Alexandre Chardin

Qu'est-ce qu'être apache?

Marcel Milouche en a une définition bien précise.

Extravagant et extraverti, le Pépé Milouche fait les choses comme personne, il met un point d'honneur à se montrer audacieux, faire les choses "toujours avec panache, pour être un apache", selon ses propres mots.

Rien ne l'arrête.

Il bat les gamins aux jeux vidéos, il invite son petit-fils à pêcher dans une fontaine, va réapprendre avec lui à faire du roller en marche arrière, laisse sa voiture ouverte aux voleurs afin d'éviter un carreau cassé...

La soeur d'Oscar qui avait déja profité d'un séjour chez leur grand-père l'avait assuré d'un séjour spécial, Oscar se rappelle même qu'elle lui avait paru transformé à son retour de vacances.

Et cela sera le cas pour Oscar.



Partant à reculons pour ce séjour forcé des vacances chez papy Milouche, se prenant un peu en grippe avec lui dans les débuts, Oscar n'aura pas le choix.

Marcel Milouche le farfelu va tenter de tenir sa mission. Rendre à Oscar sa vie d'enfant, juger trop sérieux à son goût.

Nous l'apprendrons, cette volonté est propre à son caractère, celui aussi de feu son épouse mais hélas pas celui de son fils, le père d'Oscar et Ludivine.



Nous adoptons donc à la lecture ce grand-père anti-conventionnel qui pourrait faire fuir les uns car si peu classique ou charmer les autres car si jeune d'esprit.



Il nous amuse, nous fait penser aux personnages foufous et lunatiques du comédien Pierre Richard, son mauvais caractère lui vaut de se fâcher comme chien et chat avec un gamin du quartier, Marin.

Un ami que se fera Oscar dans des circonstances que les lecteurs découvriront.

Marcel devra enterrer la hache de guerre avec son "pire" ennemi, pour le bien commun.



En effet, les jeunes lecteurs découvrirons également une deuxième histoire dans ces vacances inoubliables d'Oscar, la rencontre avec la jeune fille à la mèche bleue, Nine.

Nine est une amie de Marcel.



Mais Marcel n'a que des amis de l'âge de son petit-fils, demanderiez-vous?

Non, heureusement et les circonstances, importantes pour l'intrigue, seront développées, elles répondront à certaines questions que se posent Oscar sur le tempérament de sa belle.

Nine est charmante, mystérieuse, souvent triste, Oscar en tombe doucement amoureux.

Oscar, Marin, Marcel Milouche et même Moïse (le chat irascible de Marcel) entoureront Nine autour d'un secret qui la fait un peu souffrir.

Entre cris de joie, défis fous et chaudes larmes, partageant grandes légèretés et gravités, "Des vacances d'apache" de Alexandre Chardin est une lecture de vacances agréable, qui se lit très facilement.

Les séniors toniques ont la part belle, les amitiés de gamins fripouilles aussi.

Sur l'enfance et ceux qui sont restés de grands enfants.

Chouette lecture.

Encore une réussite pour Alexandre Chardin qui précise son talent d'écrivain.

Oscar va passer quelques jours chez son grand-père pour les vacances. Suite aux mises en garde de sa soeur Ludivine, il appréhende son séjour chez ce fameux Marcel Miluche. En effet, dès son arrivée, Oscar redécouvre un personnage aventurier bien connu du voisinage mais malgré tout très apprécié. Oscar demande d'abord à rentrer chez ses parents mais la rencontre de Nine, les échanges avec Marin et les aventures que lui proposent son grand-père lui font changer d'avis...

Malgré une petite difficulté pour rentrer dans la lecture dans le premier chapitre, les chapitres suivants sont équilibrés en péripéties et donnent cette envie de poursuivre les aventures d'Oscar et de son grand-père. Le mystère qui tourne autour de Nine permet un certain suspens qui nous met à la place d'Oscar qui n'attend que d'en savoir plus sur cette jeune fille aux cheveux bleues.

Au niveau de l'écriture, Alexandre Chardin compose un récit plein d'humour, de jeux de mots et de philosophie qui emporte le lecteur et l'amène régulièrement à sourire voire même rire.

Les personnages sont attachants même si ce bon Miluche est parfois difficile à suivre au départ. Au fil des pages, on découvre un grand-père qui, derrière ses airs de grand enfant, cache beaucoup de responsabilités et de sagesse.

