AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Mémé Cornemuse tome 1 sur 6
EAN : 9782714450029
240 pages
Belfond (01/02/2011)
3.09/5   767 notes
Résumé :
Les vacances
d'un serial killer

Comme chaque été, Alfonse Destrooper part en villégiature à la mer du Nord. Josette, sa femme, est bien décidée à se la couler douce, entre farniente à la plage et shopping dans la station balnéaire. Les enfants, Steven et Lourdes, emportent leur caméra pour immortaliser ces vacances tant attendues. Quant à la mémé, véritable Calamity Jane, elle les accompagne dans sa vieille caravane.

Mais le voya... >Voir plus
Que lire après Les vacances d’un serial killerVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (233) Voir plus Ajouter une critique
3,09

sur 767 notes
Au 36 eme degré, on peut passer un bon moment avec la famille Destrooper. On va déguster à la mer du Nord, humour noir ou jaune ou les deux à la fois. Boutades, actions déjantées, bienvenue auprès d'une smala psychopathe et timbrée.
Alphonse, le roi du boulet à la liégeoise (pour rappel, la sauce est à base de sirop de Liège, de bière belge, agrémentée de pruneaux et petits oignons); Josette la mère, fan de la Star Ac, Love Story et Georges Clooney bien sûr. Les enfants, Lourde et Steve. Sans oublier la mémé Cornemuse.

Si le début avait plutôt belle allure, j'ai apprécié les jeux de mots à profusion, l'image de la Belgique tournée en dérision, faut pas oublier que notre pays est totalement surréaliste avec ces trois communautés, langues,... Vous sortez vos poubelles sur le trottoir de droite, les éboueurs wallons s'en chargeront le lundi, préférez le trottoir de gauche, votre poubelle attendra le vendredi les éboueurs flamands. Nadine Monfils est belge mais vit a Montmatre, faut-il y voir une fuite assumée de notre plat pays avec un exercice littéraire facile et rentable en caricaturant ses compatriotes. Je me questionne...

J'ai lu, j'ai lu cette cascade d'actions de la famille Destrooper. Meurtre, kidnapping, dépeçage, sexe à tout va. C'est tordu, c'est parfois bien trouvé mais ça devient aussi très lourd. Une mémé nymphomane qui chante à tue-tête Annie Cordy, je ne suis pas fan. Nadine Monfils n'épargne pas son roman de vulgarités à tout bout de champs. Quant aux émotions, c'est tellement surréaliste que je n'ai été sensible à aucun personnage. Un Benoit Poelvoorde dans la peau de Mister Bean, avec des scènes porno de seconde zone.

Les vacances d'un serial killer, ça passe ou ça casse. On se bidonne ou on passe son chemin. L'important c'est la rose, le pompon, la cerise sur le gâteau, à chacun son humour, je vous souhaite des rires et des sourires.
Commenter  J’apprécie          9221
C'est l'été… Alfonse Destrooper, chef d'entreprise passionné de tuning, s'apprête à partir avec toute sa famille sur les bords de la mer du Nord. Cette année, il a réservé aux Mouettes rieuses, une charmante pension de famille recommandée par un ami. Josette, sa femme, accro aux magazines people, est bien décidée à se la couler douce. Les enfants, Steven et Lourdes, deux ados boutonneux et vidéastes amateurs, ont emporté leur caméra pour immortaliser ces vacances tant attendues. Quant à mémé Cornemuse, elle les accompagne dans sa vieille caravane qu'Alfonse a accrochée à l'arrière de la voiture. Mais le voyage commence mal, en effet, Josette se fait piquer son sac par un motard, emportant avec lui toutes leurs économies. Furieux, Alfonse s'arrête un peu plus loin dans un restoroute. Steven et Lourdes, caméra au poing, s'amusent à filmer ce qui se passe dans les toilettes publiques et quelle ne fut pas leur surprise d'y découvrir le cadavre du motard, gisant sur le sol... Ils décident de reprendre la route. Et re-bonne surprise de découvrir que leur lieu de villégiature n'a pas un brin de charme et ne donne pas du tout sur la mer...

