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Critiques de Eva Kavian (288)
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La dernière licorne

Pour ce rendez-vous Jeunesse, j’ai choisi ce roman d’Eva Kavian, une autrice dont j’ai aimé tout ce que j’ai lu et celui-ci restera dans le haut de la pile avec Ne plus vivre avec lui. Il ne faut pas trop en dire sur l’intrigue pour garder le plaisir. Anna et Paula sont soeurs, Paula est la narratrice dont on n’apprendra le prénom que bien tard dans le roman : sans doute parce que depuis l’accident domestique qui a rendu sa soeur aphasique, Paula n’a plus trouvé sa place dans la famille, entre des parents fusionnels (qu’elle nomme « la stéréo » puisque papa répète tous les avis et ordres de maman) et une mère qui a tout sacrifié pour s’occuper d’Anna. Anna qui, malgré sa différence, semble heureuse de vivre, aime tout le monde sans réfléchir et porte des robes de toutes les couleurs sur sa peau bronzée. Quand le grand-père meurt et qu’une révélation énorme se fait jour, Paula saisit l’occasion de se sacrifier à son tour pour sa soeur. Elle découvre alors un monde insoupçonné.



Dans ce roman, il est question d’amour entre soeurs, de relation mère-fille, de folie, de singularité, de don de soi, de bonheur. Paula, qui s’est enfermée dans sa carapace d’ado révoltée contre sa mère mais qui pleure comme un veau au moindre événement sensible, va grandir, mûrir le temps d’un été et recréer les relations avec et au sein de sa famille. Eva Kavian raconte cette transformation avec tendresse et humour (j’ai beaucoup ri) et l’inventivité du langage des rêves participe du bonheur de lecture. Encore une pette pépite !
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Tu es si belle

J'ai découvert ce roman très court grâce à l'opération Masse Critique et je n'ai pas été déçue ! C'est une sorte de longue pensée couchée sur le papier, presque "en direct", comme on écrirait une lettre à quelqu'un pour se vider de quelque chose de trop lourd à porter.

Le sujet est très dur, et en même temps abordé avec toute la naïveté de l'enfance, mélangé au questionnement de l'adolescence , sans description précise de ce qu'il s'est passé.

Un récit très fort...
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Tout va bien

Les voyages forment la jeunesse...l'amour et les rhinocéros aussi!

Il y avait eu "Premier chagrin", véritable découverte émouvante et sincère de cet auteur belge géniale. Elle avait fait revenir ses héros dans "La conséquence de mes actes", toujours aussi réussi et direct. L'aventure se termine cette fois avec ce troisième volet qui reste fidèle au ton franc, aux sentiments entiers. La vie la vraie, celle de deux ados amoureux. Et puis se mêlent dans ce roman une atmosphère de "L'Auberge espagnole", du doute, des tentations et de la jalousie, des envies d'appartenance à un groupe, des individualités quand même, des secrets, des questionnements d'adolescents...le cocktail est encore une fois bien rafraichissant! On est loin des bluettes ados faciles et trop sucrées. Ici les héros ont des défauts, une humanité pétillante et des caractères propres.



Merci à Eva K. de nous avoir offert un "épilogue pour les curieux", parce que ces deux héros là, on voulait leur souhaiter tout le bonheur du monde! ;)
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La conséquence de mes actes

Comme Eva Kavian fait partie des rares écrivains en mesure de m’émouvoir à tous les coups, qu’elle écrive de la fiction pour les jeunes ou les adultes, ou de la poésie, j’ai du mal à être objective quand il m’arrive de parler de ses livres.



Je me suis donc plongée dans La conséquence de mes actes, son plus récent roman destiné aux adolescents, en sachant qu’il allait me plaire, peu importe ce que l’écrivaine belge — que je me promets de rencontrer un jour — allait me raconter. Or, il ne m’a pas fallu plus de deux pages pour que je mette tout de côté et dévore sans presque m’arrêter La conséquence de mes actes, qui relate avec beaucoup de sensibilité et d’humour, deux caractéristiques propres à tous les livres d’Eva Kavian, ce qui est arrivé dans les derniers mois à Homère Kisch, presque seize ans. Des événements dont il est le seul responsable (à part le départ de sa mère), d’où le titre du roman.



