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Critiques de Christine Angot (624)
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Un amour impossible

Le deuxième livre qui me faisait le plus envie dans cette rentrée littéraire était « Un amour impossible » de Chrisitine Angot. Le résumé me tentait beaucoup et j’avais encore une fois l’envie d’élargir mes connaissances dans la littérature française. Yasmina Khadra a pour moi été une très bonne découverte qui a attisé ma curiosité. Christine Angot m’a totalement refroidi.



Il est difficile de parler d’un livre alors que je ne suis pas allée au bout de ma lecture. Je regrette presque de devoir faire une chronique sur ce livre qui recueille tant d’éloges.



Cependant, je suis totalement passée à côté de ma lecture. Je m’attendais pas à ce style d’écriture très haché. Le rythme des phrases m’a beaucoup perturbé dans ma lecture et j’ai eu quelques difficultés à rentrer dans l’histoire. Je ne suis même jamais entrée dans le roman. Je suis restée complètement détachée des personnages qui pourtant n’ont pas eu une vie facile et qui aurait dû créer chez moi une sorte d’empathie.



J’avais la désagréable impression que des éléments me manquaient lors de ma lecture, d’avoir seulement une partie de l’histoire ce qui a empêché la bonne compréhension du récit.



Pierre dès le début est un personnage que j’ai détesté et pas parce qu’avec le résumé on a la connaissance de la noirceur de ce personnage mais parce qu’il ne veut pas prendre ses responsabilités. Il ne veut pas s’engager mais il souhaite un enfant avec Rachel. C’est un personnage malveillant et pervers qui révèle ses vrais couleurs dès les premières pages du roman.



Rachel, la mère de Christine subit le comportement de Pierre par amour. C’est la première victime de Pierre. Toutefois, je connais très peu du personnage de Christine. C’est elle qui raconte l’histoire mais je me suis arrêtée dans ma lecture à la moitié du livre bien avant d’en apprendre plus sur elle.



Christine Angot n’est pas une auteure faite pour moi. Je vous invite à aller voir sur Babelio.com les bons avis qui ont été publiés afin de vous faire votre propre opinion.
Lien : https://darcybooks.wordpress..
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Un amour impossible

Christine Angot nous livre l'histoire de sa mère Rachel et de son amour impossible, Pierre.



Dans la première partie elle décrit l'histoire de ses parents sur un ton que j'ai pu trouvé assez distancié.

A la fin des années 50, Rachel a 26 ans lorsqu'elle rencontre Pierre, 30 ans. Tous deux sont issus de milieux très différents. Elle travaille à la Sécurité Sociale, lui est un intellectuel issu d'une famille bourgeoise. C'est un homme érudit qui la reprend sur ses fautes de français...

Pierre la prévient d'emblée qu'il ne veut pas se marier avec une femme qui ne serait pas de son milieu social...Ils sont tous les deux d'accord pour faire un enfant même s'il la prévient qu'il ne s'en occupera pas... Christine Angot est le fruit de ce grand amour hors normes.



Dans la deuxième partie, Christine Angot nous relate son enfance auprès de sa mère et son amour inconditionnel, fusionnel pour elle, leur complicité jusqu'à l'adolescence, période où elle la repoussera.

Christine sera élevée par sa mère et sa grand-mère maternelle en ne rencontrant son père qu'un jour par an lors de leurs vacances d'été que sa mère prend soin de passer à proximité de Strasbourg où son père travaille comme fonctionnaire international au conseil de l'Europe. Mais sa mère lui parlera très régulièrement de lui et de leur histoire d'amour, ainsi Christine sera heureuse de comprendre qu'elle a été désirée.

Une correspondance entre ses parents et entre son père et elle même entretiendra aussi le lien avec cet homme qui, bien entendu, entre temps se sera marié (avec une femme de son monde...) et aura construit une autre famille avec d'autres enfants. La rupture n'a jamais été nette entre Pierre et Rachel car il est clair qu’elle aime toujours cet homme qui lui a apporté une certaine ouverture sur le monde. Elle ne parvient pas à refaire sa vie malgré son désir d'avoir aussi une vraie vie de femme.

