La rencontre n’a pas eu lieu. Et comment aurait-elle pu avoir lieu ?
Tout oppose ces deux peintres. Celui, reconnu, auquel on demande de dresser un tableau sur Guernica sans en avoir rien vu et qui met son nom au service d’un événement, et l’autre bien présent au moment des faits et tellement aspiré et inspiré par eux, qui découvre l’étendue de l’horreur et l’indicible ou l’invisible qui s’efforcent de transpirer dans son oeuvre.
L’un témoigne de l’horreur, l’autre essaie de l’effacer. Mais tous deux ont réussi à mettre de la grandeur dans leur art. L’Art est nécessaire à l’Homme.
Avril 1937. A Guernica, il y a des marais et des hérons. A Guernica, il y a le village avec le curé, l’oncle et ses deux cannes. A Guernica, il y a ce héron que Basilio ne cesse d’apprivoiser dans sa peinture, et Celestina qui est si jolie. Mais à Guernica, il y a aussi la guerre qui sépare Nationalistes et Républicains et il y a surtout des bombardiers allemands qui raseront tout.
C’est avec une extrême fluidité que la lecture se fait. Pourtant l’annonce du désastre est là. Mais il règne un grand calme, une palpitation discrète, un léger tremblement... On sent sourdre l’agitation du monde dans les mots d’Antoine Choplin, mais cette agitation, cette catastrophe annoncée (car connue des lecteurs) n’est pas tonitruante, sanguinolente, étourdissante de bruit et de fureur. Elle vient se déposer et recouvrir lentement le paysage comme si l’auteur lui-même étendait une couche de glacis sur son tableau terminé.
C’est beau. Et c’est terrible de dire ainsi que la guerre est belle. Les mots ont sublimé la folie.
Certains témoignent de l’horreur et d’autres essaient de l’effacer mais tous en parlent à leur façon. Les artistes sont capables de ça.
Merci berni_29 de m’avoir emmenée observer ces marais. Un bon lecteur est capable de ça aussi et Antoine Choplin est vraiment un écrivain-poète. Il m’avait déjà subjuguée avec « La nuit tombée » et son écriture pleine de candeur toute en opposition avec ce qu’il raconte. Du grand art !
Commenter  J’apprécie         516
Dies irae (jour de colère)
Jour funeste que ce 26 avril 1986 !
"L'entrelacs de la nuit et de nos pénombres ".
Gouri va se rendre à moto sur les lieux de sa vie perdue, il va s'arrêter près de ses vieux amis, ceux restés au pays ; ils évoqueront les temps nostalgiques et douloureux de l'avant et de l'après.
Joie des retrouvailles atténuée par les douleurs partagées.
(p.11) Les pensées de Gouri vagabondent, de moins en moins consistantes. Elles gravitent alentour de cette masse sans réalité qui renâcle à renvoyer la lumière. C'est quelque chose comme le sentiment de l'abandon.
Qui recroqueville les bustes, replie les horizons.
Un Requiem lent pour tous leurs morts, et la mort de leur terre à jamais contaminée.
Malgré l'horreur qui est présente au fil des phrases lancinantes , Antoine Choplin m'a touchée avec ses mots
pour dire les maux !
(p.109) C'est un drôle de sang qui a bondi par les allées de chez nous / à l'encontre des roses et des haleines fraîches de femmes / C'est un sable assassin qui pour toujours grimpe aux écorces / et avance comme une langue jusqu'aux portes des maisons.
- Dans le sombre des lieux; de curieuses trouées ...... Inconfort dans le vertige d'un Univers qui dégringole .....
Livre bouleversant !
(p.115)
Le gouffre tend ses lèvres
Vers le sommet des solitudes
Et ce n'est pas une affaire d'homme
Sauf à emprunter à la vigueur du vent
lui qui chahute la chevelure des filles
même sachant
qu'il n'a nulle part ou revenir.
