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Critiques de Alexandre Chardin (315)
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Doudou dans la nuit



Au moment du coucher, Séraphine, une petite fille cherche son doudou adoré, mais ne le trouve pas. C’est sa maman qui lui rapporte, elle l’a lavé. Horreur pour la petite fille qui ne reconnaît pas son odeur et le jette par dépit. Elle s’endort en sanglotant. Mais le chat, lui, est fort intéressé par ce doudou lapin… Il l’emmène avec lui dans la nuit.



***



Quel parent n’a jamais lavé un doudou et eu droit ensuite à une cascade de pleurs de son enfant qui ne reconnaissait pas son odeur ? Voilà le point de départ de cette histoire fantastique, qui nous narre les aventures nocturnes d’un doudou lapin, qui passe de mains en mains, ou plutôt de pattes en pattes. Tous les animaux de la forêt sont intéressés par lui et l’imprègnent de leur odeur.



Doudou dans la nuit est un album poétique qui aborde le chagrin, et ces odeurs réconfortantes qui nous bercent. Un album qui nous fait voyager dans la nuit aussi, permettant au jeune lecteur de (re)découvrir les différents animaux nocturnes.



Les illustrations sont très jolies, c’est d’ailleurs la couverture qui – comme souvent, je suis faible ! - m’avait donné envie de le découvrir.



Une histoire bien sympathique, qui apporte douceur et chaleur !

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Mentir aux étoiles

Léon entre en sixième. La boule au ventre. Enfant différent, rêveur, il attire les harceleurs comme le paratonnerre la foudre. Ça ne rate pas : très vite, il se fait embêter par des grands de troisième. Heureusement, il trouve une alliée inattendue : Salomé, une élève de troisième, grande et grosse. Vulgaire, dirait la mère de Léon. Mais Léon ne veut plus être surprotégée par sa mère. Il ne veut plus avoir peur. Il est temps que le "poussin" devienne "Léon le lion".



Ce roman est écrit du point de vue de Léon dans un style qui capte tout de suite. On s'attache à ce petit garçon et à sa lutte pour s'émanciper. Très vite, on devine qu'il y a un truc bizarre chez cette Salomé qui apparaît dès que Léon l'appelle mais que les autres ne semblent pas voir. Même si j'avais quasiment deviné sa nature véritable, je me suis laissé surprendre par la révélation finale.

Les chapitres sont très courts, la mise en page aérée et agréable, l'histoire facile à suivre. Cela en fait un roman accessible pour les élèves.

J'ai bien apprécié la finesse de la peinture des personnages : Léon, ses parents, Margot... Ils ne sont pas caricaturaux. Le personnage de la mère "légèrement" surprotectrice est particulièrement intéressant. Ce qui est intéressant, c'est qu'il ne prend pas comme héros un enfant qui aurait un trouble particulier comme l'autisme. Tout jeune lecteur peut s'identifier à Léon dans sa singularité. De plus, ce roman montre toute la complexité des situations de harcèlement et la part personnelle que peut jouer la victime en se laissant faire. Ou pas.



Challenge Romans Jeunesse 2021/2022
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Bande de poètes

J’ai été séduite par le dynamisme et l’énergie dégagée par la première de couverture haute en couleurs. La diversité culturelle s’annonce déjà et la déconstruction des idées reçues aussi. L’écriture en alexandrins révolutionne le roman pour ados. Il fallait oser proposer aux jeunes lecteurs un ouvrage aussi vif et original ; c’est audacieux mais le pari est réussi avec brio. Alexandre Chardin est professeur de français et son amour pour les belles lettres se transmet inexorablement. L’intrigue est rythmée et finement ciselée, entièrement en rimes, c’est le raffinement absolu et vraiment de la haute couture ! Ce texte s’assimile à la poésie mais également à la musique et au théâtre. On imaginerait assez bien ce récit déclamé par des jeunes. De surcroît, toute la palette des émotions est passée en revue. C’est frais, c’est très actuel et ça fait tomber tous les préjugés. Un roman coup de cœur absolument savoureux à lire d’urgence !
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Bande de poètes

Lorsque j’ai accepté de recevoir ce livre dans le cadre d’un Masse Critique spécial, je ne m’attendais pas à recevoir un livre écrit en vers ! C’est surprenant mais finalement la lecture se fait très bien. En avant-propos, l’auteur nous conseille d’entendre ce texte plutôt que de le lire…

