Andrea H. Japp

Le moins qu'on puisse dire avec ce roman, c'est que Japp maîtrise à la perfection son sujet. Elle connaît les termes propres au Moyen-Âge, ses us, ses coutumes, ses codes... On apprend énormément de trucs dans ce bouquin. La cadre est parfait, clair, précis... Pour l'histoire, elle est également très bien menée... Ça fourmille d'intrigues, de trahisons, de sang... Malgré tout, j'ai trouvé cette lecture lourde, et je n'ai eu aucun affect pour les personnages... Dommage, puisque ça ne me donne pas envie de la suite...

Première lecture d'Andrea H. Japp, je me suis plongée avec plaisir dans cette histoire à la trame classique mais efficace. Parfois un peu perdue entre toutes les moniales, cela n'empêche pas de suivre les péripéties de nos protagonistes, partagés entre leur amour pour Dieu, leur désir d'une meilleure vie ou la fuite de la mort. On y retrouve tous les ingrédients qui font de cet opus un roman historique agréable.

1er roman de cette auteure que je lis. Cela faisait longtemps que je voulais découvrir la plume d'Andréa Japp. Ce fut globalement une bonne lecture mais 2-3 aspects m'ont un peu rebutés. Le principal est l'utilisation trop importante à mon goût des notes de bas de page. Si certains mots requièrent en effet des explications, d'autres sont plus dignes d'un cours d'étimologie et ne font que ralentir l'histoire. En plus, l'utilisation de termes anciens tout du long ressemble plus à de l'étalage de confiture... Et certaines explications n'ont pas lieu d'être puisque les termes sont régulièrement observés dans d'autres écrits (pas besoin de me dire que "las" vient d'hélas). J'ai parfois eu l'impression que l'auteure prenait ses lecteurs pour des béotiens... Ou c'est parce que j'ai déjà lu beaucoup de romans d'époque.

Cependant, j'ai apprécié l'intrigue, les personnages, la plongée dans ce moyen-âge. Et cela m'a fait oublier ces petits défauts dits plus haut. Des femmes fortes, des personnages troubles et d'authentiques bienfaiteurs. J'ai hâte de lire la suite.

A mi chemin entre la chick lit et le polar, ce roman drôle et enlevé met en scène un quatuor de copines qui découvrent un cadavre sur leur chemin. Plus abouti qu'il n'y parait, l'auteure alterne entre l'enquête et les tribulations des héroïnes. Un très bon moment de détente

Sarah et Toni Magnani vivent, avec leur fille Sophia, dans le quartier italien de Boston. Lui est italien, elle irlandaise. Un soir Sophia ne rentre pas de l'école. Sa meilleure copine l'a vue partir avec un inconnu blond, qu'elle semblait connaître. Plusieurs jours passent sans nouvelle, Sarah décide, alors, de rechercher sa fille.



La disparition de sa fille chamboule la petite vie bien rangée de Sarah. Elle bouscule tout sur son passage. Comme elle le dit : je veux ma fille, sous moi, tout de suite. Elle s'adressera à la mafia, au FBI, côtoiera la lie de la cité, se rendra dans des endroits improbables, liera et déliera des connaissances, dans ce seul but de retrouver sa chair et son sang. Elle achètera un revolver, tirera, risquera sa vie et reconsidérera son union avec Toni.

Ce n'est, certes, pas de la grande littérature. On saigne beaucoup. C'est immoral, peu probable, jamais ennuyeux, jamais emballant.

Un week-end de pluie, quand on rien d'autre à lire...
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Charlotte découvre un beau jour un cadavre menotté dans sa voiture. Outre qu'il est bien déssoudé, elle a l'horrible surprise de découvrir que le macchabée en question n'est autre qu'un de ses patients gratinés, qu'elle a eut le malheur d'écouter sur son divan ainsi que sur son oreiller. Prise de panique, elle fuit et appelle directement Hélène, la plus sérieuse et réfléchie des cinq amies. Quand elles reviennent toutes deux sur les lieux du crime, le cadavre a disparu... ainsi que le volant de la voiture.