On retrouve dans les pages de ce roman les thématiques de la famille, de l'amitié inter-générationnelle, les disputes dans la fratrie, la question de l'isolement d'une personne âgée, la disparition de proches.

Ce roman est un cadeau qui permet au lecteur de passer un doux et bon moment c'est pourquoi je le recommande à tous les lecteurs, petits de 9 ans à grands de 90 ans !

Le goût sucré de la peur d’Alexandre Chardin est un roman à destination des 8-12 ans paru chez Magnard Jeunesse. Je l’ai reçu dans le cadre d’une opération Masse critique organisée par Babelio et la maison d’éditions Magnard Jeunesse.



Louise est une petite fille maligne, un peu ronde et courageuse. Lorsqu’elle apprend que son grand frère se lance, avec ses copains, dans une expédition chez l’Ortie – le nom que les enfants ont donné à une vieille dame quand ils ne l’appellent pas la sorcière – elle veut absolument en être. Mais sur place, alors que le reste du clan se goinfre des fruits, Louise sent la main de l’Ortie sur son épaule. Cette rencontre la perturbe tant qu’elle décide d’y retourner, persuadée que l’Ortie n’est sans doute pas si effrayante…



C’est un joli roman jeunesse qui aborde de nombreux sujets : l’amitié, le courage, l’entraide, les préjugés, mais aussi la mort et le deuil. Et tout cela avec tendresse et intelligence. Les jeunes personnages sont très attachants et très différents les uns des autres : la perspicace Louise, le peureux Joseph et la douce Bérénice et bien entendu Jeanne, qui a préféré s’isoler des autres pour ne plus souffrir, mais qui cultive son potager pour le plaisir de voir des générations d’enfants franchir les grilles de son jardin pour se gorger de fruits au goût sucré de peur.



A conseiller aux jeunes lecteurs curieux au grand cœur, Le goût sucré de la peur ne devrait pas les laisser insensibles.



Merci à Babelio et aux Éditions Magnard Jeunesse pour l’opération Masse Critique qui m’a permis de découvrir Le goût sucré de la peur.
Lien : http://mademoisellemaeve.wor..

Je trouve que ce livre est très bien pour des ados de notre âge, car il parle de collège et de bêtises. J'ai aimé ce livre car j'aime beaucoup les histoires d'amour et aussi parce qu'il se lit très facilement. J'ai beaucoup apprécié le style de l'auteur car il a écrit ce livre dans le langage des jeunes d'aujourd'hui. Le livre m'a émue à la fin. (Loëlice)

Eole, 11 ans, vit avec sa mère, son petit frère et sa petite soeur mais aussi et surtout avec son beau-père Raymond, qu'il surnomme Groc, c'est-à-dire gros con.

Ce personnage stupide, violent, leur fait vivre un enfer au quotidien. Pour pouvoir travailler tranquillement et surtout fuir cette ambiance familiale très pesante, Eole va se rendre dans la maison de retraite où maintenant son grand-père maternel vit. Il va y faire la connaissance de vieux atypiques et espiègles, ainsi que de soignants avec une personnalité très forte. Un vent de révolte dans sa vie familiale et dans l'Epadh va s'engager pour rendre l'existence de chacun plus belle.

C'est un beau roman jeunesse que l'auteur nous propose. C'est plein de bons sentiments mais pas mièvres. On s'attache beaucoup aux personnages, on a aussi envie d'en finir avec cet infâme individu qu'est le Groc. Et sous ses aspects plein d'humour, Alexandre Chardin dénonce les violences conjugales sans tomber dans le pathos, ainsi que la fin de vie. C'est un roman à lire d'urgence.

Une histoire d'amour et d'amitié où les paris montent de plus en plus haut...

Cette histoire se passe dans un petit collège où Jacques et Mathias, deux élèves de sixième, font des paris à haut risque mais la jeune fille Lola vient tout chambouler.

Est ce que leur amitié va durer...

J'ai adoré ce livre car il est plein d’émotions fortes comme la joie mais aussi l'angoisse.

Pour ceux qui aiment le stress, les paris et la lecture !