Quelle joie de retrouver mémé Cornemuse et sa charmante petite famille, tous aussi déjantés les uns que les autres ! Loin des polars traditionnels, on retrouve plutôt un genre de comédie, un roman aux multiples facettes rassemblant des moments drôles, épiques, touchants ou tragi-comiques.
Tous les personnages, au plus haut de leur forme, sont terriblement attachants et ridiculisés pour notre plus grand plaisir.
Le rythme est rapide et soutenu, les jeux de mots fusent à tout va et on ne s'ennuie pas une seule seconde.
Un très agréable moment de lecture dont l'écriture reste inoubliable.
Commenter  J’apprécie          632
La famille Destrooper part en vacances à la mer .
On a là : Alphonse ( le père), la mère ( Josette ) , les deux ados qui répondent aux doux noms de Steven ( comme S Seagal) et Lourdes ( comme la fille de Madonna) et puis la mémé qui suit dans la caravane .
-Attendrissant comme portrait de famille ?
- Pas vraiment... parce qu'ils sont tous affreux, vulgaires, antipathiques, et égoistes.
L'hôtel ne sera pas vraiment ce qu'ils avaient escompté et sur la route , ils croiseront un serial- killer, lui aussi en goguette. Mais ne tremblez pas pour la famille Destrooper, leurs traits de caractères mentionnés plus hauts, font qu'ils s'en sortent toujours !

Alors, ça ne l'a pas fait pour moi, je n'ai pas du tout apprécié mes vacances avec Nadine Montfils ! L'humour , c'est quelque chose de totalement personnel, ce qui me fait rire, ne vous fera pas forcément rire et vice versa. ..
J'ai trouvé l'intrigue tirée par les cheveux, et même si c'est déjanté , si c'est de l'humour au 36 ième degré, je trouve ça facile...Les personnages sont caricaturaux, stéréotypés, outranciers. Pourquoi je vénère la mamie vulgaire de la série Stéphanie Plum de Janet Evanovich et pas , Mémé Cornemuse ? Lorsque mamie Arzur parle sexe , elle me fait mourir de rire, mamie Cornemuse en obsédée sexuelle , elle me heurte ...
Je pense que c'est l'accumulation de "beaufs". Janet Evanovich, elle dose ( un personnage vulgaire, une folle, un mec bien , une gentille etc;..) c'est varié...et donc je ne me lasse pas, je ne fais pas une indigestion. Là, c'est trop !
Pourquoi, je me bidonne à lire les Bidochons, alors que la beaufitude de la famille Destrooper me navre ?
Comme je le disais plus haut, l'humour c'est vraiment personnel, et si la plume de Nadine Monfils vous fait rire, tant mieux pour vous, on ne rit jamais assez ...
Bidonnez vous, profitez bien.
Pour moi, les vacances à la mer avec Nadine, c'est fini !


Challenge mauvais genres.
Commenter  J’apprécie          5914
De la pouf, de l'ado geek boutonneux, du râleur en casquette Eddy Merckx, de la vieille peau acariâtre : bienvenue à Beaufland.

Chou et Bichette, alias Alphonse, le roi de la boulette sauce lapin et amateur de tuning à ses heures perdues, et Josette, fan inconditionnelle de Steven Seagal, partent en vacances. On n'oublie pas la caravane, les deux morpions qui servent de gosses et mémé, et hop direction le dépaysement et l'évasion : mer du Nord, un trou paumé loin de tout y compris de la mer. Et où entre deux averses va se rejoindre un pot-pourri de baltringues pour des péripéties abacra.. abradaca... acadabra... dingues.

Histoire complètement farfelue et formidable prétexte pour mettre en scène des personnages déjantés. Alphonse et sa petite famille sont une véritable caricature (ou pas... c'est bien ce qui inquiète...) de la beauf attitude et de la misère intellectuelle. Pas grand chose dans le ciboulot à part moult certitudes sur la vie, appuyées sur aucun autre fondement que la télé ou les magazine people. Ça cause comme des charretiers, ça s'insulte, ça râle, ça ne s'écoute pas. Communication réduite au minima. Mais des rêves en pagaille et malgré les apparences, attachants par certains aspects car emplis de naïve sincérité.

