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Critiques de Gaia Alexia (832)
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Adopted Love, tome 1

Je n'ai pas du tout aimé ce livre.



Je ne suis pas une grande fan des titres en anglais quand l'auteur.e est français.e.



Je ne comprends pas comment une ME a pu se dire que ce serait une bonne idée de publier un livre aussi grossophobe et psychophobe.



L'histoire en elle-même est clichée. C'est du vu, revu et rerevu.



L'idée d'être "dans la tête" du bad boy est intéressante et plutôt originale. Malheureusement, je trouve cela mal exécuté, à cause du cliché ambulant qu'est Teagan.



L'idée de faire un badboy mutique sélectif est originale. le prénom Teagan change des habituels Derek, Tyler ou Evan qu'on voit partout. (J'aime beaucoup le prénom du petit frère d'Elena, Chevy, c'est trop mignon)



Trop de répétition du surnom d'Elena, "la lionne", c'est lourd et je trouve ça ridicule.



Teagan est vraiment le cliché du mec qui ne pense qu'à ça. Il ne se passe pas deux phrases sans que Teagan ne parle de sa "queue" ou se fasse des réflexions à connotation sexuelle c'est vraiment lourd. Et tous les mecs du livre sont à peu près pareils, je trouve ça plutôt réducteur et sexiste.



Il y a des incohérences dans cette histoire. Notamment, Teagan qui dit qu'il aime les filles "avec des formes" en précisant comme Elena et il est dit et répété qu'Elena a des cuisses "fines". Si Elena a des cuisses "fines" alors elle est mince et n'a donc pas spécialement de formes. Il est même dit à un moment qu'elle a un "corps frêle" donc il faudrait savoir.



Pour moi, ceci n'est pas une romance. Teagan veut juste se taper Elena, c'est tout.



Il y a aussi de la grossophobie. Par exemple, à un moment Teagan regarde des photos de la famille qui datent un peu et en voyant Elena avant sa perte de poids voilà ce qu'il dit :



"La lionne ressemblait plus à un phacochère..." (page 239)



Rappelons qu'il est CENSÉ être amoureux d'elle... Une personne amoureuse trouve l'objet de son amour beau (surtout au début). Si Teagan ne trouve pas Elena belle dans n'importe quelle situation et à n'importe quel poids, c'est qu'il n'est pas amoureux, point.



L'auteure a donné ce genre de réflexions à Teagan pour CHAQUE personne grosse qu'il croisait.



Après la grossophobie, la psychophobie. Teagan qui parle des personnes qui souffrent de Troubles du Comportement Alimentaire (uniquement celles qui se font vomir) en disant qu'elles sont "cinglées".



"Une image de ces malades qui se font vomir me traverse l'esprit. Non, la lionne est cinglée, mais elle ne fait pas ça, quand même ?" (page 144)



"Je ne peux pas croire qu'elle fasse ce genre de trucs, ça m'écoeure." (page 144)



"Je sais maintenant que la lionne ne fait pas ce truc que font les cinglées pour maigrir..." (page 170)



Une personne qui souffre de TCA pourrait très bien lire ce livre histoire de passer un bon moment, et d'un coup on la traite de cinglée ?



C'est juste dégueulasse.



Le livre a un héros neuroatypique (c'est d'ailleurs ce qui m'a poussé à l'acheter) et il traite de "cinglées" d'autres personnes neuroatypiques ? C'est complètement absurde.



Je pense qu'il aurait été plus judicieux de faire dire ce genre de choses à des personnages neurotypiques.



Par exemple, Sophie. C'est une "méchante" et ça lui ressemblerait bien de sortir un truc comme ça à Elena alors qu'elle essaye de savoir comment elle a autant maigri.



L'autre problème qui se pose ici c'est que, en plus, Teagan est le héros de l'histoire ET (surtout) qu'il est fait de sorte à ce qu'on l'apprécie. Les héros servent à faire passer les bons messages à travers les livres.



De plus, ces phrases ne sont en RIEN utiles dans l'histoire. C'est juste gratuit. Cadeau !



Ces personnes méritent d'être respectées comme tout le monde. Je ne vois même pas à quoi ça sert de les descendre comme ça...



AUCUNE de ces phrases ne sont utiles à l'intrigue. On pourrait les effacer que ça ne changerait rien à l'histoire.



A AUCUN moment il n'est montré que ces phrases sont répugnantes et inacceptables (par le biais d'autres personnages, par exemple).



AUCUN Trigger Warning pour nous avertir au début du livre.



AUCUN mot de l'auteure pour dénoncer ces propos dégueulasses.



Je comprends que certaines personnes soient passées à côté de ces phrases. En effet, ce genre de propos est tellement banalisé que peu de gens les remarquent.



C'est notre société qui est à blâmer, ainsi que les auteur.e.s et les maisons d'édition qui choisissent de publier ces romans tels quels.



La grossophobie et la psychophobie font des victimes.



La discrimination, peu importe envers qui elle est, fait des victimes.



Bref, je suis en train de m'énerver donc je vais changer de sujet. ^^'



Parlons des personnages.



Je les trouve vraiment mal construits. Et incohérents.



Entre Elena qui un coup est timide et l'instant d'après répond à un inconnu de façon insolente et Teagan, personnage neuroatypique, qui traite d'autres personnes neuroatypiques de "cinglées"... Bref, les personnages sont bancals.



Elena est un personnage que je n'aime pas. Elle est illogique par moment : par exemple, elle va être timide puis 5 secondes après elle ne l'est plus.



J'ai lu plusieurs avis de personnes concernées par les TCA qui ont trouvé que ceux d'Elena étaient mal amenés et mal traités. Je ne m'y connais pas assez alors je fais entièrement confiance à l'avis de ces personnes qui sont bien mieux placées pour en parler.



L'auteure aurait donc dû faire des recherches sur le sujet et faire relire son roman à des personnes concernées par les Troubles du Comportement Alimentaire puisqu'elle n'a pas l'air de savoir de quoi elle parle.



Parler d'un trouble dont on ne sait rien n'est VRAIMENT PAS une bonne idée.



Tout ce qu'elle fait c'est blesser les personnes concernées et leur manquer de respect juste pour donner un background triste à son héroïne.



Le délire d'Elena d'être énervée et méchante pour un rien, non. C'est ce qui m'énervait le plus chez elle.



