J'ai passé un agréable moment de lecture. Mais c'est vrai que je n'ai plus l'habitude de ces lectures qui prennent le temps de poser le décor et qui ont un rythme plutôt lent.
L'écriture est fine et ciselée et on prend le temps de marcher dans les bocages avec nos personnages. Ceux-ci sont plutôt intéressants même si j'ai été un peu déçue par Mlle de Verneuil que j'ai trouvé trop girouette à mon goût.
Je progresse dans ma découverte de la Comédie humaine. Il me reste encore de nombreuses lectures pour en venir à bout.
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Magnifique récit dans le récit dans le récit, est-ce donc cela qu'on appel réception? Car oui, Balzac n'est ici pas avare en aliment pour l'esprit !
Que d'ingéniosité, de malices et d'humour entremêlés avec brio ! On retrouve les hommes vertueux que nous avons déjà rencontré et que nous aimons (Sérizy, Granville) et nous focalisons sur leur ami, le comte Octave. Chacun à leur façon souffrent en amour et peut-être est-ce cela qui les poussent si vitalement à travailler ardemment. Seul salut pour des vies tourmentés par leurs femmes?
On suit cette entourloupe conjugale entre le comte Octave et sa femme avec intérêt d'autant plus qu'il y a du tragique, du brutal et du désespoir qui alimente cette relation. Toutes les questions difficiles sont abordées et traitées consciencieusement par Balzac : Mariage, Adultère, Mort de l'enfant, Deuil, Solitude, Honte … Car oui, point ici de fin heureuse, point de lumière dans l'obscurité, point de légèreté qui ne laisse un goût amer en retour. Et pourtant, que de brio, que de richesse d'argumentation, quelle flamboyante écriture d'un Balzac époustouflant!
Véritable chef-d'oeuvre à lire absolument, d'une agréable modernité Balzac nous fait sentir la douleur d'une femme coupable, mais surtout d'une femme brisée par la perte de son enfant; condamnée non pas à ne plus aimer, mais condamnée à être vide de tout amour.
Quelle tragique fin pour notre Honorine, véritable modèle de courage. Jusqu'au bout elle épuisa toute l'énergie de vertus héroïques de la femme à remplir son devoir et conserver sa liberté!
Lucrèce a écrit avec son sang et son poignard le premier mot de la charte des femmes : Liberté !
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"J'ai trouve une idée merveilleuse.Je serais un homme de génie"S’écria Balzac
au moment ou il écrit Le Père Goriot.Il venait d'imaginer La Comédie
Humaine,ce cycle romanesque dans lequel les mêmes personnages
reapparaissent d'un roman a l'autre
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De Balzac, 1832.
Ô combien les femmes payaient alors au prix fort la passion. A trente ans, n'est-il donc pas naturel que la raison succède à la passion, nécessaire carapace et unique protection de nos jeunes désillusions ?
Et pourtant, il d'autant plus facile de voir les fatales conclusions de ces jeux de causes et d'effets qu'il est difficile de les éviter; Raison mêlée de sentiments qui noue le bonheur au rêve de nos fantaisies.
Aussi, si ces évènements ont la fin qu'on leur a prévu, n'ont ils pas pourvus en bonheur ce que l'on a récolté en malheur? N'est-ce pas mieux qu'une situation à somme nulle?
La simplicité de la narration pourvoit à la simplicité du message
Excellent!
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Le colonel Chabert, ou la descente aux enfers d'un homme qui, alors qu'il parvient à regagner les berges du Styx, et qu'il pourrait saisir la main amicale qu'un samaritain lui tend, fait le choix de la misère et du naufrage, se laissant dériver jusqu'au néant social.
Le colonel, un homme brisé par la vie qui lui a par le passé apporté la gloire et le bonheur, reste animé au début du livre par une dernière fibre d'espoir et d'énergie, qui l'amène maladroitement auprès de la bonne personne : Derville, un homme de loi, animé par son intérêt propre, mais aussi par le respect des institutions, et une bienséance morale et bourgeoise qui l'amèneront à prendre pitié de ce malandrin qui a tant servi le pays.
Face à cette figure rationnelle, qui sait présenter au vieux colonel abîmé par les événements ses intérêts et la stratégie pour les atteindre, s'érige la comtesse Ferraud. Celle-ci, comme tant d'autres personnages du Naturalisme du XIXème, a gravi les échelons grâce à la séduction et à un usage impitoyable de celle-ci en vue d'obtenir et préserver ses intérêts.
