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Critiques de André Malraux (273)
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La condition humaine

Un monument de la littérature française qui mérite son statut: tout est bon ici le rythme, l'action et la superbe reconstitution des faits: on est au coeur de l'action avec l'auteur.Ce livre n'a pour moi pas pris une ride et se lit avec grand plaisir en 2020 !
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Les Conquérants

Quel livre ! quel roman ! l'histoire importe peu, ce sont les réflexions de Malraux sur la vie, le sens, les hommes, le monde qui jaillissent. C'est fort. Et la postface est encore meilleure, sur la force, la renaissance, la métamorphose des cultures qui transmet l'élan du créateur Égyptien à l'homme d'aujourd'hui quand il admire son œuvre. A lire et à relire.
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Les Conquérants

Emportant le lecteur dans les méandres de la Chine révolutionnaire des années 20, Les Conquérants intrigue, tient en haleine, et perd son lecteur qui navigue entre les personnages, les factions, les trahisons et les espoirs individuels.

Le fond est intéressant par l'esquisse qu'il fait des hommes et de leur nature, mais la lecture n'est pas aisée, et pas aussi prenante que la célèbre Condition humaine.
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La condition humaine



[Livre audio lu par Éric Herson-Macarel]



Toute l'habileté d'Eric Herson-Macarel n'y aura pas suffit : telle le chat, je me suis enfuie pour sauver ma peau à la quatre-vingt sixième minute. Ampoulée, morbide, d'une tristesse écrasante, cette philosophie-là butte contre mes veines sans pouvoir être absorbée. le couteau de Tchen a rebondit contre ma peau.


Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Les chênes qu'on abat...

Indigeste (dans la forme).

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L'Espoir - Sierra de Teruel

De retour de la guerre d'Espagne dans laquelle il s'est battu au côté des Républicains, Malraux entreprend le tournage d'un film mettant en scène un épisode du conflit civil qui touche à sa fin. Achevé en août 39 et présenté au gouvernement espagnol en exil, le film connaît un destin mouvementé, de coupes en remontages et jusqu'à la censure du gouvernement français sous Daladier.

Ce livre est constitué du script de l'oeuvre, en version bilingue espagnol/français, d'un cahier iconographique central et de notes techniques précises et précieuses.

Une excellente introduction au film émouvant de Malraux.
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La condition humaine

Est / Ouest se rencontrent en personnage interposés.



Par force de croyances qu'un autre jour ne peut se faire que par l'histoire de nos pas, les mots se font phrases de convictions.



Forces et réalités s'affrontent pour un nouvel avenir à façonner à tout prix.



Peut on toujours s'autoriser l'extrême pour une destinée aux horizons se faisant d'orages et de brumes ?



Question en recherche de ces réponses si singulières.
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La condition humaine

Pas lu jusqu'au bout, pas possible : totalement daté (les soviets, la conquête communiste de la Chine…) y compris en terme de référence : plus un document qu'un roman… Et écrit d'une manière peu lisible sans que ce soit pour autant un style…
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Les Conquérants

Livre accès sur l'évolution de l'homme à travers celui de la révolution. Cela donne à connaître une facette poignante de ces périodes de transition.
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La condition humaine

Tel un maître-livre qui s'abat sur l'humanité,

"La condition humaine" fait mouche en vérité.

La voix que l'entend n'est pas celle que l'on est.

Elle rend l'homme qui la lit très sourd et très muet.
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La condition humaine

Émettre une critique sur un tel classique a bien peu de sens. Bien sûr, ce roman est une merveille d’écriture, avec des personnages très touchants. Bien sûr, les réflexions philosophiques qui en découlent sont infinies. Mais cela tombe sous le sens. Je pense plus intéressant d’expliquer rapidement ce que j’y ai trouvé.

Les personnages m’ont semblé extraordinaires, notamment Kyo et Gisors. Leur réflexion sur le sens de la vie, le sens de la lutte mais aussi sur l’amour ou la mort m’ont passionné. J’ai trouvé un côté un peu socratique à Gisors et cela me l’a rendu passionnant.

Malraux nous présente des personnages très divers, certains odieux (comme Ferral) et d’autres avec bien plus de valeurs. Mais ils nous sont présentés avec beaucoup d’humanisme, ce qui fait que notre investissement est total (on compatit par exemple avec Tchen, jeune garçon perdu avec des idées extrémistes).

Cependant, un élément a fortement entravé ma lecture, c’est le contexte historique. L’histoire de déroule au début de la révolution chinoise, avant l’arrivée de Mao au pouvoir. J’ignorais tout de cette période et il a fallu que je me renseigne pour bien tout comprendre. Je vous encourage fortement à faire de même !

Bref, un immense classique, avec une très grande portée philosophique, à lire et à relire absolument !

