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Jacqueline Huet (Traducteur)Jean-Pierre Carasso (Traducteur)
EAN : 9782757805220
460 pages
Points (23/08/2007)
3.86/5   1354 notes
Résumé :
Oskar Schell est inventeur, entomologiste, épistolier, francophile, pacifiste, consultant en informatique, végétalien, origamiste, percussionniste, astronome, collectionneur de pierres semi-précieuses, de papillons morts de mort naturelle, de cactées miniatures et de souvenirs des Beatles. Il a neuf ans.

Un an après la mort de son père dans les attentats du 11 septembre, Oskar trouve une clé. Persuadé qu’elle résoudra le mystère de la disparition de s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (214) Voir plus Ajouter une critique
3,86

sur 1354 notes
Tout est illuminé en moi, illuminé par ces émotions que j'ai éprouvé à la lecture de ce roman.
Je me suis vu à " Ground Zero" New-York, illuminé comme la bougie que j'ai dans la main.
Un petit garçon s'est approché de moi, dans son tee-shirt trop grand, il me fait penser au petit prince de Saint Exupéry.
- bonjour monsieur, je m'appelle Oskar, Oskar avec un K.
- bonjour Oskar avec un K, moi c'est Jean Michel
-Je peux t'aider ?
- nan, personne peux m'aider.
Il n'est pas très grand, ses yeux me dévisagent comme savent faire les enfants.
il porte un tee-shirt Abbey road des Beatles, un sac à dos trop lourd pour lui complète la panoplie du parfait adolescent en devenir.
- vous avez perdu quelqu'un me demande t'il
-non je suis là pour ne pas oublier
- moi j'ai perdu mon papa et depuis je traine des chaussures de plomb, rien ne va, un médecin veut entrer dans ma tête avec ses questions, j'ai une clé autour du cou mais pas de serrure à ouvrir.
- vous connaissez des gens qui s'appellent Black ?
- non je suis Français
- un français de France ?
oui un Français de France lui dis-je en souriant.
- tu sais je prends des cours de Français, non tu peux pas savoir, et j'invente aussi, j'invente tout le temps, par exemple des gratte-ciels qui s'écartent pour éviter les avions ou des grands filets qu'on mettrait autour des buildings et qui arrêteraient les avions, ça serait comme des toiles d'araignées .
je l'écoutais sans rien dire, émerveillé.
- tu sais ils ont enterré mon papa, mais il n'y a rien dans le cercueil, il ne reste de lui que sa voix dans le répondeur qui dit " ne t'inquiète pas, tout va bien ".
- bon faut que j'y aille ma grand-mère m'attend me dit-il en Français.......
Quel merveille ce roman, suivre Oskar dans un New-York encore meurtri, ces personnages adorables, attendrissants comme la grand-mère à l'écoute de son petit fils.
Ce n'est pas larmoyant, c'est plein d'ironie et de fraicheur.
J'ai adoré ce gamin impertinent et plein de bon sens.
Un gros coup de coeur que je voulais vous faire partager.
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Extrêmement creux et incroyablement lourd.
Je suis bien consciente que je ne vais pas me faire que des amis en affirmant cela, mais, aussi incroyable et extrême que cela paraisse, je ne comprends pas ce qui a fait le succès de ce roman. On peut sans doute trouver un début d'explication dans le fait que l'auteur ait tiré la grosse ficelle facile de l'émotion provoquée par le 11 Septembre. Quoi de plus poignant, a priori, que la quête désespérée d'un petit garçon cherchant à comprendre l'injustice d'avoir perdu son papa dans l'effondrement des tours du WTC ?
Pourtant je n'y ai pas cru. le personnage d'Oskar, 9 ans, ne suscite guère l'empathie : enfant surdoué mais quasiment dépourvu d'intelligence émotionnelle, égocentrique et nombriliste au comportement à tendance autistique (dans le sens péjoratif du terme, hein, pas médical), ses connaissances sont celles d'un futur petit génie, mais sa façon de s'exprimer reste puérile, avec quantité de tics de langage horripilants.
Ensuite, si la quête d'Oskar présente un aspect original dans la mesure où, pour une fois, on ne cherche pas la clé d'un quelconque mystère, mais bien la serrure qui correspondra à une clé donnée au départ, les péripéties qui entourent cette chasse au trésor sont bien peu vraisemblables, sans compter qu'on apprend vers la fin que tout ça n'était en grande partie qu'un trompe-l'oeil. Double déception, qui n'est pas compensée par l'histoire des grands-parents d'Oskar, intercalée dans l'intrigue principale. Cette plongée dans le passé qui rattrape le présent est ennuyeuse, laborieuse, farfelue, inutile, artificielle. En tout cas je n'y ai rien compris, sauf peut-être que c'était un parallèle tenté par l'auteur entre les attentats de New-York et la destruction de Dresde pendant la 2ème guerre mondiale (avec au passage l'exploitation émotionnelle d'un autre drame ? ce n'était pourtant pas la peine d'en rajouter). Et ceci m'amène au pompon du « too much » : le style. Insertion de photos ? Ok, admettons, c'est sympathique et ça n'arrive pas dans tous les romans. Fallait-il pour autant y mettre la séquence d'images montrant une silhouette se jetant du haut d'une des tours jumelles ? C'est d'un glauque… Puis les pages avec une seule phrase, voire blanches, et les autres « trouvailles » typographiques, quel intérêt ? J'ai trouvé ce style prétendument « original » plus lourdingue qu'audacieux, manoeuvre pathétique et prétentieuse de l'auteur pour combler un récit somme toute assez pauvre sur le plan dramatique.
Il paraît que le film est bien plus émouvant, mais le livre ne m'a pas vraiment donné envie de le voir.
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'Extrêmement fort', c'est comme ça qu'Oskar, neuf ans, aimait son père, mort dans les attentats du 11 septembre. Alors, quand le garçon découvre une clé laissée par son père, il décide d'en chercher la serrure pour connaître son dernier message. S'ensuit une longue quête dans les différents districts new-yorkais, émaillée de rencontres, de défis, d'inventions, d'angoisses et de flashbacks...