Pour un livre qui se targue d'être axé sur la psychologie, il laisse franchement à désirer...



Je trouve que le traumatisme d'Elena est mal traité et survolé. On dirait juste un truc ajouté par l'autrice dans l'unique but de nous forcer à nous attacher à son héroïne.



Bon, Teagan ça se voit bien que je le déteste.



Sa psychophobie et sa grossophobie (que l'auteure ne dénonce pas, je le rappelle...) ne font que nous montrer l'ampleur de sa connerie.

Son manque de respect envers les femmes (même Elena, il lui arrive même d'être violent avec elle. Je me rappelle d'une scène où il lui tire les cheveux parce qu'il veut la forcer à manger, même lorsque Elena se met à pleurer il continue à la tenir. Alors déjà physiquement c'est violent mais psychologiquement c'est pire. Forcer une personne à manger alors que cette personne a des TCA c'est juste horrible) me dégoûte.

Il mate les filles comme un gros dégueulasse...



Bref, c'est qu'un chien.



Son passé larmoyant et compliqué ne m'a pas touchée du tout.



Un passé bordélique n'excuse pas d'être un sale type.



De ce fait, j'ai trouvé la relation d'Elena et Teagan toxique et abusive.



Pendant les 2/3 du livre, Teagan harcèle sexuellement Elena.



Par moment, il se comporte limite comme un agresseur sexuel avec Elena, il faut qu'elle pleure et qu'elle le supplie pour qu'il la laisse partir (et encore...). Certaines scènes (avec Teagan, donc) m'ont terrifiée, j'avais peur de ce que j'allais lire.



Les deux sont violents verbalement l'un envers l'autre (insultes, grossophobie de la part de Teagan, objectification de la part de Teagan,...), Teagan a été violent physiquement et psychologiquement avec Elena (lui tire les cheveux pour la forcer à manger alors qu'elle a des TCA, la projette suffisamment fort contre un mur pour qu'elle ait un bleu, il la colle et la touche alors que vu ce qu'elle a vécu elle doit être traumatisée ET qu'elle lui dit de NE PAS la toucher...), Teagan ne respecte pas Elena.



Bref, je déteste qu'on romantise ce genre de relation et c'est malheureusement ce que fait Gaïa Alexia ici car, à nouveau, elle ne dénonce pas cette relation comme étant toxique et abusive.



Benito aurait pu être le meilleur pote qui nous fait rire pendant cette lecture seulement il est beaucoup trop lourd. Il ne m'a pas arraché un sourire.

Le père d'Elena est déjà moins lourd mais c'était pas non plus...



Au final, mes persos préférés étaient Nathalie Solis et la mère d'Elena, je les ai trouvées touchantes.



Beaucoup de moments et de choses ridicules. Tellement ridicules que je n'arrivais même pas à en rire. Ça me mettait trop mal à l'aise et me faisait grincer des dents.



L'auteure a une plume très simple, sans intérêt. Il y a beaucoup de répétitions.

Par moments, c'est une horreur à lire (quand elle utilise à tout bout de champ les mots "garce", "bite", "queue", "bande", "putain", etc. C'est lourd, c'est laid...).



Une histoire clichée, vulgaire et bourrée de propos grossophobes et psychophobes, dotée de personnages mal construits et bancals et dont les sujets importants sont mal traités.



Je déconseille fortement ce livre. En tant qu'auteure Gaïa Alexia a une certaine responsabilité. Par ses romans, elle peut faire passer des messages (ici elle n'en a pas fait passer de bons) c'est important de peser le poids de ses mots surtout lorsque ses romans s'adressent à un public jeune.
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Adopted Love, tome 1

Un petit moment que je n'avais pas lu de romans de cette maison d'édition. En fait, j'en avais un peu marre de toutes ces couvertures, toutes semblables, avec un mâle torse nu, toussa toussa. Je passe vite mon tour. Pis là, je découvre par hasard ce livre où le mec est tatoué, mais mieux encore, est habillé. Je me dis, tiens, tiens, allons voir de quoi ça parle. Et là, je tombe sur le synopsis qui me titille la rétine. Trop curieuse, je me lance sans me douter un seul instant que ce livre allait tout simplement me bouleverser et me mettre en colère. Oui en colère, car l'auteur aborde des sujets très difficiles à lire, à comprendre, à visualiser, et pourtant d'un réalisme qui fait froid dans le dos.



Adopted love est une histoire profondément douloureuse et terriblement injuste pour le personnage principal, quoique ... ! Mes larmes ont coulé. Mon coeur était compressé. Et la fin m'a mise dans un état pas possible. J'étais tout simplement en colère. Rarement lu un livre de cette ampleur chez Hugo roman. Respect ! Adopted Love, C'est l'histoire d'un écorché vif, détruit par la vie. Teagan a été abandonné par sa mère, sur un trottoir, à l'age de 3 mois. Voilà, comme ça, comme un sac poubelle trop encombrant qu'il faut jeter à la benne à ordures. A partir de là, l'enfant va vivre entre l'orphelinat et les familles d'accueil où il va connaitre les humiliations par le personnel (enfermement dans le placard toute la nuit), les coups, les privations de nourriture, les punitions dans la neige, en sous-vêtements, les moqueries des autres orphelins parce que sa maman l'a abandonné... Bref, des scènes terribles qui font mal au coeur. Mais Teagan, à cet age, rêve de cette mère qu'il ne connait pas et espère de tout son coeur qu'elle viendra le chercher. Hélas, maman ne viendra jamais, son coeur se brise, et lui se mure dans le silence, plus aucun son ne sort de sa bouche, jusqu'à ce que Nathalie, une assistante sociale essaie de faire le maximum pour lui. Une relation fusionnelle se met naturellement en place dès le premier regard. Une relation fusionnelle se met naturellement en place dès le premier regard. Comme une mère "normale" et son fils ; mais un fils très, très difficile à gérer. Teagan est devenu au fil du temps, un ado de seize ans ingérable, tatoué de partout, aux fréquentations douteuses, avec son meilleur pote Benito, orphelin comme lui ; entre drogue, alcool, sexe, vols de bagnole, bagarres ; Teag est une racaille avec de sacrés antécédents. Son coeur s'est lamentablement endurci ; il ne respecte rien ; s'en fout de tout ; buté à mort, et le point de non retour est proche. Alors, quand la sentence tombe par le juge des enfants, Teagan est au pied du mur. Une connerie de sa part et c'est la prison ferme. L'assistante sociale n'a pas d'autre choix pour lui éviter la prison, avec un dernier espoir, que de le placer pour un an, jusqu'à sa majorité, dans une ultime famille d'accueil ; sa dernière chance. Une famille bien différente des autres autres, qui s'en mordra les doigts, mais qui ne le laissera pas tomber...