Commenter  J’apprécie         324
Gaspar, artiste plasticien reconnu dans son domaine, a besoin de prendre le large. Il part se reposer à Rome. A la terrasse d'un café, il prend plaisir à disputer des parties d'échecs avec des inconnus. Il savoure le temps qui passe lentement, dans la quiétude du début du printemps romain. La dolce vita.
Puis un jour, une jolie femme s'installe en face de lui et lui propose de jouer une partie d'échecs. Contrairement à ses autres adversaires, c'est une redoutable joueuse. Se tisse entre eux un lien. Marya est hongroise. Son grand-père était un grand joueur d'échecs qui a été gazé à Auschwitz. Elle revient sur le passé de celui-ci, alors que dans le même temps, Gaspar, intrigué par une statue de Giordano Bruno, philosophe du 16ème siècle, brûlé sur un bûcher en 1600, cherche à en savoir plus sur ce personnage.
Roman très court. Un instantané d'une brève période de la vie de Gaspar et Marya. On n'en connait pas beaucoup sur eux. Juste ce qu'il faut. On les rencontre à un moment précis de leur vie et on les quittera de même, sans fioriture.
J'ai passé un plaisant et doux moment en leur compagnie entre Paris et essentiellement Rome, mais cette lecture, malgré une écriture fluide et agréable, sera vite oubliée.
Une rencontre éphémère, sympathique, mais qui n'encombrera pas mon esprit très longtemps.
Commenter  J’apprécie         210
Un temps.
Ce court roman est comme un arrêt sur image. Une journée, comme toutes celles qui se succèdent mais qui ne sont pas chargées de la même intensité. En événements, en émotions.
L'art permet ce temps d'arrêt, mais peut-il parler de ce qu'on ne peut expliquer, ni voir en face ?
Très belle écriture et atmosphère avec en toile de fond la guernica de Picasso.
Commenter  J’apprécie         30
Gaspar est un artiste parti quelques jours en Italie, à Rome précisément, loin du tumulte et des sollicitations parisiennes et internationales, pour se reposer, se détendre et jouer des parties d’échec impromptues avec des passants anonymes.
Un jour, une jeune femme s’assoit de l’autre côté de l’échiquier, se révèle être très forte et pique sa curiosité. Gaspar et Marya vont donc décider de se revoir pour continuer leurs parties acharnées.
Partie italienne n’est pas seulement un roman sur les échecs, mais aussi sur la mémoire et la transmission et c’est ce qui fait la force et la beauté de ce court roman.
Commenter  J’apprécie         60
L’idée centrale du roman : retrouver les parties jouées à Auschwitz par un grand maître déporté dans ce camp, est intéressante et développée avec poésie et délicatesse. Peu d’images sombres de cette période : les chambres à gaz, la complicité du Vatican dans la fuite des nazis vers l’Argentine sont à peine effleurées, pour ne laisser la place qu’à la beauté de ce devoir de mémoire envers le grand père de Marya. L’écriture est agréable, vive et légère
Pour autant, ce roman aborde tout de façon très rapide, floue… et à trop être dans l’esquisse, il perd en consistance. L’artiste Henry DARGER ou le moine Bruno GIORDANO méritaient mieux que quelques phrases éparpillées dans le récit. Le personnage de Marya reste très « succinct ». Au final, je ne sais trop quoi dire de ce roman : je l’ai lu sans déplaisir mais refermé avec le sentiment qu’il sera aussi vite oublié que lu.
Commenter  J’apprécie         00
Deux ans après la catastrophe de Tchernobyl, Gouri, qui vit désormais à Kiev avec sa femme et sa fille Ksenia, entreprend de retourner à Prypiat, dans l'appartement que la petite famille occupait jusqu'au 26 avril 1986, pour récupérer ce qu'il pourra y trouver, notamment la porte de la chambre de sa fille.
.
La désormais ville fantôme après avoir compté un peu moins de 50 000 habitants, est située à 2,6 km de la centrale et ses abords sont strictement interdits et gardés par l'armée, Prypiat étant devenue hautement radioactive.
.
C'est donc sur une moto à laquelle est attelée une remorque que Gouri va faire le voyage d'un peu plus de 150 kilomètres.
