Un ouvrage incontournable pour ceux qui voyagent régulièrement de légendes en mythes. Cette encyclopédie propose une définition pour chaque créature fantastique et couvre un large spectre culturel. Le contenu est si dense que l'on a l'impression que rien n'a été oublié. L'ensemble s'illustre par de nombreuses photos, dessins, gravures, etc.
Bref, le compagnon idéal pour celles et ceux qui s'aventurent régulièrement dans les lointaines contrées de la fantasy.
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A travers Jacques et Zoé nous allons vivre sous la seconde guerre mondiale avec la ligne de démarcation qui va les séparer. Tandis que Jacques va travailler pour l’ennemi contraint et forcé, Zoé elle va rentrer dans la résistance.
Une découverte de la ville de Bourges et de ses environs avec le personnage emblématique de Bascoulard.
Une écriture fluide qui nous emporte dans cette période tourmentée.
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La bible des fées est un épais volume, 320 pages, magnifiquement illustré. Des dessins pleine page assez divers mais ayant pour sujet les fées sont à admirer.
Le texte regroupe comme une encyclopédie les différents contes et légendes tournant autour des êtres féeriques. Encadré par une frise enluminée du plus bel effet, esthétiquementc'esttrès réussi. Cela manque peut-être un peu de légèreté et d'humour. Il y a un côté un peu trop sérieux pour un sujet qui devrait plutôt faire rêver.
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Je remercie les éditions du 123 pour cette enquête policière très rythmée ! L'histoire qui suit introduit Eleni Kokino, ancienne guide touristique à Athènes, ayant dû revenir en France, suite à un drame personnel dont elle est ressortie traumatisée. Et on peut parfaitement le comprendre ! Eleni intègre alors l'école des officiers de police et au moment de l'histoire, elle n'est encore que stagiaire. Elle ne peut donc pas fourrer son nez partout comme elle le voudrait. Sauf que les ennuis surviennent lorsqu'une des femmes du groupe de parole qu'Eleni fréquente est retrouvée morte et exposée, du moins son buste et ce, sous la forme d'une statue de déesse grecque, Athena.. Ce n'est que le début d'une course contre la montre dans laquelle s'implique également le flic Antoine Peretti, un brin bourru mais connaissant bien son métier. Mythologie et art se retrouvent aussi entremêlés et l'évocation de l'hyperrrealisme, courant artistique présentant des toiles humaines, a résonné tel un clin d'œil au roman de Carlos Somoza, Clara et la pénombre. J'ai passé un très bon moment de lecture et je n'avais pas envie que ça s'arrête !
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N'ayant eu entre les mains que des romans policiers écrit par Edouard Brasey, j'avoue avoir été agréablement surprise par ma lecture de ce titre où se mêle à la fois, suspense, terroir ainsi que le merveilleux avec en toile de fonds la forêt de Brocéliande, fief de toutes les légendes celtiques, bretonnes, et, surtout de l'épopée arthurienne.
Pour ma part, j'ai passé un excellent moment de détente en compagnie des lavandières, et, des autres habitants d'un petit village breton.
Et on découvre, que même si le christianisme est bien implanté un peu partout, les vieilles légendes ainsi que les rites dit "païens" sont encore bien présent dans les faits et gestes de la vie quotidienne de certains, et, cela pour le plus grand bonheur des lecteurs car cela donne une belle histoire pleine de rebondissements, et, de péripéties.
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J'ai ce livre en grand format,il est sortit par la suite en petit. Déja par sa taille et sa couverture,c est un ouvrage magnifique! Outre les informations féeriques qu'il contient,les peintures et illustrations sont très bien choisies. Pour la plupart,on retrouve les pré-Raphaélites,bien connus pour leur peinture féerique,un enchantement à chaque page!
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Ce beau livre objet est à mettre dans toutes les bibliothèque des passionnés de d'héroic fantasy, de mythologie. Edouard Brasey nous propose une vaste encyclopédie des êtres fantastiques, Vampires, Loup garous, Elfes, succubes...