Le père de Julien est le Maire de la ville, il a inscrit son fils au collège où vont les adolescents les plus défavorisés de la ville… Non seulement Julien se retrouve sans ses copains, mais il va devoir s’intégrer dans une classe qui ne lui ressemble pas du tout. En arrivant au collège, il a une bonne surprise en découvrant Nour, une splendide fille qu’il a vraiment envie de mieux connaître…

Nour a un frère plutôt protecteur, Amir, qui dès le début prend en grippe Julien… Abou se tient dans l’ombre d’Amir, c’est garçon assez mystérieux qui préfère discuter avec Julien que de l’affronter comme Amir… Je n’en raconterai pas plus mais tout ce petit groupe, en se fréquentant et en échangeant va se trouver des points communs et construire ensemble un beau projet.

Une très belle histoire que j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir.
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Bande de poètes

Quel beau roman, un grand plaisir de lecture !



Je précise que je n'aime pas trop lire de la poésie, ça m'attire rarement. Par contre, les alexandrins m'enchantent, la musicalité de ces vers m'attire toujours.

Donc, ici, nous avons des vers, souvent dodécasyllabes, parfois autres mais presque toujours en rimes.

Et une histoire une vraie, entre collège de Cité et musique en tous genres.



Presque Le Cid, dans un monde plus actuel !! Pas par le thème, mais par le même plaisir de lecture (qu'on a envie de dire à haute voix), la musicalité.



Julien va entrer au collège, étape toujours un peu angoissante. Mais pour lui, c'est presque une catastrophe, puisque loin de tous ses copains, son père l'a inscrit au pire collège, celui de la cité.

Et comme si ça ne suffisait pas à son malheur, son père, qui est le maire de la ville, l'accompagne dans sa grosse voiture, qui ne passe pas inaperçue.

Dès le premier jour, avant même la rentrée, les choses tournent assez mal. Mais en même temps qu'il se fait des ennemis, il découvre aussi la jolie Nour, pour qui il est prêt à dépasser tous les obstacles. Et il arrive à se faire aussi un allié, ou du moins quelqu'un qui va le guider dans cette nouvelle vie. La musique aussi va être son alliée pour aller vers les autres, même si "sa" musique n'est pas forcément la même que celle appréciée ici.



Au-delà de la forme, c'est un très beau roman, qui parle de collégiens, de musique, d'amitié et d'amour, mais aussi de différences de classe, d'empathie. J'ai beaucoup aimé notamment les relations avec la femme de ménage, la façon d'appréhender sa présence, et son approche à elle.



Bref, un roman court mais très riche.



Le parti-pris de la versification fait qu'on le dévore, car difficile de s'arrêter. Mais en contrepartie ... on le dévore !!! c'est à dire qu'il se lit très vite, et pour ma part, il me semble que j'ai été un peu moins proche des personnages que dans une prose simple, je l'ai sans le vouloir un peu survolé. Ce qui ne m'a pas empêchée de beaucoup aimer cette lecture.


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Lola à la folie !

Jacques et Mathias font les 400 coups au collège. Mais un autre élève semble faire des farce-attrape encore plus folles qui font tourner en dérision professeurs et principal. En plus, l'amour s'en mêle et s'emmêle pour notre plus grand plaisir.

Une romance pétillante et pleine d'humour. Rafraîchissante histoire à savourer en ces jours bien chaleureux. Venez découvrir ces collégiens et une tante hors norme Tata Yoyo qui prône l'intuition et la spontanéité pour se sentir vivant. Un bon feel good à mettre dans les cartables à la rentrée pour enchanter le quotidien. Ramener quelques grains de sable des vacances et quelques grains de folie...
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Le cercueil à roulettes

Une histoire d'une douceur qui touche le cœur et l'âme du lecteur.

Il n'y a pas à dire, Alexandre Chardin sait manier les mots et les cordes sensibles de ses lecteurs.

Gabriel vient de perdre sa maman. Elle est morte. Elle a laissé une lettre qui partage son souhait d'être enterrée auprès du père de Gabriel. Mais Gabriel n'accepte pas cette décision et décide de déplacer sa maman dans un lieu qui lui conviendra mieux. Il ne sait pas encore où son périple l'amènera mais il est déterminé à mener à bien son projet.