Tout le livre est fort même si, au départ, j'avais un peu peur de tomber dans une ambiance ado-ado. Tu vois, même si ça ne fait pas de mal d'en lire de temps en temps, je ne suis clairement pas la bonne cible et pourtant, j'ai une ado de 16 ans, à la maison. Au final, cette histoire m'a chamboulée jusqu'au tréfonds de mon âme, m'a percutée en tant que mère, en tant que femme. J'avais la boule au ventre, la gorge serrée et mes larmes, punaise, mes larmes quoi, impossible de les arrêter, surtout quand l'auteur me fait découvrir par les cauchemars de Teag, le passé chaotique de l'enfant en me basculant dans ses peurs, cette frousse du placard (là, j'ai vraiment eu du mal), ses doutes, ses pleurs, ses cris. J'étais trop dégoûtée, tellement navrée pour lui, que même là, j'ai encore du mal à écrire tant l'émotion est palpable. J'avais envie de le cajoler, de le protéger, de lui essuyer ses larmes, de lui dire ça va aller. Mais non, ça ne va pas puisque toute sa vie a été un désastre. Alors je comprends sa haine. Et dans cette famille, Teag se montre encore plus buté que jamais, intenable... Pis, cette fille-là, l'aînée de sa nouvelle famille d'accueil ne le laisse pas du tout indifférent, même si elle fait également ressortir son mauvais côté, ses vieux démons, ses cauchemars, mais quelque part devient son échappatoire ; l'échappatoire de l'autre.



En conclusion :

La plume est simple, sans chichi, fluide et argotique, afin de mieux s'imprégner cette atmosphère, cette différence de classe sociale, des riches et des pauvres. Des gentils et des méchants. On n'est dans le langage des jeunes, dans le vécu des quartiers, la misère du ghetto, à New-York, jusque dans les quartiers bourgeois. Par ce livre, l'auteur met également en lumière les problèmes que rencontrent le jeune au lycée, cette difficulté à s'assumer ou à trouver sa place. Rien est facile dans cette histoire. Gros coup de coeur !



Hâte de découvrir le tome 2.
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Adopted Love, tome 1

C'est sur la saga "Adopted Love", créée sous la forme de diptyque par Gaïa Alexia et parue chez les éditions Hugo Romance, que nous allons nous pencher aujourd'hui 😃





On y suit le quotidien de Teagan Doe, orphelin depuis son plus jeune âge, voguant de familles d'accueil en familles d'accueil. Après le petit délit de trop, la sentence est sans appel : le jeune homme va devoir se montrer exemplaire lors de son année de correctionnelle, au cours de laquelle il sera accueilli par la famille Hills. Désillusionné, Teagan peine à croire que l'expérience pourra fonctionner, d'autant plus lorsqu'il se heurte à l'aînée des enfants Hills : Elena, une jeune femme tout en caractère...





J'aimerais, juste avant de commencer, préciser que tout ce qui va suivre n'a pas pour visée de porter atteinte à l'avis divergent d'autres lecteurs qui ont aimé ou adoré ce livre, ni à l'auteure qui lui a donné vie ☝





Je ne vais pas mentir, je ne sais par où commencer. C'est par hasard que je me suis retrouvée avec ce livre entre les mains, grâce à ma fournisseuse préférée. Elle ne l'avait pas encore lu, aussi avons-nous vécu l'expérience à peu de choses près en même temps. Tout ce que je savais de cette histoire, donc, c'était qu'elle avait été bien accueillie par le public, aussi avais-je quelque espoir de pouvoir en faire autant.





Hélas... Je crois que je vais devoir faire exceptionnellement court pour les deux parties de ce review, tant je trouve peu de choses à en dire, au final. le fond de l'histoire n'était pas mauvais en soi, cela partait dans une direction intéressante et cela aurait pu avoir un réel impact émotionnel. Mais les personnages ont aboli toute notion de bouleversement d'entrée de jeu.





Teagan est un tel concentré de clichés que cela en devient presque caricatural. Comme je le répète à chaque fois qu'il en est question, les clichés ont du bon, mais il faut savoir les utiliser à son avantage et apporter une dose de renouveau pour que la recette fonctionne. Or, ce n'est définitivement pas le cas ici. le bad-boy dans toute sa splendeur, qui manque un peu de relief malgré le lourd passé qu'il traîne derrière lui, et qui est de plus atteint du syndrome du crocodile - comprenez par là qu'il menace beaucoup de passer à l'acte mais trouve toujours une bonne raison peu convaincante d'y renoncer 🤷‍♀️





Il en est de même pour Elena, véritable élément bipolaire de ce premier opus 😶 Même en connaissant la teneur des blessures qu'elle cache - et qui au passage, sont prévisibles à des kilomètres -, il est difficile de comprendre comment elle peut se comporter d'une telle façon avec le jeune homme accueilli.





Teagan et Elena se complaisent dans l'image qu'ils renvoient et enterrent les personnages secondaires dans les rôles surfaits qu'on leur a attribué. La seule qui ait su retenir un minimum mon intérêt dans tout cela, c'est Nathalie Solis, dont l'instinct maternel est sans doute la chose la plus sincère que j'ai rencontrée dans ce livre.





En somme, ce tome tourne en rond, littéralement. le jeu du "fuis-moi, je te suis, suis-moi, je te fuis" prend des proportions aberrantes et mène à des situations ubuesques, sans mentir. le peu de respect que chacun porte à l'autre m'a estomaquée bon nombre de fois. Entre l'une qui jure toutes les trois minutes et lui jette sans cesse son statut d'orphelin à la tête et le dégoût qu'il lui inspire, et l'autre - qui jure toutes les trois minutes aussi - et qui ne pense qu'avec son Calvin Klein, pour rester polie, c'est à s'arracher les cheveux...