Il y a beaucoup de complicité entre Rachel et sa fille, elles parlent beaucoup de ce qu'elles ont fait dans la journée, de leurs ressentis. C'est une mère gaie et elles rirent beaucoup ensemble.



Tout va basculer avec l'entrée dans adolescence, les moments qu'elle passe avec son père, le viol qu'elle subit et qui ne sera révélé que des années après, le ressentiment face à l'absence de réaction de Rachel.



Dans la troisième partie, pour moi la plus émouvante, Christine Angot change de type de narration, c'est une forme d'un dialogue qu'elle engage avec sa mère où elle lui explique que, selon elle, le mépris de Pierre pour Rachel est passé par le viol de sa fille, ultime humiliation qu'il a infligée à Rachel.



A la fin du livre, Christine Angot semble apaisée, prête à rétablir une relation avec sa mère. J'ai trouvé très belle la façon dont le livre se termine avec les deux mots "ici, et maintenant" comme si le passé était enfin réglé.



C'est un texte bouleversant, d’une incroyable justesse, écrit avec des mots simples. C'est un témoignage révoltant sur le rejet social, sur les différences de classes. On ne peut qu'être ému par le parcours de Rachel, victime de la passion quelle a vouée à cet homme et par la souffrance de Christine Angot.
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Une semaine de vacances

J'ai pris ce livre sur le présentoir des nouveautés et j'ai bien failli l'arrêter dès les premières pages tant la scène dans les toilettes est pénible dans sa crudité, la précision des actes, l'énumération des gestes, comme une séance de gymnastique, n'était le dégoût que m'inspirait la situation. J'ai compris que je le finirais cependant, avant même la page 43 - celle où sont finalement révélés les liens entre les deux personnes - tellement le désir de bien faire de l'une a fini par m'alerter et par me faire penser à l'inceste déjà évoqué ailleurs.

Dès lors ma lecture n'a plus été la même. Certes les scènes pornographiques continuent et je n'aime pas leurs successions mécaniques et obsessionnelles mais je reconnais que le sujet est là, dans la violence extrême imposée par le père à sa fille, dans la solitude et l'absence de sentiments qu'il lui renvoie. A lui tous les droits, même celui de lui confesser ses pires péchés. A elle, le silence et l'obéissance puis le rejet et l'abandon. Là est l'horreur : elle n'est qu'un objet sexuel. Il reste son père à qui elle voudrait pouvoir parler.

A la fin, lassé de cette naïveté dans la demande sentimentale de sa fille, il écourte la semaine de vacances et la dépose, solitaire, sur un quai de gare.

"Elle a faim, elle n'a pas d'argent. Heureusement qu'à ses pieds elle a son sac de voyage, qui est la seule chose familière de toute la gare. Elle le regarde et elle lui parle."

Fin du récit.

Dur. Très dur. Style froid, clinique. Juste les gestes, les faits qui s'enchaînent. Pas de commentaires ni de réflexions morales. Inutile. La dénonciation est totale. L'indignité de l'homme est absolue. C'est un criminel et il est en liberté!

(Au secours!)
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L'Inceste

Un des livres les plus pénibles...que j'ai croisé...ces derniers temps, que j'ai bien eu du mal à finir...et que j'ai eu envie...de balancer. Finalement, je suis parvenu à le revendre (modestement) pour m'attaquer à quelque chose de plus "ludique"
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Un amour impossible

Impression mitigée.

Un recit cathartique de l'auteure sur sa relation avec sa mère, fusionnelle à l'enfance puis perturbée par l'irruption à l'adolescence du père défaillant et incestueux, l'éloignement à l'âge adulte, les reproches sur son acceptation du mépris de cet homme et enfin la réconciliation et la complicité avec elle à la maturité et l'apaisement acquis par l'écriture.

Une écriture soignée mais la narration de cette intimité, sans pudeur et avec un certain détachement est (volontairement ?) dérangeante par son déficit émotionnel.