Gabriel est un personnage " épais " qui apprend à apprivoiser sa peine mais aussi les blessures du passé. Les personnages qu'ils rencontrent deviennent des compagnons de route qui éclairent son chemin lorsqu'il devient difficile. Ils sont tous extraordinairement humains. Le lecteur peut douter de certains excès de bienveillance, cette dernière peut paraître improbable mais il s'en fiche. Il se laisse bercer par les mots, les péripéties, les émotions de Gabriel.

A la lecture de la quatrième de couverture, on peut se demander quel est l'intérêt de raconter le périple d'un adolescent avec un "bolide" dans lequel se trouve sa maman ? Il n'est autre que l'intérêt de retrouver le goût de la vie, la sensation d'être vivant, la joie de rencontrer et de partager un repas, quelques mots, une soirée voire quelques jours .

Gabriel a 15 ans mais ce voyage lui a permis de grandir d'un coup... Il apprend la mort, la vie, le pardon et l'amour au court de tous ces kilomètres parcourus.

Je reste bien entendu marquée par tous les personnages rencontrés mais j'ai un doux sentiment pour Joël, Anisse et Baptiste...

A l'issue du roman, Gabriel semble bien plus fort que le lecteur lui-même. Ce dernier ne sort pas indemne de cet ouvrage à la fois doux et coup de poing.

J'espère que les adolescents qui auront ce petit chef d'oeuvre entre les mains sauront apprécier ce récit "d'initiation" original, sortant des sentiers battus.

Merci Babelio, les éditions Casterman, Merci Monsieur Chardin, j'ai pris une sacrée claque de vie et d'humanité !

Je recommande la lecture de ce roman à partir de la 4e.
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Ma fugue dans les arbres

Rapidement, une histoire pas si originale qu'il n'y paraît. Un traumatisme assez explicable, une révolte aux péripéties peu crédibles, même pour un roman jeunesse.

Une écriture plus parlée qu'écrite, ce qui est un parti pris qui ne m'a jamais convaincu en littérature jeunesse. Je pense même que d'une certaine manière, c'est jouer un mauvais tour à notre langue que d'écrire comme cela.

A part le début et la fin, on s'ennuie un peu dans ce roman et puisqu'on m'a demandé un avis pour un club de lecture, malgré un parti pris de départ enthousiaste de la personne qui m'a sollicité, je ne suis pas enchanté de cette lecture et ne la conseillerais pas.

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Le goût sucré de la peur

Louise a réussit à se faire accepter dans l'expédition qu'organise la bande de son frère dans le jardin de l'Ortie pour chaparder des fraises, radis C'est comme ça que Louise fait la rencontre de Madame Solignac, qui n'a rien d'une sorcière pour elle mais qui l'intrigue. Jour après jour, Louise revient dans le jardin et tente d'établir un contact, de tisser des liens avec cette femme mystérieuse. Petit à petit elles s'apprivoisent, Jeanne se confie.

Public : CM2-6e

Très beau roman d'apprentissage, agréable moment de lecture, hymne à la nature, à la vieillesse, à la différence. Thème du jardin secret et de savoir cultiver son jardin
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Le goût sucré de la peur

Quel délicieux petit roman. Je comprends qu'il ait été sélectionné pour les Incos, c'est un vrai régal.

Louise est en 6e. Son "grand" frère et ses copains essaient de la tenir un peu éloignée, elle, la petite. C'est vrai qu'ils sont en 5e ! Mais elle ne se laisse pas faire et tient à les accompagner dans leur prochaine expédition. Même si celle-ci s’avère dangereuse, incursion dans le domaine de "l'Ortie", une vieille dame sans doute sorcière, ou méchante.



Mais si Louise refuse d’aller plus loin, ce n'est pas par peur, mais parce qu'elle a très rapidement senti que cette dame mérite d'être mieux connue.

Elle va aller de découverte en découverte, y compris sur sa famille.

J'ai beaucoup aimé ce texte.

La relation de Louise avec son frère, beaucoup de tendresse, alors que dans la plupart des romans, c'est plutôt conflit.

L'apprivoisement progressif entre Louise et Mme Solignac.

Les découvertes de Louise sur la jeunesse de ses parents.

Et toute la réflexion sur les rencontres, les relations entre générations, etc ...

