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Critiques de Arthur Upfield (204)
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Le méandre du fou

Ma connaissance des détectives des romans policiers se limitait jusqu'à présent à Hercule Poirot, Miss Marple, Sherlock Homes, Nick Carter, Rouletabille, frère Cadfael et, pour notre époque, au commissaire Adamsberg. Je dois ajouter, désormais, Bony dont j'ignorais l'existence il y a encore deux jours, (de la date à laquelle cet article est écrit).



Bony, métis aborigène par sa mère, européen par son père, inspecteur de police, est un personnage créé par Arthur Upfield que je ne connaissais pas davantage.



Mon amie Fred m'a prêté sept romans d'un coup de cet auteur anglo-australien qui a sillonné l'Australie, en aventurier explorateur, et a acquis une connaissance certaine du bush, des aborigènes, des fleuves, des moeurs des habitants... Né en 1890 en Angleterre, il est décédé en 1964 en Australie.



Le méandre du Fou a été publié en 1963 alors que, dès les années 30, l'inspecteur Bonaparte entamait déjà ses enquêtes criminelles, en toute confidentialité littéraire au début, avant de connaître la célébrité jusqu'au milieu des années 70, 80, notamment grâce à des adaptations pour la télévision. Près de 30 romans ont été consacrés aux enquêtes de ce « Sherlock Holmes du bush ».



Le méandre du Fou transporte les lecteurs d'aujourd'hui à une époque fort reculée du Xxème siècle. Pour ma part, il a constitué un véritable dépaysement :

Géographique, puisque l'enquête de l'inspecteur Bonaparte se déroule en Australie, et non pas dans les grandes villes, mais dans les terres reculées aux alentours de fermes d'élevage de moutons, soumises, dans le cas présent, aux caprices de la rivière Darling dont les inondations périodiques rendaient indispensable la construction ou le renforcement de digue de protection ; renforcement auquel, notre héros, coincé par la rivière, à la ferme de Mira, prend part, aux côtés des ouvriers et des trimardeurs, avec une certaine bonhomie, sans perdre de vue son enquête.



Le Darling, en mauvaise santé, de nos jours, a d'ailleurs fait parler de lui récemment (2023) avec ses centaines de milliers de poissons morts, agglutinés et flottant à sa surface. Catastrophe attribuée à la canicule et à la raréfaction de l'oxygène de l'eau.



Dépaysement, encore, dû à la dimension de l'espace de jeu des protagonistes. En effet, les terrains d'élevage se chiffrent en centaines de milliers d'hectares, le plus proche voisin peut se situer à des dizaines de kilomètres et l'on se déplace en avion de préférence.

Dépaysement enfin, par la connaissance d'un petit bled qui s'appelle Bourke, d'où le Darling prend sa source, et de la vie de ses habitants à l'époque.



En effet, au-delà de l'enquête policière, le roman informe le lecteur sur la vie d'alors de ces fermes qui employaient, notamment à la période de la tonte des moutons, des trimardeurs, ces vagabonds, chemineaux, qui marchaient sur de très longues distances, campaient où ils pouvaient non loin des fleuves, vivaient de la pêche, de petits boulots et se faisaient employer par les fermiers. Cette existence, l'auteur l'a menée des années durant ; ce qui lui a permis cette connaissance intime de la vie du bush qui fait plus que transparaître dans ses livres.



Cependant, dans cet opus, des Aborigènes, il est peu question, mises à part les allusions du détective Bony sur le peuple d'appartenance de sa mère, ainsi que les qualités intuitives qu'elle lui aurait transmises.



Quant au nom choisi, Napoléon Bonaparte, Arthur-Upfield fait montre d'un certain humour pour ainsi nommer, son plus fin limier de Queensland.



Si l'on en croit sa biographie fictive, il aurait été baptisé ainsi par sa nourrice qui l'aurait surpris entrain de grignoter les pages d'un livre sur l'empereur des Français. En tout cas, Bony a rencontré aussi le succès auprès des lecteurs français grâce à la traduction des romans d'Arthur Upfield, dans la collection 10/18 de la série des Grands détectives dirigée par J-C Zylberstein au cours des années 90/2000.



Pat.



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Le Récif aux espadons

Voilà plus de trente ans, je découvrais Arthur Upsfield, le bush australien et son héros récurrent Napoléon Bonaparte, rien à voir avec la triste histoire de notre empereur.

