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Dominique Autrand (Traducteur)
EAN : 9782253140580
121 pages
Le Livre de Poche (30/11/-1)
3.86/5   365 notes
Résumé :
L'Amérique aurait dû s'appeler Colombie. Amerigo Vespucci, qui lui donna son nom, n'avait en rien contribué à sa découverte, ni même revendiqué ce privilège. Alors, pourquoi lui ?
Dans cet essai écrit en 1941 - au moment où il s'installe en Amérique -, Stefan Zweig reconstitue l'enchevêtrement des circonstances, des hasards, des malentendus qui sont à l'origine de cette étrange erreur.
Constamment soucieux d'élargir son horizon, il nous invite ici à vo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (47) Voir plus Ajouter une critique
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Ce livre est aussi court que ce que l'on sait vraiment d'Amerigo Vespucci!
Stephan Zweig, nouvel Américain qui a fui le nazisme, se penche sur l'origine du nom donné au quatrième continent: Amérique... Ce nom tellement sonore, gorgé d'espoir, de fortune et d'aventure...
Cet essai, dans le beau style limpide de Zweig, m'a appris ce que j'ignorais en remettant les pièces d'un puzzle à leurs places ou, plus certainement en dénouant un sac de noeuds complexe à souhait!
L'intelligence de l'auteur, c'est de remettre la naissance du mot Amérique dans le contexte d'une époque bouillonnante où se succédaient les découvertes de terres inconnues et de mers dont on imaginait pas la fin.
Donc, Zweig décortique, analyse, rassemble et rend à chacun des protagonistes ce qui lui revient: À Colomb, la découverte d'un continent nouveau qu'il ne reconnaît pas comme tel (l' amiral croit toujours avoir rejoint les Indes!...) et à Vespucci d'avoir reconnu ce continent comme terre nouvelle!.. Et aux éditeurs-imprimeurs de cette époque où le droit d'auteur n'existait pas, d'avoir donné le nom d'Amérique au nouveau continent.
Voilà, nous dit Zweig, c'est tout cela et rien que cela.
L'histoire s'est faites sur une erreur et une foi dans des écrits imprimés encore rares à l'époque.
Mais, est-ce au reste si grave? Parce que, après-tout, Amérique sonne et résonne tellement bien!
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Habituellement fan des biographies, nouvelles et autres romans du génial Stefan Zweig, je suis un peu embêtée au moment de rédiger cette critique de son enquête historique Amerigo... Embêtée parce que cette critique ne peut qu'être mitigée...

Rien à dire sur le fond et le style, qui me plaisent toujours autant. En revanche, pourquoi cette forme artificielle de l'enquête historique et ces circonvolutions sans fin sur le caractère honnête ou malhonnête d'Amerigo Vespucci ? Plus de 500 ans après les faits, nous aurons de toute façon du mal à nous faire notre propre idée... Bref, l'enquête a beau être brève avec ses 121 pages, elle était encore trop longue de 50 pages un peu verbeuses à mes yeux !

Pourtant, le sujet est vraiment intéressant : pourquoi l'Amerique porte-t-elle le nom d'Amerigo Vespucci alors même qu'il n'a pas du tout participé à sa découverte ? Cette information ne va pas changer votre vie d'homme ou de femme moderne, c'est sûr, mais elle donne lieu ici à des développements brillants et érudits, à lire par pur plaisir intellectuel, ou pour briller dans les dîners.

Cette dénomination est le fruit d'une suite de hasards et de coïncidences historiques, sans qu'Amerigo ne soit ni un grand navigateur ni un grand imposteur... Il a eu le mérite de réaliser en premier que cette terre atteinte par Christophe Colomb n'était pas un morceau d'Asie, mais bien un 'monde nouveau', et d'écrire des lettres à son patron Médicis sur ce thème.

Dans l'effervescence des découvertes et de leur diffusion, ses écrits ont été repris, déformés, transformés... jusqu'à ce qu'un petit géographe de Saint-Dié veuille intégrer ce 'monde nouveau' à la cartographie de Ptolémée et propose pour cela l'appellation Amérique, sans chercher plus loin que le bout de son 'monde nouveau'.

Amerigo était sans conteste au bon endroit au bon moment, mais Zweig aurait peut-être pu le raconter plus directement et simplement.
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"Amerigo" oder "Die Geschichte eines historischen Irrtums" (Allez on vous traduit : "L'histoire d'une erreur historique"... et rien d'une mystification, vous allez voir !).

Ou... comment des approximations savantes forgées par un tout petit cercle d'intellectuels dans leur minuscule Duché de Lorraine (tapi au coeur aujourd'hui oublié des Vosges : Saint-Dié) ont fabriqué le nom et la mythologie d'un continent... Une histoire incroyable.