Suzanne

Un gros coup de cœur dont je garde un souvenir fort. L'histoire est touchante et profonde, sans pour autant tomber dans le larmoyant. De fait, l'auteur jongle très bien entre la sensibilité et l'humour, notamment grâce au caractère sauvage et bouillant d'Albertine, héroïne de l'histoire que j'ai trouvé très attachante. Son aventure dans les arbres m'a beaucoup plu, car les sensations sont très présentes. On sent le vent et le soleil, on touche l’écorce. On est saisi par le vertige, la peur des branches qui cassent, ou par l'amusement de se déplacer comme une "tarzane", de nouvel arbre en nouvel arbre.

Un beau roman sur la famille, l'amitié, le deuil et le changement.

A quinze ans Gabriel perd sa mère, décédée suite à une longue maladie, comme on dit. Dévasté, il ne peut toutefois pas se résoudre à la laissée reposer juste à côté de son père mort quelques années plus tôt. Ce père qui les avait abandonnés. Alors Gabriel va prendre la décision le plus folle qui soit, soutenu par celles et ceux qui ont aussi aimé sa mère.

Ce qui est bien avec ce roman, c'est qu'on est tout de suite dans l'ambiance. A peine quelques pages et j'avais déjà les yeux humides. Les bases étaient posées. J'ai failli abandonner, mais j'ai bien fait de continuer. Il s'agit d'un très beau roman d'amour, celui d'un fils pour sa mère. Et un très beau voyage initiatique aussi, vers l'âge adulte. Du fond de sa peine, Gabriel sait laisser son cœur ouvert aux autres et fait des rencontres déterminantes. C'est aussi un roman rassurant sur la nature humaine : on a envie de croire en la bienveillance et l'accueil de toutes les personnes que Gabriel croise sur son chemin.

Il ne sera sûrement pas facile à "vendre" à nos élèves, il ne faudra pas trop leur révéler, les laisser sur les impressions d'aventures de la 4e de couverture. Mais à coup sûr elles et eux aussi en ressortiront grandi·es.

Une lecture particulièrement touchante, émouvante et parfois dure.

Un roman jeunesse qui nous raconte l'histoire de Léon un jeune garçon de 11 ans qui va faire son entrée au collège.

Léon est un peu spéciale, fragile et rêveur et surtout beaucoup trop couvé par sa mère.

Cette année il décide de se débrouiller tout seul sans Véronique son AVS, il veut se prouver qu'il peut y arriver.

Alors il lâche la main rassurante de sa maman et commence à prendre ses propres décisions, faire ses propres expériences de collégien avec de belle et parfois mauvaise rencontre.



Ce roman traite du lourd sujet du harcèlement scolaire et de ses conséquences. De la différence, de la tolérance. De l'acceptation de soi et des autres mais aussi de la confiance en soi. Et oui tout ça dans la même histoire.

Une histoire bouleversante, belle et malgré le sujet drôle.

Un véritable coup de coeur pour ce roman écrit par Alexandre Chardin



A partir de 11ans

Jonas est en famille d’accueil chez Mireille depuis l’incendie de sa maison. Quand il apprend que Monsieur Claude, le voisin, a décidé d’amener son âne à l’abattoir, il profite de la première occasion pour s’enfuir avec l’animal. En chemin il rencontre Aloise, un garçon de sa classe, qui va lui tenir compagnie pendant une nuit faite de confidences et de révélations.

Un beau roman jeunesse sur l’amitié et la vie, sur l’amour de la nature aussi, sur la force des choses simples.

Que voilà un livre tout à fait particulier!



J’ai d’abord été très surprise, bien que les indices soient là: l’histoire est tout en vers.



Si c’est déstabilisant lorsqu’on n’en a pas l’habitude, il suffit d’une page ou deux pour se plonger dans l’histoire que nous narre l’auteur.



Tranquillement, doucement, il nous dresse le décor: un fils de maire que son père a inscrit dans une lycée où la majorité des élèves viennent de milieu défavorisé. Pour Julien, c’est la catastrophe assurée.



Pourtant, au fil des rimes, on découvre que le parcours du jeune homme va être bouleversé par quelques êtres particuliers. Une jeune beauté dont il tombe amoureux, un gros dur qui porte beaucoup sur les épaules, un ami qui possède beaucoup de sagesse. Et ils ont en commun une envie de créer qui va les réunir.



Je me suis laissée porter par l’histoire, et je ne me suis plus vraiment attardée sur cette rythmique différente. Au final, elle est le parfait support pour ces apprentis poétes.