A cette époque, je n’avais pas encore pris l’habitude, à la fin d’une lecture, d’écrire mon ressenti ; si bien que auteur et titres ont disparu dans les méandres de ma mémoire.

Seul y est resté l’inspecteur métis, né d’une mère aborigène et d’un père européen tellement fan de l’empereur qu’il baptisa son fils Napoléon Bonaparte !

Le fiston grâce à sa part de culture aborigène est devenu un flic spécialiste du bush où il est capable de lire les traces laissés par les suspects. Indigène et Nature, défenseur de la loi : un tel personnage ne pouvait faire que sens avec mes idées écologistes et mon côté Robinwood.

Récemment une amie CDIste à la retraite, à qui je parlais de ma mémoire qui flanche par rapport à ce personnage, a retrouvé l’auteur en trois minutes. La médiathécaire de la commune a fait le reste avec « le récif aux espadons », voilà donc ma PAL enrichie.



Et … quelle surprise !

Pour son septième opus, Arthur Upsfield, inspiré par une histoire vraie, délocalise notre enquêteur au bord et sur l’océan, suite à un drame de la mer. Un planté de décor un peu long (une cinquantaine de pages) pour nous décrire ce bush maritime !

Puis l’auteur, sans se prendre pour Achab face à Moby Dick, se fait le plaisir du récit de sa partie de pêche au gros. Cela sent l’expérience vécue.



Et chose rare pour un polar, l’enquête proprement dite ne démarre qu’à la page 100 !

Là, notre homme du bush australien se trouve confronté à l’absence de traces laissées par les protagonistes du récit – récif (pour le jeu de mots).

Le coup génial d’Upfield, c’est de donner à son personnage la capacité de visualiser des traces là où il n’y en a pas, via la cartographie maritime. Et ça marche. Implacable. L’enquête ira au bout.



Cependant, deux points me chagrinent dans cette œuvre. Peut-être mes pâles souvenirs m’ont trop fait idéaliser le personnage et son auteur.

Premièrement, Upfield dans on écriture, transpose l’air de son temps ; en l’occurrence, par exemple, l’idée que l’Océan est une ressource INÉPUISABLE et que conséquemment il pourrait contribuer à un mieux être social … on peut mesurer aujourd’hui où nous a conduit cette surexploitation marine.

Deuxièmement, j’ai reçu un coup au foie en constatant que mon inspecteur préféré s’est rendu coupable de meurtre, sans préméditation. Même si c’est un homme de fiction, je pourrais me dire après tout que, comme tout un chacun, il a pu être amené à commettre l’irréparable. Ce qui m’offusque, c’est que Upfield rend responsable la part aborigène du héros, dans cet acte et que dans sa condition de flic, sa part européenne, l’absout et lui confère l’impunité. Grrrr !



De ce fait je reste bien mitigé quant à mon appréciation de ces retrouvailles romanesques : 2,5 étoiles.



Ancelle, le 28 septembre 2023
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Le Prophète du temps

Contrairement à beaucoup d'enquêtes de l'inspecteur Bonaparte, ici, pas de bush, d'aborigène, ou de traqueur. L'art de la brousse pratiqué par Bony ne se retrouvera que dans la personnalité du vieux John Luton, dur à cuire, ancien bouvier et expert en effets d'une trop grande quantité d'alcool ingérée en très peu de temps; ce qui l'amène à exprimer des doutes légitimes (pas pour la police malheureusement) sur le décès de son meilleur ami Ben Wickham, météorologue dont la fiabilité des prévisions agaçait beaucoup de personnes haut placées.

En témoigne le fait que Bony se fasse très vite convoquer par sa hiérarchie lorsque son enquête informelle (puisqu'il était juste censé être en vacances à la pêche)...



L'écriture est comme toujours agréable, décrivant les lieux sans ennui, campant des personnages hauts en couleur, qui boivent, outre de l'alcool, surtout des litres et des litres de thé. Le tiraillement de Bony le métis entre ses deux origines est bien moins présent que chez les précédents roman, en revanche les jeux de pouvoir et l'espionnage ( après tout on est en 1956, en pleine guerre froide) occupent une grande place ; mais la psychologie des différents protagonistes continue d'être très exploitée .



