Un livre marquant où l'analyse devient passionnel et obsessionnel chez le narrateur. On constate que le personnage souffre tout au long du récit et qu'il se délivre un peu vers la fin. du moins, on peut penser qu'il réalise à la fin du livre, qu'il a moins besoin de voir le psychanalyste. Je pense qu'il se libère du poids de sa maladie tout en reconnaissant que l'humain est malade.
" En vérité, l'homme est une maladie, et il n'est pas de remède à
la maladie humaine".
La maladie humaine est incurable et il en devient conscient vers la fin, je crois.
Il ne peut qu'en prendre connaissance et en devenir conscient.
Le "mal" est omniprésent, l'auteur cherche constamment des moyens d'étudier sa douleur. La communication et l'analyse deviennent le coeur de cet ouvrage. Aussi, derrière ce livre, on perçoit la critique contre une Italie fasciste et religieuse. L'auteur s'attaque à des fondements de sa société qui se sont passés ou qui peut-être restent présente.
Plusieurs passages forts dans le livre, une étude d'un linguiste étudiant la communication comme un docteur en recherche d'une thèse à écrire.
Je le recommande fortement.