Nous ne saurons "presque" rien - du moins pas grand chose (informations biographiques parcellaires ou perdues... à l'instar du destin injuste de ces centaines de tragédies d'Eschyle et Sophocle dont les copies-papyrus furent certainement saccagés et brûlés à Alexandrie au IIIème siècle après J.-C.) - de la petite vie tranquille mais "un moment aventureuse" du brave Amerigo Vespucci... oui, malgré l'ultime chapitre qui fera le point sur la "question Amerigo"...

Nous apprendrons en revanche beaucoup sur les mentalités et la circulation hasardeuse de l'information à la fin du Moyen âge, en ce début des "Temps modernes" post-colombiens (qualifiés parfois de "Renaissance") ... et encore un peu plus sur le charisme de cet imprimeur et ses compères "ès approximations", lettrés et artisans si enthousiastes du début du XVIème siècle...

Un tout petit livre passionnant et un essai historique magistral - fort rapidement lu (sept chapitres) - du grand et prolifique Stefan Zweig (1841-1942), dont le génie a trop tôt disparu : l'entière faute de ces incultes, sinistres crétins (et bien sûr criminels) de Nazis...
Lien : http://fleuvlitterature.cana..
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Zweig s'étonne que le continent mythique de notre monde ait été baptisé du blaze d'un clampin. Parti pour raconter la vie d'Amerigo, comme il n'y avait rien à raconter sur l'homme, il a raconté la vie du prénom : Amérique. de ce court récit qui se lit vite, avant qu'il ne soit déjà l'heure d'aller chercher les enfants à l'école, j'ai retenu une réflexion sur la fragilité de la culture. Pas celle des autres - depuis Levi Strauss on la sait foutue - non, la nôtre. « L'esprit de l'humanité est paralysé, écrit Zweig, comme par l'effet d'une maladie mortelle, elle ne veut plus rien savoir du monde qui est le sien (...)  la main de l'homme n'est plus capable de représenter son propre corps à travers le dessin (...) on ne voyage plus, on ne connait rien des pays étrangers». J'observe mes enfants ricaner en regardant les enfants des autres se tortiller sur tiktok. Ils ne dessinent pas, ils sortent peu, on ne part plus en vacances, covid oblige, et à la place, ils sauvent un monde 3D de la menace zombie sur Fortnite. Zweig ajoute « On a désappris à lire à écrire à compter, même les rois et les empereurs d'Occident ne sont plus en mesure d'apposer leur propre nom au bas d'un parchemin. ». Je m'affole. Spengler ! Onfray ! Finkielkraut ! Et s'ils avaient raison ? Heureusement, à la télé, dans le bureau ovale, le 45ème Président des Etats-Unis d'Amerigo signe son nom au bas d'un tax bill. Et il exhibe fièrement sa signature à la caméra et à la cour. Sauvés ! Il sait écrire son nom ! Plaise à Dieu qu'il reste Président !
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Livre amusant puisqu'il brode une histoire plausible à partir du manque de certitude sur la réalité...
Comment faire une biographie sans preuves tangibles ? On pourra toujours rétorquer qu'un certain Jésus est déjà l'objet d'un livre (Ô combien célèbre) de ce genre...
Donc ici, finalement, la non-biographie du florentin A. Vespucci est le prétexte à une quasi déclaration d'amour au continent qui l'a accueilli, lui qui fuyait l'Europe déjà parcourue par ses courants racistes, suprémacistes et xénophobes.
L'avantage ici est la poésie de l'écriture de l'auteur qui nous berce de ses réflexions subtiles sur les étranges retournements de l'histoire, sur les récits différents qui sont faits successivement d'une même réalité...
Tout est finalement question de croyances et d'interprétations. Heureusement qu'aujourd'hui tout a changé et que nous sommes priés, sous peine d'un salutaire bannissement , d'inscrire dans la Loi certains points d'histoire.
On observe, du point de vue continental, les explorateurs portugais s'élancer à la conquête de l'Est pour qu'un Génois et un Florentin se disputent finalement par supporters interposés la paternité de la conquête de l'Ouest...
Certes il y a eu Pedro Álvares Cabral, mais il est peu resté dans l'imaginaire collectif occidental contrairement aux deux précédents.
C'est un peu l'objet du livre, celui des méandres de la construction de notre imaginaire que les livres scolaires d'histoire sont chargés de graver dans nos esprits. Ainsi,
en 1503, un ouvrage en latin intitulé "Mundus Novus" est publié. Il affirme être un résumé traduit d'une lettre écrite en italien par Albericus Vespuccius ...
A-t-il jamais mis les pieds sur ce monde nouveau, notre Florentin? A-t-il cherché à paraître plus important qu'il ne fut? A-t-il cherché à doubler dans la course à l'attribution de nom le Génois Colomb ? Pas facile d'être sûr mais... le nouveau continent, dont tout le monde alors ignorait qu'il s'agissait d'un continent, fut nommé "Alberica".
Non, en fait... Heureusement (?), au gré des traductions, des versions remaniées et augmentées, peut-être légèrement trafiquées de ce livre de vulgarisation, les noms de l'auteur, possiblement découvreur pour ses lecteurs, évoluèrent : Alberico Vesputio, puis Amerigo Vespucci...
Enfin , gravé dans le marbre des cartes post-Ptolémée, ce nom qui selon l'auteur, sonne comme le clairon d'un peuple jeune et conquérant, apparaît pour l'éternité : America !
Un joli livre entre roman et histoire qui gagne à être diffusé auprès des jeunes mais pas que...