Je ne suis pas sans savoir qu'à l'adolescence, les hormones sont en ébullition et tout le toutim, mais à ce stade, cela confine à l'obsession. Quant à cette comparaison, qui marque le summum de toutes les bêtises que j'ai pu entendre de la part de Teagan dans ce livre, j'en suis désolée, mais elle ne m'a pas fait sourire : "Coucher avec Elena, c'est comme atteindre le boss final d'un jeu vidéo, il y a des étapes avant et j'ai peur de manquer de vies". Certes, Teagan n'a que dix-sept ans et peut être maladroit dans ses propos, mais il n'en est pas à son coup d'essai en matière de comparaison douteuse et c'est franchement trop 😕





Le style de l'histoire en lui-même, au-delà du fond et des personnages, ne m'a malheureusement pas du tout accrochée. Les éléments répétitifs de langage m'ont arraché des soupirs à n'en plus finir. J'aurais été curieuse d'avoir le document en PDF pour comptabiliser le nombre de fois que les mots "lionne" et "lapin" ont pu être rédigés en quelques centaines de pages, c'est vraiment, vraiment usant au bout du compte.





Je pourrais m'arrêter point par point sur tout ce qui m'a dérangé dans cet ouvrage, mais par respect pour ceux qui ne l'ont pas encore lu et souhaiteraient garder la surprise intacte, je m'en tiendrai à cela : Adopted Love m'a fait, malheureusement, l'effet d'un de ces téléfilms de l'après-midi, prévisibles d'un bout à l'autre, mais qui ne mettent qu'une heure et quart à nous délivrer, là où il aura fallu des centaines de pages de répétitions pour venir à bout de ce tome. En sautant aux conclusions de la sorte et en ne prenant que mauvaise décision sur mauvaise décision, la fin était inéluctable.





Vous l'aurez compris, je ne parviens pas à me montrer tendre avec ce roman, pour la simple et bonne raison qu'hormis quelques punchlines plutôt amusantes, je dois bien le reconnaître, il n'a pas su faire naître une émotion positive au cours de sa lecture 😞







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Le petit mot de la fin 🖋





Ce retour sur le diptyque de la saga « Adopted Love » n’est que le fruit d’une appréciation générale de la lectrice perdue au milieu d’une foule de tant d’autres que je suis. Les remarques, positives comme négatives, qui y sont établies ne sont que le reflet de mon avis personnel sur la question et ne sauraient s’autoproclamer références en la matière ☝





N’hésitez donc jamais à ouvrir vous-mêmes ce livre pour vous en faire votre propre avis et si je ne pouvais vous donner qu’un conseil, terminez-le quoi qu’il en soit, afin d’avoir toutes les cartes en mains pour vous prononcer sur la qualité de celui-ci dans son intégralité 😉





N’oublions jamais qu’un roman dont la lecture ne nous prend que quelques heures représente en réalité des mois de travail acharné de la part de l’auteur, qui a mis une importante part de lui dedans et qui a pris le risque d’exposer son bébé au reste du monde 💚
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Intacte

Bonsoir les babeliophiles avant de rédiger ma critique je vous souhaite à tous et toutes une très belle année 2024 que cette année soit placée sous le signe du bonheur de la joie et de l'amour sans oublier une excellente santé et le tout accompagné de belles lectures.

Petit retour sur ma dernière lecture de 173 pages surnma liseuse.

Un thriller simple , efficace, des personnages que j'ai bien aimé une écriture fluide une enquête qui m'a fait passer une agréable moment. Et que dire de la fin.

Toutefois, comme je le précise toujours,ceci est purement personnel.

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Adopted Love, tome 1

Wah… Je m'attendais à une gentille romance sur le thème oie blanche/Bad boy, mais là, franchement, je suis soufflée par la bêtise de ce roman.

C'est un ramassis de trucs dégoûtants sur le corps des femmes, grossophobe et sexiste. L'héroïne se trouve trop grosse. Elle se fait vomir et son amoureux trouve ça écoeurant.

Sérieusement, on en est encore là ?



C'est également un ramassis d'âneries sur les services sociaux. de l'assistante sociale «copine», vraiment pas professionnelle et qui se fait appeler maman, aux horribles éducateurs de l'orphelinat qui hurlent et tapent sur les mômes, tout est surréaliste.

C'est limite insultant envers cette profession. Oui, les éducateurs spécialisés sont des gens investis, qui travaillent le week-end (les enfants placés ne rentrent pas chez eux comme par magie le vendredi à 18h), et qui ont fait les études adéquates. Rien à voir avec les horribles méchants de l'histoire, sorte de Thenardiers à la sauce Dursley, vous savez, les affreux moldus d'Harry Potter, bêtes et sans aucune notions de psychologie infantile.



Le tout est placé dans un décor américain de carton pâte, bourré de clichetons (Un Queens rempli de dealers, ce genre de choses)

Bref, c'est n'importe quoi.



Et si vous trouvez ce billet un peu agressif, sachez que je n'ai aucune indulgence pour ceux qui comparent les gens en surpoids avec des «phacochères ».

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Adopted Love, tome 2

Félicitation à Gaia Alexia pour le concours Fyctia amplement mérité. Et j'espère compter sur cette auteure pour les prochaines sorties Hugo Roman.

Sacré roman, sacré plume, sacré histoire et surtout sacré héros qui m'a complétement chamboulé.



Oh Teagan Doe, l'orphelin du Queens qui a marqué mon petit cœur de guimauve. Il porte tellement le livre à lui tout seul que je pense avoir eu des œillères pendant ma lecture. Mais je m'en fiche, j'ai kiffé Teagan et je l'assume. Il y a eu Holder, maintenant il y a aussi Teagan un superman de 17 ans en apparence peur de rien avec un cœur en or.



Oh Teagan, un héros énigmatique dont on a envie d'entendre sa voix écorchée vive. Teagan que tout le monde juge et refuse de s'exprimer pour faire entendre sa vérité. Teagan dont une seule fille va réussi à approcher Elena. Deux tempérament de choc mais tellement complémentaires. Mais cependant Teagan a besoin d'Elena, il a besoin de sa grande gueule et va devoir se battre seul à Rikers pour un crime qu'il n'a pas commis.