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La condition humaine

Un livre surprenant qui questionne sur la nature profonde de l'être humain. L'écrivain dans son ouvrage aborde au travers de cet écrit la thématique de la moralité. Quelles limites morales l'être humain est-il capable de s'affranchir pour défendre ses convictions ? Un livre qui résonne avec l'actualité de notre époque contemporaine.
Lien : https://www.facebook.com/thi..
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La condition humaine

« Tchen tenterait-il de lever la moustiquaire? Frapperait-il au travers? L’angoisse lui tordait l’estomac; il connaissait sa propre fermeté, mais n’était capable en cet instant que d’y songer avec hébétude, fasciné par ce tas de mousseline blanche qui tombait du plafond sur un corps moins visible qu’une ombre, et d’où sortait seulement ce pied à demi incliné par le sommeil, vivant quand même - de la chair d’homme. »



La condition humaine, André Malraux @editionsfolio



Ainsi débute le tout premier Folio édité en 1972… le tout premier Folio!



Celui-ci s’inscrit bien dans la pensée de son temps, celle d’un monde qui se remettait de deux guerres en Europe, tiraillé par le conflit qui opposait les deux grandes puissances mondiales de l’époque, conflit qui se jouait en Asie avec la montée du communisme…



Un monde sombre, torturé, tourmenté…



« Mon père pense, dit lentement Kyo, que le fond de l’homme est l’angoisse, la conscience de sa propre fatalité, d’où naissent toutes les peurs, même celle de la mort… »



La réflexion portée par ce roman est profonde et plus large que la seule montée en puissance du communisme en Chine…



« Tout ce pour quoi les hommes acceptent de se faire tuer, au-delà de l’intérêt, tend plus ou moins confusément à justifier cette condition en la fondant en dignité: christianisme pour l’esclavage, nation pour le citoyen, communisme pour l’ouvrier. »



Elle questionne les fondamentaux de nos sociétés, la base des sociétés de l’Antiquité.



« Un dieu peut posséder […] mais il ne peut conquérir. L’idéal d’un dieu, n’est-ce pas, c’est de devenir homme en sachant qu’il retrouvera sa puissance; et le rêve de l’homme, de devenir dieu sans perdre sa personnalité… »



Un roman sombre qui interroge, analyse, met en ombres toute une génération et ses tourments!



Vous connaissez la phrase: « Il faut neuf mois pour faire un homme, et un seul jour pour le tuer. » Nous l’avons su autant qu’on peut le savoir l’un et l’autre… May, écoutez: il ne faut pas neuf mois, il faut soixante ans de sacrifices, de volonté, de… de tant de choses! Et quand cet homme est fait, quand il n’y a plus en lui rien de l’enfance, ni de l’adolescence, quand, vraiment, il est un homme, il n’est plus bon qu’à mourir. »



Voici le tout premier classique proposé par Folio, et depuis il y en eut tant d’autres… pour notre plus grand plaisir!



Merci Folio pour ces 50 ans de découverte et d’enseignement 🌟
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Les voix du silence

Versé près des confrontations et des métamorphoses, l'art se définit avant tout selon la vie des formes. Les "dessinateurs des cavernes" en ont été le commencement et la coulée des siècles en a suivi le fil, jusqu'à en être parmi notre musée imaginaire. Notre musée imaginaire ne s'érige pas seulement par l'approfondissement de l'histoire, il s'élabore selon l'oeuvre d'art et son présent artistique. Il convient néanmoins de rappeler le sens que prend l'oeuvre selon la volonté de l'artiste, puisque au-delà de la volonté, la délivrance en est le point d'ancrage. Dans l'art, comme pourrais le dire Malraux, tout est gouverné selon une volonté et non par une élaboration inconsciente.



Tout ce que j'ai décris, énoncé et dévoiler en haut n'est qu'une esquisse des définitions et réflexion que nous donne Malraux. L'ouvrage, au-delà de l'aspect textuel, nous est présenté par une reproduction des chefs-d'œuvre par la photographie. Le tout donne ainsi lieu à une rencontre absolue entre le spectateur et l'art. On y découvre, au fil de la lecture, l'esprit et la valeur littéraire d'un homme face à l'art. Notre regard est ainsi balayé entre discernements, réflexion et raison par une voix parlante et attachante.



La rencontre, une fois consumée, donne à voir les aspects d'un autre œil. N'oublions pas qu'au demeurant "l'art est liberté, il est un anti-destin".
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Les chênes qu'on abat...

« Cambrioler des mythes est inutile, parce qu’un mythe devient sans action lorsqu’il se sépare de ce que lui a donné naissance ». Point de cambriolage ici, Malraux pontifie et de Gaulle impressionne...le dialogue s’achève, la nuit tombe - « la nuit qui ne connaît pas l’Histoire »
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La Voie Royale

Livre qui ne présente à mon sens d'intérêt que pour les descriptions qui y sont faites de la jungle cambodgienne. Le début de la deuxième partie du livre est en ce sens captivant.

Pour le reste, une histoire sans grand intérêt, mélange peu convaincant du périple personnel de l'auteur en Indochine et de l'histoire d'Au coeur des ténèbres de Conrad.