Commence alors une chasse aux infos pour ces cinq amies atypiques, parfois irrévérencieuses, à la langue bien pendue et au vocabulaire mordant.

Un thriller humoristique

Derrière ces histoires de cadavres, il faut bien l'avouer, il y a une grande comédie qui pointe le bout de son nez. Andrea H. Japp a une plume merveilleusement efficace, hilarante et qui va droit au but. Ça passe ou ça casse. Avec moi, ça a fait des étincelles. J'ai vraiment adoré cette patte de l'auteur, qu'on sent à chaque instant, et qui nous donne des envies de encore.

Les personnages

Hélène est une biochimiste réputée, qui mène son équipe à la baguette. Incapable de faire le moindre compromis, elle a la verve facile et un manque total de subtilité.

Emma est une femme magnifique dont l'âme-sœur reste sûrement son meilleur ami gay et insupportable, avec lequel elle partage un appartement. Elle possède une chaîne de limousine de luxe et est capable de foutre une dérouillée à n'importe quel pervers graveleux qui insisterait pour un petit extra.

Nathalie est la mère de famille typique qui s'est oubliée à mi-chemin. Alors qu'elle est à l'hôpital pour soigner un cancer bénin, son mari décide de la quitter. Pour elle, tout bascule.

Juliette est esthéticienne. C’est une femme sans histoire mais véritable mère-poule d'une adolescente geek lesbienne.

Charlotte, notre psy, collectionne les relations à échec avec des patients attardés. Un peu trop portée sur la bouteille, elle frôle souvent la crise d’hystérie depuis que les cadavres ont décidé de lui coller aux basques.

Mais...

Ce livre avait tout pour faire des étincelle. Pourtant, je trouve qu'il lui manque quelque chose de primordiale pour que la mayonnaise prenne totalement...

Si l'histoire est captivante, l'écriture hilarante, les personnages très attachants, il manque un soupçon de thriller. L'histoire tourne un peu trop autour des cinq amies, et pas assez autour de ce mystère qui incite les cadavre à s'amonceler à la porte de Charlotte. Le dénouement est pour moi un peu bâclé, trop rapide. Et la présence du commissaire Levasseur n'est qu’éphémère, elle n'a aucun impact sur l'histoire... Dommage.
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Juste génial! J'ai été tenu en haleine du début à la fin. La prophétie se précise et on en apprend plus sur la meurtrière de l'abbaye. Les personnages sont toujours aussi attachants et on ne cesse de trembler avec eux. J'ai hâte de lire la suite mais en même temps je ne me presse pas trop car cela veut dire la fin de cette histoire juste superbe. Il faut s'accrocher au premier roman car tout paraît obscure mais une fois l'intrigue en place, on ne peut plus lâcher ces livres. Je vais voir ce que l'auteure a écrit d'autres pour ne pas rester sur ma faim.

Curieux livre, plutôt pas mal. Mais pourquoi aussi court, pourquoi une fin aussi abrupte ?! Mystère...

J'ai adoré ce 2e tome. Le 1er tome m'avait moyennement convaincue mais là l'histoire m'a complètement transportée. L'intrigue prend de l'ampleur, les mystères se succèdent et on n'a qu'une hâte c'est de connaître le fin mot de l'histoire. Ce tome mêle agréablement enquête policière et quête ésotérique. C'est très bien écrit et intelligent. Le 1er tome m'avait parfois perdu mais je me rends compte qu'il était nécessaire à la mise en place de l'intrigue. J'ai vibré avec les personnages que je trouve plutôt bien campés et pas mièvres pour deux sous. Bref, un très agréable moment passé et je viens déjà de me procurer la suite.

Un auteur impressionnant. Une histoire époustouflante sur fond de thriller médiéval.

J'ai bien aimé se livre. Le combat d'une mére pour son enfant, et les tourments que cela amène.

Un très bon tome pour clôturer cette histoire ! J'avais peur d'être lassée à force, mais pas du tout. L'histoire est toujours agréable à lire, et l'on a enfin le dénouement de l'enquête fil rouge des 4 tomes ainsi qu'une deuxième enquête propre au tome, très sympa au demeurant. Une excellente série en tout cas, qui nous plonge parfaitement dans le Moyen Âge, grâce à une galerie de personnages variés, des descriptions précises des manières de vivre de l'époque, un vocabulaire de l'époque, bien expliqué par les notes de bas de page. Je recommande vivement !