Bref, si le sujet a un petit côté inhabituel chez Upfield, l'écriture en tout reste de la même qualité donc si vous avez aimé d'autres tomes de cette série , vous pouvez ouvrir sans hésiter ce vingtième tome des aventures de l'inspecteur Napoléon Bonaparte.
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La Maison maléfique

Nous sommes en Australie avec un enquêteur qui se nomme Napoleon Bonaparte, dit Bony, métis aux yeux bleus. J'ai bien aimé l'atmosphère étrange de ce lieu où se situe cette maison maléfique entourée d'eau à moité marécage. Les personnages sont âpres comme le pays, violents, des rejetons des colons américains qui ont fait leur place en spoliant allégrement les autochtones. Donc c'est bien pour l'atmosphère, les caractères (Morris, le fils autiste, inquiétant, la rude Mary et la sournoise Janet, l'adjoint Mawson... entre autre), la description de cette Australie rude et perdue (je ne sais pas en quelle année ce roman se passe, les années 1930 ?) que j'ai aimé ce livre, même si l'enquête reste très classique, c'est un moment de lecture très dépaysant.
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Des ailes au-dessus du Diamantina

Un roman qui relève plus du thriller que du roman policier en lui même.



Il est assez facile de deviner qui s'en ai pris à la mystérieuse jeune fille trouvée dans l'avion et pourquoi.

Il est par contre interessant de suivre Napoléon Bonaparte dans son enquête et de voir évoluer les personnages qui ont une personnalité assez forte , y compris des personnages très secondaires mais qui vont faire avancer l'intrigue.



Bien sur le clou final étant recours à la magie aborigène.



Pour moi c'est un livre réussi de cette série.
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Du crime au bourreau

: Le récit mène Bony à Daybreak en Australie Occidentale près de la Mine de Sam Mélodie , où sévit un tueur en série .Comme à l’habitude Bony (alias Napoléon Bonaparte policier métis de la police du Queensland) vient y enquêter sous couverture :il se fait passer pour un dresseur de chevaux, et discrètement se met à la recherche de l’assassin.
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L'Empreinte du diable

Bony , l’Hercule Poirot australien , est censé être en vacances (en fait en mission le contre-espionnage militaire) au « Chalet du Panorama » dans la région de Melbourne. Et voilà que des meurtres (un client, un policier) sollicitent son attention . Comme d’habitude , il les élucidera tout en douceur. Un polar d’ambiance qui vaut plus par la peinture des milieux et les portraits des personnages que par l’intrigue elle-même. Un peu désuet mais fort agréable.
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Le Récif aux espadons

Dans un village du sud-est de l'Australie adepte de la pêche au gros (le port de Bermagui), un bateau, le "Do-Me", ainsi que ses trois occupants (deux pêcheurs et leur client) disparaissent littéralement lors d'une sortie en mer, alors même que le temps était très calme. Quelques jours plus tard, un pêcheur va remonter dans son filet la tête du client présent sur le bateau, tué par balle... Pourtant, la soeur jumelle d'un des trois disparus (qui a construit le bateau de ses mains) est persuadée que son frère est vivant.

Bony délaisse ici son terrain de chasse habituel (le bush) pour se mettre dans les habits d'un pêcheur d'espadons et se met en tête de résoudre l'affaire officieusement.

Mais essayer de reconstituer une scène de crime en pleine mer n'est pas chose aisée. Alors il s'entoure de fidèles pêcheurs, qui connaissent bien leur métier, et essaie de reconstituer avec leur aide une carte des bateaux présents ce matin-là, où il est très vite question de maquillage à la peinture, d'abaissage de mât et de grotte cachée... Des descriptions assez techniques sur la pêche du poisson-épée font état de la formation de Bony, qui ne ménage pas ses efforts pour devenir un véritable pêcheur et penser comme ses hommes à la vie rude mais honnête...
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Bony et la bande à Kelly

J’aime bien Napoléon Bonaparte. Dit comme ça, ça fait peur, mais je parle de l’inspecteur australien ! Ce détective métis m’est on ne peut plus sympathique. Alors quand il se transforme en un Bony plus vrai que nature chez d’inénarrables Irlandais isolés du reste du monde, il est au sommet de sa forme.
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La mort d'un lac

Pour mon premier Upfield, j'ai choisi la 2e aventure de l'inspecteur Napoléon Bonaparte, expert ès bush. Adorant tout ce qui touche de près ou de loin à l'Australie, je me devais de lire une de ses enquêtes. le policier, aborigène par sa mère, anglais par son père, se fait employer comme dresseur de chevaux dans une exploitation au coeur de l'outback afin d'élucider la mort d'un riche jeune homme retrouvé noyé 15 mois plus tôt. L'auteur parvient à rendre avec beaucoup de talent la chaleur insupportable d'un désert assoiffé, ainsi que les femmes qui rendent fous ces hommes qui écorchent des lapins par milliers pour vivre... Qui vivent loin de tout, sans confort.