La conséquence de mes actes, c’est aussi le thème imposé pour son devoir de vacances de français. Comme si tout s’additionnait pour que l’adolescent fasse le bilan de sa vie. Aîné d’une famille de quatre enfants passablement plus jeunes que lui, Homère, accro à l’ordinateur et aux gazouillis (tweets, pour les francophones hors Québec), voit les événements s’enchaîner à toute vitesse dès la création d’un profil pour son père sur un site de rencontres. Le bibliothécaire et spécialiste de mythologie, qui a donné à ses enfants des prénoms rares (Homère, Ulysse, Priam et Cassandra) a, maintenant qu’il semble avoir réussi à organiser sa vie après sa séparation (sa femme étant tombée amoureuse d’une des amies du couple), l’envie de voir s’il est encore potentiellement attirant pour la gent féminine.



Eh oui! C’est même l’orthodontiste du jeune garçon qui va jeter son dévolu sur son père. Misère de misère! Et ce n’est là que le début des ennuis… Et même d’une montagne de problèmes de toutes sortes qui font faire réaliser à Homère à quel point il faut savoir mesurer la portée de certains gestes.



Cela donne un roman où la tendresse et l’amour viennent à bout de conflits, de méprises et d’erreurs de calcul, qui trouvent leur issue dans quelques scènes souvent humoristiques. Pour le plus grand plaisir des lecteurs qui ont été conquis par la spontanéité de cet Homère bien de sa génération.



La conséquence de mes actes : un héros attachant, une écriture alerte, un roman irrésistible.
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Le trésor d'Hugo Doigny

Hugo Doigny aime les namuroises, les vraies, les pures souches; surtout celles qui ne sont pas heureuses. Guide de la Citadelle de Namur l'été, l'hiver il lit... et cherche ces namuroires malheureuses pour leur offrir un instant de pur bonheur.



L'angle d'approche de ce roman m'a fait penser à la Bête à sa mère auquel j'avais aussi eu du mal à m'accrocher. Si au départ j'étais amusée par le cynisme des situations provoquées par ce trentenaire émotionnellement handicapé, je me suis vite lassée alors que le roman est court.

Bien que celui-ci soit écrit à la troisième personne, le lecteur est clairement plongé dans les pensées d'Hugo, tueur en série qui s'ignore. Malgré cela, j'ai trouvé que ce personnage était peu construit.



L'intrigue est fortement ancrée dans la ville de Namur et sa Citadelle. Si c'est rafraîchissant de lire des romans qui se déroulent près de chez soi, j'ai trouvé ici que l'autrice insistait trop sur ce côté "terroir" et j'y ai reconnu ce certain "chauvinisme" que j'ai déjà pu constater de visu auprès de namurois d'origine. N'ayant de mon côté aucune attache émotionnelle avec les villes, que ce soit celle où j'ai grandi ou celle où je vis depuis plus de vingt ans, c'est un concept que j'éprouve des difficultés à comprendre. Ici, les références m'ont paru trop nombreuses et j'ai eu l'impression que l'autrice s'était donné comme objectif de faire rentrer la ville, son histoire et ses célébrités, locales ou pas, dans un peu plus de cent pages. Ce qui ne m'a pas aidée à entrer dans l'intrigue elle-même.

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Tu es si belle

Le début m'a déroutée, j'avais du mal à suivre, mais ce sentiment de "décousu" est normal : on suit le cheminement de pensée puis d'écriture de Jeanne, jeune ado de 14 ans qui comprend, au fur et à mesure de ses réflexions, la raison du geste et du mal-être de sa soeur Flora. Flashbacks, images, réflexions... les morceaux du puzzle s'assemblent, occultés, refoulés de la mémoire de la petite fille de 10 ans qui avait assisté à une scène qu'elle n'avait pas comprise... L'attente des nouvelles de Flora, de la réaction de la mère, la culpabilité, la volonté d'agir...

D'Éva Kavian j'avais déjà lu "ma mère à l'ouest" et "la conséquence de mes actes" très appréciés et empruntés par mes élèves.

L'agression sexuelle et ses conséquences est ici abordée sans dire les mots, sans description clinique, mais on comprend les dégâts sur la victime et ses proches, l'auto-destruction, le mal-être les tentatives (ou réussites) de suicide...

Merci Masse critique Babelio pour ce court roman coup de poing ! Déjà emprunté et lu par plusieurs de mes élèves, et qui a permis de lancer un débat et de mettre des mots sur des maux....
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On ne parle pas de ça

On ne parle pas de ça ne ressemble pas aux autres romans d’Eva Kavian. Mais il lui ressemble pourtant. Il a le souffle, le rythme auxquels l’écrivaine belge nous a habitué. Mais il est plus grave, plus tourmenté, tout en restant pudique, même si non avare de certains détails.