Troisième tome toujours dans la même veine que les précédents ; on retrouve avec plaisir les protagonistes habituelles, l'enquête du tome et l'enquête de fond des 4 tomes, qui devient de plus en plus présente et se précise au fur et à mesure du récit. L'histoire n'est pas lassante, les événements s'enchaînent bien, la lecture est fluide et rapide. Pas grand chose à ajouter sur ce tome, j'ai eu autant de plaisir à le lire que les deux autres !

Le tome 2 de cette saga reste dans la veine du premier : l'enquête fil rouge (la pierre, l'Inquisition, etc.) et l'enquête du tome en cours. On retrouve avec plaisir Héluise, toujours sous les traits d'un mire itinérant, et le petit Huguelin. Les qualités du tome 1 se retrouvent dans ce tome 2 : l'ambiance du Moyen Âge est très documentée et l'on est vite plongée dans le récit. Les premiers chapitres servent essentiellement à remettre le lecteur sur les rails (ayant lu les 4 tomes à la suite, je n'en avais pas vraiment besoin, mais l'écriture étant agréable et fluide, ce n'est pas gênant), en reprécisant le contexte historique, politique, le rôle des différents personnages, etc.

Seule déception de ce tome, la résolution de l'enquête spécifique au tome : j'ai trouvé la justification un peu tordue et un peu trop mystique pour le reste du livre, sans que ce ne soit vraiment très gênant non plus. Cela n'a pas gâché le récit, c'est juste une légère déception !

Premier tome d'une quadrilogie, on est très vite plongé dans l'ambiance du Moyen Âge, grâce au vocabulaire utilisé, aux descriptions des vêtements, des lieux et des protagonistes. On suit les aventures d'une jeune femme, Héluise, obligée de se travestir et de parcourir la campagne sous les traits d'un mire itinérant.

Le premier tome est très intéressant, puisque l'on fait connaissance des principaux personnages et que l'on suit, en fond, l'enquête qui se poursuivra le long des 4 tomes (la pierre rouge et le mystère qui l'entoure), mais également une enquête propre à ce tome (une bête monstrueuse qui décime les paysans alentours). J'ai beaucoup aimé l'écriture, fluide, rapide et facile à lire. L'enquête est sympa à suivre, on hésite jusqu'au bout sur le dénouement de toute l'affaire et l'on apprend en même temps beaucoup de choses sur la médecine de l'époque, sur la place des femmes, sur les superstitions, sur les différentes strates de population...

Tarte !

C'est le premier mot qui me vient à l'esprit pour ce bouquin.



Vide !

C'est le second.



Notice pharmaceutique ou de montage IKEA pour l'écriture, c'est le troisième.



Bref, c'est nul et non avenu.



Au départ un homicide moche dans le sud de la France. Par qui, pourquoi, mobile, raison, motivation, police, suite, arrestation ? Rien ne sera dit de plus dans le roman. Alors, c'est sûr frustration! Qu'est-ce, rendez l'argent, sauf que tu l'as emprunté à la bib, c'est vrai, j'oubliais, où avais-je la tête ? Même, haro sur la mère Japp quand même, pour qui elle nous prend des fois.

On l'aura compris j'ai pas aimé et si je suis allé jusqu'au bout c'est parce que j'attendais page après page quelque chose, un semblant d'intrigue, de l'émotion, un intérêt mais nada, nichts, que dalle, juste du remplissage, écrire pour écrire ou écrire très mal pour écrire très mal.

Ancienne psy puis profileuse au FBI après l'assassinat de sa fille, précédé d'une descente grave aux enfers, dope, prostitution, etc., Diane hait les hommes et surtout ses supérieurs en qui elle voit un ramassis de crétins - ils sont dépeints comme tels - machos et vicieux. Elle vit son boulot à sa guise et ne répond à personne de ses actes. Son but retrouver l'assassin de sa fille.

