Gaia Guasti

C’est l’histoire d’une petite fille qui s’appelle Prune qui doit passer les deux semaines de vacances chez son papi Gaston à Mollo-en-Borgne parce-que son père travaille et sa mère ne veut pas changer ses jours de garde. Cette petite ville est pleine d’adultes de plus de soixante ans qui sont bizarres. Tous les jours, Prune attend une lettre du garçon qu’elle aime, Augustin. Mais quand la lettre arrive, ce qu’Augustin a écrit n’ est pas ce dont elle rêvait…Je trouve ce livre bien et court. Je le recommande à des petits lecteurs comme moi. Cette histoire est passionnante car on voit le lien entre de jeunes enfants et des personnes âgées. Il permet de lutter contre les représentations que l’on peut avoir … les personnes âgées savent s’amuser, écouter, et proposer des activités qui nous intéressent. (Sirine)

La tête dans les choux est un roman drôle et tendre. Il pourrait sombrer dans la caricature, ce serait extrêmement facile. On verrait alors les parents se retrouver face à de trop nombreuses embûches pour pouvoir continuer cette vie qu’ils ont rêvée. Rien n’est aussi simpliste ici.

Oui, des difficultés, ils vont en rencontrer. Oui, ils sont mis leurs filles devant le fait accompli – mais ils prennent soin d’elles, ils les aiment, cela ne fait aucun doute. Margotte, l’aînée, observe ceux qui l’entourent, les villageois comme ses camarades de classe. Elle sympathise très vite avec le chauffeur de bus – qui ne sympathiserait pas avec quelqu’un d’aussi généreux, de son temps, de sa bonne humeur ? Le mot n’est pas prononcé, sans doute parce qu’il est trop galvaudé, cependant l’arrivée de la famille de Margotte ne se serait pas aussi bien passé sans le respect qu’ils éprouvent pour les habitants, pour leur environnement. Ils ne sont pas des touristes, ils ne vont pas faire fortune en ouvrant un énième gîte, ils viennent pour se retrouver. Ou, dans le cas du père, découvrir que ce qu’on prenait pour un métier est une vraie passion.

Pas de caricature non plus dans la présentation des personnages. Tous les ardéchois ne sont pas des agriculteurs. Ils ne parlent pas tous occitans, même si certaines familles semblent rester dans leur bulle occitane (voir la fratrie, aux prénoms très classiques, qui accompagnent Margotte à l’école). Un autre mot n’est pas prononcé non plus, c’est celui de « valeurs ». La mère de Margotte, qui, aux yeux de sa fille, se contente de râler et de revendiquer sans arrêt, en a pourtant. Elle préfère les transmettre dans les faits plutôt que d’asséner de beaux discours vides de sens. Ou comment utiliser véritablement les fonctions du langage. Quant à Margotte, elle lutte aussi contre les idées reçues et autres préjugés. Dommage que tout le monde ne soit pas comme elle.

La tête dans les choux est un joli roman qui devrait beaucoup plaire aux enfants comme aux parents.
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Un livre magique!



Un enfant s'imagine qu'il crée le monde autour de lui: il crée le soleil, le pain; il allume la lune et les étoiles...

.. et c'est peut-être un peu le cas...

Ce livre est un vrai bonheur à la lecture.



Il recrée un univers autour de lui fait de ce dont il a besoin.

Bien sûr, c'est un peu la pensée magique de l'enfant ...

Il appelle et une voix lui répond...

Cet album est si beau qu'il vaut rester dans l'émotion pure, comme ce jeune enfant qui caresse son chat...



Et le chat ronronne pour lui...



Un album lumineux, coloré, et qui ne demande qu'à être relu encore et encore.

Pour revivre encore ce bonheur du jour: le matin qui se lève et la nuit, la lumière qui s'éteint.



