Edouard Brasey

Pour la première fois,tout ce qu'on se doit de savoir sur le petit peuple en format livre de poche. C'est une mine extraordinaire d'informations sur le sujet.

Il n'y a aucune illustration,il se lit à la façon d'un roman ce qui peut déplaire a certain. Moi,j'ai beaucoup aimé,et je le conseille pour une première approche du monde de féerie.

Ce n'est pas qu'une encyclopédie mais une bible pour le pèlerin en quête de fantasy.

Déjas rien qu'a l'ouverture de ce livre, on se plonge dans un univers de vieux grimoire.

Lettre après lettre de l'alphabet ce livre nous emmène dans le monde merveilleux des fées, licornes,dragons et toutes sortes de créatures les plus magiques les unes que les autres.

Superbement illustré, plus une explication claire et précise pour chaque créature.

D'ailleurs si vous aimé le genre (fantasy) je vous conseille de le lire...

NON JE VOUS L'ORDONNE! (Mort de rire).

J’ai vraiment été frappée et surtout happée par la fluidité de l’écriture de l’auteur. Les Lieux, que j’ai la chance de connaître, sont d’une incroyable fidélité. Ce livre nous offre un véritable voyage sur les terres de Brocéliande. Alors certes, les habitués de cette forêt luxuriante pourraient se dire que finalement, il n’a choisi que les lieux les plus touristiques, les plus visités. Oui mais non car c’est là tout le génie de son texte, c’est qu’il a su capter au mieux la magie de ces lieux singuliers en les agrémentant de la culture populaire qui donne à ces contrées d’autant plus de charme, ce qui donne envie de les connaître voir de les redécouvrir sous un œil nouveau, et pour cela je le remercie. Les personnages sont eux aussi tout aussi bien décrits, on les sent vivre dans les pages, on ressent comme jamais leurs émotions L’intrigue est bercée par le folklore breton sur les lavandières de sang (ou de la nuit), des mères infanticides qui expient leur fautes, jusqu’à leur jugement dernier, les nuits de pleine lune. L’intrigue se passe, pour une partie pendant la première Guerre mondiale, pour l’autre partie durant la seconde. A cette époque, les croyances populaires tiennent plus du folklore. Pour les jeunes lavandières de Concoret, ce folklore sert de badinage même si elles gardent les précautions d’usage à savoir ne pas approcher le lavoir les nuits de pleine lune de peur qu’une lavandière de sang ne les noie. Hormis ces croyances populaires, nous y retrouvons également en demi-teinte les légendes des Chevaliers de la Table Ronde. Tout ceci vient enrichir l'intrigue, où tout y est très justement dosé.


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Un livre absolument magnifique. C'est une véritable oeuvre d'art. Les illustrations et mises en pages à la manière d'un livre de moyen-âge, sont des merveilles.



Mais un livre n'est pas seulement fait pour être beau à regarder mais aussi pour être lu !



Et là encore une fois c'est réussi. On apprend beaucoup de choses sur les différentes fées plus ou moins célèbres qui hantes nos comtes et légendes. Et à nouveau, nous nous replongeons dans ce magnifique univers de magie et de rêverie.



C'est juste splendide !

Des amants qui s'aiment par-delà la mort, une boutique venue d'un autre temps, la dame blanche, Amytiville. Beaucoup d'exemples de maisons hantéEs, tantôt surprenants, voire effrayants. Les enquêteurs de l'étrange, Stéphanie et Edouard Brasey, documentations à l'appui, racontent ces histoires vraies.



La vie après la mort, on y croît ou pas. C'est pareil pour les maisons hantées. Quand des auteurs aussi cultivés que le couple Brasey s'y intéresse, le plaisir est double. L'oeuvre sera bien documentée et bien écrite. Edouard Brasey avait déjà étudié les fantômes. Pourquoi aujourd'hui un nouveau chapitre ? Dans Histoires vraies de Maisons Hantées, il n'est question que des lieux. Une maison hantée ? Qu'est-ce que ca suggère ? Les auteurs racontent les exemples, puis les expliquent, citant les références. Si certains sont connus (la dame blanche, Amytiville), d'autres ne le sont pas, mais les sources sont toujours sûres. Loin du simple livre "à effet", nos enquêteurs de l'étrange n'ont que deux à quatre exemples par chapitres. Si certaines maisons n'existent plus, d'autres ont vus leurs apparitions dans les années 90. Seul petit défaut : Certaines parties explicatives dérivent vers d'autres aperçus. A force d'exemple, l'explication devient floue, surchargée. Avec ce livre, on balaie des quartiers de Paris, de la France, sans oublier les pays étrangers. Une balade touchante, effrayante parfois, mais toujours juste.



