Petit livre de 140 pages, Elisabeth Quin, écrivain, journaliste et présentatrice de l'émission " 28 minutes" sur Arte, nous raconte sa déconvenue sur sa vue. En effet, elle vient d'apprendre en 2017 qu'elle a un double glaucome. Un tel constat nous fait forcément frémir d'inquiétude et d'angoisse. Elle aussi, mais son art d'écrire, de penser, sa grande connaissance de la littérature, son humour grinçant et implacable font que ce récit se lit avec sérénité . Elle se livre un peu, mais cherche tous les chemins de la connaissance et de la thérapie pour ne pas perdre la vue. Dans ce livre, si attachant, mais pas larmoyant, on la suit pas à pas dans ce combat d'une vie. Son écriture est un petit bijou, elle emploie aussi des termes médicaux que les ophtalmologues lui ont transmis. Elle règle ses comptes avec certains ophtalmo-charlatans, avant de trouver la bonne personne qui va la guider.
Ce que j'ai aimé, : sur un sujet grave, elle utilise l'humour même si on perçoit de l'inquiétude. Elle se plonge carrément dans des livres dont l'auteur ou les personnages ont connu un problème similaire et se dit qu'elle a malgré tout de la chance d'être dans les années 2000 en Europe. Sa qualité d'écriture est remarquable et c'est un véritable plaisir de lire son témoignage.
Ce qui m'a moins plu : Quelques termes médicaux un peu compliqués mais ainsi va la médecine...
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Je tourne la dernière page avec beaucoup d'admiration pour Elisabeth Quin, journaliste d'Arte, au ton incisif et percutant, et qui mène son équipe de chroniqueurs avec intelligence et à-propos.
Atteinte de glaucome, le titre de son livre parle de lui-même.
L'auteur se bat pour repousser l'échéance d'une perte inéluctable de la vision. Elle évoque son parcours personnel avec la pétillance qui la caractérise, ce sens de la formule souvent gaie et humoristique, brocardant certains médecins, certains traitements. Elle se projette dans l'inconnu, pour réfléchir et comprendre l'identité des non-voyants, leur quotidien, le décalage des codes de l'image, invisible dans le miroir, la réaction de l'entourage personnel et professionnel et son inévitable implication.
Des petits chapitres courts, comme des brèves de vie, racontent un événement, analysent une situation, évoquent d'autres parcours littéraires sur la notion de maladie.
L'obsession de « l'oeil » l'entraîne sur des chemins de traverse, évitant de parler d'elle pour évoquer ce qui s'apparente à un petit traité de cécité.
Le récit repousse le pathos avec énergie et auto dérision, et pourtant le propos en filigrane est dramatique et la souffrance tout en pudeur. Elisabeth Quin parle de combat, d'amour de soi et de la vie avec une extrême élégance de partage et de mots.
Et cette question vers la fin, tournée vers son lecteur : « Assumes tu d'être un peu voyeur? » Question à double sens sur la maladie et l'intimité dévoilée.
Pour une fois, j'adhère totalement.
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Quel point commun y a-t-il entre Faulkner, Mishima et Dolly Parton? A priori aucun. Mais c'est sans compter sur le détail qui tue, le je-ne-sais-quoi qui distingue un individu de la masse qui l'entoure. J'aurais sans doute passé mon chemin si la couverture représentant Marlène D. en costume gris ne m'avait tapée dans l'oeil. Bien m'en a pris. Ce petit bijou signé François Armanet et Elisabeth Quin nous offre de magnifiques et rares photographies signées Mapplethorpe, Ritts, Gisèle Freud .... de beaux clichés d'Ava Gardner à bicyclette, d'Amélia Earhart en "bottes à l'aviateur", ou de Willy DeVille en bandana. Le livre regorge d'anecdotes bien choisies. Saviez-vous que ce sont les mercenaires croates incorporés par Louis XIII dans un régiment de hussards qui popularisèrent la "cravate" et détrônèrent le jabot? Ou que Thelonious Monk portait un béret béarnais orné de l'insigne des Forces Françaises Libres? Une mine, vous dis-je.