Challenge jeunesse

Challenge défi lecteur

Résumé : M. est un collégien mauvais élève. Il va écrire plusieurs lettres pour expliquer comment il voit et comment il ressent cela.



Mon avis : Sept lettres à lire à voix haute pour faire comprendre ce que le cancre, le mauvais élève, ressent face à ses difficultés qui deviennent de plus en plus insurmontables, et qui font baisser les bras.



M. ressent beaucoup de tristesse face à ses mauvais résultats, et voit la déception de ses parents, ressent aussi de la rage par rapport à la déléguée qui ne l'a pas soutenu, le professeur principal qui ne croit pas en lui.



Heureusement, il y des lueurs d'espoir, comme quand il revoit son ancienne institutrice, ou quand il pense à sa petite soeur. de quoi lui donner l'idée d'appeler au secours.



Sept lettres courtes et incisives, qui font réfléchir à ceux qu'on qualifie de cancres, et montrent leur souffrance.
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Dernier tome de cette trilogie captivante de trois ados qui passent à l’âge adulte. La transformation se fera sous forme de loups-garous, d’affrontements avec les parents, de quête d’énigmes, de spéléologie. A recommander aux collégiens.

Cela fait deux ans que Mila, Ludo et Tristan ont été mordus et leur amitié a alors volé en éclat. Ils se sont éloignés les uns des autres : Ludo essaye de se protéger de la violence qui l'habite chaque jour un peu plus, Mila tente de trouver un moyen de contrer cette malédiction et Tristan tente d'avoir une vie "normale". Mais il est désormais temps de choisir leurs remplaçants....

Dernier volet de La voix de la meute, Les origines clôture bien cette trilogie en donnant les réponses que l'on attendait.

Mais je dois dire que je l'ai trouvé plus sombre que les deux premiers, plus complexe aussi avec les nombreux allers retours dans le passé sans que cela soit vraiment clairement indiqué.

J'ai, par contre, apprécié l'apparition d'un nouveau personnage, Candice, fille d'un membre d'une équipe d'archéologues qui font des recherches dans la région car elle apporte une touche de fraicheur au récit.

Une trilogie réussie dans sa vision originale du mythe du loup garou !

Ce roman est d’abord un texte frais, servi par un jeune narrateur plein d’enthousiasme et de tendresse. Il n’est pas téméraire non plus. Provoquer Sylvester, la grosse brute du CM2, non merci.Faire ami-ami avec la nouvelle qui sent bizarrement… non plus. Pourtant, Noah va se surprendre à se rapprocher d’elle, quitte à se découvrir des points communs avec elle.

Un peu manichéen ? Oui: les mangeurs de produits industriels d’un côté, ceux qui font germer leurs graines et confectionnent leur lait de soja eux-même de l’autre. Pourtant, il faut aler au-delà et découvrir ce que renferme ce texte. Elianor détonne à son école elle n’est pas prête de faire accepter sa différence et sa force est justement de n’en avoir cure, d’être sans doute plus sereine que son propre père après des heures de méditation – plus entière aussi.

Mayo, ketchup et lait de soja parle de l’indifférence et du droit à la différence, de la mort et de la solitude qui est une presque mort. Ce texte est en fait suffisamment riche pour permettre d’ouvrir un plus large débat avec les jeunes lecteurs.
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Prune, dont les parents sont séparés, doit passer ses vacances contre son gré, à Mollo-les-Borgnes, loin de tout , en pleine cambrousse, c'est du moins ce qu'elle pense. Et cela tombe vraiment mal, pour elle, qui espérait passer du temps auprès de son cher Augustin ! Ce qui la console, un peu, juste un peu, c'est qu'ils se sont promis de s'écrire. Alors, dès son arrivée, chez son vieux grand-père qui vit seul et crie tout ce qu'il dit tellement il est sourd, elle attend le facteur. Mais elle ne sait pas que bien d'autres découvertes vont jalonner son séjour à la campagne.