Superbement documenté, composé de trois chapitres allant des peuples de la lumière aux peuples de l'ombre en passant par le bestiaire fantastique dont certain fut croisé par le sorceleur et agrémenté d'illustrations de gravure anciennes et tableaux, l'oeuvre comprend beaucoup de sources bibliographiques. L'auteur apporte pleins de détails sur tous ces peuples que ce soit mythologique et historique mais aussi sur leurs habitats.
Certains êtres vous paraitrons familiers tant vous les connaitrez déjà mais ce livre peux aussi vous apportez de nouvelles informations, il permettra également de découvrir de nouvelles créatures et leur histoires. Choses très sympa, les descriptions permettant de savoir comment lutter face à aux peuples de l'ombre apporte ce petit côté légende du mythe.
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Les amants de l'exil est un roman d'amour historique, qui raconte la vie de Saudade ainsi que l'histoire du Portugal. de peur de vous en dévoiler trop, je ne vous en dirai pas plus.
C'est dès les premiers pages que j'ai été intrigué par ce que le personnage principale, Saudade, vivait.
J'ai en revanche moins aimé le côté politique, mais qui était néanmoins nécessaire et finalement assez intéressante, vu que je ne connais pas grand-chose de l'histoire du Portugal.
Mais j'oubliais de vous dire que c'est via Babelio et la Masse Critique Littératures que j'ai eu la chance de découvrir ce merveilleux livre, d'ailleurs un grand merci à Babelio pour ces opérations dont certains que je ne rate jamais !
Bon revenons-en au livre ! Les amants de l'exil est un livre que j'ai beaucoup aimé, je me suis directement attachée aux personnages et surtout celui de Saudade ! Son histoire m'a complètement happé et bouleversé. L'auteur a su m'immerger complètement dans son livre (histoire) et qu'est-ce que j'ai aimé retrouver cette sensation ! Il est vrai qu'a certains moments j'ai eu du mal avec le côté politique comme j'ai précisé plus haut, mais une fois plus loin dans l'histoire je n'ai plus su lâcher ce livre !
C'est donc une très belle découverte de cet auteur que sans le savoir, mais avec un peu de recherche, je connaissais déjà sous le pseudonyme de James Barnaby et dont j'avais lu le livre Masques mais qui m'avait beaucoup moins marqué que celui-ci.
Un coup de coeur énorme pour ce livre qui est à découvrir sans hésitation et qui j'espère vous bouleversera autant qu'elle ne m'a bouleversé moi !
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Je ne connaissais pas les livres d'Edouard Brasey. Voilà ! C'est chose faite !
J'ai emprunté ce livre à la médiathèque municipale et je suis tombée sous le charme. Disons que c'est le genre de livre qu'il faut avoir chez soi, afin de pouvoir le consulter à loisir.
Cette encyclopédie destinée à la jeunesse présente d'innombrables héros et pas toujours des plus connus ! Ils sont regroupés par thèmes ( souverains, chevaliers, enchanteurs, fées, créatures infernales etc..) et il est très aisé de retrouver chacun d'eux. Les illustrations sont magnifiques, notamment celles de Didier Graffet et agrémentent les textes judicieusement.
Bref, une belle trouvaille ! Et même si ce n'est plus Noël, une belle idée de cadeau à faire à un adolescent passionné de fantasy !
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Il est tard et tout est calme.
Le délicat diadème lunaire et le firmament ont soupoudré de brillants le paysage nocturne.
Je suis confortablement installé dans mon divan, Farouche-mon chat- somnole à mes pieds, le thé infuse et le feu crépite joyeusement dans l’âtre…j’ai envie de calme, de « cocooning », de m’accorder une pause, une parenthèse enchantée…
Entre mes mains, la Grande Encyclopédie Du Merveilleux, livre imposant par la taille et l’épaisseur mais paradoxalement léger, presque’aérien.Mes doigts effleurent la sublime couverture, délicatement, lentement. Je souhaite me laisser imprégner par la magie.
Je l’ouvre, le feuillète, lis au gré de mon inspiration quelques passages, me laisse envouter par les superbes illustrations, passe des pages, m’arrête, reviens en arrière…La chaleur ambiante et l’heure tardive commencent à agir, une douce torpeur m’envahit, je ferme les yeux, j’entends le ronflement du feu, le sifflement du bois libérant ses résines parfumées avant d’exploser en mini feux d’artifice.
