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Critiques de Frédérick Tristan (91)
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Le crime du corbeau

Ecrire un policier en reprenant les codes du roman d'énigme traditionnel britannique n'est pas une mauvaise idée en soi. Cela peut être assimilé à un exercice de de style qui - s'il est bien mené - peut replonger le lecteur dans ses lectures passées. Une affaire de corbeau qui s'attaque aux membres d'un club d'écrivains pourquoi pas ?

L'enquêteur amateur est un aristocrate, secondé de son fidèle indigène ramené des colonies. L'enquêteur officiel lui est un ancien compagnon d'armes des guerres de l'empire. Le récit avance gentiment, les protagonistes sont amusants.

Mais à un moment il est question d'un photocopieur, des années 70 (1970).

Bref, je me suis retrouvé avec des situations et des personnages datés projetés dans l'Angleterre des 70's. Et là je dois avouer que je n'ai pas compris le propos et que aspect anachronique m'a dérouté entrainant l'abandon de la lecture
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La fin de rien

Cela semble commencer comme du Kafka. Dans un pays totalitaire, un homme est enfermé sans savoir pourquoi. Mais très vite, notre esprit cartésien baisse la garde. Il est né à Tilden, en 1908, et s’appelle David. Le lecteur commence à imaginer un jeune juif arrêté dans l’Allemagne nazie. Fausse piste. On le prend pour un autre, un terroriste nommé Hortsman. Bon, le malentendu sera vite dissipé. Sa femme sera informée, viendra le délivrer. Il est en prison par erreur, et nous, par erreur dans un roman moralisateur qui nous mettrait en garde contre les dérives de la démocratie : « un pays comme le sien ne pouvait employer de semblables moyens », se console le protagoniste.

Pourtant, quelque chose cloche. L’officier chargé de l’interrogatoire refuse l’évidence. David tente de se rassurer. Il « fait son métier. Chacun joue le rôle qui lui fut confié, et mon métier, à moi, est de ne pas perdre la tête. » Le lecteur dresse l’oreille. Un rôle ? Serions-nous dans un roman de Frédérick Tristan, qui joue volontiers sur le décalage entre ce que l’on croit vivre et ce que l’on joue ? Le nom figure bien sur la couverture, mais nous avons appris à nous méfier des noms... Un médecin venu réconforter le prisonnier précise cette hypothèse. Il entre dans le jeu du prisonnier. Certes, sa femme existe, « nécessairement », puisqu’il l’imagine. « Et, au vrai, qui pourrait démêler le possible de l’impossible, la réalité du désir ? » Nous voilà soulagés, l’hypothèse était la bonne. Ni pastiche de Kafka, ni roman moralisateur, ni jeu gratuit de politique fiction, mais, entre les genres, une fable qui nous invite à réfléchir sur la frontière mouvante entre l’imaginaire et un prétendu réel, entre ce que nous croyons vivre et notre théâtre intérieur. Un album de photos où David est invité à reconnaître ses complices ne contient que dix portraits identiques, celui de l’officier qui lui fait face. Normal, mais il faudra encore cinquante pages pour comprendre le pourquoi. Un enfant traverse la cellule en poussant un cerceau ? Quoi de plus naturel ? N’allez pas tomber dans l’explication facile du rêve.

Et qu’importe, après tout, le degré de réalité de ce que nous lisons ? Nous sommes David Greedich, tout simplement, et comme lui nous ne vivons plus dans notre corps, mais dans le corps d’un autre. Comme lui, nous sommes dans un « tunnel de questions sans issue, de réponses sans objet », que l’on nomme la mort, et qui parfois est la vie. Telle est la conclusion à laquelle arrive David. S’il est prisonnier, c’est de sa faute, c’est parce qu’il a vécu comme un prisonnier et que sa soumission s’est matérialisée en quatre murs. « Avait-il vécu ? Pouvait-on appeler vie cette suite incolore d’heures fades, si semblables aux heures de tous les autres, avec un peu d’amour, un peu de peine, un peu de joie ? » Ce sont les pages les plus fortes de ce roman, qui nous concernent directement. David paie « de n’avoir pas été assez nu », de s’être vêtu d’habitudes, de règlements, de religions. Face à la mort, il a peur. Non de mourir, mais de ne pas avoir vécu. Alors, ce rôle qui lui tombe dessus sans qu’il l’ait cherché, n’est-ce pas sa dernière chance de donner forme à « l’absurde mascarade » qu’il a jouée jusque-là ? Et s’il quitte « l’odieux théâtre » de sa vie passée, ne va-t-il pas entrer dans la vérité, « la seule vérité qui soit au monde : l’affirmation d’une lueur au plus épais des ténèbres » ? Assumer ce qu’il n’a pas choisi est une façon de mettre fin à ce qu’il n’a pas vécu. « La fin de rien » : c’est aussi écrit sur la couverture, mais nous n’avions pas compris. La pirouette finale rassurera le lecteur et lui permettra de refermer apaisé le roman. Mais la vraie question restera dans sa tête. Peut-être est-il mort, lui aussi.