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Vu du ciel

Séverine, une petite fille de six ans, violée et torturée dans une cité d'Amiens, est devenue un ange. C'est elle la narratrice.



Elle assiste depuis les cieux à la reconstitution de son assassinat et de sa profanation par une certaine Christine, ou Ch.



Cette dernière, sous le prétexte d'avoir elle-même été abusée par un ami de sa mère, s'est emparée de son histoire et l'a entrecroisée avec la sienne.



Projection, fantasme, enquête sordide vécue comme un second viol par le petit ange impuissant.



Ce roman élaboré sous la forme d'un récit, est fort et poignant. C'est le tout premier livre de Christine Angot, paru en 1990, et l'essentiel y est en germe.



Mais le récit ne se limite pas à l'exhumation par Christine de faits que tous voudraient oublier : les parents, l'ange Séverine, Dieu lui-même.



A quoi sert de raconter le mal sinon à le faire revivre, encore et encore et le rendre éternel ?



L'interrogation de Christine Angot est d'une surprenante verticalité : "verticalité" parce qu'elle s'interroge sur la nature du mal et la volonté de Dieu ; "surprenante" parce que la fin du récit s'ouvre sur une hypothèse imprévue : et si le crime, pour être oublié, et pour que les dieux et les hommes puissent vivre en paix, devait être sans cesse renouvelé ? Ou pour mieux dire, et si le mal n'était le mal qu'aux yeux des vivants et ne pouvait être neutralisé que par sa répétition symbolique ?



Il y a bien une autre lecture possible du texte d'Angot, mais je ne la dirai pas car elle est vraiment trop désespérée. Et après tout, peut-être l'ai-je créée de toute pièce.



Mais connaissant "le sujet Angot", je ne crois pas.
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Les Désaxés

En effet l'auteur est désaxé mais pas dans un sens positif, pas de manière à apporter au monde un point de vue différent qui pourrait nous entrainer vers quelque chose de nouveau et bon.



Non, Christine est désaxée d'un point de vue psychiatrique. La colère, la haine, la peur, l'orgueil semblent avoir fait leurs nids chez cette femme qu'il faut donc plaindre. Souhaitons qu'elle trouve dans une chambre d’hôpital le repos et les cachets qui lui sont nécessaires.
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Un amour impossible

Je sais ce qu'implique la création artistique, le don de soit qui en découle et il est aisé de critiquer mais franchement j'ai l'impression que Christine Angot est une énorme imposture littéraire.

C'est certes une façon unique d'écrire et de part le fait quelque chose qu'il est intéressant de découvrir mais pour moi personnellement c'est à la limite de l'illisible. Son écriture est saccadée, trop rapide et sèche et ses discours à base de répétitions infinies, je trouve que c'est insupportable. J'ai d'ailleurs failli lâcher le livre à plusieurs reprises lors des passages de discours tant l'écriture me tapait sur les nerfs.

Mais je ne l'ai pas fait car le fond m'intéressait et le personnage de la mère est tellement mystérieux que je voulais en savoir plus.



On a l'impression qu'elle vomi quelque chose, la haine de ce qui lui ai arrivé peut-être et en tant que lecteur c'est complètement inaudible.
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Le voyage dans l'Est

Avec son dernier roman Le voyage dans l'Est, Christine Angot poursuit l'écriture de son traumatisme originel.



Un sujet qu'elle avait déjà évoqué dans 3 autres livres : L'Inceste, Une semaine de vacances et Un amour impossible.



Mais ici, le témoignage se transforme en voyage dans le passé, une recherche plus précise de la chronologie des actes subis, avec le vain espoir d'y trouver une quelconque explication.



Le livre nous ramène donc à son adolescence à Reims, ponctuée de virées à Grenoble, Le Touquet, Strasbourg, Nice ou Paris. Ce livre est l'occasion d'une nouvelle rencontre avec son père, père absent longtemps dans sa vie, père qui est aussi à l'origine de ses maux. Et de ses mots depuis qu'elle écrit !



Christine adolescente, c’est le complexe social et intellectuel, c’est un corps encombrant et un esprit scindé en deux, avec, d’un côté les aspirations et les espoirs d’une femme en devenir et de l’autre la dévastation et la déception d’une fille abusée.