Un style toujours très sérieux, qui se complaît dans l'emphase et les grandes questions. La phrase est inutilement hachée. On a parfois le sentiment d'avoir affaire à un Tacite français, mais non, c'en est tout de même loin.

C'est un Malraux jeune qui écrit cela, qui pose et use de trucs narratifs, qui deviennent des tics, et c'est au bout du compte assez illisible et ennuyeux.
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La Politique, la culture (discours, article..

Les combats de Lazare



Avant d'ouvrir ce livre, je ne connaissais d'André Malraux que les basses caricatures que notre siècle de l'image toute-puissante veut nous faire avaler à toute force. Et j'ai assez soupé des couleuvres de ce petit XXIe siècle qui croit en avoir fini avec la grandeur, la beauté et le vrai.



Pour Malraux, est vérité tout ce qui est vérifiable. À l'heure où les minuscules fanatiques de tous bords investissent l'espace médiatique, la lecture de Malraux est un véritable antidote. Ses discours ont, mutatis mutandis, la véhémence et l'aura des “Oraisons funèbres” de Bossuet. Malraux l'agnostique, sait qu'on ne se déprend jamais du Sacré sans y perdre ce qu'il nomme notre “part divine” et qui toujours se conquiert de haute lutte.



Homme maintes fois blessé dans son âme et sa chair par le suicide ou le décès des êtres les plus proches (son père, sa femme, ses fils), Malraux a tenu bon ainsi qu'un rocher au milieu des eaux démontées. Il a su traverser l'un des siècles les plus ténébreux qui soient de mémoire d'homme. Ce XXe siècle qui a connu le sillon de sang noir de la Première Guerre mondiale ; la guerre d'Espagne et ses charniers (à ce propos, il est bon de lire “Les grands cimetières sous la lune” de Georges Bernanos, cet implacable et terrible réquisitoire contre la lâcheté et la complicité de l'Église espagnole dans les massacres perpétrés par Franco et ses sbires) ; les camps de la mort et leur cortège d'ombres fantomatiques ; les bombes atomiques lâchées comme des fruits vénéneux au-dessus d'Hiroshima et Nagasaki ; le putsch des généraux à Alger dont il était, avec De Gaulle et d'autres, en plein dans la ligne de mire...



“La Politique, la culture (discours, articles, entretiens, 1925-1975)” est un livre qui rassemble tous les combats de Malraux en commençant par celui du jeune adulte qui, très tôt, apporta son soutien aux Annamites : cette communauté vietnamienne dont les membres, bien que placés sous tutelle de l'Indochine française (ironie du sort), n'avaient pas le droit d'aller étudier en France…

Toute sa vie, l'auteur de “L'espoir” a été un être révolté qui s'est battu pour que l'homme puisse conserver un visage humain et digne.



Défenseur des arts, André Malraux n'a jamais établi de dichotomie entre politique et culture, car la “vie de la Cité” est faite de culture, au sens plein de ce mot. D'ailleurs, le dualisme si cher à notre pensée occidentale n'avait pas sa faveur. Malraux voyait plus loin, au-delà de tout ce qui diminue et entrave l'homme dans ses élans les plus vitaux.



Malraux n'est pas qu'un grand nom de l'histoire française, c'est aussi un style chargé d'éclairs. Dans une époque où la culture “officielle” atteint son étiage, il est de toute importance de se plonger dans la lecture des combats de ce “Lazare” (titre d'un de ses derniers ouvrages), qui aura mis tout en oeuvre pour faire sortir de son tombeau le sentiment de grandeur qui vit dans le coeur de chaque homme. Pour franchir le seuil de sa pensée, voici sans nul doute l'une des plus belles portes qui soient. Notre société de la moquerie permanente a d'ores et déjà enterré chez les personnes plus ou moins jeunes tout intérêt pour la politique. L'un des “miracles” de ce livre (et non des moindres), est qu'il a littéralement fécondé et ressuscité ma conscience politique. Puisse-t-il en aller de même pour tout lecteur de bonne volonté.



© Thibault Marconnet

le 23 novembre 2014
Lien : http://le-semaphore.blogspot..
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Le miroir des limbes, tome 2 : La corde et ..

La seconde partie du Miroir des limbes,ce livre est passionnant au meme titre que sa première partie.Le style est superbe et on ne s'ennuit jamais.Une superbe decouverte pour moi et j'espère bientôt pour vous si vous ne l'avez pas encore lu !
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Les Conquérants

Mon premier roman de Malraux de mon côté un tres bon roman,une histoire poignante et engagée, écrite avec un talent fou.Le roman n'a pour moi pas pris une ride.Un delice de lecture !
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La tentation de l'Occident

Un point de vue intellectuel entre 1 Français et un Chinois, l'art, la religion, la vie..

Le confucianisme, fait-il tout en Chine ?

Des différences notables, sont dans cet ouvrage défendues..

Je n'ai pas particulièrement accroché à cette lecture, mais peut apporter un petit plus pour une compréhension.
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