Avec Histoires Vraies de Maisons Hantées, les enquêteurs de l'étrange livrent Une balade dans des lieux touchants, effrayants parfois, mais toujours juste. Passionné par le surnaturel, le couple Brasey enlève le superflu, raconte l'essentiel. Dans toute histoire, l'important c'est la façon de la raconter, qu'on y croit ou pas. Edouard et Stéphanie Brasey sont passés maître dans cet art.



HISTOIRES VRAIES DE MAISONS HANTEES

AUTEURS : STEPHANIE ET EDOUARD BRASEY

EDITIONS : LE PRE AUX CLERCS
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Qui de mieux qualifié que le très célèbre Van Helsing pour dresser un portrait complet du vampire ? Historique, caractéristiques physiques et psychologiques, méthodes de destruction, tout les aspects du vampirisme sont passés au crible. Des extraits d'autre traités vampirologiques seront aussi proposés, ainsi que quelques nouvelles vampiriques bien connues.



Le Traité de vampirologie est un beau livre. Jolie couverture, papier épais aux bords inégaux donnant une impression "vieux livre". Les illustrations et la mise en page sont fignolées. Son format atypique (très épais, un peu plus haut et plus large qu'un livre de poche) lui donne un certain cachet.



Une petite mise en scène nous est racontée en début d'ouvrage : Édouard Brasey aurait découvert, dans une librairie à Amsterdam, un curieux grimoire écrit en néerlandais et signé Van Helsing - le vrai, celui du Dracula de Stoker. Le Traité de vampirologie tel qu'il nous est proposé est présenté comme la traduction de ce manuscrit publié à compte d'auteur.



Le contenu est très riche. Van Helsing commence par un historique très fouillé, remontant aux origines du mythe vampirique. La (ha oui le premier vampire est une femme !) première vampire serait Lilith qui n'est autre que la première femme d'Adam et qui refusait la domination masculine. Quelle garce quand même ! A moi elle parait plutôt sympathique. Une présentation qui reste tout à fait dans l'esprit du Dracula de Stoker. D'ailleurs, de manière générale le ton est fidèle à celui de Stoker : précautions de langage quand on parle de sexe, manichéisme, style un peu vieillot. Par contre, Van Helsing me semble ici bien porté sur la bonne bière, aspect de son caractère qui m'avait échappé à la lecture de Dracula.



On poursuit le récit de notre cher pourfendeur de vampires par une description des différents types de vampires, à travers le monde. Le vampire étant étroitement lié à la mort, on pourra découvrir les rituels funéraires de différentes contrées.



La troisième partie abordera le vampirisme sous un angle psychopathologique en parlant d'aliénation mentale et de perversion sexuelle.



La lecture des extraits d'autres traités abordant le sujet ne m'a pas plus emballée que ça. En effet, je les ai trouvé très répétitifs : un vampire sème la terreur, on déterre le cadavre incriminé, on lui coupe la tête et on le brûle.



Plus passionnant sont les textes de précurseurs de la littérature vampirique que l'on pourra trouver en toute fin de volume. Je ne sais pas si j'aurais eu l'occasion de les lire par ailleurs (mis à part Baudelaire et Poe à qui j'ai déjà eu affaire), donc leur présence était plus que précieuse. Quelques textes bien connus : Le Vampire, John William Polidori ; La vampire, de Ernst Theodor Amadeus Hoffmann ; Bérénice, de Edgar Allan Poe ; Les Métamorphoses du vampire (Les Fleurs du Mal) de Charles Baudelaire et plusieurs autres.