Elle veut dire non, elle essaie d’avoir de l’autorité, mais la perversité du père l’emporte toujours. Elle veut exprimer son mal-être, elle veut se confier, mais les maladresses de la mère la font taire.



Elle raconte ses efforts pour se sortir de cette relation toxique qui la détruit et la consume. Mais, le chantage s'opère, on le sait, à partir de la soif de tendresse et de reconnaissance de la victime. La narratrice rêve d'une relation qui redeviendrait normale entre elle et son père, prête même à tout oublier ! Sauf que le prédateur utilise tout au long de son emprise ce désir jamais assouvi. Des gages sont donnés pour le combler mais ils passent toujours par le chantage à la déviance.



Dans ce livre d'autofiction, l’écrivaine s’impose une écriture lucide : « Tiens, ça m’arrive à moi, ça !? « Je peux restituer, et réciter par cœur certaines phrases. Je ne pourrais pas imiter les tons de voix, mais je les ai en mémoire. Je peux les décrire. Ce qui peut manquer, faire défaut, c’est l’historique. L’ordre. L’enchaînement des scènes. La logique de certains gestes. Tel week-end ou tel autre. C’est plus difficile à garantir. Parfois, j’y arrive. Gérardmer, la bouche. Le Touquet, le vagin. L’Isère, l’anus. La fellation, c’est venu tôt. Il n’y a pas de date. »



Le style de l'auteure est le même, toujours aiguisé au scalpel. Ce roman dévoile l'effondrement psychique mais aussi physique, social et bien sûr sentimental de la victime depuis son adolescence jusqu'à l'âge adulte.



Ce récit est celui d’une déflagration, d’une défragmentation aussi. Ce qui implique une reconstruction.



Alors oui, Christine Angot n'est pas aimée, ses propos peuvent être douteux, non fondés, mais surtout, ouvrons les yeux, c'est ce qu'elle raconte depuis quelques années qui dérange. Lisezbl'auteure, et non le personnage médiatique, découvrez sa plume incisive, et son message qui est avant tout une dénonciation de l'emprise masculine sur le corps de la femme.





Pascal François



Le voyage dans l'Est - Christine Angot - Flammarion - 08/2021 - 224 pages


Lien : https://www.au-plaisir-de-li..
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Le voyage dans l'Est

Autobiographie sur l'inceste, l'horreur de ce que Christine Angot a vécu de l'âge de 13 ans à l'âge de 28 ans.

Livre cru, ne cachant rien, c'est une écriture froide, sanglante, des phrases courtes qui nous transperce.

Elle nous met mal à l'aise face à ces faits. Je me suis posé beaucoup de questions :pourquoi ne rien avoir dit ou si peu, comment survivre après ce drame, comment devenir femme, pourquoi vouloir absolument l'amour paternel ?

J'espère que ce livre pourra lui servir de thérapie. Et c 'est étrange de recevoir un prix sur l' inceste, qui a rongé Christine Angot toute sa vie.
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Le voyage dans l'Est

« Le Voyage dans l’Est ».



Le voyage dans l’horreur, l’inacceptable, l’inimaginable.



Christine Angot dit tout, les mots sont crus, ne cachent rien.

On perçoit la douleur, le besoin d’être entendue, de dire les faits tels qu’ils furent vécus même si le temps a érodé certains souvenirs.



Elle nous choque, elle nous oblige à voir et à savoir.

Savoir ce qu’est la souffrance infligée à la victime, la souffrance infligée lorsqu’on parle et dit les remous vécus.

Ne plus comprendre qui on est, ne pas pouvoir être, être simplement une fille accompagnée d’un père aimant et intègre, chercher la reconnaissance de la filiation … tout ce que l’inceste bannit, ce que l’inceste impose au-delà de la relation physique.



La lecture est difficile, heurtante souvent, répugnante et puis on se dit qu’on est tellement loin de ce que l’auteure a vécu et qu’il faut soi-même oublier certaines certitudes, s’oublier en fait pour accueillir et tenter de comprendre les démons, les cris de cette femme meurtrie qui avait simplement envie d’un père, être dans la norme.