Ce roman très court et très accessible -pas de difficulté majeure de lecture- est fait pour les jeunes lecteurs en quête de tendresse, d'humour et d'une jolie histoire. J'ai aimé découvrir la vie du petit village vieillissant, peuplé d'habitants très âgés qui doivent se débrouiller, s'entraider malgré le vieillissement, malgré la maladie parfois et aussi malgré l'isolement. J'ai été déçue par la fin qui aurait mérité un traitement plus en profondeur, à mon humble avis. Cette remarque étant faite, certains personnages au caractère bien trempés et certaines situations quotidiennes burlesques m'ont allègrement distraite.
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Le premier chapitre m'a déçue... Quelque peu surjouée, la description d'une nature sinistre, un battement de tambour quasi perceptible pour annoncer qu'attention ! Il va se passer quelque chose de terrible.



Mais très rapidement, les choses évoluent. Si nous sommes bien dans une histoire de loup-garou, qui patauge allégrement dans tous les clichés de la bit-lit (une héroïne belle et différente, disputée entre deux prétendants, une malédiction séculaire, un manuscrit volé dans une bibliothèque...), l'auteur joue de ces codes pour faire de ce roman réflexion sur les instincts sauvages de l'être humain. Car si l'héroïne est différente, ce n'est pas pour son héroïsme ou son mal-être, mais par sa couleur de peau, bien assumée. Les prétendants sont avant tout des amis d'enfance, respectés et respectables, et le personnage de la mère, plein de nuances, est à mille lieux des clichés. Et le contexte fantastique n'est pas là pour masquer l'indigence de l'imagination de l'auteur et les invraisemblances de l'intrigue. La romancière revisite le mythe, en faisant du loup-garou une soupape de sécurité millénaire contre l'animalité de l'être humain, une charge qui se transmet de personne en personne.



Un joli roman sont il me tarde de lire la suite.

Livre génial où l'on trouve plein de rebondissements que l'on ne trouve pas dans le tome 1. J'ai donc préféré celui-ci !

Une petite pépite d'humour et d'émotion. Un thème peu abordé en littérature jeunesse : comment une ado venue de la capitale s'adapte au quotidien d'un petit village ardéchois après un déménagement. On découvre une belle brochette de personnages attachants et bien trempés... A déguster et à partager !

Elianor, une dizaine d'années, arrive dans une nouvelle école.

Jamais facile à cet âge là de s'intégrer au groupe, mais c'est encore plus compliqué quand on a une vie de famille qui ne correspond en rien aux codes de notre société : Elianor vit seule avec son papa qui a pour métier... la méditation. Elle ne mange que des produits sains et naturels, jamais de production industrielle. Noah, un petit garçon de sa classe est vite séduit par Elianor, mais son goût immodéré pour le nutella risque bien de briser cet amour enfantin... Sauf que si ces deux là n'ont pas les mêmes goûts culinaires, ils ont un autre point commun...

C'est drôle, touchant et assez original pour séduire les plus jeunes dès 8/9 ans.

C'est un curieux court roman pour ados qui n'est peut-être pas facile d'accès de part la spécificité de sa thématique...

Noah, élevé en banlieue par sa mère seule depuis la mort de son père, veut sortir la nouvelle élève de sa classe de son isolement. Elianor est harcelée et moquée en raison de sa différence et notamment de son odeur.

J'ignorais que notre régime alimentaire déterminait notre odeur corporelle et c'est le coeur du livre duquel va découler notamment un des plus gros élément de surprise.

Le personnage du père "gourou" ascétique est surprenant et on lui attribue a priori la responsabilité des bizarreries de sa fille.... La chute est totalement inattendue. Belle réussite narrative.

Au début, je me suis demandé si je n'allais pas arrêter là...puis, je me suis laissé entraîner et je suis allé jusqu'au bout ! Peut-être même vais-je essayer de lire le tome suivant ! En tout cas, je ne vous oblige pas...vous ferez comme vous voudrez.