Une lecture très instructive et plaisante et un joli ouvrage pour sa bibliothèque. Par contre que les amateurs de Twilight et autre bit-lit moderne se le disent : dans le Traité de vampirologie, on ne parle que de la conception classique du vampire, celle du 19ème siècle et d'avant. On n'y trouvera pas de vampires qui brillent à la lumière du jour, vont à l'école et sont torturés par leur condition de suceurs de sang.


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Ce livre paru en grand format avant que le petit ne soit publié tient ses promesses. Les illustrations à l'ancienne viennent compléter à merveille les mille et une informations féeriques sur le sujet traité. Prévoir de le lire chez soi dans une position confortable, c'est un graand livre...

Un petit livre traitant du peuple des fées et autres créatures enchantées ne pouvait que m'attirer d'autant plus que les spécialistes de la question sont plutôt rares en France. Ce livre est découpé en 4 saisons ce qui nous permet de rencontrer une grande variété de personnages, des fées classiques aux ondines en passant par les brownies, les géants, les ogres, et même les dragons !



J'ai malheureusement quelques réserves sur cet ouvrage édité par Le Chêne. Je n'ai pas aimé son format, trop petit. Les illustrations qui foisonnent auraient mérité un espace un peu plus grand. Ensuite, je n'ai pas trouvé très confortable les pages de couleur pastel, et les différentes polices utilisées. Les textes manquent d'aération. Le livre étant condensé, tous ces détails lui donnent un aspect "fouillis" pas très agréable.

il est rare que je parle du prix des livres que je chronique, je vais pourtant le faire aujourd'hui. Neuf, ce livre coûte 20 euros. C'est beaucoup. C'est même trop ! Par chance je l'ai eu pour une bouchée de pain il y a quelques mois sur un site de ventes privées, je ne crois pas que je l'aurai acheté sinon.



Le contenu : il est toujours agréable de lire des textes relatifs au monde la Féérie. Rien à dire, on apprend une foule de choses, les textes sont de qualité et il y a aussi, pour mon plus grand plaisir, un grand nombre de bribes de poèmes. Mais là encore c'est une impression de fouillis qui domine. Certes le livre est découpé en 4 saisons comme je l'indiquais : Mois de mais mois des fées, le songe d'une nuit d'été, la nuit d'Halloween et enfin, Noël la nuit des Merveilles. Mais à l'intérieur de chacun de ces thèmes c'est un peu fourre-tout, chacune des créatures passées en revue pouvant occuper une place dans une saison différente. Beaucoup d'extraits d'oeuvres connues ou non, l'occasion de renouer avec Shakespeare, Ibsen, Walter Scott, des références à de grands mythes nordiques, à Mélusine... Rien d'original mais c'est toujours bon d'indiquer des sources littéraires, on peut ensuite avoir envie d'y puiser. On trouve également à la fin de chacune des 4 parties un conte. Ecrit par Edouard Brasey ? Mystère... pas d'explications sur l'origine de chacun des contes.



Enfin, je terminerai avec un mot sur les illustrations. La plupart sont très jolies et j'ai apprécié la place réservée à Fitzgerald, illustrateur beaucoup moins connu que Rackham par exemple. C'est bien pour ça que je regrette ce petit format pas du tout adapté.
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Géraldine, jeune femme ordinaire, employée dans une agence de voyages à Nice, tombe des nues lorsqu'un notaire lui apprend en même temps l'existence d'une grand-tante dont elle ignore tout, et l'héritage dont elle est la récipiendaire : une ferme isolée, inhabitée depuis 90 ans, près de Manosque en Haute-Provence, ainsi que l'argent nécessaire à sa remise en état. Seul un modeste codicille alerte Géraldine. Il lui est interdit de la vendre, et elle doit impérativement s'y installer avec sa famille, ce qui tombe à point nommé puisqu'elle a appris sa grossesse le jour même, et que son compagnon Jean-Louis, cuisinier exploité et frustré dans une gargote niçoise, rêve de chambres d'hôtes et d'un restaurant gastronomique où il pourrait révéler ses talents culinaires. Une nouvelle vie gratuite offerte à un jeune couple ne se refuse pas, même si Géraldine ressent un malaise diffus, confirmé lors de son arrivée à la Ferme des Courlis, puis aggravé lorsque Maximilien Saboyo, dit Max, tout frais débarqué de Guyane, est embauché par Jean-Louis pour le seconder en cuisine.