Un tome qui va jouer avec nos nerfs tellement on sombre dans le calvaire de Teagan et on reste dans l'incompréhension du comportement d'Elena. Deux voix, deux comportements différents, à deux endroits différents. Des retours dans le passé de Teagan et d'Elena qui éclaircira certains éléments phares du tome 1 mais aussi le passé de Teagan et sa relation privilégiée avec Nathalie. Gaia Alexia se penche plus sur les émotions de nos protagonistes, leur peur, leur haine, leur attente.... Des passages émouvants et frappants dont l'appel à l'aide de Teagan à Nathalie. Un roman fort qui m'a chamboulé. Des scènes dures, on se demande même si cela représente la réalité. Un monde carcéral brute où Teagan devra faire face à ses pires démons.



Un tome qui m'a conforté sur ma passion pour Teagan. Un tome où le comportement d'Elena m'a déconcerté. Mais voilà on ne peut pas juger car personne n'est à sa place.

J'attends une suite ou un spin off d'Alexia Gaia. Ce dernier chapitre signe certes un happy end mais il faut l'étoffer. Je souhaite des vraies retrouvailles Nathalie, Teagan et sa sœur, Teagan qui rencontre sa cousine, Teagan avec sa belle famille. Et surtout Teagan qui s'explique avec Elena car ils ont beaucoup de choses à se dire. J'ai entendue dire qu'il y aurait une suite Benito/Sally....

Alexia Gaia une auteure que je vais suivre avec ma binôme si possible....

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Adopted Love, tome 1

Encore une New romance décevante



Bon en ouvrants ce livre j avais décider d être indulgente sachant que ce serait sûrement bourré de cliché, vu, vu et revu, et bien sexiste.

Sur ce point je n ai pas été déçue.

Mais l autrice rajoute des point problématique en plus qu il faut que j explicite plus

Le point qui m’a le plus énervée était son regard sur le corps des femmes et notamment d Elena. Un homme qui aime normalement une femme n est pas censé la trouver moche des qu elle n est pas à poil ou avec des vêtements sexy et pourtant on retrouve trop souvent des phrases de ce genre «  un haut qui dissimule totalement ses formes. Elle est a chier comme ça c est moche » pardon ? C est un manque de respect et un gros red flag que ce soit pour le personnage et l autrice et ça se reproduit fréquemment.

Ensuite la grossophobie est inadmissible et cela rejoint mon malaise sur le regard de taegan par rapport au femmes.

Et évidemment je ne revient pas sur les clichés du bad boy «  sombre et mystérieux qui fait craquer toute les filles » , les redondances, la simplicité de l écriture et la romance a deux balles pas crédibles et incohérentes.

J ai quand même trouver certains moments drôle et attachant ou même assez surprenant qui m on fait tenir le long du livre.

C est simplement des faits qui gâche toute la lecture et donne un exemple foireux pour les lecteurs non avertis qui vont trouver ça normal et «  craquant »

Bref toujours pas fan de la New romance

A bientôt

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Queen Bee

Si vous avez suivi mes aventures de cet été, vous savez que je suis tombée folle amoureuse de la plume de notre chère @Gaiaalexia avec le premier tome de la trilogie Adopted Love. Alors quand j’ai vu que son dernier roman était de sortie… Vous pensez bien que j’ai sauté sur l’occasion… (oupsi, désolée ma ptite PAL d’amour, promis un jour j’enlèverai cette surcharge!)



J’ai l’honneur de vous présenter #queenbee alias Joana Mancini, une instagrameuse avec un peu beaucoup d’influence. Elle est jolie, pétillante et cache une sensibilité que personne n’a connaissance. En bref, vous aurez certainement le coup de cœur pour cette demoiselle au caractère bien trempée. Son personnage m’a fait sourire et rire de nombreuses fois durant son périple, nous sommes happés par son histoire entre les différentes émotions qui nous submergent et les rebondissements, vous n’arriverez plus à poser votre roman tellement vous serez plongé dans son univers. Et puis… de l’autre côté de Paris, nous faisons la rencontre de l’inspecteur spécial bouseux, j’aimerais juste savoir, est-il possible de craquer autant pour un personnage ? Raah sacré Henri, charismatique, touchant, drôle, protecteur et en plus il porte l’uniforme… 🤤 Comment faisons nous pour ne pas tomber in love au juste ?



J’avoue que pour le coup, ce fut une histoire originale. Je n’ai jamais autant ri et été touché par le même roman. Vous l’aurez surement compris… Je vous conseille ce roman les yeux fermés, et qui sait ? Vous aussi vous pourriez tomber sur un homme en uniforme… 😉


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Baby random, tome 1

J'avais hâte de relire la plume de Gaia Alexia après mon coup de cœur pour Adopted Love. De la romance, du suspense, de l'action et surtout des personnages torturés comme je les aime. A peine sorti ce tome j'ai foncé loin de de me douter que c'était une trilogie.

Que nous propose l'auteure cette fois-ci? Une sorte de triangle amoureux dont le personnage central est Célia 22 ans. Qui est-elle? Une jeune femme foutue à la porte de chez elle par sa mère, vivant seule dans un quartier paumé, ayant pour voisine Mona qui lui donne du baume au cœur. Celia a un passé compliqué et ne fait pas confiance aux hommes. Elle est serveuse dans un café où son patron Max lui fait du gringue et depuis un an elle fantasme sur un mystérieux client de 11h05 qui commande toujours la même chose et qu'avec elle. Pas très transcendant comme vie jusqu'au jour où Mona lui confie une mission et va engendrer un imprévu de taille.

J'ai trouvé le premier tome de Gaia Alexia très long à rentrer dans le vif du sujet. Les événements tardent à se mettre en place. On assiste aux journées limite monotone de Célia où il ne se passe continuellement les mêmes déboires (à quelques anecdotes prêts). Même quand l'histoire se révèle un peu avec les interventions de Max et Roman, il manque un rythme soutenu.

L'histoire est sympa dans son ensemble mais il me manque ce petit truc qui fait la différence et dont j'avais aimé dans Adopted Love, l'adhésion total pour le personnage principal. Il est difficile de s'approprier Célia entièrement car cette jeune fille a besoin de grandir, avoir confiance en elle et surtout arrêter de se retrouver dans des situations complexes. Elle ne s'exprime pas entièrement et se laisse enfoncer dans ses malheurs. Que dire de Max, j'aurais préféré en savoir plus sur lui et comprendre ses silences et ses fuites. Je suis restée avec beaucoup de questions. Concernant Roman, j'ai adoré les mystères qui gravitent autour de lui et quand l'auteure décide de le faire intervenir, on en reste scotchée tellement que cela ne correspond pas au portrait brossé par Célia. On se demande même comment ce couple pourrait matcher tellement qu'il ne tient à un fil. Une saga que j'aurais pu abandonner au premier tome mais l'auteure nous démontre que ce triangle est loin d'être aussi simple et évident. Les apparences sont trompeuse et il ne faut pas se fier à Célia. J'ai hâte de voir comment elle va se dépêtrer de son imprévu sachant qu'elle n'a pas toutes les cartes en mains.