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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
De toutes les feuilles volantes de cette époque, depuis la première lettre où Colomb, en 1493, annonçait avoir atteint des îles proches du Gange, aucune n'a eu un retentissement aussi large et aussi lourd de conséquences que les huit pages de cet Albericus (Vespucius) totalement inconnu jusque-là. (...)
Le grand succès de ce livret minuscule est très compréhensible. Car cet inconnu, ce Vespucci, est le premier des navigateurs qui sache raconter, et de manière amusante. Ce qu'on trouve habituellement sur ces bateaux d'aventuriers, c'est un ramassis de pilleurs d'épaves analphabètes, de soldats et de matelots qui ne savent pas même écrire leur propre nom, auxquels peut s'adjoindre à la rigueur un escribano, un juriste fastidieux qui juxtapose froidement des faits, ou un pilote qui inscrit les longitudes et les latitudes. Au tournant du siècle, le grand public est encore tout à fait ignorant de ce qu'on a réellement découvert dans ces contrées lointaines. Et voici qu'arrive un homme digne de confiance, et même cultivé, qui n'exagère ni ne fabule, mais raconte au contraire avec sincérité comment il est parti, le 14 mai 1501, sur ordre du roi du Portugal, et a navigué pendant deux mois et deux jours sur le vaste océan, sous un ciel si sombre et si orageux qu'on n'y pouvait apercevoir ni le soleil ni la lune. Il fait participer le lecteur à toutes les horreurs vécues par l'équipage, il raconte comment ils avaient déjà abandonné tout espoir d'accoster sains et saufs dans leurs bateaux mangés des vers qui prenaient l'eau de toutes parts ; pourtant, grâce à son habileté de cosmographe, le 7 août 1501 - la date est différente de celle indiquée dans ses autres récits, mais il faut s'habituer à rencontrer ce genre d'imprécisions chez cet homme instruit -, ils ont tout de même fini par apercevoir une terre, et quelle terre bénie!
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Quel homme a donné son nom à l'Amérique?
A cette question, le premier écolier venu répondra d'une voix ferme, sans avoir à réfléchir : Amerigo Vespucci.
En revanche, même les adultes se montreront hésitants et perplexes si on leur pose la seconde question, à savoir : pourquoi a-t-on utilisé, pour baptiser cette partie du monde, le prénom d'Amerigo Vespucci? Parce que Vespucci a découvert l'Amérique? Il ne l'a nullement découverte! Parce qu'il a été le premier à fouler le sol du continent, et non plus seulement des îles les plus proches de la côte? Non, ce n'est pas non plus pour cette raison, car ce n'est pas Vespucci qui a posé le pied le premier sur le continent américain, mais Colomb et Sébastien Cabot. Dans ce cas, peut-être a-t-il abusivement prétendu avoir été le premier à aborder ces terres? Non, Vespucci n'a jamais revendiqué ce privilège auprès d'aucune instance. S'agirait-il donc d'un savant, d'un cartographe qui, pour satisfaire son ambition, aurait proposé que l'on donnât son nom à cette nouvelle terre? Non, il n'a jamais agi de la sorte non plus, et n'a même vraisemblablement jamais rien su de l'usage qui était fait de son nom. Mais alors pourquoi, s'il n'a rien fait de tout cela, pourquoi l'honneur lui est-il échu d'immortaliser son nom? Pourquoi l'Amérique ne s'appelle-t-elle pas Colombie, mais Amérique?
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1512. Un cercueil, suivi par un maigre cortège, est porté d'une église de Séville au cimetière. Ce n'est pas un enterrement spectaculaire, pompeux ; ce n'est pas l'enterrement d'un homme riche, d'un noble. On conduit à sa dernière demeure un vulgaire fonctionnaire du roi, le Piloto mayor de la casa de Contratacion, un certain Despuchy ou Vespuche. Personne, dans cette ville étrangère, ne se doute qu'il s'agit de ce même homme dont la quatrième partie de la Terre va porter le nom, et ni les historiographes ni les chroniqueurs ne consacrent une ligne à cette mort insignifiante ; trente ans plus tard, on lira encore dans les ouvrages historiques qu'Amerigo Vespucci est mort en 1534 aux Açores. La mort du parrain de l'Amérique passe complètement inaperçue, de même en 1506, à Valladolid, on porte en terre dans un silence total l'adelantado, l'Amiral des Nouvelles-Indes, Christophoro Colombo, sans qu'aucun roi ni duc n'accompagne le cercueil et, là non plus, aucun chroniqueur de l'époque ne juge l'événement suffisamment important pour en informer le monde.