Avec un talent de conteur d'histoires hors normes, Edouard Brasey évoque romanesquement un fait divers qui a marqué Valensole en 1928 et dont le souvenir hante encore la mémoire collective de ses habitants : une famille assassinée, dont deux petits enfants, par deux adolescents, dont l'un a été condamné à mort et l'autre, trop jeune, a été envoyé au bagne à Cayenne. En début de lecture, je ne voyais pas comment l'auteur allait s'y prendre pour importer en Haute-Provence de la magie noire, de la sorcellerie, raconter l'histoire passionnante de la Guyane (qui n'est pas une île) et de ses différentes communautés, expliquer ses coutumes, parler du sort réservé aux chabins, noirs nés blancs, blonds et aux yeux bleus. Et pourtant le lien est très habilement fait entre Maurin-en-Provence et Cayenne, historique, généalogique, logique, crédible, réaliste, jusque dans l'épilogue au cours duquel le lecteur découvre toute la genèse de l'histoire, grâce à Sauveur, le bien nommé et à Géraldine, femme faible et forte.





Malicieusement, l'auteur a baptisé le personnage du notaire, Maître Magnan, hommage rendu à Pierre Magnan qui fut le précurseur du genre régional, noir et rural.... de très grande qualité...

J'ai appris beaucoup, en lisant ce roman qui raconte l'histoire d'une famille portugaise depuis les années trente jusqu'à nos jours. Cette fresque romanesque passionnante raconte aussi l'histoire politique du Portugal, à travers celui qui instaura un régime totalitaire, qu'il appela de manière cynique l'Estado Novo, Antonio de Oliveira Salazar. Sa politique répressive qui dura près de quarante ans a marqué le peuple portugais dont le soulèvement arrivera, sans doute un peu tard. Il est difficile de ne pas faire de rapprochement avec notre triste actualité. Cette histoire qui se répète, inlassablement, jusqu'aux exilés, ceux qu'on appelle migrants, qui quitteront la dictature et la misère du Portugal après la seconde guerre pour rejoindre la France. J'ai appris beaucoup, car l'histoire du Portugal n'est pas de celles qu'on étudie à l'école. C'est bien écrit, et les pages se tournent vite, pour savoir ce qui va se passer pour Saudade, le personnage principal, qui est loin des héroïnes fortes et courageuses dont les sagas regorgent souvent. Elle reste ce qu'elle est, une femme qui grandit dans les années 1940, et qui gardera en mémoire les recommandations paternelles, celles de rester discrète, et prétendre que tout va bien.

Je suis assez déçue par ce livre, d’autant plus qu’il m’a été offert parce que l’histoire se produit là où je vis et, vu l’auteur, promettait des fées, des légendes arthuriennes et autre folklore breton.

Je suis déçue tout d’abord parce que même si certaines légendes sont abordées, cette histoire n’a rien de fantastique : il ne s’agit que de diverses tribulations villageoises et superstitieuses dans une Brocéliande sous l’Occupation.

En outre, malgré la bibliographie bien fournie d’Edouard Brasey, je n’ai pas trouvé le style très foufou. C’est lourd et souvent maladroit et ça manque parfois de corrections éditoriales…

Enfin, malgré la supposée spécialité du monsieur en la matière, j’ai trouvé quelques aberrations telles que l’utilisation de mots bretons dans une région patoisante déjà bien éloignée de l’aire bretonnisante. Je suppose que pour un non breton, il n’y aura rien de choquant, mais pour moi, ça manque un peu de rigueur, malgré la bibliographie bien fournie.

Bref, c’était sympa de lire une histoire qui prend racine à quelques centaines de mètres de chez moi mais je trouve qu’à part ça, ce roman ne tient pas ses promesses…
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Lorsqu’Eleni jeune stagiaire de la police reçoit l’appel prévenant du meurtre d’une femme dont seul le buste a été retrouvé dans une mise en scène macabre qui ne peut que lui rappeler la statue de la déesse Athéna, elle comprend alors que son pire cauchemar prend forme.