C'est beau, tendre et prenant.

Et très facile à lire.



Je trouve la couverture, bien qu'un peu chargée, très attirante. D'ailleurs, je l'ai emprunté parce qu'il m'a attiré l'oeil !



Et mon petit instant de nostalgie : Magnard, je m'en souviens comme l'éditeur de mes cahiers de vacances, il y a .... une soixantaine d'années !
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Mentir aux étoiles

Ce récit aborde des thèmes tels que le harcèlement scolaire, la différence et l'affirmation de soi. De ce fait, nous sommes témoins de scènes révoltantes qui reflètent fidèlement la réalité des cours de récréation.

Les personnages de cette histoire sont touchants, on s’attache à Léon, un jeune garçon pas comme les autres, qui fait son entrée au collège.

Ce livre se révèle particulièrement intéressant et accessible pour les collégiens, car il permet d’aborder ces thématiques de manière à susciter la réflexion et ouvrir ainsi à la discussion.

Dès 9 ans.


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Bande de poètes

Julien, fils du maire, fait sa rentrée de 6ème dans un collège de banlieue. Cet enfant, fils de bourgeois, va se heurter au langage et aux codes socio-culturels de la banlieue. A force d'effort, par amour pour une camarade et avec l'aide de la musique, il réussit à se lier d'amitié avec ses camarades. Il découvre la violence et la misère de la banlieue, mais contrairement à son père, il refuse que sa conduite soit dictée par les préjugés. Cet entêtement lui permet de gagner la confiance des plus durs du collège et de monter un groupe de musique.



Un roman tout en vers, qui se lit facilement et rapidement. Les péripéties s'enchainent et ne laissent pas le temps au lecteur de s'ennuyer.

Les personnages sont attachants et leur personnalité est réaliste.

Une histoire feel good !

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Pour en finir avec le Groc

Histoire sympathique qui rapproche les générations pour sauver une famille. Eole est un jeune garçon qui vit avec sa petite sœur, sa mère et son beau père qu’il nomme: le Groc. Ce beau père il ne l’aime pas, il rabaisse sa mère et ne supporte personne, son comportement est exécrable. Râleur et alcoolique, la vie de la mère d’Eole est un calvaire, mais il est bien décider à en finir avec le Groc.

Il s’en ouvre à son grand-père qui réside en maison de retraite, très vite un plan va germer dans leur esprit.

Le récit, plein de bon sentiments, n’est pas pour me déplaire d’autant que ce roman est à destination de jeunes lecteurs. On ne peut pas véritablement parler d’action mais le fait que les événements se succèdent sans temps mort, le récit devient dynamique et la lecture aisée. L’auteur prend le temps de poser ses personnages, l’atmosphère du roman avant de nous exposer le plan pour en finir avec le groc. Thèmes variés (implication ou agressivité du personnel soignant, violence psychologique au sein du foyer que ce soit envers la mère d’Eole ou envers les enfants, et rébellion) et personnage central dévoué et prêt à tout pour sauver sa famille d’une ambiance malsaine, personnages atypiques notamment dans cette maison de retraite, il n’en fallait pas plus pour passer un excellent moment.
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Bande de poètes

J’ai un avis mitigé sur Bande de poètes d’Alexandre Chardin.



En ce qui me concerne après avoir fini ce livre, j’ai eu une certitude: je ne suis pas le public ciblé.



Je suis trop vieux pour ce genre d’histoire, que j’ai trouvée assez classique et très prévisible.

Cette histoire est pleine de bons sentiments et aborde des sujets de société pour lesquels apparemment en France, on n’a toujours pas trouvé de solutions (Si en 2021, l’auteur écrit encore sur les préjugés, l’acceptation et le respect des différences, la banlieue et sa violence, cela veut dire que les politiciens ne font pas leur travail, comme il le faudrait et que le modèle francais d’intégration ne fonctionne plus depuis bien longtemps – en cette période d’élections, voter intelligemment est très difficile pour moi, car j’ai du mal à trouver un homme ou une femme politique qui propose une direction visionnaire pour la France et des solutions pour améliorer la vie de tous les gens en France, et pas seulement d’une partie de la population, souvent la plus privilégiée... – j’arrête là cette disgression et reviens au livre d’Alexandre Chardin -).