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J’ai toujours admiré Elisabeth Quin. C’est une journaliste que je trouve experte dans la gestion des débats avec ses invités et avec ses collaborateurs. J’ai toujours admiré son intelligence et son immense culture, que ce soit au niveau du cinéma, de la musique et de la littérature. Et en plus, physiquement, c’est vraiment une belle femme. J’aurais pu ressentir de la jalousie, mais c’est l’admiration qui l’emporte. Quand j’ai su qu’elle souffrait d’un glaucome et qu’il devenait probable qu’elle perdrait tôt ou tard la vue, j’ai ressenti une immense peine pour elle. Je devinais combien il allait être frustrant pour cette femme de ne plus pouvoir utiliser ce sens qui semble être essentiel à sa vie en plus de l’être pour sa profession : comment juger de la qualité visuelle d’un film ou des détails d’une œuvre d’art sans les voir ? Et, pire encore, comment supporter de ne plus lire après des années plongées dans les plus belles œuvres de la littérature ? Impensable !
Je comprends, dès lors, la nécessité pour elle de témoigner. Ce petit livre nous relate donc les étapes de la maladie : le diagnostic difficilement posé, les raisons supposées de cette dégénérescence et les propositions diverses de soin proposées. Un constat, d’ailleurs, s’impose : que l’on ait des moyens ou pas, il est vraisemblablement difficile de se faire soigner correctement en France… C’est donc tiraillée entre divers spécialistes qu’Elisabeth Quin tente de prendre les décisions les plus « raisonnables » et de se faire à l’idée que, peut-être, viendra le jour où elle sera aveugle.
Durant la dizaine d’années que vont durer ces tergiversations, l’auteure va en profiter également pour réfléchir sur les mystérieux liens entre les maux du corps et ceux de l’esprit, aidée en cela par l’écrivain facétieux qu’est Tobie Nathan. Serait-ce la colère éprouvée durant des années contre sa propre mère qui aurait déclenché la maladie ? « Accumulation de ressentiments, de regrets, d’amertume, nerfs sous pression : Tobie Nathan ne s’est pas prononcé ».
Le doute persiste, auréolé d’hésitations perturbantes.
Un récit personnel, tout en étant étayé par des références culturelles pertinentes, quoique parfois élitistes, qui se lit comme un roman.
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J’aime bien Elisabeth Quin et son incisive élégance.
Comme chacun et plus encore comme chacun d’entre nous, ô lecteurs mes frères, je redoute la cécité. D’ailleurs j’ai lu ce témoignage en clignant sporadiquement des yeux et songeant que décidément mon œil gauche méritait que je renoue des liens avec mon ophtalmologiste.
Les premières pages sont très réussies. « Tous les matins, j’ouvre les yeux, cœur battant. Le réveil, de délice anticipé, est devenu un moment d’appréhension, une remontée des abysses. Je fixe un rai de lumière entre les lattes disjointes du volet de ma chambre. J’en connais les variations selon les saisons. Ce rituel me permet de détecter un changement dans l’étendue du champ visuel ; en pensant au cruel prologue qui fait bicher les petits malins, « j’ai deux nouvelles, une bonne et une mauvaise, je commence par laquelle ? », je me ménage et commence par l’œil droit, le moins atteint, puis je passe au gauche, celui qui est au bord de la rupture, et je termine avec les deux. Pas de journée sans cette autoévaluation silencieuse. Soulagement et exaltation de voir encore, de voir aussi bien, c’est-à-dire aussi mal, mais pas plus mal, que la veille. Mes yeux ne sont pas morts cette nuit. Le rai de lumière, le mètre étalon de ma vision matinale est perceptible, à l’identique. Un jour de plus, un jour de vue supplémentaire. Gloire à l’œil. »
Mais très vite, je me suis demandée à quoi rimait ce que je tenais entre les mains. Vague témoignage, traité peu passionnant de la cécité, miscellanées soit le nom savant de la prise de notes... Si c’est une tentative de mise à nu pour complaire à Tobie Nathan et acheter les mauvais esprits, soyez sûre, chère madame Quin, que vous ne faites pas de nous des voyeurs. Vous êtes pudique, il faut vous y faire, et deux trois confidences sur votre amoureux, votre fille et les effets secondaires de vos médicaments peuvent difficilement être considérés comme le sacrifice inouï de votre intimité. « Écrire sur la maladie est une lutte contre la honte, le déni et la peur. Ce combat me coûte, et je prétends être payée en retour. Je veux que les forces invisibles me permettent de jouir du visible. Je ne suis pas une âme supérieure, comme l’admirable John Hull. Je redoute plus que tout de devenir aveugle, je suis prête à me torcher avec ma dignité si cela me garantit des nerfs optiques et des cellules ganglionnaires de nouveau-né. Avancer, noir sur blanc, pour gagner plus de courage, écrire péniblement, et gagner, ligne après ligne, un peu de terrain sur l’adversité. Écrire, y croire. »
Je crois ce livre sinon raté du moins sans intérêt ; je n’en estime que plus son auteur.