Affaire à suivre….
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Adopted Love, tome 1

Félicitation pour ce premier roman Alexia Gaia. Publication de la plateforme fyctia. Une auteure en herbe qui surfe sur la vague new romance. Beaucoup de postulants, très peu d'élus. Et je ne parle pas de la plateforme. Ce n'est pas le nombre de like qui compte mais la qualité. Et au milieu des publications intempestives, peut ressortir une pépite comme Adopted Love. Je ne dénigre pas ces auteures mais pour certaines se lancent dans ce défi sans la qualité requise, savoir écrire, transmettre sans rentrer dans les clichés et le copié-collé.

Pourquoi je m'attarde sur ce prise de bec? Alexia Gaia fait partie de cette nouvelle vague mais avec son premier roman elle sort du lot et se démarque. On sent la plume, on sent la nouvelle auteure, on sent la qualité! Et en plus elle a de la suite dans les idées. Elle est une élue malgré quelques couacs....



Adopted love, c'est malheureusement une couverture qui annone le bad boy par excellence. J'insiste sur le malheureusement car le héros Teagan souffre de ce cliché (tatoué = racaille). Quand on découvre le passif et la souffrance de Teagan, on s'en veut d'avoir pensé cela de la couverture.

Qui est Teagan Doe? Un héros, une jeune homme de 17 ans orphelin, une pseudo caid, un tatoué jusqu'au bout des ongles, un jeune homme blessé par la vie, meurtri, mais si intense et fantastique, époustouflant qui avec peu de mots vous bouleverse et charme complétement. Le compliment de taille débarque, j'ai pensé à Holder le héros de Colleen Hoover d'Hopeless qui est pour moi le top du top de personnage masculin! Et voila Teagan rejoint l'excellence et la perfection à mon gout d'Holder!



Teagan se retrouve du jour au lendemain dans une nouvelle famille d'accueil. Pas le choix ou sinon c'est la prison. Il va créer un petit séisme dans cette famille de bourge. Et pour l'accueillir, Elena un vrai petit dragon, un bout de femme qui explose tout sur son passage. Je vous arrête il n'y aura pas de romance à l'instanté. Un bad boy qui devient un toutou pour la belle. Alexia Gaia a travaillé ses héros pour en faire un couple atypique en apparence mais si complémentaire et ressemblant. Elle leur laisse le temps pour succomber car la ligne directive d'Alexia Gaia est la communication par n'importe quel moyen....



Un roman Young adult intense qui est axé sur la colère et le passé tragique du héros. Un roman qui se construit doucement et dévoile une famille avec ses secrets. Mais voilà, à vouloir prendre trop son temps, je m'agace et j'aimerais que l'auteure arrête de tourner en rond. Je ne parle pas d'actes mais de la relation assez complexe de Teagan et Elena. L'auteur se perd parfois dans ses longueurs alors qu'elle a de la magne pour nous concocter des scènes cocasses avec le petit frère, Benito, la mère, le père même Sophie.... Je pense que cela aurait crée un rythme non négligeable sachant qu'il fallait le temps à cette relation de se concrétiser. A vouloir trop se centrer sur les réactions incompréhensibles d'Elena, on e lasse....

Mais voilà je suis restée car Teagan a conquis mon cœur de guimauve. Félicitation à l'auteure pour ce personnage qui nous pousse à voir plus loin que le bout de notre nez. Un héros avec toutes ses complexités dont il faut écouter ses silences. Un héros où il faut cerner chaque souffle et chaque minuscule réaction....



Du très très bon boulot qui se clôture sur une scène catastrophique! On veut la suite qui ne s'annonce pas terrible. Dommage que je ne l'ai pas fait en lecture commune avec ma jumelle. Je sais qu'elle aurait kiffer Teagan... Affaire à suivre!
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Adopted Love, tome 1 (illustré)

La couverture de cette bd m’a attirée, le titre également. J’avais entendu parler du roman mais j’avais peur de ne pas vraiment apprécier, pourtant, les dessins m’ont convaincue. Je ne m’attendais toutefois pas à quelque chose d’incroyable – sachant que ce n’est pas mon style de prédilection – mais je m’attendais à un bon moment. En cela, je ne suis pas déçue. J’ai apprécié les dessins, l’histoire, les personnages et leur profondeur. Toutefois, j’ai un bémol avec l’évolution de l’histoire d’amour.



Les relations sont pourtant généralement bien représentées, je trouve. Notamment celle entre Teagan et Nathalie et celle entre Teagan et Daniel. Vraiment, ces deux-là me plaisent beaucoup, j’aime voir les sentiments et la compréhension qui lient les personnages. Toutefois, entre Teagan et Elena, j’ai eu un peu plus de mal. À la fin du tome j’ai trouvé que c’était mieux, mais au départ c’était étrange. C’est comme s’il y avait eu un déclic soudain et non pas une progression dans la pensée, ce qui me dérange. Un coup Teagan la déteste et la seconde suivante il est éperdu. Il me manquait une scène entre ces deux moments, une cohérence. Cependant, l’évolution fonctionne ensuite. Même si, je me dois de souligner que la diégèse est relativement courte donc j’ai été quelque peu dérangée.



Pour revenir plus en détail sur Teagan et Elena, chacun pris à part, je trouve qu’ils sont des personnages plutôt bien construits. Chacun possède une profondeur, des traumatismes et un passé particulièrement palpable. Leurs réactions ont de quoi agacer mais elles sont fondées et logiques quand on considère qu’il s’agit d’adolescents. Je trouve d’ailleurs le contraste entre adolescents et adultes très intéressant à lire.



