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Citations de Charles Exbrayat (869)


On a toujours besoin de l'approbation des autres pour se donner raison.
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Les gendarmes qui s'apprêtaient à remonter dans leur voiture apprirent que la maîtresse de la Molette et la mère du jeune homme étaient en train de s'entr'égorger. Ils prirent le pas de course. Le spectacle qu'ils avaient sous les yeux, lorsqu'ils eurent poussé la porte des Salognon, laissèrent les représentants de la loi, incrédules. Dans l'âtre, deux mégères se tenant mutuellement par les cheveux, se frappaient, se griffaient, se mordaient, se pinçaient dans un nuage de suie et de cendres. A Pierre qui regardait la scène sans bouger, Chatonnay cria :
- Vous ne pouviez pas les séparer !
- Je ne sais plus laquelle c'est la mienne.
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_ N'est-ce pas ici que s'aimèrent Roméo et Juliette ?
Valérie pinça les lèvres en signe de désapprobation avant de répondre :
_ Je m'étonne, daddy, qu'au lieu de vous occuper de votre santé, vous pensiez aux débordements immoraux de...
Son père l'interrompit avec un grognement de mauvaise augure :
_ Ce n'est pas moi, Valérie, mais le dénommé Shakespeare !
_ Cela importe peu si vous semblez l'approuver, daddy, mais ce boy qui grimpe chez sa sweetheart par une échelle de corde alors que ses parents donnent une party avec toute la gentry de Vérone, c'est proprement scandaleux ! Pourquoi n'empruntait-il pas l'escalier comme tout le monde , si ses intentions étaient honnêtes ?
Ce fut à cette minute précise que Cyrus A. William Leacock se mit à détester Valérie Pearson.
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Nous devons toujours faire profiter les autres de nos expériences ou des dons exceptionnels que la nature a mis en nous.
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- On était tranquille, heureux, et puis voilà que tout change...vous sauriez me dire pourquoi ?
- parce que dans votre métier, mon chou, on n'est jamais sûr du lendemain. Ma mère aurait voulu que j'épouse un fonctionnaire ou un commerçant. Je crois qu'elle avait raison...Je serais installée, j'aurais peut être des gosses et on me dirait Madame...Mais je pensais qu'à rigoler...alors, voilà, aujourd'hui, je suis une cloche collée à une autre cloche et on ne sait pas si on va sonner un carillon ou le glas. Marrant, non, mon chou ?
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Imogène s'en fut chercher verres et flacon et versa des rasades qui étaient un démenti formel à la réputation de ladrerie des Écossais. Elle leva son verre en un toast silencieux à son hôte et avant de boire, adressa un autre toast à la photographie placée sur le meuble bas ou la maitresse de maison rangeait ses alcools. Poliment, McHuntly s'enquit :
- Un parent ?
- Mon père... Henry-James-Herbret McCarthery, capitaine au Gordon Highlander et mort trop tôt.
- La guerre ?
- Le whisky.
- Ah ?
- Une distraction fatale. Un soir, il s'est trompé et a bu du whisky irlandais au lieu du scotch. Il ne s'en ai jamais remis et je n'ai jamais bu savoir qui avait osé, au mépris de toutes les règles de la civilité, introduire chez moi ce flacon.
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Les incapables affirment toujours que leur échec est imputable aux autres.
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On croit toujours en ceux qu’on aime.
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Mes petits trucs , puisqu'il vous plaît de les appeler ainsi me conduisent généralement à la découverte du coupable. Nous sommes en Italie , moins bien outillés que vous et pourtant nous arrivons à de meilleurs résultat que vous.
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Juste comme il s'apprêtait à s'envoler au-dessus des trois marches du perron, un ordre le cloua au sol, brisant son élan.
-Monsieur Lespiteau ?
François se retourna, accablé. M. Désiré le fixait d'un oeil terrible.
-M. Lespiteau, quand vous aurez fini de jouer les guignols, délassement qui ne convient pas tellement, me semble-t-il, à un clerc de notaire, je vous serais obligé de venir dans mon bureau, je vous y attends.
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- Vous avez fait la guerre, vous ?
Matrat ne s'attendait pas à ce qu'on lui demandât son avis. Il rougit jusqu'aux yeux.
- Oui.
- Toute la guerre ?
- Quatre ans.
- Quatre ans, remarqua le monsieur avec une visible satisfaction et, se retournant vers son contradicteur, il ajouta :
- Vous voyez bien qu'il n'en est pas mort.
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Il termina par une péroraison qui en laissa quelques-uns pantois .
"Ite missa est..... bande de bons à rien, de parjures, de fornicateurs en esprit ou en réalité ! J'en ai ras le bol de vous défendre contre le Diable qui vous adresse des risettes auxquelles vous vous laissez prendre ! ........................."
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Imogène McCarthery - que son caractère et sa chevelure carotte faisaient surnommer 'The red bull" par ses compagnes de bureau - entrait d'un pas assuré dans la cinquantaine. Elle devait son énergie indomptable à la passion qu'elle nourrissait pour son pays natal, l'Ecosse - ce qui lui permettait de mépriser hautement ses collègues anglaises - et à la dévotion dont elle entourait la mémoire d'un père qui, jusqu'à sa mort, avait considéré sa fille comme une domestique dévouée et non rétribuée.
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(…) rien n’apaise mieux la souffrance que la souffrance d’autrui
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Hélas ! La vertu est moins évidente que le vice et se démontre plus difficilement.
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le Jean Taponnat qui avait fait son service dans la Marine à Toulon, assurait que ce couple de la mère et du fils le faisait songer à un gros navire auquel serait attaché une barque.
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- Figure-toi que les policiers de Florence ne se sentent pas de taille à découvrir le coupable et que, profitant de la présence du célèbre Tarchinini dans leurs murs...
- C'est toi le célèbre Tarchinini?
- Ma què ! qui veux-tu que ce soit d'autre, hé?
- Alors, moi aussi je suis célèbre puisque je suis ton fils?
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Spontanément, mes yeux cherchèrent la petite maison crépie de chaux rosée où j'avais vécu douze ans. Elle était toujours là, aussi délabrée que par le passé, malgré son enduit pascal, pareille à ces vieilles coquettes dont le fard peut faire illusion un moment et empêcher de penser à leur décrépitude interne.
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- Giulietta , tu es une sotte !
- C'est ça ! insulte-moi , maintenant ! il ne te reste plus qu'a me mettre à la porte pour que celle que tu ramèneras de Bergame puisse trouver la place nette !
De rage n Tarchinini attrapa la tasse dans laquelle il venait de boire et la jeta sur la plancher où elle se brisa. Devant ce geste sacrilège , les deux antagonistes demeurèrent un instant muets de saisissement , puis Giulietta murmura d'un ton incrédule : -tu as osé....;le service de tante Paola !
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La belle Domenica, amorale et fantasque, aimait trop les hommes pour se contenter d’un seul. Son inconduite notoire défrayait le quartier. Son mari, sans cesse humilié dans sa dignité, cédait, la place à ceux que sa femme recevait en son absence. C’est la raison pour laquelle, à l’heure où les autres se montraient, il préférait s’en aller plutôt que de livrer un combat qu’il faudrait reprendre sans cesse avec l’assurance d’y être toujours vaincu.
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