On est souvent 'incroyablement près' de l'émotion, mais on n'y est pas tout à fait. La faute probablement à toutes ces trouvailles stylistiques, typographiques et visuelles, certes très astucieuses, mais qui nous empêchent de véritablement rentrer en contact avec des personnages pourtant attachants, Oskar bien sûr, mais aussi sa grand-mère, sa mère ou même ses voisins.

Pour une fois, c'est donc le film que j'ai préféré au livre, car il laisse toute la place à l'émotion, au chagrin et à la tendresse. Des choses bien plus importantes à mes yeux que n'importe quel morceau de bravoure d'un auteur...

Lu dans le cadre du Challenge Variétés 2015.
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C'est l'histoire du fils de l'homme qui tombe.
Oskar, 9 ans, a perdu son père dans les attentats du World Trade Center. Son corps n'a jamais été retrouvé ; s'est-il envolé du sommet de l'une des tours ? Oskar trouve un jour une clef, dans le dressing paternel, et se persuade qu'elle lui apportera la réponse à toutes les questions qu'il se pose sur son père. Reste à savoir ce que cette clef ouvre. Oskar va alors entreprendre une quête dans New York, et multipliera les rencontres pittoresques.

J'ai extrêmement hésité avant de lire ce roman, bien qu'ayant incroyablement aimé "Tout est illuminé" du même auteur. Et j'ai été rapidement charmée par cette lecture. La faute à Oskar, ses idées bizarres, ses inventions géniales, ses manies insolites (il adore écrire à Stephen Hawking et jouer du tambourin). Car Oskar est un peu trop futé pour son âge, mais sans être agaçant comme d'autres surdoués : il sait rester tendre, injuste et vulnérable. Et puis, il est entouré de personnages un peu déroutants mais attachants, eux aussi : une grand-mère dont les yeux "ne voient pas tripette", un grand-père qui a perdu les mots, un voisin de 103 ans qui a fait toutes les guerres...
En fait, je me suis sentie extrêmement bien dans ce roman incroyablement réussi. Mais il ne s'agit pas d'un feel-good ; il est quand même question de souffrance, de deuil impossible, de traumatisme, de fatalité et de culpabilité. Il est question du temps qui passe et d'histoires qui se répètent, du bombardement de Dresde au 9 Septembre. J'ai adoré ce mélange des genres, entre les excentricités d'Oskar et l'implacable dureté de la vie, ce fragile équilibre entre espoir et renoncement : "C'est dommage que nous devions vivre, mais c'est tragique que nous n'ayons qu'une seule vie."
Par son style, Jonathan Safran Foer contribue à l'enchantement de cette lecture, et transforme son roman en conte du XXIe siècle. Il adapte son écriture à chaque personnage, joue avec la mise en page, insère des photos à son texte. J'ai extrêmement aimé cette liberté de ton, que j'ai trouvé incroyablement fantaisiste en dépit de la gravité des thèmes abordés.

C'est donc un beau numéro d'écrivain, une drôle d'histoire triste qui émeut sans jamais être gnan-gnan, et surtout une excellente surprise à laquelle je ne m'attendais pas.
Et je vous souhaite une aussi belle découverte de ce roman extrêmement étonnant et incroyablement humain.
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Extrêmement prometteur et incroyablement efficace. Ou pas ?