Au final, sans avoir été extrêmement emballée, j’ai tout de même passé un bon moment et j’ai bien envie de lire la suite. Si je devais conseiller ce livre je dirigerais toutefois plutôt des adolescents ou de jeunes adultes vers lui.
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Queen Bee

En général, je suis plutôt bon public concernant les romances et il est rare que j'abandonne une lecture en cours de route. Ce fut pourtant le cas ici.



Queen Bee a été desservi par deux choses : il est passé avec un excellent titre de Brittainy C.Cherry qui m'a énormément émue où l'autrice avait su à merveille manier les mots ET il m'avait été plus que conseillé sur la toile, donc j'en attendais beaucoup.



Malheureusement, dès les premières lignes, j'ai senti que ça n'allait pas le faire. Entre une écriture assez simple pour ne pas dire pauvre, une héroïne insupportable et une histoire sans grande profondeur, j'ai eu l'impression de me retrouver dans un soap assez mal écrit.



Je n'ai pas du tout aimé le cadre de l'histoire avec son héroïne influenceuse, partie de chez elle trop tôt, qui découvre qu'on l'a fait passer pour morte, qui flingue sa carrière sur le net et va squatter sur le flic qui l'avait arrêtée pour ivresse sur la voix publique. Joana est un cliché sur patte de A à Z et toute l'histoire est ainsi. Je n'ai pas senti une once de justesse même en découvrant ce que son père avait fait et ce qu'elle avait vécu ado. Ça sonnait faux pour moi.



La romance, une slow burn qui tarde à venir, n'a pas fonctionné non plus sur moi. Je n'ai trouvé aucun charisme à ce pauvre Henri, bien trop gentil pour son bien, et surtout très fade. Or, il aurait fallu du relief face à Joana. Le répondant est plus venu des habitants de la petite ville où elle se retrouve qui est truffée d'énergumènes, mais ça n'a pas suffit pour moi.



J'ai eu l'impression, sur ce que j'en ai lu, que l'autrice aligne les poncifs du genre, dans une narration fluide mais sans rien d'accrocheur. C'est de l'humour de bas étage, un peu cheap comme l'héroïne (désolée pour les fans >
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Queen Bee

Joana est l’archétype du personnage féminin que je n’apprécie pas. Elle est superficielle, tout est apparence, fashion et image sur les réseaux. C’est une instagrameuse au million de followers. Queen Bee est une vraie fashionista. Elle a tous les atouts pour me faire hérisser le poil. Et pourtant contre toute attente, je me suis attachée à elle. Elle a un petit côté déjanté qui m’a fait craquer et de l’humour à revendre.



Son passé refait surface. Une lettre lui annonce la mort de son père. Elle ne l’a pas revu depuis des années. Leur dernière entrevue s’est très mal finie. Elle se saoule et sur un coup de tête, elle se rend chez son père.



Henri, gendarme, a perdu le sourire. Ces amis ont mis en place un mystérieux pacte pour le soutenir. Sa vie est monotone jusqu’à ce qu’une jeune femme débarque. Il pense avoir des hallucinations. Elle ressemble à deux gouttes d’eau à Joana Mancini, mais le problème c’est qu’elle est censée être morte. Elle a été enterrée il y a dix ans, pourtant elle semble bien vivante. Comment est-ce possible ?



Depuis qu’il est policier dans cette ville, il n’y a pratiquement eu aucun pet de travers à part les turpitudes de son grand-père et du père Lapin. Ces deux petits vieux sont de vraies crapules, ils conduisent en état d’ivresse, mettent la pagaille dans les bars. Ils transportent du fumier sur leur moto… J’ai adoré ces deux personnages secondaires. Ils sont tellement drôles comme Joana, ils mettent le feu au plancher. Ils sont tellement mimi et de vraie tête à claques. Ils sont légers, on peut compter sur eux pour faire des bêtises, mais également s’aérer la tête. Ils peuvent être sérieux, néanmoins ça ne dure pas longtemps.



Les amis d’Henri valent tous le détour. C’est comme une deuxième famille. Ils l’entourent. Eve et Chaton sont tellement tendres. J’aimerais tellement savoir comment ils se sont rencontrés.



Gaia Alexia décrit des scènes qui semblent sortir tout droit d’une vidéo gag. J’ai bien ri. Elle fait preuve d’humour et de piquant dans les dialogues. Elle profite de cette romance pour faire passer un message sur le consentement et le respect. Henri est touchant et doux. Joana est une fonceuse, mais un peu désorientée. Cette ville et ses habitants la mettent sens dessus dessous.



En résumé : cette lecture fut une totale surprise. J’ai adoré ma lecture. J’avais peur de ne pas accrocher à Joana, et pourtant l’auteur contrebalance, ce côté superficiel avec une plume cocasse et des situations piquantes.
Lien : https://lesparaversdemillina..
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Adopted Love, tome 1

Ce qui m’a manqué dans ce premier tome c’est le point de vu d’Elena, je n’ai pas l’habitude d’être uniquement dans la tête du personnage masculin. Teagan et Elena sont tous les deux des personnes en souffrance et chacun le gère à sa façon c’est ce qui est intéressant même si souvent ils ont un comportement complètement gamin (on va dire que c’est parce qu’il sont jeunes) leur douleur est omniprésente.

Ce que j’ai à reprocher à l’écriture c’est le langage un peu trop familier mais surtout la répétition à outrance de certains mots.

Quand à la fin, quel suspens, le second tome n’annonce pas que du bon.
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Le marchand de sable, tome 1

Chaque nuit, Nola rêve du même homme.

Cet homme, grand, brun, tatoué, précédé de papillons rouge sang et semant du sable derrière lui.

Cet homme qui la suit, la chasse, la traque.

Mais, que se passerait-il si le rêve devenait réalité ? Jusqu'à quel point notre conscience nous empêche-t-elle de voir le monde tel qu'il est ?



ADOPTED LOVE ayant été mon gros coup de coeur de l'année dernière, j'en attendais énormément de cette duologie de Gaïa Alexia et, même si ADOPTED LOVE ne sera jamais détrôné, l'autrice m'a, une nouvelle fois, complètement embarquée !



Cette romance au coeur des mythes nordiques est d'une originalité sans égale !

Le fantastique pointe le bout de son nez et, en même temps, l'histoire reste ancrée dans une certaine réalité et, qu'est-ce que c'est plaisant.

On oscille entre Nola et Mane, entre le rêve et la réalité, entre les humains et les dieux... C'est particulièrement intrigant et addictif et l'autrice nous tient en haleine, jusqu'au bout, elle ne nous lâche plus.