Elle rencontre un aussi fêlé qu'elle, richissime, une sorte de vengeur masqué qui traque les tueurs en série et les tue puis écorche leur visage. Doué en tout, il passe au travers des mailles des filets policiers sauf, bien entendu, celui de la profileuse et ils passent un deal, tu trouves l'assassin de ma fille et je te balance les tueurs en série, enrichissant s'pas ?

Et c'est la fin du livre, sauf que pour en arriver là il y a plein de remplissage : joli piscine, mets raffinés, bla-bla, j'en passe et des meilleures.



Au fait Andrea H Japp est traductrice officielle, depuis l'affaire Benton des oeuvres de P. Cornwell, je ne veut pas accuser avec légèreté mais il me semble que les bouquins de cette dernière sont quelque peu en décrépitude. Juste comme ça en passant.



On peut passer son chemin sans perdre sa dignité.
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Gabrielle d'Aurillay, enceinte, a très longtemps admiré son mari Henri jusqu'au jour où elle l'a découvert sous son vrai jour : un escroc, buveur, coureur de jupons.

Elle quitte alors Paris frappé par la peste,avec Adeline, sa fidèle gouvernante. Elle emporte un diptyque de grande valeur qui va lui permettre une vie confortable dès qu'elle l'aura revendu, pense-t-elle.

C'est sans compter sur la détermination du clergé et du moine dominicain Urbano Greco décidés à retrouver cette peinture à tout prix.

C'est un roman policier qui se passe au Moyen-Âge en 1347.

Ce qui m'a le plus intéressée, c'est l'écriture de l'auteure très compréhensible pour nous mais elle utilise bien le vieux français et là, c'est truculent car toutes les expressions , les mots sont expliqués de manière très vivante en bas de page.

Ma surprise a été grande de voir que Andrea H. Japp a une solide formation de scientifique en plus de son intérêt pour l'Histoire.

En début de livre, elle résume le premier tome, elle dresse la liste des personnages et en fin de roman, elle donne des détails historiques sur la période et cette affreuse maladie de la peste qui avait ravagé une bonne partie de l'Europe.

Un livre très intéressant pour qui aime les mots, l ' Histoire et les aventures.

Je l'avais déjà lu voici quatre ou cinq ans mais bien plus distraitement que maintenant où je l'ai relu en prenant mon temps et dans un autre contexte .

Je suis plutôt mitigée sur cette lecture. L'intrigue est intéressante mais j'avoue que la lecture m'a semblé manquer de fluidité. Les détails historiques sont énoncés de manière un peu trop didactiques et ne sont pas très digestes. J'ai trouvé ces passages là bien longs, moi qui adore pourtant l'histoire.



L'histoire en elle-même est assez intéressante mais par certains moments je ne comprenais plus où l'auteure voulait nous emmener. Certains personnages sont très mystérieux et on ne comprend pas trop leur rôle dans l'histoire.

J'ai quand même très envie de lire la suite pour avoir une vision plus globale de l'histoire et révéler certains points obscurs de l'intrigue.

Un roman à mi chemin entre la chik-lit et le polar. On retrouve la bande de copines trentenaires face à un nouveau meurtre. L'écriture est drôle et bien rythmée, l'enquête est entremêlée aux déboires quotidiens et sentimentaux de nos héroïnes. A lire sans se prendre la tête pour un bon moment de divertissement.

Une amie m'a offert ce livre, il a traîné quelques moi dans ma PAL avant que je me décide à l'ouvrir. Je l'avais déjà lu il y a plusieurs années mais je n'avais que quelques vagues souvenirs.

Même si j'aime les histoires à suspense avec une enquête, j'avoue que je ne suis pas trop rentrée dans celle-là.

L'histoire se passe à Paris dans un groupe d'amies, j'ai d'ailleurs un peu de mal à comprendre comment elles sont devenues amies etc

ça commence avec un mort, puis un deuxième... Qui les as tué? Quel est le rapport entre ces deux morts et nos 5 filles?

Le dénouement est un peu 'top gros' pour moi.

Je n'ai pas été conquise mais ça m'a changé de ce que je peux lire.