Elle qui a vécu le pire alors qu’elle était guide touristique à Athènes et qui a décidé de revenir à Paris et entrer dans la police, pour oublier le drame.

Alors que les meurtres se succèdent les uns après les autres et que chaque fois la victime est l’une des femmes du groupe de paroles que fréquente Eleni, Antoine Peretti chargé de l’enquête se demande de plus en plus si Eleni est bien la victime pour laquelle elle se fait passer ou si au contraire elle est la meurtrière.

Une enquête policière dont le dénouement nous entraîne jusque dans les confins des âmes les plus noires et la plus terrible des manipulations psychologiques.

Un excellent thriller psychologique.

Un grand merci à Babelio et aux Editions du 123 pour ce livre reçu dans le cadre de la Masse critique.

Comme je suis dans une période où j'ai envie de lire des romans traitant de la 2de Guerre Mondiale, je me suis lancée dans ce livre.

Je suis toujours autant perplexe par rapport à la complexité des réseaux de résistances qui se sont mis en place pendant cette période de trouble.

Le courage des personnages est impressionnant, j'ai été ravie de suivre le couple de Zoé et Jacques durant tout ce temps, de les voir évoluer et changer au cours des années.

J'ai cru un moment que leur amour n'allait pas résister aux aléas de la vie, l'oppression Allemande étant de plus en plus prononcée.

Ce roman fait honneur aux nombreux résistants, j'ai adoré découvrir les codes utilisés etc...

Je recommande ce livre à tous les passionnés de guerre!

Un superbe thriller où l’on va naviguer dans les eaux troubles de la psychologie, de la perversité, du pouvoir, de la politique. Jane à 19 ans est une rescapée, kidnappée à l’âge de 11 ans et retrouvée un mois plus tard, elle affirme ne se souvenir de rien et pourtant de nombreux flashs viennent la perturber encore huit ans plus tard. En effet quoi de plus traumatisant que de perdre la notion du temps, de se réveiller à un endroit sans se rappeler qu’on y est allé et pire encore lorsqu’elle revient à elle après une de ses « absences », les mains pleines de sang, son beau-père le gorge tranchée à ses côtés. Mais rien ne lui revient, c’est le néant, alors en attendant son procès, un traitement par hypnose est mis en place et les résultats ne tardent pas à arriver.

L’auteur possède un réel talent pour nous mener à la baguette de rebondissement en surprise avec une galerie de personnage incroyablement bien construite. J’ai aimé la personnalité de l’enquêteur du FBI tout comme le portrait du médecin qui pratique l’hypnose, on y croit et on en redemande encore. Les méchants naviguent en sous main et c’est un réel plaisir de les voir se faire démasquer parce que, ce n’est pas moi qui aurais compris qui ils étaient ! J’ai pris beaucoup de plaisir à tenter de déchiffrer, les flashs, les absences, le pourquoi du comment même si cela peut paraître être tiré par les cheveux, au final ça le fait. Je n’aurai jamais pensé que ce chemin serait tellement sinueux et à la fois complètement envoûtant et haletant. Un vrai thriller psychologique avec une référence bien trouvée, aux dessins animés de Walt Disney, nouvelle et très originale, elle prend sens dans l’histoire de Jane et nous permets de comprendre les arcanes de ce que son cerveau. Alors même si cela peut paraître peu crédible à certain moment, cela ne m’a pas empêche de me laisser porter par l’histoire qui est passionnante.

Dans les notes de l’auteur en fin de livre, il fait référence au livre de Flora Rheta Schreiber, dont le personnage de Sybil a servit de référence à celui de Jane, en disant qu’il n’a jamais été traduit en français, ce n’est pas tout à fait exact puisque je me souviens voir lu une version de Sybil publiée en français par Albin Michel parue en 1974, difficile à trouver mais qui si vous tomber dessus est passionnante et encore plus puisqu’il s’agit d’une histoire vraie. Bonne lecture .