Bien sûr certaines réactions dépassent l’entendement (cfr la conversation avec la demi-soeur - une telle « liberté » est choquante), certaines façons de vivre sont incompréhensibles mais nous ne savons pas, nous ne pouvons savoir.

La vengeance se décline chez l’auteure comme chez celui qui fut son mari. Vengeance bien dérisoire et illusoire…



Ces cris, cette crudité (certaines descriptions me paraissent superflues) pour dire et tenter de faire percevoir l’amalgame des sentiments et réactions, la recherche de soi-même sont un témoignage fort qui ne peuvent qu’aider celles qui furent victimes d’une des pires horreurs qui soient.



Les dernières pages montrent à quel point la victime peut être regardée comme une coupable et combien il est difficile d’échapper à cette blessure qui probablement ne se refermera jamais.



Écoeurant mais nécessaire, du moins je l’espère…



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Le voyage dans l'Est

L’inceste.

Avec le livre de C. Kouchner, on découvre que ceux qui le pratiquent sont sûr-éduqués mais surtout on découvre le déni qui entoure un mal qui touche pourtant dans une classe 1 enfant sur 10. La réponse juridique n’étant pas efficace donc dissuasive, des enfants en France continuent à être violés par leur parent en toute impunité.

Avec ces 3 livres consacrés à l’inceste, on ne peut que constater son effet dévastateur sur les enfants à court et long terme. Impossible d’oublier, impossible d’en guérir la survie devient leur vie.

Une œuvre magistrale qui ne peut rester sans une réponse…politique !

Merci Christine Angot !
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Un amour impossible

Je ne connaissais Christine Angot que de nom mais je n'avais jamais rien lu d'elle, bien que je connaisse la thématique autobiographique de l'inceste qui lui est associée.

J'ai donc été (agréablement) surprise en débutant cette lecture. Les deux premiers tiers du roman se lisent comme un très bel hommage à la mère, un récit de souvenirs d'enfance et un portrait de femme libre - mère célibataire - à une époque où ce n'était pas courant.

La manipulation et l'emprise machiavélique du père n'apparaissent que rétrospectivement dans la dernière partie du livre. Lorsque la narratrice, la petite Christine, évoque son père dans sa petite enfance, à travers son regard et celui de sa mère amoureuse, on ne peut lui reprocher "que" sa distance et son égoïsme.

C'est donc curieux parce que le ton des deux parties est très différent. L'ensemble offre en fait un tableau des relations mère-fille au fil de ans.
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Un tournant de la vie

Les romans de Christine Angot sont en général, souvent sombres, violents et désespérés…

Est ce le fait de chroniquer chaque semaine des auteurs, qui a lui donné envie de faire un livre beaucoup plus léger, même un peu « midinette » ?

Il n’y a que l’auteur pour nous expliquer ce choix. Nous, nous assistons à une histoire, assez classique, un trio amoureux. Une femme, deux amis, l’un qui a réussi, l’autre, beaucoup moins et qui doute…Et au milieu, une femme qui hésite….

Rien de très nouveau, ni dans le fond, ni dans la forme

A vous de juger !!

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Un tournant de la vie

Du Christine Angot pur sucre, qui ne cesse de se raconter avec complaisance sous couvert d'un roman.
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Les autres

N'est pas Duras qui veut..0,5/5 pour le papier et l'encre.
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Les petits

Qu'un tel salmigondis de phrases décousues et dénuées d'un quelconque intérêt puisse être imprimé laisse rêveur !

Qu'un tel ramassis d'élucubrations sordides trouve preneur chez un éditeur laisse ébahi !

Qu'une telle nullité puisse s'afficher sur les étals des libraires laisse pantois !



J'ai lu ce torchon avec consternation. Cet étalage de la vie privée des autres, récupéré sans vergogne par une "goule" qui se prétend écrivain(e) pour créer un objet, soi-disant, littéraire m'a donné envie de vomir.