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J'ai pris ce livre à vrai dire au hasard sur le présentoir de la biblio en voyant le nom de l'auteure animatrice sur Arte. Ce n'est pas vraiment un roman mais son histoire avec la maladie. C'est intéressant de lire sa position en tant que malade , son rapport avec cette maladie, les avis des différents médecins, la guérison ou pas, comment vivre avec cet handicap etc...
Pour tous ces points abordés ce livre est intéressant. Mais j'ai eu du mal avec l'architecture du livre.
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Voici un livre bien épais qui présente les vanités, ses origines et ses représentations plus modernes. Vaste projet réalisé par la journaliste Elisabeth Quin.
S'il est vrai que la mise en contexte est intéressante et que l'iconographie est réussi, on a vite une impression que ce livre est un "foure-tout" un peu superficiel qui manque de structure.
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J'ai retrouvé dans le livre d'Elisabeth Quin La nuit se lève, la journaliste qui anime 28 minutes sur Arte. Les côtés positifs comme les côtés négatifs.
En tant que journaliste elle fait preuve d'une élégance, d'une culture, d'une neutralité qui sied globalement à l'explication factuelle de l'actualité. C'est propre,c'est clair, c'est toujours de bonne compagnie.
Évidemment que l'on retrouve tout cela dans le livre d'Elisabeth Quint.
Et c'est là que le bât blesse et que les côtés négatifs d'Elisabeth Quint ressortent.
Pour parler de sa maladie et de son glaucome qui peu à peu la rend aveugle, elle reste dans le factuel, la comparaison avec des écrivains, des personnages célèbres qui ont connu la même maladie.
Toujours cette pudeur et cette neutralité.
Elisabeth Quint ne réussit pas ( ou n'as pas pu ou voulu) à briser l'armure.
La démarche d'Elisabeth Quint est respectable mais sans se dévoiler plus, ce livre perd beaucoup de son intérêt
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Ce livre est un récit sur l'angoisse de la perte d'autonomie conté par l'excellente Élisabeth Quin, mon animatrice préférée que j'aie le plaisir de voir le soir sur Arte. Je parle de voir et ce n'est pas par hasard car son angoisse vient d'un double glaucome qui réduit fortement son champ de vision et qui risque de la rendre aveugle. C'est d'ailleurs surprenant car lorsqu'on travaille à la télévision c'est pour être vu mais on ne voit pas ceux qui regardent quand on est devant une caméra. Tout ce stress généré par la maladie est raconté. Elle va même jusqu'à comparer ses globes oculaires malades au globe terrestre à sauver et s'entraîne à être aveugle en fermant les yeux dans la vie quotidienne, comme les enfants, pour anticiper la cécité.
Pourtant, il y a des passages beaucoup moins intéressants que d'autres car ils donnent l'impression d'un assemblage de notes. Il y a un côté un peu trop studieux, comme si le travail de documentation qu'Elisabeth Quin a réalisé sur les artistes et autres personnalités aveugles ou ayant des problèmes de vue était nécessaire pour exorciser l'angoisse de devenir handicapée à la charge de son compagnon François ou de sa fille adoptive Oona.