Bon, j’ai eu plus de mal avec le vocabulaire utilisé. Mais ça, c’est ma nature qui fait que j’ai beaucoup de mal avec le langage adolescent. Mais il est à retenir que, justement, les jeunes lecteurs s’y retrouveront. Les repères qu’ils connaissent sont là, et ils peuvent s’identifier au discours tenu.



Au final, c’est une très belle expérience que cette lecture! Pour les professeurs de français, notez ce titre, il pourrait vous servir pour vos classes.
Lien : https://au-fil-des-pages.be/

« Cher lecteur, permets-moi, avant de commencer,

De t’expliquer dans quoi tu viens de te lancer.

Tu reconnais des rimes et des vers... “Oh, misère !”

Tu te dis : “Non, pitié ! Je vais vivre l’enfer !

Il est fou cet auteur ? Il nous fait un caprice,

C’est pas pour moi, ce truc ! Non merci, le supplice !” [...]

Si j’ai choisi les vers, c’est que mes personnages

Sont des aventuriers : écoute leur courage.

Les rimes et les vers pour des actes héroïques,

Une histoire d’enfants passionnés de musique.

Amir, Abou, Julien, la valeureuse Nour,

N’attendent que ta voix pour voir vraiment le jour.

Car ce texte, lecteur, ne doit pas qu’être lu !

N’hésite pas, dis-le ! Il veut être entendu. »



L’avis de Colette, 12 ans : Je trouve que le livre est bien réussi même si un livre en vers, c’est plutôt difficile à écrire. Par ailleurs le sujet du livre, sur la musique, concorde avec le style d’écriture de l’auteur, ce qui donne une impression de chanson quand on le lit.



L’avis de la rédaction : Je suis déçu par ce roman : le projet d’un livre en vers me plaisait bien, mais j’ai trouvé l’histoire trop convenue. Dommage !

Quel bonheur, ce roman! En vers, du début à la fin! Un texte à dire, la poitrine ouverte, le cœur haut! Se laisser porter par sa petite musique interne, se fondre dans l’histoire, être tous les personnages à la fois, vivre toutes les situations! Car dire, c’est tellement différent, intense. Tout prend sens plus vite, plus fort. Tout parait plus vrai, plus sensible, plus proche. Les émotions sont décuplées. La lecture se fait jeu, se fait vie. On en devient réellement acteur, on mène la danse. On décide du flot, de l’intonation. On crée une harmonie. On s’approprie le texte, on fait ami-ami avec lui. On prend son temps. Et du plaisir, surtout! Bref, l’idée est belle. J’ai adoré! Alors l’histoire la voici, en quelques mots : Julien va faire sa rentrée en 6ème, mais lui, le petit bourgeois le fils du maire n’ira pas à Voltaire comme ses congénères, mais à Rostand en Zep. Et ça le démoralise. Peur de ne pas s’intégrer. D’être même lynché. De se retrouver malheureux… Et bien, dès le premier jour, il voit Nour, et son regard sur elle est comme paralysé. Un coup de foudre. Réciproque. Seulement, un gars à casquette à l’œil noir et hostile veille et protège, prêt à bondir. Le frère de Nour. Contre toute attente, Julien parviendra à se faire sa place, à devenir même un « élément » indispensable, grâce au pouvoir de la musique des mots et du chant, qui va les lier tous très fort et faire battre les cœurs et soulever les corps. Un roman poétiquement beau tendre et humain tant sur la forme que sur le fond.
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Voici un roman jeunesse que j'ai adoré.



Cette lecture est une première pour moi car elle m'a permis de découvrir un roman entièrement écrit en vers. Je n'avais jamais eu l'occasion de lire un tel récit et je dois dire que cela m'a plu et que je retenterai l'expérience.



J'ai adoré les personnages qui sont terriblement attachants. Ils sont tous passionnés et ils veulent être heureux en faisant des choses qu'ils aiment et en vivant en paix. Cependant, pour y arriver ils vont devoir passer par des moments difficiles. Ce qui est beau c'est de suivre leur évolution et de voir à quel point leur amitié va devenir forte. Grâce à cette dernière, ils vont déplacer des montagnes.



L'histoire est elle très intéressante et aborde des sujets importants. Elle saura toucher tous les adolescents car elle retrace bien les difficultés de cet âge. De plus, elle véhicule beaucoup d'émotions et il est difficile de ne pas être happé.



Enfin, l'écriture de l'auteur est génial. Le fait que tout soit raconté en vers donne énormément de rythme à la lecture. Les pages se tournent très vite et on ne s'ennuie pas une seconde.