Contraire de la figure froide et bienveillante de maître Derville, elle est la Passion incarnée, celle qui sait aller réveiller au fin fond du colonel les sentiments les moins raisonnables, et s'en servir comme des liens inoxydables pour ligoter le colonel et ainsi s'en débarrasser à jamais.
Et si finalement, le colonel était un personnage tout romantique ?
Chevalier de l'épopée impériale, dernière geste des héros au coeur vaillant, il avait épousé une jeune femme par amour, par-delà la condition de cette dernière, par-delà le qu'en-dira-t-on, par-delà ses intérêts de long terme. Sa première mort, celle de laquelle il ressuscite, l'a transporté dans un monde nouveau, qu'il ne reconnait plus. Ce nouveau monde, où intrigues factieuses, bureaucratie, tromperies et intérêt individuel priment, n'est pas le sien. Le romantisme est mort, et avec lui, Chabert.
Aussi, la comtesse, de prime abord responsable de la nouvelle défaite du colonel, n'est en réalité qu'un moyen, un moyen par lequel cette nouvelle époque se débarrasse d'un personnage qui n'a rien à y faire. Et celui-ci accepte son destin sans guère protester - malgré tous les efforts de Derville - car, dans le fond, il connait cette triste vérité, et s'y plie.
Le colonel Chabert, c'est aussi, comme bien souvent avec les romans de Balzac et de ses congénères, une belle reconstitution du Paris du XIXème, quand la misère absolue fréquente le faste le plus étalé, et quand les hommes de droit doivent régler des problématiques d'époque : les tribulations issues des changements de régimes, et les querelles de fortunes des uns et des autres (noblesse d'Empire, noblesse ancienne, noblesse nouvelle etc).
Je reprocherais à ce livre d'être finalement bien court, et de ne présenter qu'un nombre très limité de péripéties et de personnages. J'aurais apprécié que le personnage de la comtesse soit plus développé, notamment sur sa relation avec Chabert : on aurait pu faire durer le suspens, ce qui n'est pas le cas ici. Dès leur premier entretien seule à seul, elle l'envoûte aussitôt.
Doit-on finalement plaindre ce pauvre colonel ? Sans doute, oui, sur un point.
Celui de ne pas être mort en héros, la première fois. Chabert incarne l'Empire, il est l'Empire. Sa mort sur le champ de bataille, c'était l'évidence, et il n'est pas parvenu à l'atteindre. Jamais il n'aurait pu revenir dans le Monde, car celui-ci n'était plus le sien. Alors, de héros, il passe à vaurien, que Derville n'aurait pu sauver. Derville est le chevalier des temps modernes, celui d'une époque faite de droit, d'argent et de conciliabules. Il a vu en Chabert un lointain aïeul, dont les outils étaient autres, et a tenté de l'aider... en vain.
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Dans le cadre de deux des challenges auxquels je participe, il fallait lire un classique. J’en ai quelques-uns dans ma pal et j’ai eu quelques difficultés à choisir. Mon choix s’est arrêté sur Eugénie Grandet. Pourquoi ? Probablement parce que le personnage principal est un personnage féminin. Une fois n’est pas coutume ! Et puis Balzac et moi, ça faisait très très très longtemps.
Alors que vous dire de ce grand classique que vous ne savez déjà ?
Le personnage d’Eugénie Grandet m’est apparu fascinant : sa sensibilité, sa naïveté touchante ; elle n’a que peu d’attente, se contente de ce qu’elle a et surtout n’imagine pas qu’il puisse en être autrement. La rudesse de son père, ainsi que son avarice ne semble l’ennuyer que par le mal que cela fait aux proches qu’elle aime tant. Elle est au centre de toutes les attentions telle une marchandise et non partie prenante. Et elle tolère tout cela avec candeur.
Je n’arrive pas vraiment à faire passer ce que j’ai ressenti pour ce personnage mais je m’y suis attachée et c’est ce qui m’a emporté dans cette fresque d’une autre époque (1830) au milieu des paysans et d’une certaine bourgeoisie avide et aux moeurs discutables.
À l’instar du personnage principal, l’écriture de Balzac m’a, pour un court instant, rappelé ce que je n’aime pas - ces longues phrases à n’en plus finir - pour ensuite m’emporter dans un voyage à travers le temps, la campagne saumuroise, la société et ses us et coutumes de l’époque. J’en suis moi-même surprise.
C’était un vrai défi de lire du Balzac. Et j’ai aimé ça !
Et vous ? Amateur de roman classique ?