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Jane avait onze ans lorsqu'elle s'est faite enlevée pendant un mois à l'époque. A son retour, elle ne se souvenait plus de rien.







Aujourd'hui, elle a dix-neuf ans, elle est étudiante mal dans sa peau. Elle souffre de fortes crises d'absentéisme qui peuvent durer de longues heures pendant lesquelles elle ne peut se souvenir de rien. Zéro souvenirs, nada, nienté. Sauf que voilà, Jane va passer des vacances avec son beau-père et sa mère mais va avoir des pertes de souvenirs en leur présence également car le lendemain, elle va se réveiller avec les mains remplies de sang, à côté de son beau-père, mort, égorgé... Autant vous dire que cette crise est tombée à un très mauvais moment de son existence !







Je dois vous dire que j'ai trouvé le récit assez original, notamment avec Jane qui est sujette à des crises d'amnésie durant lesquelles elle n'est absolument pas consciente de ses faits et gestes. Elle est devenue amnésique depuis son enlèvement ; sa mémoire occulte les évènements qui ne lui plaisent pas à garder en mémoire.







J'ai moyennement aimé la lecture de ce livre dans l'ensemble et j'ai eu beaucoup de soucis avec les voyages dans le temps que nous fait faire l'auteur. Il faut dire que j'ai parfois perdu le fil du temps entre passé/présent à de nombreuses reprises.[suite sur le blog]
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De quoi ça parle ?

Lorsqu'elle avait 11 ans, Jane a été enlevée pendant un mois. A son retour elle ne se souvenait plus de rien. Aujourd'hui c'est une étudiante de 19 ans mal dans sa peau. Elle souffre d'étranges crises qui peuvent durer des heures durant lesquelles elle ne sait pas ce qu'elle fait et dont elle n'a aucun souvenir. Alors que Jane passe ses vacances avec son beau-père et sa mère cette dernière doit s'absenter. le lendemain la jeune étudiante se réveille les mains en sang à côté de son beau-père mort égorgé. Problème : elle ne sait absolument pas ce qui s'est passé, victime d'une de ses crises...



Mon avis :

On a affaire ici à une histoire très originale : une jeune femme souffrant de crises d'amnésie durant lesquelles elle n'est pas consciente de ses actes, et ce depuis son enlèvement huit ans auparavant. Ajoutez-y un meurtre et voilà qui promet de bonnes choses.

Le début de ce livre m'a plu, on entre vite dans l'histoire malgré les nombreux voyages dans le passé et ces crises qui nous font parfois perdre le Nord. le style d'écriture est simple mais accrocheur, si on met de côté quelques longueurs qui peuvent surgir notamment lors des descriptions de l'état psychologique de l'héroïne.

Mais... Il y a un mais et un gros ! Quand les pièces du puzzle commencent à s'assembler l'intrigue part dans tous les sens et ça devient vraiment n'importe quoi. J'ai trouvé ça gros et tiré par les cheveux, on se retrouve tout à coup sans prévenir dans de la science-fiction. J'ai été énormément déçue et même agacée par la tournure des événements. Certes c'est original c'est sûr ! Mais la crédibilité s'envole au fil des pages et j'ai même eu le sentiment d'être prise pour un jambon... Bien sûr je précise que c'est mon avis personnel, que ce n'est pas une histoire de science-fiction à proprement parler et qu'apparemment les longues explications traitant de la manipulation mentale sont basées sur des recherches de l'auteur... Malgré tout j'ai quand même trouvé cette histoire invraisemblable.

Le dénouement est rocambolesque, bâclé et désespérant par son manque de réalisme.

Les personnages sont sans surprise caricaturaux. Celui de Jane aurait pu être bien mais il manque de profondeur. Quant aux autres on les croirait sortis d'un épisode de "Walker Texas Ranger"...