Elle dit que quand elle aura terminé ce livre elle se retrouvera au prise entre deux termes inconfortables : soit sa vue ne se sera pas dramatiquement dégradée et on peut la soupçonner d'imposture (je ne le crois pas) ou alors elle incarnera son texte et sa vie sera détruite en attendant qu'elle trouve les ressources intérieures pour supporter de vivre sans voir. Je ne retiendrai que les passages émouvants et parfois drôles de ce récit dont on ne doute pas que l'auteure sortira forte et prête à vivre malgré tout.
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Descente en enfer d'un couple dans lequel la femme insconsciente et en pleine crise d' immaturité affective brise, à ses dépens, la confiance de l'autre. Sujet "banal" mais la manière dont Elisabeth Quin le traite est pleine de verdeur, d'interpellations, de flash-backs qui incitent à relier les problèmes à une enfance pas très lointaine de cette trentenaire "donjuanesque" qui trop consciemment sait ce que femme deviendra quand elle regarde sa mère sexagénaire dont elle nous livre un portrait impitoyable par son réalisme. Mais à trop étreindre, la corde changera de camp, voilà ce qui ressort de cette histoire qui semble se répéter trop souvent. Insatisfaction, besoin de "plus", recherche de sensations, de découvertes "board on line" et c'est le coeur qui s'auto-poignarde et poignarde l'autre. J'ai aimé les réflexions lacaniennes du "docteur Krupp", ses décodages psychanalytiques et originels des mots. J'ai acquiescé et souri devant le résumé de la vie, de l'enfant non abouti... Bref, ces passages allègent considérablement le pessimisme que pourrait dégager ce livre si tout n'y était qu'au premier degré. La Peau dure? Vraiment? A vous de le déterminer, moi je n'y crois pas...
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L'auteur se dévoile au travers de sa maladie tout en faisant des parralèles sur des artistes, également confrontés à la maladie. Au délà de la peur, des angoisses, c'est une femme qui se livre et c'est émouvant.
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C'est sur le seul nom d'Elisabeth Quin que j'ai acheté ce beau livre qu'elle a écrit avec François Armanet intitulé "Le détail qui tue" et sous-titré Petit précis de style de Marcel Proust à Kate Moss. J'aime beaucoup la présentatrice du 28 minutes sur Arte, c'est un gage de qualité et je n'ai pas été déçue.
Ce livre est singulier parce qu'il souligne l'élégance et le chic de nombreux artistes dans tous les domaines. C'est à la fois un livre sur la mode et des portraits resitués dans leur époque.
Sur chaque double page il y a une photographie d'un côté et un commentaire de l'autre.
On y retrouve par exemple Patti Smith photographiée par Robert Mapplethorpe en 1978 dans la rubrique chemise déchirée, Marguerite Duras avec une casquette Mao saisie par son amie Dominique Issermann en 1993 ou encore James Joyce en robe de chambre immortalisé par Gisèle Freund en 1939.
Je ne regrette pas mon achat car si tous les artistes ne présentent pas le même intérêt pour moi, l'ensemble a beaucoup de tenue. Chic oblige!
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Un témoignage intéressant, mais au style trop simple et conventionnel pour me plaire tout à fait, malheureusement. De plus, le contenu n'a pas été suffisamment fort pour combler ce manque stylistique que j'ai ressenti.
Elisabeth Quin narre le parcours que constitua l'adoption d'une petite fille cambodgienne et fait part des difficultés rencontrées, ainsi que de ses sentiments : son dégoût de la maternité, son besoin d'aimer un enfant, sa peur, son attente, son inquiétude, sa détermination. Elle est lucide et très franche : elle admet tout à fait avoir peur du regard et des questions des autres face à une différence trop nettement affichée avec un petit africain, par exemple. Cette partie du texte m'a personnellement beaucoup intéressée, au contraire du récit de son enfance privilégiée avec son père, puis de ses conquêtes amoureuses successives. Ce lien avec son père est décrit comme ayant eu une influence forte sur ce choix de l'adoption, plutôt que de porter son enfant, mais ce n'est jamais explicité. Pour cette raison, cette partie du texte m'a semblé de trop et entrecoupant inutilement le récit de l'adoption même.