.
Une seule halte, à Chevtchenko, où résident ses amis Vera et Iakov. Ayant été exposé aux radiations, ce dernier est en fin de vie quand il atteint la maison.
Piotr, surnommé le gamin aux chats parce qu'il en avait un certain nombre avant qu'il soit ordonné de les massacrer sous ses yeux, est là également, ainsi qu'une poignée d'autres personnes venues dîner ce soir-là.
.
*******
.
J'aurais dû éviter de lire ce livre juste après La Supplication : Tchernobyl, chroniques du monde après l'apocalypse de Svetlana Alexievitch, parce que bien que poignant, il résiste mal à la comparaison.
.
La narration est plus distante, moins élaborée, encore que l'autrice de ce dernier étant restée très simple, on n'a pas non plus de grandes envolées, mais les témoignages m'ont beaucoup plus touchée.
.
Bien entendu, le récit ne laisse pas indifférent, mais pour ce qui me concerne, l'émotion venait davantage de ma projection personnelle à la lecture des mots que des phrases de l'auteur proprement dites.
.
Je remercie néanmoins mes amis Magali (Ladybirdy), Berni-chou (Berni_29), Sandrinette (HundredDreams), Cicou, Spleen et Wyoming, qui m'ont incitée à lire La nuit tombée, ce que je ne regrette nullement.
Commenter  J’apprécie         5753
Un roman doux. Une histoire touchante entre parties d’échec, balades nocturnes, dégustation de vins et rencontre inattendues.
Gaspar, artiste plasticien s’échappe quelques jours à Rome. Une parenthèse en solo, loin de son quotidien parisien. Chaque jour, place campo de Fiori, il s’installe à la terrasse d’un café, devant un échiquier et des partenaires de passage. Un jour, c’est une inconnue qui s’attable face à lui. La jeune femme, Maria d’origine hongroise s’avère être une joueuse remarquable.
Au fil des parties et de leur déambulation dans les rues de Rome, une relation particulière va naître entre les deux joueurs.
L’histoire d’une quête qui ne m’a pas vraiment convaincue même si cette lecture était idéale pour déconnecter des romans aux thèmes sombres de cette rentrée. La plume d’Antoine Choplin reste délicate, sans fioriture ni véhémence et belle. Un roman qui se lit vite mais m’a laissé un goût d’inachevé.
Commenter  J’apprécie         30
Gaspard est un artiste, taiseux et grand de l'intérieur. Après son projet consistant à disséminer des petites sculptures de bois dans Paris, il décide de se laisser le temps d'apprécier la vie, sa vie. C'est ainsi qu'il arrive à Campo Del Fiorri, sous le soleil italien, où il coule des jours heureux entre spaghetti et son jeud d'échecs. En effet, il a l'habitude, depuis qu'il est arrivé de déjeuner à un restaurant et de s'y installer pour proposer aux passants une partie. Les passants passent, jouent et souvent perdent, jusqu'à une partie plus disputée contre Marya, joueuse hongroise talentueuse. Petit à petit, une histoire d'amour se noue entre ces deux personnages là, sur fond de jeu d'échecs, de culture, de gastronomie et d'artis, sous toutes ses formes. L'écriture de Antoine Chaplin est déliée, il laisse le lecteur apprécier les silences et que çà fait du bien !
J'ai vraiment bien aimé l'ambiance italienne, on a bien tous les ingrédients pour s'y croire ! j'ai bien aimé l'ambiance du livre, très précautionneuse et très délicate. Tout en finesse. j'ai bien aimé qu'il n'y ait qu'un seul narrateur. J'ai bien aimé cette histoire d'échecs et de parties sauvées, j'ai bien aimé le défi de la fin.