Mon esprit vagabonde, rebondis d’associations d’idées en associations d’idées;Tolkien, Merlin, Fantasia et Fantasia 2000, une nuit sur le mont chauve, la pastorale, Salamander, ancien jeu vidéo, Salamandres, esprits du feu…
Le ronflement des flammes devient de plus en plus hypnotique, je me projette dans cette fournaise pour y rejoindre la bergamasque endiablée des salamandres, je danse avec elle, virevolte dans les volutes, m’élève à travers la cheminée…
Je suis à l’air libre, vaporeux, le paysage brille d’une douce phosphorescence, vibrante, vivante…
Les salamandres filent devant moi et s’en vont rejoindre les représentants du Petit Peuple, réunis pour une bacchanale effrénée, lutins, elfes, sylphes, fées, ondins, satyres…il y sont tous, sous le couvert bienveillant du petit bois de pins, ils y célèbrent la vie et la nature,
Je me tiens en retrait, je n’ai pas envie de briser le charme, de les effrayer, de les troubler mais je ne suis pas dupe-et eux non plus- ils savent que je suis là, preuve en est les sourires que parfois ils lancent en ma direction, sourires qui deviennent invitations.
Je franchis le pas ( tout immatériel que je sois) pour me joindre à eux, l’accueil est chaleureux, je rentre dans la ronde, la farandole semble durer une éternité mais je ne suis pas fatigué, je me sens pousser des ailes, la musique s’accélère, devient syncopée, paroxystique.
Tout tourne à une vitesse vertigineuse, un prodigieux maelstrom.
Et soudain, une note diaphane résonne dans l’air cristallin, il est temps pour le Petit Peuple de rentrer dans son univers, nos mondes ont cessés momentanément de se chevaucher…je perds ma légèreté, me sens lourd,seul, emprisonné dans un corps, un frisson me parcourt.
J’ouvre les yeux, Farouche dort toujours, le thé est froid et seules quelques braises rougeoient encore dans l’âtre, parfois ravivées par un invisible courant d’air, ou un facétieux élémentaire en retard se dépêchant de rejoindre son monde.
Je referme le livre- en ayant au préalable pris le soin d’y glisser comme marque page un papier d’Arménie- me lève, range l’ouvrage dans la bibliothèque, au coté de La Grande Bible Des Fées,
Ai-je rêvé ? Dans le doute, vais mettre un peu de lait, de miel et de pain dans une soucoupe à l’entrée du jardin, on ne sait jamais…
Fred-Fichetoux-Beg mode la fée activé
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Un livre sublime qui nous plonge dans les origines et l'histoire du peuple féérique. Au travers des âges et des croyances, Edouard Brasey nous emmène sur les traces de ce peuple enchanteur qui habite les contes et légendes depuis des milliers d'années.
Illustré avec beaucoup de délicatesse, sous le pinceau majestueux de Sandrine Gestin notamment, ce livre est un véritable plaisir. A lire et à parcourir, pour le plaisir des yeux et le plaisir de découvrir. Une véritable plongée dans un univers magique qui nous fait toucher du bout des doigts ces mythes qui nous semble parfois si réels...
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Une version des dix petits negres d’Agatha Christie en plein cœur du festival de Venise à la veille du confinement… c’est l’auteur lui-même qui a eu cette idée en étant confiné à Venise … c’est vrai que le terrain de jeu est idéal ! Sous les masques, pas difficile de cacher la vérité ! Plus poussée que cette histoire de jeu, une analyse pertinente de l’être humain et de sa capacité à obéir est expérimentée… serait il capable de tuer sous la contrainte ? Tous les humains sont ils des assassins en puissance ? Jeu ou expérience à taille réelle, cette invitation à participer ne sera pas sans causer de dommages collatéraux… c’est plaisant à lire , on passe un bon moment, l’expérience est intéressante… mais ce n’est pas non plus le roman du siècle…
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J'imagine que le titre doit en laisser certains sceptiques.... Parce que beaucoup de personnes ne croient malheureusement pas - ou plus - en l'existence de ces merveilleux êtres qui ont peuplé ou peuplent encore nos forêts, fontaines, jardins, clairières, lieux insolites...