Lien : http://jean-claude-bologne.c..
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La mort de la tamise

Un roman ds le monde des aristocrates anglais... Un neveu la brebis galeuse de la famille meurt assassiné. Pourquoi comment c est le devoir de sir malcolm ivory de le découvrir
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La double mort de Thomas Stuart

La lecture de ce roman à énigme m'a permis de découvrir l'auteur Mary London (français malgré ce pseudonyme 'so british') et son personnage récurrent : Sir Malcolm Ivory qui n'avoue que trois passions : les orchidées, les livres et les whiskies.

Sir Malcom prétend - je cite - "que sa fine connaissance des whiskies entretenait sa matière cervicale, lui permettant ainsi de mieux débrouiller les enquêtes policières les plus retorses. Car - et ce n'était plus une passion mais un sacerdoce - il n'avait de cesse de traquer les criminels les plus ingénieux, mettant ainsi gracieusement ses dons de séduction à la disposition de Scotland Yard. Amateur génial, n'ayant aucun besoin d'argent, il estimait que c'était là sa façon de remercier le Ciel de l'avoir fait naître une cuillère de vermeil dans la bouche." Son personnage est plus plaisant que celui du superintendant Douglas Forbes et pourtant ils sont amis et c'est Douglas qui vient sonner à sa porte pour l'entraîner dans une nouvelle affaire.

Un meurtre vient d'avoir lieu dans un manoir dans le nord de l'Ecosse. Sir Thomas Stuart, un descendant de la famille royale des Stuart, vient d'être assassiné dans son bureau de deux balles de revolver qui n'ont pas été tirées en même temps.

Et c'est le début d'une nouvelle affaire qui sera rondement menée : Sir Malcolm Ivory ayant trouvé rapidement l'assassin mais il lui a fallu un peu de temps pour découvrir son mobile.

C'est simple mais plaisant à lire. On y passe un savoureux moment de plaisir. Cela me donne envie de découvrir d'autres enquêtes de sir Malcom Ivory et en particulier "Un meurtre chinois" paru en 1997 - qui est noté en bas de page 19 dans la version bourrée de fautes de typographie "Police CORPS 16" . Cette version a l'avantage d'être imprimée en grands caractères, ce qui m'a permis de lire ce polar très vite.
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Le peuple des lumières

La confusion et le trouble règnent sur le monde. De quoi déstabiliser et fragiliser les plus jeunes. L'actualité brulante, foisonnante de ces derniers mois et la violence engendrée perturbent les adolescents qui nagent dans un brouillard de faits qu'ils ne comprennent pas toujours. D'où l'importance de ce recueil collectif dont le but est d'éclairer les esprits et donner les outils pour saisir la substance.

Quatorze auteurs font raisonner leur voix à travers des textes adressés aux collégiens, mettant en lumière et en perspective le monde dans lequel on vit, des contrées éloignées aux quartiers d'à côté. Ils y évoquent l'obscurantisme, la liberté de penser, d'expression et de mouvement, le terrorisme, le fondamentalisme, les querelles religieuses, les réfugiés, la tolérance, les droits des femmes... Des textes de fiction qui soulèvent l'essentiel, favorisant l'esprit critique du lecteur, dans une démarche bienveillante et humaniste. Des histoires rudes et révoltantes, dans lesquelles apparaissent ici et là des lueurs d'espoir.

Et parmi ces voix s'élève celle d'Abdalaziz Alhamza – le premier texte – , un jeune syrien réfugié en Europe, un résistant oeuvrant pour la paix de son pays. Il fait le récit de l'embrigadement des enfants de Raqqa par Daech, le témoignage est terrible mais nécessaire.