La plume de Nadine Monfils est d'un humour sans pareil. Chaque page trouve son petit lot de réparties bien sonnées qui arrachent des sourires, et vident la tête momentanément. J'avoue avoir pas mal accroché sur la première moitié du roman, mais le style m'a finalement lassée. Car ce n'est pas le tout de faire dans la bouffonnerie Mâme Monfils, une histoire qui tient la route eût été la bienvenue pour soutenir la gaudriole. Même si on a vite compris que Nadine ne cherche pas du tout à faire dans le vraisemblable, mais plutôt dans la grosse parodie vaudevillesque.
Mémé Cornemuse (personnage récurrent si j'en crois la biblio) reste le principal attrait. Sarcastique et complètement barrée, la vieille peau parvient à charmer le lecteur avec son caractère de rombière et ses frasques.

Je m'auto-prescris donc un ptit Monfils de temps à autre pour me détendre, avec toutefois modération pour éviter l'overdose et l'effet saturation.
Commenter  J’apprécie          450
Lu en une journée, au bureau... Oh, râlez pas, pour une fois que je pouvais me la couler douce !

Ce livre, lorsque j'ai entamé sa lecture, je pensais que c'était le dénommé Destrooper qui était le serial-killer en vacances. Ben oui, dès le début, on est avec lui et sa famille pour leur départ en vacances. M'aprendra à lire les quatrième de couverture correctement, tiens.

Raté, donc, le Alphonse Destrooper n'est qu'un producteur de boulettes à la sauce lapin, les fameux "boulets" comme on dit dans la Cité Ardente, autrement dit la ville de Liège.

Ce livre, c'est un plaisir doublé pour un lecteur Belge qui, lui, n'a pas besoin des traductions en bas de page. La drache, on sait ce que c'est. Et ça mouille ! Quand aux Babeluttes et autres Cuberdons, on apprécie la friandise. Plaisir double pour nous les Belges.

De plus, en Belgique, le nom "Destrooper" est associé à une célèbre marque de biscuit. de là à dire qu'Alphonse est une bonne pâte...

Bref, la famille Destrooper (papa, maman, les deux enfants glandeurs et mémé Cornemuse, belle-mère d'Alphonse) a décidé de partir en vacances à la mer du Nord et, c'est là leur première erreur...

S'ils étaient fichu le camp dans le sud de la France à la place du nord de la Belgique et sans mémé, je pense qu'ils auraient eu moins d'ennuis... a contrario, nous nous aurions eu un livre moins amusant à lire.

Quoique... Vu le degré de beaufitude d'Alphonse, amoureux de sa bagnole tunée (le tunning, tu connais ?) hyper kitsh, vu la glanditude des enfants, vu leur mère qui ne vit que pour ses magazines people et vu la grand-mère qui écluse plus qu'un poivrot, je doute que les vacances se soient bien passées, quelque soit leur destination.

Dès le départ, les catastrophes leur tombent dessus. Et ce n'est que le début d'une longue suite de mésaventures dont le pauvre Alphonse va souffrir. Oui, c'est lui qui en prendra le plus dans la tronche.

Celle qui s'en sortira le mieux, c'est mémé Cornemuse qui mérite un monument à elle toute seule. Quant aux deux glandeurs, ils assument.

Les aventures de la famille Destrooper, sans être aussi burlesques que celles du "Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire", n'en sont pas moins exceptionnelles.

Pour des vacances pouraves, c'est des vacances pouraves ! Les seuls qui pourraient rivaliser avec la famille Destrooper, ce sont les Bidochon et leur voyage organisé. C'est vous dire l'ampleur de la catastrophe...

Les esprits les plus étriqués (et ne disposant pas du second degré) trouveront sans doute que c'est "trop" et que pareilles mésaventures ne sont pas crédibles.