On ne parle pas de ça réunit des femmes qui ont en commun le fait d’avoir perdu un enfant, mais qui n’en parlent pas. Des femmes qui se sont trouvées par la force du hasard, parce qu’elles devaient se rencontrer, s’entraider, passer à autre chose et laisser derrière elles ces enfants qui leur avaient été enlevés par accident, par suicide, par maladie.



On ne parle pas de ça ne parle pas juste de la mort, de celle qu’on n’attend pas et avec laquelle il faudra composer à jamais, de celle qui vient de manière imprévisible poser sur soi un regard qu’on ne connaissait pas en raison d’un geste irrémédiable extérieur à soi, de celle qu’on espère sans la souhaiter pour que cesse la souffrance.



On ne parle pas de ça parle de la vie, de celle qui demeure, malgré tout, en raison de ce qui est arrivé, et parce que, peut-être la vie est souvent plus forte que la mort, la tendresse étant en mesure de prendre toute la place quand le chagrin est trop immense pour en parler, voire l’évoquer.



Eva Kavian signe avec ce roman destiné aux jeunes adultes un livre bouleversant, tout en nuances et en silences, en regards et en gestes. Un roman percutant. Un roman dont on ne sort pas intact. Un roman comme il en existe trop peu.
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On ne parle pas de ça

Je m'attendais à des sentiments forts, des larmes même, des impressions d'impuissance ... et rien de tout cela...

Mathilde a tout juste 18 ans, elle meurt d'un accident de voiture, en venant juste de dire à son amoureux qu'elle l'aimait, elle qui vivait au présent uniquement, avec une personnalité très entière. Lisa, sa maman, est dévastée et se réfugie dans le jardinage. Un jour arrive chez elle, comme par hasard, Annette, la maman de Denis, qui s'est suicidé d'une balle dans la tête. Puis Lucienne, maman de Boris, mort de longue maladie, puis encore Cathy, maman de Marius, qui s'est tué lui aussi accidentellement en voiture. On s'attend à ce que ces 4 destins s'emmêlent, à ce qu'elles se livrent leurs douleurs, pour en ressortir plus unies, plus fortes. Mais non, puisqu'elles "ne parlent pas de ça".

Il y a bien cependant quelques belles expressions, quelques justesses dans les émotions de Lisa au départ, dans les réactions des gens, dans ce qu'on ne peut pas en faire. Mais ce livre ne m'a pas émue du tout... De plus, les flash-back et les ellipses annoncées avec des "Rewind. Play. Forward. etc..." qui apparaissent tout au long du roman m'ont un peu agacée. Ainsi que (et surtout!!) la manie de l'auteure de parler d'elle à la 3ème personne ou de faire des apartés ("l'auteur en profite pour vous recommander le film..."). J'ai trouvé cela vraiment trop insupportable ; j'ai besoin d'oublier que je suis dans un roman, là, c'est tellement dit et redit qu'on ne risque pas de l'oublier, la preuve, on a même des indications qui nous demandent de ne pas faire attention à tel ou tel personnage.

Bref, un livre court (heureusement, sinon je ne serais pas allée au bout) mais qui ne rentre pas dans mes goûts.
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Moi et la fille qui pêchait des sardines

« Moi et la fille qui pêchait de sardines » où comment écrire une histoire limpide avec des jumeaux, vrais ou faux, des doublons, des reflets, des échanges, des chassés-croisés, des quiproquo et des secrets ! Cette jolie histoire de vacances au Portugal, avec grand-mère, grand-tante et copine prénommée Amor déroule des épisodes légers et ensoleillés, mais aborde aussi pas mal de thématiques de fond : amitié, gémellité, secrets de famille et généalogie, retraités pauvres, « exil » des retraités dans les pays du Sud … On y pose surtout une question essentielle, celle de l’identité : qui suis-je ? quel héritage familial me construit, où me situer dans la famille ? dans le village ?

Eva Kavian a réussi un mélange savamment dosé de légèreté dans l’écriture (situations cocasses parfois un peu caricaturales, contraste entre les deux jeunes héros, amitié « électrique » entre eux …) et de gravité dans le choix des thèmes qui fait de ce livre un très chouette roman pour pré-ados, filles ou garçons.

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Premier chagrin

J’ai aimé Le livre Premier chagrin de « Eva Kavian ».

Ce livre procure des émotions. Il est triste car un passage de l’histoire nous montre la souffrance de Mouche, mais aussi la gaieté de Sophie quand elle va la voir.