Un recueil à mettre dans les mains des adolescents dès treize ans. Car pour vivre ensemble il faut déjà comprendre l'autre, et c'est justement ce vers quoi tendent ces textes : une meilleure connaissance du monde, les prémices d'une réflexion, d'échanges et de débats d'idées.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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La double mort de Thomas Stuart

J'aime bien les romans policiers de Mary London, une vraie enquête mais surtout une ambiance, la relation entre Sir Malcolm Ivory et Douglas Forbes. Et aussi le fait qu'en général, le mort était tellement désagréable qu'on est plus soulagé que attristé !



Ici en plus, ça se passe en Ecosse, ce que j'apprécie particulièrement.



J'ai fait quelques recherches car ces romans me font tellement penser à ceux de J.B. Livingstone / Christian Jacq avec l'Inspecteur Higgins que je me demandais lequel a précédé l'autre.

Je me le demande toujours, mais j'ai découvert que l'auteur qui signe Mary London a eu le Prix Goncourt sous le nom de Frédérick Tristan. Moi qui croyait lire les romans d'une des "Reines du crime" !!!



J'ai passé un bon moment, entre secrets de famille, querelles, traditions écossaises ...

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Meurtre chez les collectionneurs

Ce qui m'a le plus frappée en lisant ce roman à l'Intrigue fort originale, c'est la richesse du vocabulaire du traducteur, Jean-Paul Baudricourt. Ce n'est pas tous les jours qu'on tombe sur les mots : gésir, rédimer et avers. Bref, il a fallu que je sorte mon dictionnaire.
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Pique-nique chez Tiffany Warton

l'auteur fait de l'auto référencement avec humour puisqu'il parle dans son roman d'un courant littéraire auquel il appartient : la Nouvelle fiction
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Un crime chinois

Petit polar agathachristinien de bonne facture.

Un meurtre "sauvagement chinois" dans une belle demeure aristocratique par une nuit d'hiver enneigée. Et le lendemain matin, le manteau de neige entourant le manoir étant resté intact, voilà un sacré coup de pouce pour la police : le meurtrier est sur place, n'a pu s'échapper.

Hercule Poirot est remplacé par un fin limier aristocrate, Sir Malcolm Ivory, sorte de Sherlock Holmes sans addictions à une quelconque drogue ... quoique ... sa collection de whiskys...et son amour des beaux livres...hum, hum...

Le Dr Watson est remplacé par un policier de Scotland Yard, diablement bien aidé par son mentor Sir Malcolm Ivory. Ce dernier réunira tous les personnages à la fin du livre, comme Poirot, pour dénoncer le coupable. Et on sera bien marri de constater que ce n'est pas le personnage le plus antipathique, le coupable et bien surpris des mobiles du meurtrier.

Les personnages sont bien campés mais n'attirent aucune empathie.



Bref, trame traditionnelle qui ne gâche rien au plaisir de la lecture.

Polar gentillet dont on peut se passer !

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Le singe égal du ciel

Je me suis lancée dans cette lecture sans avoir fait de recherche sur ce livre, juste tenté par la quatrième de couverture. Mais ce conte n'est pas comme les autres, en effet un avertissement en début de lecture nous donne quelques informations : Le Singe égal du ciel s’inspire librement de la légende chinoise dont Wu Cheng’en tira son fameux roman la Pérégrination vers l’Ouest (Xiyou ji), sous la dynastie des Ming. Ahhhhah, certes... bon je ne connais pas tout ça c'est pas grave , à l'attaque! J'ai donc commencé pleine d'entrain ma lecture. Chaque chapitre relate une aventure de Souen, le singe égal du ciel. Celui-ci va entre autre devenir immortel, chercher à rencontrer bouddha, accomplir moult actions merveilleuses... Chaque chapitre est narré comme un conte et à la réflexion je pense que cette lecture mériterait d'être échelonnée dans le temps, genre un chapitre par jour. En effet, la lecture de nombreux chapitres d'affilé s'avère un peu ennuyeuse voir répétitive malgré une très belle écriture

(...)
Lien : http://booksandme.canalblog...
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Le train immobile



N°210

Août 1999







LE TRAIN IMMOBILE - Frédérick TRISTAN - Balland Éditeur





Il est des livres étonnants qui, une fois refermés laissent au lecteur une impression indistincte, non qu’elle fût inexprimable mais qu’il n’est pas aisé de formuler avec des mots. Ce roman est de ceux-là qui allient la magie d’un train suranné à l’image de la Sérénissime République! Ah Guillaume Apollinaire a bien raison de craindre d’un jour un train n’émeuve plus!



