Roman, la notion de lecteur (ou de destinataire) est largement présente dans les oeuvres littéraires. La théorie littéraire - Umberto Eco, notamment - montre que la collaboration entre auteur et lecteur est déterminante : le lecteur doit saisir le sous-entendu, interpréter l'allusion, remplir les " blancs " du texte, jusqu'à devenir une sorte de co-auteur de l'oeuvre.
6. Le métier de lire
Bernard Pivot
3.70★ (209)

Bernard Pivot, l'animateur de 'Bouillon de culture', répond par écrit aux questions du directeur de la revue 'Le débat'. Il fait le bilan de 724 émissions, s'explique sur son travail et nous introduit dans les coulisses de la célèbre émission littéraire française.
7. Le roman de la lecture : Critique de la raison littéraire
Alain Trouvé
L'idée d'un roman de la lecture, fort ancienne, mais jamais encore exploitée systématiquement, s'impose peut-être lorsque la lecture, par sa dimension créatrice, mérite d'être appelée " littéraire ". Le texte de lecture, son corollaire, permet de le vérifier. Comme le roman, il est ce territoire où s'affrontent le processus de connaissance et son contraire. Le lecteur y poursuit une quête de savoir touchant aux trois pôles de l'œuvre, du monde et du soi ; mais, en tant que sujet créateur, il subit une déprise de soi dont il importe de tracer les contours. Fiction et fantasme en constituent les axes majeurs. Entreprise critique, Le Roman de la lecture propose de repenser selon la perspective nouvelle ainsi ouverte des notions clefs de la théorie - l'intertexte, la figure de l'Auteur. L'analyse de grands textes menée en alternance avec les chapitres généraux sert de tremplin pour la réflexion. Elle fait une large place au vingtième siècle dont les écrivains se signalèrent par un regard théorique sur leur art. Breton, Aragon, Eluard, Perec, Le Clézio, Hyvernaud, croisent de prestigieux anciens, au fil de douze chapitres à parcourir librement.
8. Ex-libris : Confession d'une lectrice ordinaire
Anne Fadiman
3.75★ (33)

Comment vit-on avec les livres ? La réalité du commerce avec les livres est avant tout prosaïque : les mains dans l'encre et le papier, les bras surchargés de piles à déplacer, les valises lourdes d'ouvrages dont on ne saurait se séparer... Fervente amoureuse de la littérature, Anne Fadiman nous confie toutes les petites histoires savoureuses de son existence : comment son mariage fut mis en péril lorsqu'elle décida enfin avec son mari de rassembler leurs deux bibliothèques ; comment, jeune fille, elle choisit ses petits amis en fonction d'une typologie toute littéraire ; comment son mari la comble, à chaque anniversaire, en lui offrant des livresd'occasion plutôt que du caviar... Elle se remémore les joies des lectures enfantines et des jeux de mots auxquels on s'adonnait en famille ; elle raconte la stupéfaction de son frère, quand, enfant, il lut le mot laissé par une femme de chambre, offusquée par un livre resté ouvert sur la table de chevet : " On ne fait jamais ça à un livre "... Lectrice " ordinaire " et passionnée, Anne Fadiman nous donne un livre léger, vivant et plein d'humour.
9. Pratiques de la lecture
Roger Chartier
3.42★ (35)

La lecture est une pratique culturelle si immédiate qu’elle semble n’avoir jamais été autre chose que ce qu’elle est aujourd’hui. N’est-elle pas, en effet, le résultat le plus universellement partagé de l’apprentissage scolaire ? N’implique-t-elle pas toujours une relation intime entre un lecteur solitaire et le livre ou le journal qui est sa lecture ? Tout au plus pouvait-on reconnaître le contraste entre gros liseurs et lecteur d’occasion, entre lectores professionnels et tous ceux pour qui la rencontre des textes est simple information ou pur divertissement. Les premiers avaient bien du mal à concevoir qu’entre leur lecture de clerc et celles du plus grand nombre, il existait d’autres différences que celles-ci : lire peu ou beaucoup, vite ou lentement. Questionner cette représentation commune, tel est le dessein de ce livre proposé par neuf lecteurs soucieux de situer leurs propres attitudes dans l’histoire des pratiques du lire : Pierre Bourdieu, François Bresson, Roger Chartier, Robert Darnton, Daniel Fabre, Jean-Marie Goulemot, Jean Hébrard, Louis Marin et Daniel Roche.
10. Une histoire de la lecture
Alberto Manguel
4.16★ (1078)