Ce livre fait réfléchir car l’histoire parle beaucoup du cancer.

Mais aussi Sophie mènera une sorte d’enquête pour aider Mouche a se réconcilier avec sa famille...



Vanille Le Bredonchel 4°5

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Ma mère à l'Ouest

Samantha Betty, va avoir 17 ans et un bébé, pas banal pour une ado mais ce qui est encore moins banal c'est son parcours affectif.

Sa mère, handicapée mentale, avec qui elle avait une relation d'amour très forte, s'est vue retirer la garde de sa petite fille. Après Sam va aller de "mère" en "mère", d'espoir en déception.

Mais ce bébé qui arrive et dont elle ne veut pas est peut-être le signe qu'elle attend, celui de l'apaisement.



Un magnifique roman sur l'amour maternel et le handicap.



Ce livre prend aux tripes dès le début et emmène totalement le lecteur sans qu'il puisse arrêter de tourner les pages de ces chapitres formidablement construits !

C'est émouvant et juste.
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Autour de Rita

Joli petit roman en neuf chapitres, neuf tranches de vie de femmes. Femmes au bord de la crise de nerf, de la crise de mère ou de la crise adultère… Tout ça tout ça… Maternité, amitié, désir, douleur, séduction, frustrations et plaisirs… Tous les petits moments, précieux comme terribles, qui font la vie d’une femme, sont abordés ici avec sensibilité et une grande finesse.



Portés par un style simple mais fort et souvent poétique, les récits d’Eva Kavian touchent au cœur. Je ne les ai pas tous adorés et un ou deux m’ont même ennuyés un peu, mais certains resteront à coup sûr dans ma mémoire tant leur thèmes et l’écriture qui les illumine m’ont semblé puissants !

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Premier chagrin

Un roman "jeunesse" bouleversant, très bien construit autour de cette relation unique entre une vieille dame à la vie bien remplie qui se prépare à mourir et une jeune ado qui essaie de construire sa vie future...

Les thèmes abordés sont forts, la mort, la souffrance, les difficiles relations au sein d'une famille, mais le fait que ce soit Sophie (l'ado) qui raconte, avec son langage "entre deux" (enfant et déjà un peu adulte), permet d'alléger le ton. Ce ton a arraché souvent un sourire à la lectrice émue qui vient de terminer le roman, bouleversée par l'histoire et l'écriture.
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La dernière licorne

Le premier point fort de ce roman, c'est qu'on ne peut pas du tout prévoir comment vont se dérouler les choses. Eva Kavian bouscule les idées reçues en présentant des situations que le lecteur imaginera toutes tracées, et change le cours des choses. Ses changements ne sont pas incongrus. J'ai aimé qu'elle force le lecteur à bousculer ses préjugés. Par exemple, Paula comprend beaucoup de choses sur elle-même et les siens alors qu'elle pensait devoir tuer le temps tout en s'adaptant à une situation délicate.



Ensuite, ce livre montre les formes que peut prendre l'amour familial. Par amour, on peut mal agir, tout en souhaitant faire le mieux possible. Mais on peut aussi penser que quelqu'un se fourvoie, alors qu'il a raison depuis le début. Eva Kavian analyse très bien la complexité des relations des membres de cette famille où chacun tente de se mettre à la place des autres, où chacun aime sincèrement les autres. J'ai d'abord compris le point de vue de Paula parce que c'est la narratrice, et que le lecteur est dans ses pensées. La jeune fille se sent éclipsée par toute l'attention que réclame sa soeur au quotidien.

[...]

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L'engravement

J’ai littéralement été happée par ce court roman qui nous donne à entendre ceux que l’on oublie souvent : les proches de patients d’un hôpital psychiatrique. Ils arpentent les allées de l’hôpital, « ils vont rendre visite à leurs drames ».

L’impact de la maladie mentale, des hospitalisations à répétition, des appels à l’aide est décrite avec sobriété et pudeur mais le lecteur perçoit bien le tourbillon d’émotions qui entraînent ces proches ( sentiment de culpabilité, déni, colère, désespoir … )

Un roman important et marquant !

J’irais découvrir avec intérêt les autres œuvres d’Eva Kavian.