Non ! je ne suis pas psychologiquement instable !

le vent, le vent qui ne cesse jamais balaie le village de Santamutine, emportant avec lui les feuilles, les chapeaux, les livres mais aussi parfois les enfants et les personnes de moins de trente-cinq kilos.

Curieuses histoires, des dizaines de personnages se croisent et se succèdent dans le temps,et dans ce sombre château il y a de quoi se perdre, et ma mémoire souvent s'est envolée au fil des mots. Car le langage est splendide, parfois truculent, pour décrire cette vieille dame édentée, cet étudiant amoureux, cette adolescente tellement actuelle, ce châtelain sanguinaire...et tant d'autres. Un très bel ouvrage plein d'images, où j'ai essayé à la fin seulement de comprendre les liens.

Résumé : Prune va devoir partir 15 jours en vacances chez son grand-père à Mollo-en-Borgne, alors qu’elle attend avec impatience une lettre d’Augustin ! L’ennui la guette entre son grand-père sourd, les voisins âgés et un peu dérangés, quand enfin la lettre arrive, mais son contenu pourrait bien changer ses vacances…



Mon avis : Une histoire courte très réussie, qui montre que l’apparence d’ennui à la campagne n’est qu’une illusion si on arrive à regarder vraiment les gens autour de soi et à ouvrir son cœur. L’été de Prune sera différent de ce qu’elle imaginait, bien plus riche en surprises que prévu !
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Des loups garous, vous en avez trop lu ? Avec ce premier tome de cette nouvelle trilogie, vous allez être surpris !

Mila, Tristan et Ludovic ont grandi ensemble, mais l'adolescence, le temps, la vie les ont peu à peu séparés. Ils fêtent malgré tout leur anniversaire ensemble. Et là tout va basculer.

Bestialité, besoin de liberté, envie de découverte, exacerbés par leur nouvelle identité de loup...



Une trilogie à ne pas rater !

Neuf nouvelles autour des vacances, racontés par des ados..Les vacances ne sont pas toujours des moments de rêves et la catastrophe n'est jamais très loin. Beaucoup d'humour dans ces nouvelles. Départ raté, correspondante anglaise improbable et cauchemardesque, auto-stoppeur original, camp d'aventure éprouvant, une maitresse en maillot de bain...La plus terrible est celle de Yann Mens car les vacances dans cet îlot ne sont pas paradisiaques. La plus drôle celle de Sarah Turoche ' Voyage en Styrie" par son style direct, les dialogues enlevés et les catastrophes en chaîne pour ce pauvre Sam.

A glisser dans la valise de vos pré-ados....qui traînent des pieds quelquefois quand on leur parle vacances. Juste pour les conforter dans leur mauvaise humeur...

Un livre sur le thème de l'écologie mais pas de manière didactique, plus sous forme d'aventure.

Suzanne ne suit pas les conseils de ses parents très écolos et même fait tout le contraire. Ils l'envoient donc une semaine en colo écolo.



Un titre avec un bon rythme, plusieurs courts chapitres et une phrase de résumé en haut à chaque début pour remettre en situation, chouette pour les jeunes lecteurs.

Une enquête intéressante.

J'ai beaucoup apprécié

Un très beau texte pour ce nouveau Petite Poche.

Une émouvante histoire d'amour aux temps préhistoriques. Il est question d'évolution, de peur de la nouveauté et des changements.

C'est tendre et beau.

Mais contrairement à beaucoup d'autres titres de cette collection, ce n'est pas destiné aux plus jeunes.

Non qu'il y ait quoi que ce soit de choquant ou de perturbant, mais je ne pense pas que les très jeunes lecteurs accrochent à cette histoire.



Par contre un excellent texte quand on cherche un livre court pour des ados appréciant peu la lecture. Et à lire à tout âge comme une courte nouvelle.
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