Je suis vraiment déçue et c'est dommage car ça commençait si bien. C'est un livre bon pour les oubliettes et j'envierai même Jane de pouvoir l'effacer de ma mémoire. Fans d'histoires tordues sans queues ni têtes aux dénouements incroyables ? Allez-y ! Les autres passez votre chemin ! Frustrant... ( Au passage note pour l'auteur, ce ne sont pas les tatoueurs qui pratiquent le détatouage mais les dermatologues ;) )

La jeune Jane a des absences ; elle fait des « fugues temporelles » et quand elle revient à elle , elle est incapable de se souvenir de ce qu'elle a fait pendant les heures précédentes . Elle est partie au  Pays du Magicien d 'Oz  ou de Blanche-Neige … Cela lui arrive depuis l'âge de 11 ans ; à cette époque elle a disparu pendant un mois et ne se souvient de rien . Elle est suivie par un psychiatre mais sans grand résultat. Le roman commence quand au sortir d'une nouvelle absence , elle se retrouve devant le corps de son beau-père , un couteau à la main . Evidemment , tout l'accuse . Un policier trouve cela trop évident … un hypnothérapeute va essayer de la soigner par des séances d'hypnose . Petit à petit , elle va se souvenir de sa disparition , 8 ans plus tôt … et le policier , empêcheur de tourner en rond , enquête jusqu'à découvrir la vérité sur le meurtre . C'est bien écrit ; l'écriture est fluide et on ne s'ennuie pas un instant . La description de la programmation et de la manipulation mentales est intéressante . Bien sûr , on a envie de savoir si Jane a été manipulée et par qui ? Mais je m'attendais à une histoire plus palpitante .

Thriller psychologique tres intense.... Suspense a l'appui ... Rebondissement a chaque chapitre... J'adore... Personne n'est tout blanc ou tout noir... Des secrets, des mensonges... JE VOUS CONSEIL SERIEUSEMENT CE LIVRE .... " Manipuleur Manipulé "

Ouvrage très intéressant, bien rédigé, avec des magnifiques illustrations, qui nous en apprend énormément sur les fées (apparence, mode de vie, pouvoirs, influences sur les humains). On a l'impression de lire un vrai grimoire, ce qui donne d'autant plus de féerie et de magie à la lecture de ce livre.

La fin, heureusement hypothétique, du monde, n’est pas encore arrivée. Mais les auteurs de thrillers ésotériques sont loin d’avoir fini d’utiliser ce thème porteur pour leurs romans. Edouard Brasey en est le parfait exemple avec ce nouveau livre.



Dans cette histoire, il n’y a pas vraiment de personnages principaux. Annibal Pantalucci, le père Andréa, Stéphane Clément, Michel Ardent, le lieutenant Peretti… Autant de personnages qui ne sont pas approfondis ; qui sont même survolés ; car ils ne sont là que pour servir l’histoire symbolique et religieuse qui est la base de ce thriller.



Cette histoire commence par une étonnante découverte faite par l’observatoire astronomique du Vatican situé en Arizona : une météorite semble se diriger à une vitesse hallucinante tout droite vers la Terre. Un caillou d’environ un kilomètre de diamètre. Quel rapport avec le Vatican ? C’est là toute l’histoire. En effet, cette « étoile » semble illustrer une mystérieuse prophétie qui aurait été prononcée par Pierre, il y a 2000 ans, lors de sa crucifixion.



Un fond romanesque sympathique et prenant, qui est avant tout un prétexte pour apprendre un florilège d’éléments sur le Vatican, l’histoire du christianisme mais également quelques fenêtres ouvertes sur la science au sein de la cité papale. Et c’est justement cela que j’ai adoré et qui m’a réellement passionné. Car, comme le dit la quatrième de couverture, « tout est vrai et semble pourtant incroyable ». L’auteur semble s’être profondément documenté pour écrire ce livre, mais encore une fois, quel dommage de ne pas nous avoir transmis une bibliographie en fin d’ouvrage !



Intrigues au sein de la communauté religieuse, embrigadement dans des loges pseudo-mystiques, manuscrits apocryphes, etc. Des thèmes vus et revus en littérature, surtout depuis l’énorme phénomène du Da Vinci Code. Pourtant, j’ai l’impression que jamais je ne serais lassée car, malgré une ressemblance certaine, les auteurs réussissent toujours à imprimer leur patte et nous livrer une histoire pleine de suspense et de révélations. Edouard Brasey a réussi son coup.