D'ailleurs, Nola et Mane...

Sans surprise et comme dans tous les romans de Gaïa Alexia, on s'attache énormément aux personnages. On ne veut plus les quitter, on en redemande, encore, toujours !



Puis, avec cette fin, impossible de ne pas foncer sur le deuxième tome...
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Adopted Love, tome 1

On ne parle plus de cette saga qui passe très régulièrement sur la toile de #booksta et qui est la plupart du temps un coup de cœur pour ses lecteurs. Désolée de vous dire que je ne fais pas exception à la règle, ce fut littéralement un gros coup 💜 pour ma part.



(bon ok, la couverture m’a peut-être un peu tapé dans l'œil, aussi… Mais je suis à fond sur la romance en ce moment !!😅)



Partez à la rencontre de Teagen, un jeune orphelin dont la vie n’a pas fait de cadeaux. Assez mystérieux et introverti, il saura vous toucher avec sa personnalité. Ainsi, par le biais de l’imagination de @gaia_alexia , Teagen va voir sa vie basculer, le destin fera-t-il bien les choses ? Cette jeune fille, Elena, ne sera-t-elle pas la goûte d’eau qui fera déborder le vase…? A vous de lire pour en savoir davantage 😉



Les personnages sont superbement travaillés, des caractères et des personnalités bien différentes mais qui font la paire. Une plume qui nous fait tourner les pages à une vitesse folle, simplement pour connaître le mot de la fin. Un fil rouge incroyablement bien mené du début à la fin, qui nous laisse quelques indices mais pas trop et qui nous rend accro aux différents rebondissements de l’intrigue.



Enfin bref, si vous ne l’avez pas compris, ce fut un gros gros coup de cœur, alors n’hésitez pas à vous le procurer dès aujourd’hui pour le lire! 💜


Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Adopted Love, tome 1

Cette lecture s'est révélée être une grande surprise pour moi.

L'histoire est prenante, les personnages sont touchants et leur vie bouleversante. J'ai tout aimé.



J'ai adoré le personnage principal, Teagan, dont la vie n'a jamais été facile, et qui a su me toucher, mais les autres également. L'écriture est fluide. Le rythme est super, et le mélange avec les "flash-back" mis en place à travers les cauchemars sont une bonne manière de comprendre le personnage. Un moyen efficace d'apprendre à connaître Teagan mais aussi et surtout un moyen de l'aimer ! Pourtant, j'étais réticente au début avec la lecture du point de vue du garçon.

Je ne sais pas si c'est l'auteure et/ou la traduction mais j'ai trouvé le résultat super : un style simple, efficace mais avec une capacité à faire transparaître les émotions. Certains passages étaient si forts que je sentais mon cœur se comprimer (oui j'ai presque pleuré ! ).



Les sujets abordés sont des sujets forts et délicats : abandon, l'adoption, l'harcelement sexuel, la violence, la drogue et j'en passe. Beaucoup de sujets, certes mais abordés avec brio avec une sincérité qui vous prend aux tripes.



Une très bon premier tome. Autant vous dire qu'avec une fin pareille, on ne peut pas en rester là !

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Adopted Love, tome 1

J'ai laissé tomber au bout de 305 pages... d’habitude je me force mais là, autant je kiffe les bad boys, autant je suis ok avec les avis négatifs lus, ça n’avance pas, les persos ne sont pas spécialement intriguants, la fille est insupportable... Ça a été tellement encensé sur les réseaux sociaux que je m’attendais à une super histoire mais non, tant pis...
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Baby random, tome 2

Un opus qui se consacre encore à Célia et son adaptation à son imprévu. Beaucoup de scènes touchants et tristes qui auraient attiser mon engouement mais je reproche à l'auteure beaucoup de longueur. On a tendance à s'ennuyer et à essayer de comprendre les évènements qui interfèrent dans la vie de Célia. Encore une fois je reste sur ma faim malgré que j'en apprends beaucoup plus sur Roman.

On assiste aux péripéties de Célia dont certaines m'ont laissée perplexe. Je pense à la rencontre avec Calvin dont je n'ai pas compris comment Célia a voulu aider ce parfait inconnu au point de se mettre dans la mouise. Je n'ai pas compris ce revirement de situation Yoni et sa famille. Je n'ai pas compris pourquoi Max se mêle de la vie privée de Célia et ses interventions rares et abruptes. Il y a certains éléments que je n'arrive pas à coller entre eux.

Mais voila, il y a la partie Roman qui nous démontre que l'auteure nous réserve de très bonnes surprises. Enfin je l'espère de tout cœur. La mort de Mona dans le tome précédent est enfin traité et même là je trouve que le portrait brossé pour l'héroïne ne lui rend pas hommage. J'ai eu cette impression que l'auteure voulait une héroïne qui se laisse complétement submergée et ne fait rien pour s'en sortir. En ne faisant pas face à ses problèmes Célia s'en crée plus et laisse pourrir la situation. Je l'avoue j'ai beaucoup de mal avec le personnage de Célia et j'aimerais comprendre où l'auteure veut en venir.

Elle arrive cependant à nous garder captive avec les apparitions de Roman qui encore une fois distille ses secrets doucement mais surement. Célia n'a pas toutes les cartes en mains et se laisse bercer par la présence omniprésente de Roman. Il reste beaucoup de mystères et j'espère que Gaia Alexia va y répondre.

Elle touche la corde sensible sur ce roman, une âme désœuvrée qui essaye de s'en sortir pour rendre heureuse sa fille. Mais malheureusement les choix de Celia sont parfois puériles et irréfléchis.

Encore une fois, l'auteure tire son épingle du jeu avec son final et des mystères encore présents. Mais j'attends de voir et comprendre pourquoi Célia et Roman sont faits pour être ensemble car je reste dans le flou total.

Affaire à suivre...
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Adopted Love, tome 3

Même si au début je me suis dit qu’un troisième tome n’était pas forcément utile en fait il termine bien la saga, je l’ai bien aimé, peut-être même plus que les deux autres.

Les sentiments sont plus profonds et l’histoire beaucoup plus prenante que ça soit les répercussions de l’agression d’Elena, la découverte des racines de Teagan ou encore ce qui se passe dans le Queens, ce troisième tome m’a bien plus conquise.
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