Un témoignage intéressant, bien que décevant.
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J'apprécie Elisabeth Quin en tant que journaliste. D'ailleurs, lorsque je la regardais sur Arte, j'ignorais son nom et je l'appréciais. J'ai été étonné d'apprendre qu'elle écrivait. Ironie suprême, j'ai été séduit par l'apparence et ce petit sourire inaltérable d'abord, puis par ses qualités de journalisme, ce sens de la répartie, cette érudition...
Dans ce roman très personnel, où elisabeth Quin se met en scène, on a moins le sens de la répartie, mais beaucoup plus l'érudition. Elisabeth Quin se raconte. Elle raconte son long et douloureux parcours pour recouvrer la vue, se débarrasser de ses glaucomes. entre désespoir et cynisme, entre joies et douches froides...
La lecture est rendue complexe pour deux raisons. D'une part, on suit les réflexions de l'auteure. Suivre les enchaînements d'idées, les coq-à-l'âne, les digressions... rien de simple, clairement. D'autre part, c'est hyper intellectualisé. Rationalisé à l'extrême. Les enchaînements sont râpeux, abrupts. On a énormément de mal à plonger, à s'identifier. Une personne atteinte d'un double glaucome va nous sortir John Muir, Monet, etc. du placard pour se "rassurer". Et c'est bien de cela qu'il est question, à mon avis: catharsis.
Elisabeth Quin souffre et elle se sert de cette érudition comme bouclier. Comme défense.
Au-delà du vécu, indéniablement puissant, j'ai eu beaucoup de mal avec le discours décousu. C'est léché. D'une finesse incomparable. D'une érudition magistrale. Mais les émotions ont disparu. Et c'est bien dommage.
Parfois, écrire sur un sujet qui nous touche de très (trop?) près, cela ne nous mène pas à un résultat cohérent, satisfaisant. Cela me semble (partiellement) le cas ici.
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Ne pas perdre la vue voilà l obsédante question que se pose la question se la pose t elle encore cette grande journaliste qui intervient sur Arte
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J'ai été déçue par ma lecture de ce livre. Si le thème m'intéressait beaucoup, je n'ai pas accroché à la manière de le traiter parce que je m'attendais à ce que Elisabeth Quin fasse tout simplement le récit de ce qu'elle vit. C'est certes le cas et en même temps, elle enrichit son propos de nombreux passages consacrés à des personnes souffrant de troubles de la vision ou complètement aveugles. Cela m'a perdue. Sur ce même sujet, j'ai préféré Double lumière de Brigitte Kuthy Salvi, Et la lumière fut de Jacques Lusseyran ainsi que Le voyant de Jérôme Garcin.
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J'ai lu ce livre lors des premières démarches de l'adoption, il m'était conseillé par la psy pour aborder le thème de la rencontre. L'auteur nous raconte son parcours vers sa fille adoptive au Cambodge.
Elle raconte comment elle obtient son agrément puis le choix du pays grâce au cçontact de Brenard tavrenier qui tourne le film Hola Lola.
Lorsqu'elle arive à l'orphelinat, on lui présente une petite fille qu'elle refusera pour se tourner vers une autre petite fille qui lui tendait les bras.
Cette rencontre et le choix de sa fille montre son désir d'être aimée. la permière fillette qui lui a été présentée ne la regardait pas, ne lui souriait pas.
Ce livre est intéressant car il montre que les parents adoptifs attendent parfois beaucoup de la rencontre : l'enfant qui leur tend les bras, qui leur court dans les bras... mais ce n'est pas toujours le cas.
La rencontre n'est que le début d'une grande aventure où le lien va se construire pas à pas.
Un livre à lire lorsque l'on débute dans l'adoption mais aussi pour le lien entre la filiation et son passé....
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Témoignage sans concession d'une femme qui a préféré l'adoption, un parcours semé d'embûches, à la procréation.
Un choix de vie évoqué avec sincérité.
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