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Jamais on ne lui (Amerigo Vespucci) confia une flotte comme à Colomb ou à Magellan ; tous les métiers, toutes les charges, il les exerça toujours en qualité de subalterne, inapte à imaginer, à découvrir, à ordonner, à commander. Toujours, il fut au second rang, toujours dans l'ombre d'un autre. Et quand malgré tout la lumière radieuse de la gloire se posa sur lui, il ne le dut à aucun mérite particulier, à aucune faute, mais bien plutôt au destin, à une erreur, un hasard, un malentendu ; cela aurait pu aussi bien tomber sur un autre épistolier appartenant à la même expédition, ou sur le pilote du bateau voisin. Mais l'Histoire n'autorise pas la contestation, c'est lui qu'elle a choisi et ses décisions, même erronées ou injustes, sont irrévocables. Deux mots, Mundus Novus, inscrits en tête de sa lettre par lui-même ou par cet éditeur inconnu, et Quatre Voyages, qu'il les ait ou non effectués, l'on fait entrer dans le port de l'immortalité. Son nom ne peut plus être effacé du livre le plus glorieux de l'humanité et si l'on voulait définir au mieux son apport à l'histoire de la connaissance de notre monde, peut-être faudrait-il énoncer ce paradoxe que Colomb a découvert l'Amérique mais ne l'a pas reconnue, tandis que Vespucci ne l'a pas découverte mais l'a le premier reconnue pour ce qu'elle est : l'Amérique, un nouveau continent. Cet unique mérite reste attaché à sa vie, à son nom. Car jamais un acte n'est décisif par lui-même ; ce qui compte, c'est la connaissance de cet acte, et ses conséquences. Celui qui le raconte et l'explique devient souvent le plus important pour la postérité que celui qui en est l'auteur et, dans le jeu imprévisible des forces de l'Histoire, la plus légère impulsion peut produire les plus énormes effets. Celui qui attend de l'Histoire qu'elle soit juste exige plus qu'elle n'est d'humeur à donner : il arrive qu'elle attribue l'exploit et l'immortalité à l'homme simple, moyen, et rejette les meilleurs, les plus vaillants et les plus sages, dans les ténèbres de l'anonymat.
Et pourtant : l'Amérique ne doit pas avoir honte de son nom de baptême. C'est celui d'un homme intègre et courageux qui, à l'âge de cinquante ans, s'est risqué par trois fois, dans un bateau minuscule, sur l'océan inexploré, un de ces "marins inconnus" qui à l'époque exposaient leurs vies par centaines, s'offrant à l'aventure et au danger.
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Bermuda a été baptisée par référence à Juan Bermùdez, la Tasmanie d'après Tasman, l’île de Fernando Po d'après Ferdinand Po. Pourquoi cette nouvelle terre en porterait-t-elle pas le nom de celui qui en a divulgué la découverte ? C'est un geste de reconnaissance à l'égard d'un érudit qui le premier – tel est le mérite historique de Vespucci – a avancé la thèse que ces régions récemment découvertes n’appartenaient pas à l'Asie mais constituaient une nouvelle partie du monde, quartam pars mundi. En attribuant, de bonne foi, cet honneur à Vespucci, le brave Waldseemüller ne soupçonne nullement qu'il est en train de lui adjuger, au lieu de cette présumée île dénommée Terra sacta crucis, un continent tout entier qui s'étend du Labrador à la Patagonie, spoliant par la même Christophe Colomb, le véritable découvreur. Mais comment pourrait-il s'en douter quand Colomb lui-même l’ignore, qui soutient avec flamme que Cuba est la Chine et Haïti le Japon ?

2849 – [Le Livre de poche n° 14058, p. 55]
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Stefan Zweig, auteur à succès, se voulait citoyen d'un monde qu'unifiait une communauté de culture et de civilisation. Il n'a pas survécu à l'effondrement de ce «monde d'hier» qu'incarnait la Vienne impériale de sa jeunesse.
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