Pioché au hasard dans les "critiques professionnelles" de cet ouvrage :

"le style même, organique et haletant, de la romancière, ses litanies fiévreuses, ses ressassements durassiens se métamorphosent en phrases brèves et coupantes comme des ciseaux, sèches et effrayantes. Autant dire que le Angot nouveau surprend. Et dérange. Et fascine."



Que les critiques se laissent fasciner par ce torchon me plonge dans un abîme de consternation !

Je n'y ai vu que vulgarité, facilité, complaisance envers soi-même, degré zéro de l'écriture !

En un mot : nullité !

Le talent ? mais où est le talent ?

Le renouveau de la littérature française ? quelle fadaise !



J'ai voulu lire Angot ? voilà qui est fait ! on ne m'y reprendra plus.

A bon entendeur, salut !

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Un amour impossible

Hum, c'était donc le premier roman de Christine Angot qui tombait dans mes mains et pas sûre d'en voir un second un jour...



Que dire de ce livre? Pour être honnête, pas grand chose.



Les phrases sont courtes et fragmentées, le livre est répétitif (et, à mes yeux, lassant), le ton est volontairement déprimant (ou comment bien plomber une après-midi sombre d'un dimanche de décembre) et, personnellement, la relation mère-fille - thème majeur du livre - ne m'a pas véritablement convaincue, et encore moins émue.



Bref, une déception!



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Un amour impossible

Il y a C. Angot, auteur médiatisé qui ne fait pas l'unanimité, pas toujours sympathique. Et Il y a C.Angot, l'écrivain qui creuse son sillon, comme une nécessité, indifférente aux remous provoqués par ses positionnements. Oubliez la première!

Il y a aussi l'écriture de C. Angot, sa voix singulière, sobre, sa recherche du mot juste, qui donne de l'intensité à son texte, particuièrement dans ce livre.

C.Angot arrive, avec un sujet qui vient de l'intime puisqu'elle explore la relation à sa mère qui n'a pas su la protéger de l'inceste, à nous faire ressentir l'universel de la relation mère/fille: une véritable complexité que l'amour ne résoud pas.

Lisez ce livre, arrêtéz de croire ou de penser que c'est impudique! faites vous votre propre opinion et traversez avec elle cette province française des années 60/70 encore très marquée par la lutte des classes et les différences sociales.
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Un amour impossible

Second roman lu de Madame Angot. J’ai beaucoup aimé ce roman. Cette femme qui accepte tout de l’homme qu’elle aime sans contrepartie aucune. Un statut de maîtresse cachée alors qu’il n’est pas marié mais il est riche, et de mésalliance il n’en veut pas. Mais on ne le saisit qu’au fur et à mesure car au début je pensais qu’il voulait uniquement être libre, être égoïstement libre. Mais il va se marier et l’on comprend alors que Rachel n’était pas assez « bien » pour lui. Socialement il la méprise. Socialement bien sur mais ne peut-on également y voir le mépris de l’homme envers un inférieur, la femme.

De cet amour, une fille va naître et cette même fille sera violée par son père pendant son « droit de garde ». En vieillissant elle tente d’expliquer cette horreur, démontrant à sa mère que, par ce biais, elle n’existait pas pour lui. Les dernières pages m’ont beaucoup moins intéressé, j’aurais préféré plus de détails dans sa relation-réparation avec sa mère.

C’est un amour fusionnel qu’elle vit avec sa mère tout au long de sa vie. C’est très beau cet amour. Le style de l’auteur avec ses phrases courtes est très percutant mais je ne me suis à aucun moment identifiée aux personnages comme si j’avais un appareil photo. J’ai vécu cela « de loin ». Je n’ai pas ressenti d’émotion pour les personnages sauf pour Rachel peut-être. Je suis restait dans l’intellect et pas dans l’affect. J’ai écouté Mme Angot à la grande librairie, j’ai bien aimé. Avant la page 156, j’ai lu la quatrième de couverture et cela a gâché ma lecture. Je ne connaissais pas la bio de Christine Angot (et oui il y en a encore..).

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