D'accord, il y a dans ce livre des effets de style outrés, superflus, de l'émotion un peu facile autour de la tragédie du 11 septembre.
D'accord, que celui qui connaît un gamin de huit ans qui lit Hamlet vienne faire la démonstration que ce roman est crédible.
D'accord, on sent, comme dans « Tout est illuminé », que Jonathan Safran Foer est passé, comme la plupart des écrivains de sa génération, par des ateliers de creative writing (ce qui, au passage, ferait beaucoup de bien à pas mal de nos auteurs convaincus d'être, étant français, des répliques sublimes de Proust) et qu'il s'applique scrupuleusement à en mettre en oeuvre les outils : deux histoires parallèles séparées par le temps, le style et qui se rejoignent ; une convocation de tous les sens avec l'incrustation d'images, de chiffres, de mise en page innovantes.

Pour autant, je ne peux m'empêcher de penser que l'auteur, encore jeune, a l'étoffe d'un grand écrivain américain, et qu'une fois libéré, son hyper sensibilité contenue, de ses grigris stylistiques il est bien possible qu'il nous surprenne à l'avenir par la qualité de son oeuvre.

Et pour en revenir à l'histoire, on ne peut lui enlever je crois la force avec laquelle il parvient à dire ce qui est irrémédiablement et brutalement disparu, la civilisation juive européenne dans « Tout est illuminé », les certitudes de l'Occident tombées avec le World Trade Center dans « Incroyablement… », et d'en habiller la souffrance avec un élégant humour.

Je ne saurais dire pourquoi je manque d'objectivité vis-à-vis de Jonathan Safran Foer. Peut-être est-ce une sensibilité à sa maladresse, ou à sa sincérité; en tout cas c'est un auteur que je continuerai à suivre, en espérant ne pas découvrir un jour que je me suis laissée abuser par un talent surestimé.

Maintenant, je trouve comme beaucoup d'autres que le film qui en a été tiré est bien meilleur que le livre.
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Citations et extraits (145) Voir plus Ajouter une citation
Et si l’eau de la douche était traitée avec un produit chimique qui réagirait à une combinaison de choses, les battements du coeur, la température du corps, les ondes du cerveau, de manière à ce que la couleur de la peau change selon les humeurs ? Quand on serait extrêmement excité, la peau deviendrait verte, si on était en colère, on deviendrait rouge, évidemment, d’une humeur de mer(de)Chine on virerait au marron et quand on aurait le blues, on deviendrait bleu.

Tout le monde saurait comment tout le monde se sent et on pourrait être plus attentionné les uns envers les autres. Parce qu’on ne voudrait jamais dire à une personne dont la peau serait violette qu’on lui en veut d’arriver en retard, exactement comme en rencontrant quelqu’un de rose on aurait envie de lui taper dans le dos en disant « Félicitations ! ».