Un train donc, et dans la nuit comme il se doit. Il est peuplé de fantômes endormis, emmitouflés sous des pelisses. Au milieu d’eux un jeune homme fume pour se donner l’illusion de la chaleur. Il est rejoint par un vieil homme qui se présente comme un aristocrate italien à qui on donnerait bien deux ou trois cents ans tant son verbe est riche et ses histoires inattendues. Rien de la vie ne semble lui être étranger et il fait pour son jeune compagnon le catalogue de ses plaisirs et de ses passions qu’il tire autant de sa pelisse usée que de son imagination. C’est bien un personnage comme on aimerait en rencontrer, hors du temps et du commun mais à la fois énigmatique, inquiétant, diabolique peut-être?



Et puis il y a cette évocation de Venise, entraperçue sur le pont d’un vapeur qui se découvre au spectateur à travers les lambeaux du brouillard. Étrange spectacle que ces palais qui s’effondrent comme tombe la neige, que ces personnages qui semblent jouer une sinistre comédie pour pénétrer dans une sorte de mort annoncée! Tout cela n’est sans doute rien d’autre qu’un décor, sorte de rêve à demi-éveillé où surgit de nouveau notre aristocrate italien... mais déjà un train attend sur le quai d’en face...



Ce roman est bien digne de la devise de la collection « Quand le plaisir de lire rejoint le plaisir d’écrire. De courts textes. De grands écrivains ».
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Le meurtre du chat

C'est CE livre qui m'a fait aimer la lecture quand j'ai eu 14 ans. C'est toujours agréable de lire une enquête qui n'est pas trop sérieuse, mais saccadée par des personnages attachant et un crime sans trop d'importance: le meurtre d'un chat. Finalement on se rend compte qu'il y a toute une machination derrière. Les personnages ont tous une histoire à raconter et on est toujours à des années-lumière quand on pense avoir trouvé le vrai coupable. C'est sympa, facile à lire. Je le donnerais d'ailleurs à mon petit frère s'il a envie de commencer la lecture.
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Les Egarés

Voilà un livre impressionnant. Dense et envoûtant, multiple.

On y entre comme dans un conte Faustien, avec ce pacte entre le charme incarné et le fragile misanthrope, dans un style délicatement anglais. On assiste à la monté d'un incroyable succès littéraire dont on attend dubitatif, le revers dramatique... Celui-ci finit par apparaître, mais pas de la façon à laquelle nous pourrions nous y attendre, et nous voilà propulsé dans les prémices d'un drame historique, et dans un roman d'autant plus profond et engagé. Ce livre se dévore... jusqu'à un certain point.

La grandiloquence et les désirs d'érudition qu'il porte et qui participent finalement autant au fond qu'à la forme de l'ouvrage, finissent par peser un peu lourd malgré une écriture parfaitement maîtrisée. Un roman en tous cas dont on sort imprégné des remous crasses d'une époque à la folie grandissante, et touché par des personnages forts et nobles.

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La Petite Morte de la Suite 22

Sir Malcolm Ivory doit mener une enquête discrète d'une jeune fille disparue ,dont le père n'est autre que le médecin personnel de la reine d' Angleterre .Une adolescente est découverte assassinée dans un hôtel Londonien. Portant un autre prénom que la disparue mais elle est son sosie. Sir Malcolm devras enquêter dans le milieu de l'aristocratie la plus haute d'Angleterre .Beaucoup de rebondissement dans cette enquête policière .
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Le Crime étrange de Greenwich

Sir Malcolm Ivory est un collectionneur d’orchidées, de whiskies les plus rares, mais Sir Malcolm a une autre passion, les livres hérités de son père. Au cours d’un diner chez son ami Lord Palmerston il rencontre Fillmore Seryngeour, celui-ci écrit des livres policier sous le pseudonyme de Dan Sinclair. Il va provoquer Sir Malcolm en lui révélant un suicide, qui pour Seryngeour serait un crime. Il défie Malcolm et lui donne 8 jours pour résoudre cette affaire. Malgré que Malcolm n’aime pas ce type il va relever le défi.
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Les impostures du réel