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La vie devant nous

Gabin, 20 ans, est amoureux depuis deux ans de Jade, la fille de la femme de son père et il attend qu'elle vienne le rejoindre pour leur première nuit d'amour pendant que son frère Liam se prend encore la tête avec sa petite amie Charlotte. Mike attend Liam et espère que celui-ci va laisser tomber Charlotte et le rejoindre pour aller dans une soirée mousse avec lui et leur ami Martial. Alice va dans la même soirée avec ses amies Chloé et Lucinda mais les entrées sont filtrées par Franck, l'ex de Jade, un type obsédé par la musculation et le body-building. A la soirée, Martial, l'ami de Mike et Liam tripote Juliette, la fille avec laquelle Liam a trompé Charlotte. Alice lors de la projection de mousse dans le noir, est violée par trois garçons. Liam intervient pour sauver Alice quand elle se met à hurler. Il se bagarre et il est jeté dehors, il fait froid, il s'écroule dans la rue. Quelques heures plus tard, Jade avec Alice et Martial, recherche Liam dans les rues mais c'est finalement Gabin qui le retrouve dans un coma éthylique et dans un état d'hypothermie. Jade a un accident de voiture.



Ce roman pour grands adolescents évoque le quotidien d'une bande de jeunes gens autour d'une fratrie de deux frères, Gabin et Liam et de leur demi-sœur, Jade. Ce sont des portraits différents et plutôt bien croqués. L'intérêt de ce roman est dans la forme, chaque chapitre est le monologue d'un héros différent ou son propos dans un dialogue ou son message sur un répondeur. Le langage est populaire, parfois argotique et souvent cru. Au milieu de l'intrigue, une des héroïnes est violée lors d'une soirée mousse. Nous pensons qu'il s'agit du cœur de l'intrigue ; cependant, l'intrigue se porte ensuite sur le coma éthylique de Liam et aucune suite n'est donnée au viol.

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La vie devant nous

Chaque livre d’Eva Kavian équivaut à une perle de fraîcheur. Elle connaît à la perfection l’univers des adolescents et s’inspire de leur quotidien lorsqu’il s’agit de les observer par le prisme de l’écriture. Chose qui nous vaut des romans au ton souvent vrai, parfois proche du documentaire, avec des dialogues ciselés à hauteur d’épaules. Cette fois, elle nous parle d’une bande de copains qui se prénomment Gabin, Mike, Jade, Alice, Liam, etc. Comme ceux de leur génération, ils suivent une scolarité imposée autant pour préparer leur avenir que pour répondre aux attentes de leurs parents, entre désirs, insouciance et besoin de vivre pleinement une jeunesse sans tabous. Dans leur esprit, la semaine démarre le samedi soir baignée d’une fièvre qui autorise toutes les latitudes. Sans rien voir venir, un drame se profile. A six heures du matin, un dimanche qui aurait dû être ordinaire, leur existence bascule. Face à la tragédie, ils sont confrontés à prendre position. Tous coupables, responsables, effondrés. Le ton est oral, avec des termes et un vocabulaire puisés dans les cours de récréation. Comme souvent chez l’auteure, il s’agit d’une chronique aigre-douce qui parle d’un temps, qui ne chamboule pas les acquis mais qui prévaut par une justesse qui permet de s’identifier aux protagonistes en collant à certaines attitudes, en retrouvant l’une ou l’autre expression usitée. Ce micro-roman s’adresse aux jeunes âgés de quatorze ans et plus, même si les parents prendront plaisir à le lire pour (qui sait ?) en discuter avec leurs rejetons. Un livre jeunesse à petit prix chez Mijade.
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Ma mère à l'Ouest

A chaque fois que je lis un roman d'Eva Kavian, je suis toujours étonnée de voir comment, dans des textes assez courts, l'auteure parvient à évoquer des thèmes difficiles avec tant de finesse et à faire réfléchir ses lecteurs sur les préjugés qui peuvent nous obscurcir l'esprit. Et c'est encore une fois le cas avec "Ma mère à l'Ouest".



L'histoire de Samantha, jeune adulte émancipée, placée dans différentes familles d'accueil dès l'âge de six ans, et de sa mère, déficiente mentale, que les services sociaux ne jugent pas apte à s'occuper de sa fille, est racontée dans un récit où deux voix se mêlent : celle de Samantha, qui va devenir mère à son tour, et celle d'un narrateur omniscient qui n'hésite à commenter de manière caustique mais très subtile certaines situations ou à poser un regard attendri sur Betty et Samantha. Betty est touchante dans sa simplicité de maman déficiente mentale, Samantha est une petite fille puis une adolescente, une jeune femme et une future mère sensible et bourrée de courage. Elle a des mots à la fois durs envers les services sociaux et très tendres envers cette mère hors norme dont elle a été séparée trop tôt.