Oui, moi j'y crois, pas forcément parce qu'il faut croire en quelque chose, faute de religion, mais parce qu'au fond je trouve la nature bien trop vivante pour ne pas être animée de créatures féériques. Certains trouveront que je ne suis qu'une rêveuse, d'autres que je ne fais que suivre une mode actuelle qui veut que tout ce que l'on voit dans Charmed ou Harry Potter soit basé sur une certaine vérité, et peut-être même que certains partageront mon avis. Peu importe, là n'est pas le sujet, car ce bouquin, même si l'on n'y croit pas une seconde, mérite d'être lu car outre cette dimension féérique, il est porteur de joie, de rêve, et peut-être même d'espoir.
J'ai pris beaucoup de plaisir à le lire, non seulement parce que le style est agréable, mais aussi parce qu'il apprend beaucoup de choses que l'on ne soupçonnerait pas, et que malgré le titre, le sujet de fond est bel et bien le respect et l'amour que nous devrions tous porter à notre planète, ainsi qu'à nous-mêmes...
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Rédigée par un spécialiste du merveilleux et du fantastique, cette petite encyclopédie a pour ambition de nous en apprendre davantage sur les créatures que les traditions orales, les légendes et le folklore ont vu naître, avant d'être revisitées par une multitude d'auteurs à travers les siècles.
C'est donc un retour aux origines que propose Edouard Brasey.
Il y présente les peuples de la lumière (c'est-à-dire de l'air, de la forêt, de l'eau, de la terre et des collines) et de l'ombre ( c'est-à-dire de la peur, de la mort, des cimetières, des métamorphoses, de l'enfer et des sorciers). Il propose également un bestiaire des créatures fantastiques.
Le travail de recherche, de compilation et de présentation de l'auteur est remarquable. Le travail éditorial, quant à lui, est somptueux et se met véritablement au service du contenu puisque la reliure prend des allures de grimoires ou d'une forme ancienne du codex avec des enluminures.
Amoureux des livres et des genres merveilleux, fantastique et fantasy, cette encyclopédie est pour vous.
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La couverture est magnifique qui reproduit Le pardon de Kergoat, un tableau de Jules Breton. En marge de cette photo nous pouvons lire ces mots : France de toujours et d’aujourd’hui, collection mise en place par la maison d’éditions qui regroupe des romanciers enracinés dans les terroirs. Il est vrai que le roman d’Edouard BRASEY, "Les pardons de Locronan" parle beaucoup de la France d’hier, de la France des terroirs, de ses coutumes, de ses traditions.
Nous sommes en juillet 1911 à Locronan, petite ville de Bretagne à quelques encablures de Douarnenez. Beaucoup de pèlerins ont fait le déplacement pour "La grande Troménie", un pardon en l’honneur de Saint Ronan qui se déroule tous les six ans. Dans la famille Kernec, tout le monde s’active : le père, Ronan, aubergiste, la mère Mahé et la fille Linette, fileuses de lin, et les trois frères se préparent pour le jeu de Saint Ronan, vieille tradition. Mais cette Troménie va vite se révéler inquiétante…
J’ai aimé ce livre pour plusieurs raisons. L’auteur raconte une histoire, simplement, mais avec un grand sens de l’intrigue et du drame. J’ai surtout beaucoup apprécié la première partie, qui peut paraître longue, mais qui m’a ramenée dans l’enfance. L’auteur s’attache à décrire la Bretagne, ses us et coutumes, avec force détails et j’ai eu l’impression de me retrouver chez mes grands-parents maternels : même pièce à vivre meublée du fameux lit-clos, d’une grande table et de bancs en bois, sans oublier la cheminée. Le vocabulaire est précis, le texte émaillé de mots en breton, toujours traduits, ce que n’a pas fait Yann Queffélec dans son "Dictionnaire amoureux de la Bretagne".
Mais j’ai pris plaisir aussi aux péripéties et tragédies qui prennent de plus en plus de place au fur et à mesure du récit. Ce fut un agréable moment de lecture.
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