Commenter  J’apprécie         00
Antoine Choplin signe ici un gentil petit (168 pages) roman, bien écrit, poétique grave et léger en même temps dont l’histoire semble toute simple. Gaspar, artiste en pleine consécration part pour quelques jours à Rome, officiellement pour préparer une conférence, mais plus simplement pour prendre du recul face à sa notoriété soudaine et à son attachée de presse envahissante. Il travaille peu, visite la ville sans conviction et surtout joue aux échecs avec des inconnus sur la terrasse d’un restaurant du Campo dei Fiori, sous le regard amusé d’un marchand de fruit complice et celui, plus sévère, de la statue du moine Giordano Bruno, brûlé vif sur cette place au début du XVIIe. Les parties, toutes gagnées s’enchaînent sans grand intérêt pour Gaspar, jusqu’à l’arrivée de Marya, belle œnologue hongroise de passage à Rome, qui le défie à son tour, le bat plusieurs fois, éveillant plus que de l’intérêt. Commence alors entre les deux une belle histoire romantique et douce, faite de longues promenades à travers Rome, de discussions sans fin sur les places ou dans les parcs et accessoirement de folles nuits dans leurs hôtels réciproques. Itinérance toujours sous le signe des échecs qui les mènera même jusque dans les Abruzzes à la rencontre d’un vieil ermite qui relie Marya à son histoire familiale et à la mort à Auschwitz de son grand-père, grand maître des échecs.
Le rappel d’un passé plus sombre, à la fois par l’évocation récurrente du moine Giordano Bruno, victime de l’inquisition et par celle du grand-père de Marya victime du nazisme permet toute une réflexion sur la mémoire et vient donner de la gravité à cette histoire qui aurait pu n’être que légère. La rencontre de Marya et de Gaspar est brève, intense et nonchalante et nous prenons plaisir à les suivre sur les quelques jours de leur histoire, puis... chacun rentre chez soi. Fin de l’histoire ou, à suivre ? A vous de la découvrir !
Commenter  J’apprécie         50
Un magnifique petit livre. Gouri cherche à rejoindre Pripiat, ville qui abrite la centrale nucléaire de Tchernobyl qui explosa dans la nuit du 25 au 26 avril 1986. Tous les habitants furent évacués laissant derrière eux leurs chez eux et tous leurs biens. Gouri souhaite aller chercher un objet pour sa fille Ksenia malade. Sur la route, il s'arrête chez des amis, Vera et Iakov qui est mourant.
C'est l'histoire de ces hommes et des ces femmes sacrifiées suite au drame ; des hommes qui ont nettoyé les villes et la nature environnante. C'est aussi l'histoire d'un père inquiet pour sa fille. C'est l'histoire d'un ami qui sait écouter. C'est l'histoire d'un homme fidèle à sa ville qui pleure sur ce désastre.
Commenter  J’apprécie         81
Cette histoire originale se déroule sous le regard de Giordano Bruno, moine bénédictin, savant, philosophe, esprit éclairé, qui fut brûlé pour hérésie sur la place même où commence le récit.
Je ne sais pas jouer aux échecs, mais à aucun moment cela ne m’a gênée pour suivre et comprendre ce roman construit autour d’une partie d’échecs. Le jeu, central dans l’intrigue, verra la rencontre de Gaspar, artiste reconnu, et de Marya, venue à Rome à la recherche des parties écrites par son grand-père, célèbre joueur d’échecs déporté par les nazis pendant la seconde guerre mondiale.
Un roman court, sensible et sensuel, un roman grâce auquel on s’évade et on croit en l’humanité, en l’amour et en la vie. Un beau texte, humain et plein d’espoir, une belle parenthèse parmi tous les livres actuels qui évoquent difficultés et problèmes.
Commenter  J’apprécie         20
C'est un tout petit roman qui retrace le passage de l'artiste Bedřich Fritta dans le ghetto de Theresienstadt. Dans ce camp de concentration qui servit de vitrine quand les autorités humanitaires demandaient un droit de visite, un petit groupe d'artistes tenta de résister à cette propagande en réalisant des ouvres artistiques racontant la réalité de la vie concentrationnaire. Ce livre raconte comment ils s'y sont pris, mais raconte aussi bien plus que ça. Comme à son habitude, c'est avec beaucoup de justesse et de retenue qu'Antoine Choplin nous emmène avec lui. La sobriété de son écriture fait écho à cette dignité qu'on imagine nécessaire pour survivre dans les conditions du ghetto. Je ne connaissais pas du tout l'histoire de cet homme et de ses camarades, qui parvinrent à amener jusqu'à nous plusieurs oeuvres d'art issues de leur passage au camp, et ce roman m'a donné envie d'aller plus loin, d'en apprendre davantage. Un travail de mémoire essentiel et extrêmement émouvant.