« L'astronome qui lit une carte d'étoiles disparues ; le tisserand qui lit les dessins complexes d'un tapis en cours de tissage; les parents qui lisent sur le visage du bébé des signes de joie, de peur ou d'étonnement; l'amant qui lit à l'aveuglette le corps aimé, la nuit sous les draps (...) - tous partagent avec le lecteur de livres l'art de déchiffrer et de traduire des signes. » Index abondant et curieux de la lecture ! Ses commencements, ses mystères, ses jeux, ses mœurs... De Babylone à la civilisation maya, des générations de savants ont tenté de devenir des lecteurs d'écritures. Lire l'avenir, lire des images, écouter lire, lire en silence... De Caligula qui ordonna de brûler tous les ouvrages d'Homère au génial Oscar Wilde, chaque récit est une histoire folle, merveilleuse, émouvante. D'une anecdote à l'autre, ce livre, chronique minutieuse des lecteurs et de leurs passions, nous transporte dans un univers quasi mythique.
11. Des bibliothèques pleines de fantômes
Jacques Bonnet
3.62★ (346)

Avez-vous peur de mourir dans votre sommeil, enseveli sous l'écroulement de votre bibliothèque ? L'accumulation de livres ne met-elle pas en danger l'existence même de votre famille ? Classez-vous les volumes par thème, langue, auteur, date de parution, format ou selon un autre critère de vous seul connu ? Peut-on faire voisiner sur une étagère deux auteurs irrémédiablement brouillés dans la vie ? Autant de graves questions se posant à cette espèce en voie de disparition : les bibliomanes, qui, outre la passion de posséder les livres, ont celle de les lire. Les bibliothèques sont des êtres vivants à l'image de notre complexité intérieure. Elles finissent pas composer un labyrinthe dont pour notre plus grand, et dangereux, plaisir, nous pouvons très bien ne plus sortir. Dans ce petit traité sur l'art de vivre avec trop de livres apparaissent, parmi nombre d'autres, Pessoa tentant de devenir bibliothécaire, Matisse postulant au poste de " contrôleur du droit des pauvres " ou encore le capitaine Achab et le mystère de sa jambe abandonnée à Moby Dick. En fait, ces milliers de pages qui occupent nos étagères sont peuplées de fantômes bien vivants qui, une fois rencontrés, ne nous quittent plus.
12. N'espérez pas vous débarrasser des livres
Umberto Eco
3.78★ (548)

Le gai savoir : rarement l'expression nietzschéenne se sera aussi bien appliquée qu'à ce livre... sur les livres ! Du papyrus au fichier électronique, nous traversons 5000 ans d'histoire du livre à travers une discussion à la fois érudite et humoristique, savante et subjective, dialectique et anecdotique, curieuse et goûteuse. On y parcourt les temps et les lieux, les personnes réelles s'y mêlent aux personnages de fiction, on y fait l'éloge de la bêtise, on y analyse la passion du collectionneur, les raisons pour lesquelles telle époque engendre des chefs-d'œuvre, la manière dont fonctionnent la mémoire et le classement d'une bibliothèque. On y explique pourquoi "les poules ont mis un siècle pour apprendre à ne pas traverser la route" ou comment "notre connaissance du passé est due à des crétins, des imbéciles ou des adversaires". Bref, on s'y amuse de la "furia littéraire" de 2 passionnés qui nous entraînent dans leur folle farandole dont chaque tour surprend, distrait, enseigne. En ces temps d'obscurantisme galopant, c'est peut-être le plus bel hommage qui se puisse imaginer à la culture de l'esprit, et l'antidote le plus efficace au désenchantement.
13. Le Livre à venir
Maurice Blanchot
4.11★ (204)

Le secret de la littérature, la littérature comme exigence et comme sens et sa voie à venir se trouvent au centre de ces recherches. Avec un savoir passionné et anxieux, il nous est parlé de Proust, d'Artaud, de Broch, de Musil, de Henry James, de Samuel Beckett, de Mallarmé, de plusieurs autres et même de celui qui sera, un jour, le dernier écrivain. Mais peut-être, plus que des auteurs et des livres, est-il question ici du mouvement d'où viennent tous les livres et qui détient, d'une manière encore cachée, l'avenir de la communication et la communication comme avenir.
14. Pourquoi lire ?
Charles Dantzig
3.28★ (584)