En résumé, je conseille cette lecture à tous les adolescents car il est excellent et je suis sûre qu'il plaira à plus d'un.



Je remercie Babelio et les éditions Casterman pour cette super découverte.
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Se laisse lire



A paraître le 3 mars, Bande de poètes d'Alexandre Chardin tient son originalité au fait qu'il est entièrement rédigé en vers.

S'il s'agit là d'une grande tradition de la littérature française, les auteurs classiques ont rarement fait rimer "chanteur reconnu" avec "PQ".

Vocabulaire et intrigue sont résolument contemporains.



Julien, fils du maire, entre en 6ème. Son père a décidé de l'envoyer dans le collège Rostand dans un quartier défavorisé.

Julien, plutôt fan de jazz, pourra-t-il s'intégrer au milieu des petits caïds qui préfèrent le foot, le rap et la castagne aux cours de français ?

Et pourra-t-il attirer l'attention de la belle Nour sans déclencher les foudres de son frère Amir ?



Le roman en alexandrins cherche à faire tomber les préjugés tout en usant de pas mal de clichés.

J'ai trouvé les personnages un peu caricaturaux - le Black à la maman au cœur aussi gros qu'elle, le Blanc privilégié au papa plein de préjugés et le Beur castagneur parce que castagné.

Quant à l'histoire, elle est cousue de fil blanc, on devine très vite comment tout va se finir et la "morale" derrière n'est pas forcément très subtile.



Ceci dit, le roman se lit très vite, sans que l'on ne s'ennuie. Même si l'on sait où nous mènent Julien, Abou, Amir et Nour, on les suit tout de même.

Cela reste une jolie histoire d'amitié qui peut plaire aux jeunes lecteurs.



Un roman qui ne me marquera pas mais qui se laisse lire...
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Voici un très joli livre jeunesse qui raconte l'histoire d'amitié entre un ours et un petit garçon.



Mulu n'a pas envie de chasser les animaux comme les autres membres de son clan. Au contraire, il aime les bêtes et se rend souvent dans une caverne où hiberne un ours. Entre ces deux-là un lien fort se tisse et celui-ci sera encore plus beau après une nuit d'orage où Mulu et son ami vont se retrouver tous les deux dans la grotte.



J'ai trouvé cette histoire très mignonne avec de jolies illustrations. Mulu et son ami l'ours sont attachants. Je les ai trouvés adorables. C'est un album agréable à lire qui saura conquérir le cœur des enfants mais aussi des parents. C'est tout doux et plein de jolies émotions. C'est un beau moment de lecture.



Un livre à découvrir.



Merci aux éditions Casterman pour cette découverte.
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Roman initiatique qui commence par une disparition, Le cercueil à roulettes est tout à la fois un parcours fait de rencontres et une aventure unique pour le jeune Gabriel. Orphelin sans attaches, il va comprendre que la vie est faite de nombreuses mains tendues et que l’attachement n’est pas juste une idée sans corps. Une idée de départ originale mais qui s’étire inutilement sur un chemin souvent bien long. Un déroulé bien lisse pour un roman sympathique mais qui ne me marquera pas longtemps.
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: Non, vous ne rêvez pas.

Le personnage en 1ère de couverture n'a pas derrière lui un chariot à jouets comme votre petit frère.

Il ne tire pas non plus dans son sillage les courses d'une semaine dans un caddie chargé comme vos parents, il charrie avec lui un...cercueil.

Le titre le disait.



Mais le roman nous jouera t-il des tours, Alexandre Chardin nous roulera t-il dans la farine et la drôle de métaphore?

Les débuts du roman ne détrompent en tous cas pas sur le sujet, le jeune Gabriel, 15 ans, annonce à sa classe médusée le décès de sa maman.

Chacun s'attendait à une excuse moins audacieuse pour avoir à justifier qu'il n'ait encore pas fait ses devoirs. Gabriel a l'air d'être un ado compliqué.



Peut-être est ce là le vrai sujet finalement, conclue t-on.

Cette dimension qui pourrait l'obliger à tomber lourdement dans le mytho monumental, car cacher un parent contre son gré, c'est une opération compliquée, nous le savons, vous le savez, surtout pour les convocations des professeurs.

D'autant qu'un mensonge pareil ne passerait pas après inaperçu, cela ferait en général le tour du lycée comme une traînée de poudre pour son effronterie.