Commenter  J’apprécie         40
Un joli conte qui prend des directions auxquelles on ne s’attend pas. On quitte Paris, le stress, le travail la luxure; on se retrouve à Rome, pour vivre ses passions, se détendre, rencontrer l’amour. Puis on quitte le présent, pour un voyage dans le passé… C’est poétique, on passe un agréable moment.
Commenter  J’apprécie         70
Gaspar est un artiste français de renom. Entre une exposition et une conférence à préparer, il aspire à quelques jours de repos et d’évasion sous le ciel de Rome et plus particulièrement sur la place « Campo Di Fiori ». C’est là qu’il choisit de s’installer à la terrasse du restaurant « Virgilio », déposant sur la table un jeu d’échec. Au fil des heures, plusieurs joueurs de passage viendront l’affronter avec plus ou moins de succès, jusqu’au moment où arrivera Marya, une jeune femme hongroise qui va très rapidement s’avérer être une brillante joueuse.
De cette rencontre naîtra une relation aussi douce qu’inattendue qui mènera le narrateur vers la découverte du secret qui est à la source du talent de cette jeune femme.
Un doux roman qui traite de la recherche de nos origines et nous permet de suivre Gaspar dans le dédale des rues romaines, recréant ainsi, avec bonheur, cette atmosphère unique et magique que nous offrent inlassablement les escapades italiennes. Une belle parenthèse ensoleillée.
Commenter  J’apprécie         41
Gaspar, artiste renommé, passe quelques jours à Rome. Il joue aux échecs à la terrasse d'un restaurant. Il rencontre Marya, œnologue hongroise, redoutable adversaire.
Choplin sait écrire les petits riens du quotidien. Il transcende les infimes détails qui fabriquent de l'universel. Il nous invite à ouvrir les yeux, à observer. Il s'émerveille et nous entraine à sa suite sur des personnages (scientifiques ou artistes), méconnus ou tombés dans l'oubli. Il nous fait appréhender le mystère et la poésie d'une partie d'échecs
Comme toujours dans ses romans l'art tient une place centrale. L'art est au cœur de la vie.
Une écriture poétique, toute en douceur et en finesse pour un roman qui fait du bien, qui éclaire la noirceur de notre ciel ; puissance de la rencontre et mémoire comme fondements de l'espoir. Espoir indispensable pour faire de la vie une œuvre d'art.
Commenter  J’apprécie         100
Partie Italienne a été une jolie découverte, tant pour la plume d’Antoine Choplin que pour l’histoire en elle-même.
Le prologue et l’épilogue raconte une seule et même scène, une performance artistique, et le récit qui s’intercale entre les deux nous raconte la genèse de cette performance au cours d’un voyage de l’artiste à Rome.
Le titre fait référence au jeu d’échecs qui sont au centre de l’intrigue. C’est le vecteur de rencontres pour le héros en vacances en Italie, mais il y a aussi des descriptions de parties (c’est assez obscur pour une non initiée comme moi) et des parallèles sont régulièrement établis entre les échecs et la vie, l'art, l’amour, etc.
Car Partie Italienne, c'est aussi une belle histoire d'amour qui démarre comme une aventure de vacances toute en légèreté...
J'ai beaucoup aimé la plume d’Antoine Choplin, très évocatrice : il nous entraîne sans peine dans les déambulations de son personnage dans les rues de Rome aussi bien que dans les méandres d’une partie d’échecs.
Cela me donne bien envie de jeter un œil sur le reste de sa biographie.
Commenter  J’apprécie         380