Que ce livre est ennuyeux, qu'il est long à lire ...Le style est très lourd et un peu pompeux. Dommage l'histoire en elle-même était intéressante : Un garçon très riche à qui tous les malheurs arrivent !!!!
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Le Crime étrange de Greenwich

Owen Griffith est retrouvé pendu dans son appartement. Pour Scotland Yard, le suicide ne fait aucun doute et l’enquête est bouclée sur ces conclusions. Pourtant, on incite Sir Malcom Ivory à reprendre l’affaire car on soupçonne un meurtre.

Mais qui aurait eu intérêt à tuer ce brave M. Griffith ! Graphologue et passionné de Dickens, il menait une vie paisible affirme Mme Ashworth, sa logeuse. Pourtant, il organise parfois des réunions en petit comité avec des collectionneurs d’objets hétéroclites et qui ne s’intéressent absolument pas aux œuvres de Dickens.

Sir Malcolm Ivory est plongé dans une affaire à première vue déroutante. Mais toute investigation amène une conclusion et aucune enquête ne résiste à l’opiniâtreté et à la perspicacité de Sir Malcolm Ivory

Pour la deuxième fois, je découvre avec plaisir une enquête de Sir Malcom Ivory. Des romans de Mary London connu également sous les pseudonymes de Frédérick Tristan ou encore de Danielle Sarréra.

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Curieuse histoire de la

très belle écriture, je n'ai pas fini ce livre, il faudra que je le reprenne...
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Les impostures du réel

Je pensais naivement connaitre au moins de nom tous les écrivains vivants ayant été lauréat du Prix Goncourt. Or, lorsque les éditions Le passeur m'ont proposé, bien avant que ne soit lancée la rentrée littéraire, de découvrir le roman d'un ancien lauréat du plus prestigieux de ces prix,le Goncourt, en la personne de Frédérick Tristan, je vous avoue que ce nom m'était totalement inconnu. Or, en faisant mes recherches j'ai appris que ce membre éminent du courant littéraire de la Nouvelle Fiction avait obtenu en 1983 ce prix Goncourt avec «les Égarés» et a écrit quantités d'autres romans, tels que «le Dernier des hommes» (1993), «l'Énigme du Vatican» (1995),



Ma première expérience avec l'univers de Frédérick Tristan fut donc pleinement convaincante car ce roman , que le romancier a avoué avoir commencé à l’âge de 15 ans et avoir attendu plus de 60 ans pour le mettre à l'écrit, est très riche et traite de pas mal de thèmes divers et variés.

En suivant les errances de Paul, un adolescent mal aimé en quête de sa véritable identité, ce roman foisonnant et d'une ampleur indéniable nous plonge dans l'univers des grandes fortunes où tout n'est qu'arrangement sordides avec un seul impératif: augmenter encore le patrimoine sans que soit pris en compte les dégats engendrés sur l'être humain .



Mais les incertitudes du réel ( beau titre!) embrase également d'autres thématiques tout aussi passionnantes tels que :le monde du théâtre et de la littérature ou bien encore le pouvoir vénéneux des femmes ( toutes celles du roman sont fragiles psychologiquement) qui peuvent faire tourner la tête au plus solide des hommes.

Le livre, certainement un poil trop long, souffre de quelques disgressions inutiles et des passages plus inégaux, mais l'ensemble est quand même d'une vraie et belle tenue et on suit ces personnages jusqu'au bout du roman ( et accessoirement jusqu'au bout du roman) avec le plus vif intéret.
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Le fabuleux bestiaire de madame Berthe

Ce livre se veut être une sorte de visite du zoo de madame Berthe. Elle y aurait instalé des créatures imaginaires une à une décritent et illustrées.

Bien que ces créatures soient plus farfelues les unes que les autres, la façon de les décrire est assez pompeuse, employant un vocabulaire scientifique pas toujours évident à comprendre. De plus la suite de descriptions fini par ennuyer le lecteur qui, malgrés la grande imagination de son auteur pour les rendre vivants, lasse trés vite. Pour finir les dessins ne permettent pas toujours de bien représenté la créature décrite, dommage.
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