Certes, mais nous sommes là pour rire, non ?

Et encore, l'auteur aurait pu pousser l'absurde encore plus loin en intégrant dans son récit le comportement irrationnel de certains habitants de cette partie Nord de la Belgique qui, un jour, failli se faire rebaptiser la "Vlaamse Kust" (la Côte flamande) ou lieu de "Côte Belge".

Et j'en passe des vertes et des pas mûres...

Seul problème, si elle avait fait entrer dans son roman les problèmes linguistique de la Belgique, je pense que les lecteurs français auraient perdu leur latin... Ou auraient appelé l'asile pour en faire interner certains.

Ici, l'auteur est restée sobre et aucun personnages du roman ne s'est offusqué que le brave Fonske Destrooper lui adresse la parole dans la langue de Molière et non dans celle de Vondel.

De toute façon, vu le caractère de certain, il ne fallait pas surcharger certains personnages et prendre le risque de perdre leurs côtés "amusant".

Parce que, le coup de "vue sur la mer" que l'on voit lorsqu'on regarde dans un miroir... elle est forte, celle-là !!

En tout cas, un charmant moment de lecture, un sourire béat, quelques éclats de rire et un bon souvenir de cette lecture.

A lire au second degré.

Mais j'irai plus jamais à la Mer du Nord... on ne sait jamais ce que je pourrais dénicher en creusant dans le sable.


Lien : http://the-cannibal-lecteur...
Commenter  J’apprécie          380

Citations et extraits (107) Voir plus Ajouter une citation
–Tu m’étonnes que le pays parte en vrille, fait le patron. Déjà que la mer du Nord va être nationalisée. Paraît que le sable sera aux Wallons et la mer aux Flamands.
–Ah, fait Einstein, et quand la mer va monter alors ?
Ils se regardent tous, dubitatifs. La question est grave.
Commenter  J’apprécie          302
« Parce que la vraie obscénité n’est pas dans le vocabulaire. Elle est dans la violence gratuite. Dans ces trous-du-cul qui nous font gober n’importe quoi pour s’en mettre plein les poches. Dans ce putain de monde où tout part en couilles, où les riches se pavanent sur le tas de pognon sans même jeter un regard à ceux qui crèvent la dalle. La grossièreté c’est pas causer comme un pilier de comptoir, mais c’est avoir un langage châtié et de foutre la planète en l’air en remplissant des piscines alors que des mômes crèvent de soif. »
Commenter  J’apprécie          140
...lui, il a jamais aimé les livres. C'est rempli de conneries, tout ça. Les gens écrivent ce qu'ils pensent de la vie alors qu'ils ne vivent rien.
Commenter  J’apprécie          480
- Mon crétin de mari disait que j'assurais pire qu'une pompe à purin.
- Un poète !
- De son vivant, j'sais pas, mais là, c'est sûr qu'il est rongé par les vers.
Commenter  J’apprécie          380
La voiture des bobos circule sur la route qui longe la digue. La mémé est à l'arrière. Elle ne regarde pas le paysage, partant du principe que quand on a vu la mer une fois, c'est bon. C'est toujours pareil. Des vagues et du sable. Pas de quoi en faire un fromage. Le ciel déverse son encre sur les gris de la mer tourmentée. On nage en pleine poésie tandis que la vieille, infatigable, continue à se prendre pour la Castafiore :
- Chaud cacao ! Chaud, chaud, chaud chocolat...
Commenter  J’apprécie          100

Videos de Nadine Monfils (82) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Nadine Monfils
LES FOLLES ENQUÊTES DE MAGRITTE ET GEORGETTE - NADINE MONFILS
autres livres classés : thrillerVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (1575) Voir plus



Quiz Voir plus

Ice cream et châtiments

Le héros s'appelle Elvis Cadillac, un sosie du King Elvis, son nom de scène est :

The King of Béthune
Le king de Liège
The King from Charleroi
The Manneken King

10 questions
10 lecteurs ont répondu
Thème : Ice cream et châtiments de Nadine MonfilsCréer un quiz sur ce livre

{* *}