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Citations de Agatha Christie (5407)


Ce soir-là, à la demande de Poirot, je me rendis chez lui après le dîner. Caroline me vit partir avec une visible répugnance. Je crois qu'elle aurait bien désiré m'accompagner.
Poirot me reçut d'une façon fort hospitalière. Il avait placé sur une petite table une bouteille de whisky irlandais (que je déteste), un siphon d'eau de Seltz et un verre.
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Le chat obéit à son instinct quand il joue avec la souris. Il est ainsi fait. Les hommes ne sont pas des gamins qu’il faille protéger contre les ruses féminines. Tôt ou tard, ils rencontreront des femmes, certaines au caractère félin, d’autres fidèles comme des épagneuls, d’autres encore, perruches autoritaires et braillardes, qui ne leur accorderont pas une minute de répit ! La vie est un champ de bataille… et non une partie de plaisir.
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Elle n’était plus de la première jeunesse ; je lui donnai entre trente et quarante ans ; quelques fils gris se mêlaient à ses cheveux blonds.
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Il s’agit de savoir, madame, si Hercule Poirot peut se tromper.
- Personne n’est infaillible, répliqua sèchement Mme Lorrimer.
- Moi, je le suis, affirma Poirot. Jamais je ne me trompe. C’est si vrai que le contraire me renverse.
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- J’ignore ce que vous pensez, mais moi je connais le coupable. C’est le docteur… comment donc ?... Ah ! oui ! Roberts. Un nom gallois ! Les Gallois ne m’inspirent aucune confiance. J’ai eu une nourrice galloise. Un jour, elle m’emmena à Harrogate et rentra seule à la maison, m’ayant tout à fait oubliée. On ne peut compter sur ces gens légers et inconstants.
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Le Dr Armstrong se fit la réflexion que les vieillards comme le juge étaient beaucoup plus attachés à la vie que les hommes plus jeunes. Ça l’avait souvent étonné au cours de sa carrière
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Je vous l'accorde, fit Poirot, le coin est charmant. Le paysage reposant, le soleil brille et la mer est bleue. Mais vous oubliez, mademoiselle Brewster, que le mal se trouve partout sous le soleil.
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Oui, my friend, it is true. I am become the mode, the dernier cri !
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- Pourquoi vous exprimez-vous parfois en un anglais impeccable, alors qu'à certains moments vous estropiez notre langue ?
Poirot se mit à rire.
- Je vais vous l'expliquer. Je puis, il est vrai, parler un anglais correct. Mais, mon cher ami, l'emploi du mauvais anglais offre cet avantage qu'il incite les gens à vous mépriser. Ils pensent... "Peuh ! un étranger qui n'est même pas fichu de parler convenablement l'anglais !". Il n'entre pas dans mes vues de terrifier mon public... au contraire, je me prête volontiers à ses moqueries. J'affecte aussi des airs de fanfaron. Et voici ce que pense un Anglai : "Un type qui professe une si haute opinion de lui-même ne doit pas valoir grand' chose !". Telle est la façon de voir de vos compatriotes. Elle n'est pas toujours juste. Mais on se méfie moins de moi. Du reste, ajouta-t-il, c'est devenu chez moi une habitude.
- Dieu du ciel, Poirot, vous avez la ruse du serpent !
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Il continua sa leçon de morale :
- Chez un petit épicier, pas de fraises. Une fraise, à moins d’être fraîchement cueillie, perd son jus. Une banane… des pommes… voire un chou… mais surtout pas de fraises !
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Dans les romans, quand un détective se déniche un collaborateur sur le terrain, ledit collaborateur est les trois quarts du temps l'assassin.
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- C’est curieux, remarqua Fournier, l’air pensif. Se peut-il que le poison ait eu un effet à retardement ? Cela arrive, ces choses-là…
Poirot grommela et enfouit sa tête dans ses mains.
- Je dois réfléchir… réfléchir… Serait-il possible que je me sois trompé depuis le début ?
- Ces choses-là arrivent aussi, mon vieux, assura Fournier. Elles m’arrivent à moi, elles peuvent vous arriver à vous.
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- Un Américain ? dit vivement Fournier.
- Oui, oui, un Américain sans aucun doute. Et pas du meilleur genre… Le type qui ne connaît rien à rien, mais qui cherche à rapporter une curiosité chez lui. Qui fait la fortune des marchands de bijoux égyptiens, qui achète les pires scarabées jamais fabriqués en Tchécoslovaquie. J’ai vite fait de le jauger et je me mets à lui expliquer les coutumes de certaines tribus et les poisons mortels qu’elles utilisent. Je lui raconte combien il est rare de trouver ce genre d’article sur le marché. Il m’en demande le prix et je le lui dis. C’est mon prix américain, mais pas aussi élevé qu’autrefois (hélas, ils ont souffert de la dépression là-bas). Je m’attends à ce qu’il marchande, mais il me paye cash, sans discuter. Je suis stupéfait. C’est dommage, j’aurais dû demander plus !
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La psychologie serait une belle chose si on laissait aux seuls spécialistes le soin de s'en charger, mais l'ennui est que, de nos jours, chacun prétend être expert en la matière. (Citation de 1957...)
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Mieux vaut laisser dormir les secrets de famille.
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Les femmes n'ont pas le temps d'être autre chose que réaliste.
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l hésita un peu avant d’ajouter :
- Il me semble que la jeune fille qui était en cause est devenue lady Dittisham.
Poirot lui ayant confirmé qu’il connaissait le fait, il poursuivit :
- Les journaux parlent d’elle de temps à autre et on l’a vue souvent à la Cour des divorces. Elle est très riche, ainsi que vous le savez sans doute. Avant d’épouser Dittisham, elle était mariée à un explorateur. Elle s’est toujours plus ou moins signalée à l’attention publique, étant de ces femmes, semble-t-il qui ne peuvent aimer que des gens connus…
- Peut-être, insinua Poirot, a-t-elle tout simplement le culte des héros…
Cette idée, l’attitude de Mayhew laissait voir qu’il l’admettait difficilement.
- Peut-être, dit-il pourtant.
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J'offris sans vergogne à l'inspecteur un verre d'un excellent vieux porto que je conserve précieusement. Il n'est pas d'usage de boire du porto à 11 heures du matin, mais je me doutais que l'inspecteur n'en prendrait pas ombrage. C'était du gâchis pour le vieux porto, mais il est des situations où les manières ne sont pas de mise.
Après son deuxième verre, l'inspecteur Flem se détendit et se montra même tout à fait jovial. A vieux porto rien d'impossible.
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Depuis quelques années, j'ai remarqué chez moi un changement, une perte de hauteur...un désir croissant d'agir plutôt que de juger.
J'avais envie- reconnaissons le franchement- de commettre un meurtre moi même. J'assimilais cela au désir qu'à l'artiste de s'exprimer ! J'étais- ou pouvais etre- un artiste du crime !
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Elle manque d'allure, songeait Poirot. Elle est fagotée comme la poupée du loup. Bien élevée, intelligente, cultivée, mais fatigante. Et, avec les années, ça ne fera que croitre et embellir ! Quand je pense à la comtesse Rossakoff ! Elle a gardé dans sa vieillesse une splendeur, un rayonnement... Les filles d'aujourd'hui... Je ne suis peut-être si sévère que parce que je vieillis. Il se peut, après tout, qu'aux yeux de quelqu'un celle-ci apparaisse comme une véritable Vénus ! Pourtant, j'en doute !
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