Aucun des travailleurs n'a quitté les lieux depuis "l'accident" et tous attendent avec une impatience mêlée d'anxiété l'assèchement du lac qui révèlera le corps...

"La nuit s'éleva à nouveau du sol. (...) Elle attira toute chose vers le bas, comme si la terre et tout ce qu'elle comportait était un enfer à qui la gloire du ciel était refusée."

Intrigue en béton et langue sublime, j'en redemande !
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La mort d'un lac

C'est le deuxième livre de cet auteur que je lis et je n'accroche toujours pas.

Le cadre est intéressant, on apprend des choses sur la culture aborigène et le personnage d'Alice McGorr m'a plu. Mais l'intrigue ne m'a pas emballé pourtant l'idée des enlèvements de bébés et le meurtre d'une des mères est intéressante mais il a manqué quelque chose pour que je sois prise dans l'enquête, certainement le fait que l'inspecteur Bonaparte ne me soit pas particulièrement sympathique, y est pour quelque chose. Il y a eu des passages un peu compliqués dans lesquels je ne voyais pas qui parlait ou de qui il parlait.

Je pense en rester là avec Arthur Upfield.
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Le Récif aux espadons

Que s’est-il passé à bord sur Do-Me, ce bateau que Bill a construit de ces mains, d’où ce nom, Do-me ? Nul ne le sait. M. Ericson a été assassiné, cela ne laisse aucun doute, mais par qui ? Et pourquoi ? Et Bony d’enquêter, pour que justice soit rendue. Il enquête parce qu’il est policier, il enquête aussi parce que Marion est persuadée que son frère jumeau est toujours en vie, au nom de ce rapport si fort qui les unit depuis toujours. Marion possède ce que personne d’autres à Bermagui ne possède : l’espoir. Il est si rare de pouvoir enquêter pour quelqu’un qui ne pense pas qu’il y aura bientôt une victime de plus, mais que peut-être, un jour prochain, on comptera une victime de moins.

Dans les romans d’Arthur Upfield, les personnages sont véritablement construits de manière à ce que le lecteur puisse les connaître, et s’attacher à eux. Pour Bill, pour Marion, pour l’homme qui aime Marion et qui sait que sans son frère, la jeune femme ne lui accordera jamais sa main, on a envie d’une fin heureuse – en dépit ce tout ce qui s’est passé, en dépit de tous les indices qui indiquent qu’une fin tragique a sans doute eu lieu pour tous les marins. En effet, qu’est-ce qui peut bien empêcher leur retour depuis si longtemps ? Pas les espadons tout de même !

Il est intéressant de voir Bony en dehors de son élément naturel, c’est à dire en dehors du bush. Il apprend, tout en enquêtant, et fait découvrir aux lecteurs une autre facette de l’Australie.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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L'Empreinte du diable

Un chalet d'été accueille ses résidents pour les vacances. L'ambiance y est familiale, le personnel plutôt serviable.

Tout vole en éclat lorsque le corps de Monsieur Grummann est trouvé dans un fossé, et qu'un policier est tué suite à cette découverte.

Mais que se passe t il au sein de cette pension? Heureusement Napoléon Bonaparte, inspecteur en vacances (est ce vraiment des vacances?) mène l'enquête.



J'ai bien aimé ce roman qui m'a fait ressentir les émotions que j'éprouvais lorsque je lisais des romans d'Agatha Christie. Comme cette dernière nous sommes les otages d'une intrigue dont nous n'aurions jamais deviné l'acteur si l'auteur ne nous l'avais pas indiqué.