Je pense que ce livre permet justement d’aborder ces sujets civiques avec des élèves de collège en classe. C’est une histoire qui a sans nul doute une dimension didactique et pas seulement au niveau civique.



C’est aussi un livre didactique au niveau de la poésie, et qui donne l’occasion pour le professeur Alexandre Chardin de montrer aux jeunes élèves que cet art est encore vivant et n’est pas aussi compliqué à comprendre ou à créer soi-même. Cela permet de remettre un petit peu l’église au milieu du village : La poésie est en premier lieu un art oral et elle est intimement liée à la musique et au rythme des mots employés. En ce sens, rapper est une forme de poésie contemporaine assurément. Les vers écrits par Alexandre Chardin permettent à coup sûr aux élèves de se familiariser à la poésie classique. Par contre, ce n’est pas de la poésie exceptionnelle ( – je ne veux pas diminuer l’effort de l’auteur ici - ça ne doit pas être d’ailleurs de la poésie exceptionnelle, dans le sens où ce sont les collégiens et les collégiennes qui sont le public visé) : la structure classique en alexandrins, des rimes plates la plupart du temps, les césures marquées et visibles laisseront sûrement un manque en revanche, pour la plupart des lecteurs ou lectrices chevronné/ées qui le liraient et sont habitué/ées à lire de la poésie plus mature (je peux me tromper).



Au final, cela reste donc une expérience mitigée pour moi et le livre me laisse un goût de « pas assez ».

Néanmoins, j’ai rehaussé ma note pour le côté didactique destiné à un public jeune et pour l’idée originale d’écrire toute une histoire, tout un livre en vers, et ça je le sais par expérience, ce n’est pas nécessairement facile à écrire (d’où ma note assez élevée).

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Lola à la folie !

Jacques et son meilleur ami, Mathias, adorent se lancer des défis plus loufoques les uns que les autres. Et surtout quand cela fait rager les profs du collège. Jusqu'au jour où des événements bizarres surviennent, et que Jacques tombe sous le charme de la jolie et discrète Lola. L'amitié des garçons survivra-t-elle ?

Plein d'événements sont totalement improbables, mais c'est pas grave en fait, tout passe ! Parce qu'on aime rêver, on aime être fleur bleue, on aime voir la "bienveillance" derrière l'autorité (aahhh ! le principal !!), on aime quand les bons gagnent sur les méchants,... Et puis surtout on adore l'écriture d'Alexandre Chardin !! Celui-là je sais qu'il va plaire à nos élèves ! Garçons ou filles !
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Notre feu

J'ai noté que je le recommanderais à mes élèves, malheureusement je ne pourrais pas le proposer en collège. Mais j'espère bien que mes collègues de lycée le mettront dans leur fond.

Colin part en vacances en famille sur une île de l'Atlantique. Elles tombent bien ces vacances. Cela va être l'occasion pour Colin de faire le point sur sa relation avec Luce. Beau garçon, sportif, Colin n'en est pas moins mal à l'aise avec la sexualité et la pression continuelle de l'entourage (les amis surtout) ne l'aide pas à maîtriser ses désirs et appréhender la première fois avec sérénité. Sur "le caillou", Colin va rencontrer une jeune fille un peu plus âgée qui va l'aider à faire connaissance avec son désir, sans pression. Il va aussi rencontrer Tristan, un loup de mer solitaire et en colère. Il faut dire que la mairie veut faire installer des éoliennes au large, et dénaturer son horizon. A tous points de vue, ces vacances vont faire grandir Colin.

J'ai aimé que le roman ne se focalise pas que sur la découverte de la sexualité de Colin, même si cette approche par la voix d'un garçon est vraiment nécessaire. Il n'y a pas de raison que les garçons soient d'office à l'aise avec leur corps et leur sexualité ; eux aussi subissent la pression de la société. Donc en plus, nous découvrons une belle histoire d'amour fraternelle (elle ferait rêver tous les parents !), et une réflexion écologique par la voix de Tristan. L'auteur ne donne pas de solution miracle, pas de "ça c'est bien et ça, ça ne l'est pas". Il nous laisse à notre réflexion.