"La lecture n'est pas contre la vie. Elle est la vie, une vie plus sérieuse, moins violente, moins frivole, plus durable, plus orgeuilleuse, moins vaniteuse, avec souvent toutes les faiblesses de l'orgueil, la timidité, le silence, la reculade. Elle maintient, dans l'utilitarisme du monde, du détachement en faveur de la pensée. Lire ne sert à rien. C'est pour cela que c'est une grande chose. Nous lisons parce que ça ne sert à rien." Des conseils, des douceurs, des rosseries, et une conception de la lecture comme "sœur de la littérature", toutes deux marchant ensemble dans un combat contre le temps. Une philosophie de la lecture qui fait s'exclamer, s'enthousiasmer, applaudir, et qui ne donne qu'une envie : (la) relire.
15. Lector in fabula
Umberto Eco
3.85★ (265)

Lire n’est pas un acte neutre : il se noue entre le lecteur et le texte une série de relations complexes, de stratégies singulières qui, le plus souvent, modifient sensiblement la nature même de l’écrit originaire. Lector in fabula se veut ainsi le répertoire des diverses modalités de la lecture et une exploration raisonnée de l’art d’écrire. Pour comprendre le rôle du lecteur, mais aussi celui de l’auteur.
16. Le vice de la lecture
Edith Wharton
3.38★ (112)

Une idée de Junie. « Peu de vices sont plus difficiles à éradiquer que ceux qui sont généralement considérés comme des vertus. Le premier d’entre eux est celui de la lecture. » Dans ce texte paru en 1903 dans une revue littéraire américaine, la romancière Edith Wharton (1862-1937) dénonce l’obligation sociale de la lecture, nuisible à la littérature et fatale à l’écrivain.
17. Comment parler des livres que l'on n'a pas lus ?
Pierre Bayard
3.68★ (920)

Une suggestion d'Alzie. L'étude des différentes manières de ne pas lire un livre, des situations délicates où l'on se retrouve quand il faut en parler et des moyens à mettre en oeuvre pour se sortir d'affaire montre que, contrairement aux idées reçues, il est tout à fait possible d'avoir un échange passionnant à propos d'un livre que l'on n'a pas lu, y compris, et peut-être surtout, avec quelqu'un qui ne l'a pas lu non plus.
18. Le goût de la lecture
Michèle Gazier
3.94★ (94)

Suggéré par petitsoleil. Le goût de la lecture est une histoire intime que les lecteurs aiment partager, un plaisir solitaire qui très vite devient un festin de papier. C'est une vieille histoire entre soi et les livres. Le goût de la lecture est souvent un bonheur d'enfance qui vous éclaire toute une vie. Il est parfois le fruit d'une éducation ou du voisinage familier d'une bibliothèque. Mais il en est de la passion des livres comme de toutes les passions : les coups de foudre et les coups du hasard très souvent s'en mêlent... Parmi tous ces lecteurs fous de livres, il y a bien sûr les écrivains. Consommateurs boulimiques de papier imprimé, ils évoquent volontiers la naissance de cette passion de lire qui est la source de leur écriture. Promenade en compagnie de Jean-Jacques Rousseau, Elias Canetti, Montaigne, J.M.G Le Clézio, Henry Miller, John Ruskin, Alberto Manguel, Jorge Semprun, Daniel Pennac, Marcel Proust, Michèle Lesbre, Nathalie Sarraute, Pascal Quignard, Georges Perec et bien d'autres...
19. Sur la lecture
Marcel Proust
3.94★ (532)

Suggéré par Junie. Sur la lecture n'est ni un texte méconnu ni un introuvable. C'est la préface que Proust écrivit en 1905 pour sa traduction de Sésame et les Lys de John Ruskin. Mais ces pages dépassent de si loin l'ouvrage qu'elles introduisent, elles proposent un si bel éloge de la lecture et pré- parent avec tant de bonheur à la Recherche que nous avons voulu, les délivrant de leur condi- tion de préface, les publier dans leur plénitude.
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