J'ai passé un excellent moment avec Napoléon. J'espère pouvoir en lire d'autre dans pas longtemps.
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La mort d'un lac



"Ça paie, de faire l'idiot" (75)



Dix-huitième roman écrit par Arthur Upfield. Où la transition s’est-elle faite entre l’écriture guindée, mais élégante, des débuts, et le style relâché qu’on rencontre ensuite dans les aventures de Bony ? N’ayant pas encore tout déniché en bibliothèque, je n’ai pas la réponse. Quand on est familier des premiers romans, on peut presque croire que c’est un autre auteur qui a pris la plume. Lui qui jusque-là frôlait les femmes d’une touche respectueuse et victorienne, nous sert maintenant des phrases telles que :



"Oh, rien, dit-elle avant de sortir de la pièce en tortillant son derrière comme une Canaque." (12)



"Ces deux bonnes femmes sont des intrigantes de première. de vraies salopes." (73)



Un côté roman de gare qui était peut-être populaire et vendeur en 1954 ? Comme ces kangourous, ces aigles, ces dingos et ces émeus qui font ostensiblement leur apparition ? Quoi qu’il en soit, le suspens est prenant. On s’accroche au livre d’une traite pour connaître le fin mot de l’intrigue. Qui accable sans surprise la femme perfide et langoureuse. J’ai aimé la forte présence du lac, des centaines d’oiseaux et de l’attente. Déconseillé aux âmes sensibles qui éprouvent de la compassion pour les petits lapins !




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Pas de traces dans le bush



"On se croirait au cinéma, hein ? ricana Rex." (249)



Voui voui…



Cette huitième aventure de notre enquêteur biculturel au nom ridicule (il faut bien l’avouer…) mais auquel, curieusement, on s’habitue, vire assez rapidement à une chasse à l’homme de série B. Pas d’enquête mais une admiration certaine pour la Royal Air Force. Cavalcades, stratégie guerrière, attaques aériennes, la poussière vole ! Autant dire que je me suis prodigieusement ennuyée… Bony en est même à tuer un homme avec nonchalance.



"Un autre, le chef, a été tué, si ma mémoire est bonne. C’était un sale type, de toute façon, et il avait tout fait pour me trucider." (34)



Arthur Upfield continue à explorer les rapports entre noirs et blancs avec la figure paternaliste d’un éleveur vivant dans une immensité isolée qui exerce un pouvoir féodal sur les aborigènes et le portrait d’un métis qui n’a pas su maîtriser les forces contraires qui l’habitent.


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Chausse-trappe



" La nouvelle lune était allongée sur le dos, lascive, et, au bord de la rivière, les coassements des grenouilles apportaient eux aussi une note de lubricité." (76)



Changement de décor pour Bony dans ce quinzième épisode, nous voilà en bord de mer, dans le Victoria ! Sa nature indépendante et libre n'en ressort que plus. Il arrive, se fond dans une fausse identité, noue élégamment quelques liens, puis repart comme il était venu. J'aime beaucoup cette nature solitaire.



Pour le reste, c'est une intrigue complexe qui ne vaut pas vraiment le détour si ce n'est pour le décor, ses personnages atypiques et pour profiter de promenades nocturnes en compagnie d'un chien.


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Le meurtre est secondaire

un opus modérément réussi, mais le charme de ce bon vieux Bony agit toujours
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Crime au sommet

Méticuleux et rocambolesque...
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Les Vieux Garçons de Broken Hill

les enquêtes improbables, et toujours couronnées de succès, de Bony, ou Napoleon Bonaparte, au pays des Aborigénes. Un vrai plaisir ces polars ethnologiques
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L'os est pointé



Une nouvelle enquête de l'inspecteur Napoléon Bonaparte (Bony) qui m'a emmené dans la bush à la découverte des rites magiques des aborigènes. Lancé dans une course contre la montre, l'inspecteur doit résoudre un meurtre (trouver le corps et l'identité du meurtrier) tout en se battant contre la malédiction de l'os pointé qui le tue à petit feu. Arthur Upfield nous décrit longuement tel un ethnologue ce rite: ses origines mythiques, son déroulé et ses effets sur Bony. Ce roman est également l'occasion pour l'auteur de critiquer le système des réserves et l'occidentalisation forcée des aborigènes. Les relations entre la famille Gordon et la tribu Kalshut lui sert à démontrer qu'il aurait possible de vivre ensemble en se respecter les uns les autres.
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