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Touchante nouvelle, témoin de ce qu'est capable de produire sur l'esprit la correspondance d'un amour maternel avec une piété filiale. Le devoir et la responsabilité, moteur de la maturité précoce de Louis-Gaston nécessaire à sa survie et celle de son frère, bientôt privé de leur dernier parent. Les paysages de la Loire nourrissent d'autant la beauté de cette scène.
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Dans "Le Message" de Balzac, une courte nouvelle, l'histoire se concentre sur un jeune homme qui sympathise avec un vicomte lors d'un voyage en diligence de Paris à Moulins.
L'auteur présente une histoire qui, bien qu'elle offre quelques touches de la fibre romantique, semble être plutôt fragmentaire et inachevée. L'aspect central de la nouvelle repose sur la mission du narrateur de transmettre un message à la maîtresse décédée de son compagnon de voyage. Cependant, cette trame narrative est entrelacée avec des éléments superficiels et des détails qui ne semblent pas contribuer de manière significative à l'intrigue principale.
Balzac esquisse les caractères des personnages de manière plutôt superficielle, ce qui rend difficile pour le lecteur de s'attacher à eux ou de ressentir une réelle empathie. Par exemple, bien que le narrateur soit confronté à des dilemmes moraux et émotionnels envers la comtesse de Montpersan, ses motivations et ses émotions restent mal définies et peu convaincantes. La comtesse et son mari sont quand à eux réduit par leur passion, l'une amoureuse, l'autre gastronomique à des extrémités animales.
Enfin, la conclusion de la nouvelle laisse une impression de confusion et d'insatisfaction. La résolution de l'intrigue principale semble précipitée et peu satisfaisante, laissant de nombreuses questions en suspens et laissant au lecteur une impression d'inachèvement.
En résumé, "Le Message" de Balzac offre quelques éléments intéressants de la vie de province et de la fibre romantique, mais souffre d'une narration fragmentaire, de personnages peu développés et d'une conclusion insatisfaisante. Les deux hommes se confient sur leurs amours, ayant chacun une maîtresse plus âgée. Lorsque la diligence se renverse, le vicomte est mortellement blessé et confie au narrateur la tâche d'annoncer sa mort à sa maîtresse, la comtesse de Montpersan, et de lui rendre ses lettres.
Cependant, en arrivant chez la comtesse, le narrateur est tenté de prendre la place de l'amant disparu.
On découvre alors quelques détails de la vie de province, notamment la présence d'un oncle chanoine, d'une femme de chambre complice et d'un mari probablement indulgent. Finalement, de retour à Paris, le narrateur partage son aventure avec sa propre maîtresse, soulignant les délices de la narration.
Bien que l'histoire offre une sensibilité touchante, elle laisse une impression d'inachèvement
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C'est une magnifique œuvre de Balzac, surprenamment assez méconnu pour des raisons qui me sont inconnus.
Il y a tout pour faire parti des grandes de la Comédie Humaine; Des intrigues aussi sublimes que leur dénouement; Des personnages aux antipodes du manichéisme; De la politique de haut niveau; Des descriptions nécessaire comme suffisantes.
Et enfin de magnifique leçons de vie, une ode à la raison qui se confond avec la vertu. J'ai été véritablement touché par les tourments de cette jeune femme prisonnière des rets de la passion. En réalité plus charmé par la poésie que la passion. Et qui, libérée par ce sublime mari magnanime lui attache sa reconnaissance éternelle.
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J'avais pas envie de mourir un jour sans avoir lu quelques auteurs classiques. Balzac NaN
Un livre court en nombre de pages mais long en nombre de lignes. Pas de chapitres, pas de pauses. L'ecriture petite et serrée n'as pas rendue la lecture agréable. L'histoire m'as fait pense un peu à quelque chose entre Madame Bovary et Pride&Prejudice.
Trouvé en boîte à livres et il y retournera. Je n'ai pas aimé.
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Dans ce petit épisode de «La comédie humaine» un riche campagnard s’inquiète du revers de fortune de son neveu, héritier envisagé, à cause d’une femme, dit la rumeur. Il tente de faire la lumière en rencontrant l’une et l’autre. J’ai bien aimé le procédé par lequel Balzac dresse le portrait de madame Firmiani en superposant les appréciations de divers personnages qu’il caractérise brièvement en passant. : lycéen, flâneur, observateur, etc. C’est amusant et on a bien hâte de finalement rencontrer la dame pour connaître sa véritable nature, qui se révélera bien intrigante par son refus de s’expliquer malgré sa candeur rayonnante. La version du neveu est plus éclairante et surtout surprenante. Comme quoi il est parfois sage de réserver son jugement et que, oui, des fois la droiture est récompensée. Bref, une jolie histoire, simple, finement racontée, édifiante.