Et quelle fin !!
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Ma fugue dans les arbres

Un délicieux roman jeunesse, rafraichissant à souhait. L'héroïne peut sembler peste de prime abord mais cache une fêlure. Son courage et son entêtement la mette au palmarès des superhéroïnes jeunesses. J'ai adoré quand elle respecte la règle qu'elle s'est imposée et doit fabriquer des "échasses" pour passer d'un arbre à l'autre ; seule avec la forêt. A lire dans un arbre ou au moins dans le jardin, de préférence ! Conquise !
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Le cercueil à roulettes

Pour la deuxième année consécutive, ma lecture de Noël est dans le ton. Si l'an dernier la miséricorde était le mot-clé, cette fois ce sera le pardon.

Gabriel vient de perdre sa mère. Adolescent, il est désormais orphelin. Mais la dernière volonté de sa mère, être enterrée auprès de son père, pourtant mari infidèle depuis longtemps divorcé, le révolte. Son deuil se fera sur le chemin qui le conduira à l'endroit idéal où sa mère reposera.

Au départ, j'étais un peu sceptique me disant que la littérature ado a la mauvaise habitude de toujours traiter de sujets glauques. Mais au fil des pages les personnages d'Alexandre Chardin m'ont charmés, toujours à la limite du fantastique.

Bien sûr qu'il n'est pas possible d'emmener un cercueil sur les routes, bien sûr qu'un gendarme ne peut être aussi conciliant. Mais on a tellement envie d'y croire. Tellement envie de noter le prénom de tous ceux qui nous ont accompagnés sur le chemin du deuil. Des regards croisés, quelques mots échangés, un café offert. Des petits riens qui font avancer.

Il est donc question de deuil et de pardon. Le pardon qu'il faut accorder à ses parents pour grandir. Le curé est un personnage magnifique, un personnage qui redonne foi en l'humanité. Peut-être même foi, tout court.

Au fil de ma lecture, j'ai été émue souvent. Et totalement cueillie en lisant quelques paroles de La nuit je mens de Bashung. C'était l'argument ultime pour les cinq étoiles.
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Les larmes des avalombres

Nandeau vit avec son père et son ancienne nourrice en marge d’un village dont tous les habitant•es considèrent qu’il est le fils d’un fou. Le seul ami du jeune garcon est un renard avec qui il peut parler. Entre les accès de folie inexpliqués de son père et les Nuits de Grand Sang où des chevaliers de légende assoiffés de sang sèment la terreur, Nandeau reste silencieux . Il faut alors se barricader, mais il ne pose pas de questions. Un jour, à sa grande déception, son père part sans explication devant ce qui ressemble à une fuite et le laisse seul face à Tourkoul, personnage maléfique dont on lui a toujours dit de se méfier. Fasciné par les encouragements de ce dernier à le suivre pour assister à la nuit de Grand Sang, Nandeau va apprendre les secrets du passé de son père en lien avec les chevaliers sanguinaires, les Avalombres, mystérieuses créatures de la forêt et leurs larmes. Il va passer un marché avec Tourkoul, décidé à le duper et à sauver son père. Il s’ensuit un voyage pendant lequel il devra compter sur ses convictions et sur l’aide de ses alliés. Une quête des origines au travers du thème de la conquête du pouvoir, sous forme de conte où la nature et les créatures légendaires qui s’y cachent interviennent comme une aide, une protection face à l’adversité.

La professeuse documentaliste
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Adélaïde, ma petite soeur intrépide

On retrouve l'écriture toute en rimes d'Alexandre Chardin qui donne à l'ensemble des airs de troubadours, comme lorsqu'ils racontaient de manière lyrique les exploits des plus vaillants héros. Ici on découvre le parcours d'Adélaïde ou plutôt les traces indélébiles que la jeune miss a laissé derrière elle. Impressionnante, brave et courageuse, on se dit en tournant les pages qu'elle semble bien plus intrépide qu'Achab. Une héroïne aussi forte que ses semblables masculins (si ce n'est plus) et qui n'a pas la langue dans sa poche ! Mon côté féministe était plus que ravie de lire cette aventure chevaleresque à ma fille !



Du côté des dessins, on retrouve également les compositions colorées de Mylène Rigaudie. Son trait rond et les grands yeux de ses personnages m’ont conquise une fois de plus pour le mélange de tendresse et d’humour qu’ils donnent à l’ensemble.



Un duo qui fonctionne plus que bien et que j’aimerai retrouvé dans une nouvelle histoire, un nouvel univers peut-être?
Lien : http://boumabib.fr/2017/06/0..
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