Une autre raison pour laquelle ce serait une bonne invention, c’est toutes les fois où on sait qu’on ressent très fort quelque chose mais qu’on ne sait pas quoi. C’est de la colère ? Ou en fait simplement de la panique ? On est perdu et ca change notre humeur et on devient une personne perdue, grise. Mais avec cette eau spéciale, on aurait qu’à regarder ses mains orange pour se dire, Je suis heureux ! Pendant tout ce temps-là, j’étais heureux en fait ! Quel soulagement !
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Quand papa était venu me parler ce soir-là, on avait parlé du livre et je lui avais demandé de chercher une solution à ce problème.
- Quel problème ?
- Celui de notre relative insignifiance.
Il avait dit :
"Eh bien que se passerait-il si un avion te parachutait au milieu du Sahara et que tu ramassais un seul grain de sable avec une pince pour le déplacer d'un millimètre ?
- Je mourrais probablement de déshydratation.
- Non, je te parle seulement de cet instant-là, quand tu déplacerais cet unique grain de sable. Qu'est-ce que ça signifierait ?
- Je ne sais pas, dis-le moi.
- Réfléchis."
J'avais réfléchi.
"Ben, j'aurais déplacé un grain de sable, quoi.
- Ce qui voudrait dire ?
- Qu'est-ce que ça voudrait dire que j'ai déplacé un grain de sable ?
- Ca voudrait dire que tu as changé le Sahara.
- Et alors ?
- Alors ? Alors le Sahara est un désert immense. Il existe depuis des millions d'années. Et tu l'as changé !
- C'est vrai ! J'avais dit en m'asseyant dans mon lit. J'ai changé le Sahara !
- Ce qui veut dire ?
- Quoi ? Dis-le moi.
- Je ne parle même pas de peindre la Joconde ni de guérir le cancer. Je te parle seulement de déplacer un grain de sable d'un millimètre.
- Oui ?
- Si tu ne l'avais pas fait, l'histoire de l'humanité aurait été autre...
- Mmm-mmm ?
- Mais tu l'as fait, et donc ... ?
Je m'étais mis debout sur mon lit en montrant du doigt les fausses étoiles et j'avais crié :
" J'ai changé le cours de l'histoire de l'humanité !
- Exactement !
- J'ai changé l'univers !
- Effectivement.
- Je suis Dieu !
- Tu es athée.
- J'existe pas !
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J'aime voir des gens réunis, c'est peut-être tout bête, mais que puis-je dire, j'aime voir des gens courir l'un vers l'autre, j'aime leurs embrassades et leurs larmes, j'aime l'impatience,les histoires que les bouches ne peuvent raconter assez vite, les oreilles qui ne sont pas assez grandes, les yeux qui ne peuvent absorber d'un coup tous les changements, j'aime les étreintes, les retrouvailles, quand quelqu'un cesse enfin de leur manquer.
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Je me sentis soudain timide. Timide, je n'avais pas l'habitude.
J'avais l'habitude de la honte.
La timidité c'est quand on détourne la tête de ce qu'on veut.
La honte c'est quand on détourne la tête de ce qu'on ne veut pas.
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[...] Je veux pas arrêter d'inventer. Si je pouvais savoir comment il est mort, savoir exactement, j'aurais pas besoin d'inventer qu'il est mort dans un ascenseur, coincé entre deux étages, comme c'est arrivé à certains. J'aurais pas besoin de l'imaginer en train d'essayer de descendre en s'accrochant à la façade de la tour, comme j'ai vu une personne le faire, sur une vidéo d'un site polonais, ou essayer de se faire un parachute avec une nappe comme d'autres, qui étaient au Windows on the World, l'ont fait. Il y avait tellement de façons différentes de mourir et j'ai besoin de savoir ce que la sienne a été. Voilà. [...]

[...] J'ai pris la lampe torche dans mon sac à dos pour éclairer le cahier. J'ai vu des cartes et des dessins, des photos découpées dans des magazines et des journaux, ou trouvées sur Internet, d'autres que j'avais prises avec l'appareil de grand-père. Il y avait le monde entier là-dedans. Et puis à la fin, j'ai trouvé les photos du corps qui tombe.
Est-ce que c'était papa ?
Peut-être.
Peut-être pas, en tous cas, c'était quelqu'un [...]
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Vidéo de Jonathan Safran Foer
Dans ce nouvel épisode, nous allons parler d'engagement, et de comment l'écriture peut servir une cause. Notre invité : le journaliste Hugo Clément. Après avoir travaillé pour le Petit Journal, Quotidien et Konbini, il a rejoint la rédaction de France Télévisions en 2019. Spécialisé dans l'environnement, il présente l'émission documentaire "Sur le Front". Ardent défenseur du bien-être animal, il est également très actif sur les réseaux sociaux.
En 2019, son premier livre Comment j'ai arrêté de manger les animaux évoquait la transition qui l'a amené à devenir végétarien. Son deuxième livre, Journal de Guerre écologique, paru chez Fayard en 2020, vient de sortir en poche. Il y raconte ses enquêtes coups de poing menées sur le terrain, au plus proche de ceux qui agissent en faveur de la protection de la planète.
Juste après cet entretien, nous retrouverons notre libraire Romain, pour quelques conseils de lecture... engagés, à n'en pas douter !
Bibliographie :
- Comment j'ai arrêté de manger les animaux, de Hugo Clément (éd. Points) https://www.librairiedialogues.fr/livre/16192327-comment-j-ai-arrete-de-manger-les-animaux-hugo-clement-points
- Journal de guerre écologique de Hugo Clément (éd. Fayard) https://www.librairiedialogues.fr/livre/17443037-journal-de-guerre-ecologique-pourquoi-je-suis--hugo-clement-fayard
- Faut-il manger les animaux, de Jonathan Safran Foer (éd. Points) https://www.librairiedialogues.fr/livre/2015320-faut-il-manger-les-animaux--jonathan-safran-foer-points
- le Tour de Gaule d'Astérix, de René Goscinny et Albert Uderzo (éd. Hachette) https://www.librairiedialogues.fr/livre/16049-une-aventure-d-asterix-5-asterix-le-tour-de--rene-goscinny-albert-uderzo-hachette-asterix
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