Alors? Où cela va t-il nous mener?



Dans le calme et la tempête, chers lecteurs.

Alexandre Chardin chahute son contexte de départ où l'on peine à savoir si c'est hier ou aujourd'hui.

C'est l'urgence.

Gabriel crache ses mots, les phrases sont souvent courtes, un style à bout de souffle, il est en révolte.

Et puis à quelques pages parcourues, nous ne savons plus où il est.

Peut-être que son excuse n'en est pas une fausse, s'étonne t-on.



Quel malheur!

Alexandre Chardin ne nous avait pas habitué à des récits aussi grâves.

Où est Gabriel?

Sa mère, elle, finalement, nous savons, elle n'est plus, mais lui, où est-il parti trainer sa colère?

L'auteur nous réserve un secret de famille désagreable qui explique la rancune de l'ado.

Rancune, oui, car en plus de l'avoir laissé, les dernières volontés de la mère ne seront que plus douloureuses pour Gabriel.

Son monde n'a pas de sens commun, son monde va mal.

Gabriel va tenter d'accorder à l'histoire qu'il partageait avec sa mère un mot de la fin qui lui conviendra pour aller de l'avant.

Mais pour cela, il va falloir opérer quelques changements majeurs pour lui.

La 1ère de couverture. Vous y êtes?

Les frais d'enterrement, les frais de concession, ça ne se résumera pas à une histoire d'argent pour Gabriel et quelques adultes sembleraient l'appuyer dans son drôle de projet.

Grands dieux, diraient les bouches pincées, sacrilège! On ne joue pas avec le dernier voyage des défunts!?

Curieux. Touchant. Étrange. Brûlant.

C'est à s'en rendre malade pour le jeune Gabriel.

Ça se lit tout seul et sans curiosité mal placée, on a envie de savoir.

Où précisement Gabriel et sa maman trouveront respectivement le repos et la sérénité?

Une idée d'histoire culotée et des âmes de personnages à fleur de peau.

Recommandé par une collège et amie, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre avec ce roman jeunesse. Rapidement, j'ai été intriguée par la voix et l'attitude du personnage principal. On sent que ce dernier est différent et on l'apprécie rapidement pour cette même raison. Le texte parle habilement et sans fard du harcèlement scolaire. C'est percutant mais sensible à la fois. Le seul élément qui m'a déçue est que l'auteur n'explique pas quelle est réellement la particularité de son personnage, s'il souffre ou non d'un trouble, ou s'il est simplement plus rêveur que la moyenne. Je suis donc un peu restée sur ma faim.

Ce qui m'a attirée tout d'abord chez ce bouquin : je la trouve magnifique. Je voulais ce livre dans ma bibliothèque. Puis, ce qui est encore plus fort, c'est que cette couverture est le reflet parfait du récit. Elle se nourrit de l'ambiance du texte et nous la transmet telle quelle. (En plus, le toucher est doux et la mise en page est lisible, elle ne donne pas cette impression massive de gros pavé de lettres qui me fait si peur chez les autres livres. Bref, je l'aime.)

L'histoire en elle-même est courte mais riche. Ce n'est pas un "livre à scénario" avec une grosse aventure, une multitude de personnages et de paysages... Non. C'est une histoire de famille simple mais complexe par les thèmes qu'elle aborde (la maladie psychiatrique, entre autres) qui se concentre sur les sentiments et les relations humaines. Pour tout dire, il y a en tout trois lieux et six personnages dont trois que l'on quittera très vite pour se concentrer sur les autres. C'est peu mais au combien suffisant.

Tout le long du récit, on se demande si le loup existe vraiment. C'est un peu un McGuffin qui nous suit dans l'ombre tout en prenant de plus en plus d'ampleur au fil des pages. C'est un mystère qui nous pose une interrogation vitale, sans jamais être pressante. Je n'ai pas eu la sensation que le récit n'avançait pas même lorsqu'il n'était pas question de lui tellement l'histoire se déguste chapitre après chapitre.

En bref, c'est un livre qui aborde des thèmes très durs avec la gravité qui correspond, sans les minimiser mais sans être lourd. Je conseille clairement sa lecture, autant pour son histoire que sa dimension poétique et son ambiance.



(Lien de la critique : http://chroniquesdunefillesimple.eklablog.com/ddl-7-la-fosse-au-loup-a169865382)