Le récit, court mais percutant, à la fois triste et plein d'espoir, bouscule les préjugés sur la personne handicapée, sur sa capacité à s'occuper d'un enfant. Il met aussi en évidence l'incapacité de la société et des services sociaux à percevoir que ce qu'ils pensent être "juste" pour un enfant n'est pas toujours la meilleure solution possible pour lui. Aveuglés par ce qu'est la norme, ils n'ont pas perçu que l'amour inconditionnel de Betty pour sa fille était la seule chose qu'il lui fallait.



C'est toute retournée, bouleversée, avec les larmes aux yeux et une boule dans la gorge que je suis sortie de ma lecture de "Ma mère à l'Ouest". Car ce texte, à première vue destiné à un public de lecteurs adolescents, parle beaucoup au coeur des mères, celles qui le sont déjà ou qui vont le devenir, celles qui ne le seront jamais par la force des choses, celles qui vivent des situations difficiles ou celles tout simplement qui ont perçu que d'autres n'ont pas leur chance...
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La conséquence de mes actes

Bonjour, je m’appelle Hugo, j’ai 14 ans et je suis élève en 3e année secondaire. Je vais vous parler du livre, « La conséquence de mes actes », d’Eva Kavian. Mon avis sur le livre est mitigé : d’une part, il est assez drôle avec des situations originales, mais d’autre part, bien qu’il s’adresse aux jeunes, celui-ci est trop négatif. Je trouve que l’autrice a eu une excellente idée de parler de la vie d’un jeune garçon qui fait des choix, parfois difficiles, et qui en fonction de ses choix, va voir sa vie bouleversée.

En premier lieu, j’aime bien ce livre car Homère Kish, le narrateur, est lycéen. Ses parents viennent de se séparer parce que sa mère a eu le coup de foudre pour une femme avec laquelle elle est dans la même maison. Son père est désormais le chef de la famille. Mais les vacances d'été s'annoncent plus compliquées que prévues. En effet, le papa est tombé amoureux de l'orthodontiste de son fils, les frères et sœurs d'Homère sont inscrits en camp scout et lui va être accueilli à la campagne par les parents de la nouvelle copine de son père.

L'adolescent va se transformer en baby-sitter pour les petits enfants de la maison et apprendre les changements qui sont venu dans la vie de sa famille.

En deuxième lieu Il parle de sujet tabou comme les parents homosexuelle et les choix difficiles ou plus simples qu’un jeunes peut faire, ces choses-là, on ause pas toujours en parler par peur de décevoir ou de perdre des gens proche.

Il y a quatre types de peurs, et dans celle-ci il y a la peur de décevoir et de faire de la peine, dans ce livre on parle beaucoup de ça. Homer a peur de décevoir et c’est pourquoi il a difficile de faire des choix.

En troisième lieu, le livre est composé de plus ou moins 200 pages. Ce qui est assez long pour les jeunes de 13 ans ou plus, il se lit lentement (ceci est mon avis, je lis lentement mais je pense quand même qu’il est difficile a comprendre) et quand je le lit, je n’ai pas envie de le continuer… J’ai lu parce que je devais lire, mais je ne l’es pas terminé car il ne donne pas envie.

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Le trésor d'Hugo Doigny

J’ai découvert ce petit bijou par hasard, en recherchant un livre dans le cadre du Challenge Variétés. Il me fallait un « livre qui se déroule dans votre ville ». Quand on vit à Namur, ce n’est pas si évident. Après quelques recherches, je suis tombée sur ce petit polar issu de la collection « roman de gare » des éditions Luc Pire. Qui dit roman de gare dit lecture facile et rapide, et c’est le cas. Mais le petit plus, génial à mon avis, de cette collection, c’est que les romans se déroulent dans une ville belge. Quel plaisir de retrouver dans celui-ci, consacré à la capitale wallonne, tant de références à des lieux connus ! Déjà rien que le titre résonne immédiatement dans l’esprit d’un Namurois. Puis Eva Kavian ratisse large, elle évoque aussi bien le Feu Follet que le Bunker, la rue des Brasseurs que les frites de chez Gaby. Tiens, à propos de frites, c’est ici que j’apprends que les frites auraient été inventées à Namur ! Cocorico ! Le récit tient la route, lui aussi. On n’a pas envie de lâcher le livre avant la dernière page et on aurait même aimé quelques pages de plus, mais un roman de gare se veut court, le contrat est respecté. Une lecture bien agréable en somme, même si on ne prend pas le train.
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