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La régalade avec ce Balzac ! Dans le Paris XIXeme siècle, Sylvain Pons vit petitement, se dédiant entièrement à ses tableaux, son estomac et son ami Schmucke. De ces trois "collections", chacune sera instrument de sa perte. Son estomac d'abord, qui le pousse à s'avilir pour pouvoir dîner à la table de sa lointaine famille qui le méprise. Sa collection ensuite, qui éveillera le pire dans toutes les personnes de son entourage, quand l'envie, la jalouse, la cupidité dévoilent toute leur cruauté. Son ami enfin, si doux, si incapable de s'imaginer la noirceur humaine qu'il se fera avoir jusqu'à l'os et sera dépouillé sans qu'il ne s'en rende compte. Un roman désespérant donc, ponctué de superbes leçons sur les manies des collectionneurs et de pamphlets bien solides sur les business autour de la mort ou autour de la gastronomie. Balzac voit tout, dit tout, s'exclame, c'est beau toute cette complexité humaine, cette comédie humaine.
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Ce court roman de Balzac à un goût un peu amer. Pauvre Paz, pauvre Clémentine! Pauvre Adam? Tous trois ont perdu leur espérance, leur sauveur. Sacrifié pour de mauvaises raisons, cela ne pouvait que leur porter préjudice.
La fausse maîtresse, artifice incongru qui nous mène tout droit vers un drame Cornélien! Combien d'occasions manquées? Thadée est la véritable lumière de ce roman, qui nous montre toute la valeur d'une amitié sincère et dévouée. Amitié poussée à son paroxysme et menant à un fatal mensonge.
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La Grenadière est une modeste demeure de Touraine située sur les bords de Loire .
La nature qui l’environne en fait un petit cocon où la vie se suffit à elle même …
Y arrive un jour une mère Mme Willemsens et ses deux garçons ,Louis et Marie . Une famille discrète et un peu mystérieuse aux yeux des locaux mais qui mène une vie de simplicité et de bonheur jusqu’au jour où Mme de Willemsens, dont la santé se détériore, se doit de parler à son aîné …
J’ai adoré cette nouvelle ! Bien sûr on y retrouve les descriptions de Balzac , tellement puissantes qu’on est projeté dans un tableau vivant ; mais aussi le traitement des personnages et de l’intrigue qui nous emmène vers l’inéluctable avec, malgré tout , une dose d’espoir … À lire absolument !
« Un point c’est tout. »
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Sincèrement décontenancée et désolée, je me révèle incapable d'apprécier Eugénie Grandet à sa juste valeur de classique littéraire...
Aucun des personnages de cette oeuvre n'a atteint mon coeur, ni aucune des considérations financières qui représentent le fondement de l'histoire n'a franchi la barrière de mon manque d'intérêt frappant...
Si vous avez aimé ce roman, je serais vraiment intéressée pour en discuter, afin de savoir ce qui a retenu votre attention (outre l'excellence du style balzacien, cela va de soi...)
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Je ne mets pas de note au livre car je n’ai pas vraiment aimé du tout.
Je trouve la plupart des personnages peu aimables et l’histoire lente et ennuyeuse.
Je suis bien conscient que Balzac fut un grand écrivain du 19e siècle reconnu pour ses livres mais en tout cas pour ma part je ne suis pas un de ses premiers fans je l’avoue.
Évidemment je ne remets pas en doute sa place en tant que génie de son domaine, tout simplement, le style qu’il utilise ne me correspond pas spécialement.
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Louise et Renée sont deux jeunes filles qui viennent de quitter le couvent où elles auraient dû passer le restant de leurs jours et qui réintègrent la vie civile. Tandis que Louise vit à Paris et hérite de sa grand-mère, Renée vit en Provence et elle doit se marier avec un ancien soldat des guerres napoléoniennes.
Un roman épistolaire sur les rêves et destins de deux jeunes filles des années 1820 qui m’a fortement ennuyeux. La forme épistolaire, mais en plus avec de très longues lettres, m’a déplu car l’action brille par son absence et c’est plutôt un écrit des mœurs où deux façons de comprendre le monde se mettent en opposition.
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Deuxième tome de la comédie humaine. Ici, nous sommes avec Mr et Mme De Fontaine. Ils ont 6 enfants, 3 fils et 3 filles. Tous sont mariés sauf une, la dernière : Emilie De Fontaine. Cette jeune femme sait ce qu'elle veut et surtout ce qu'elle ne veut pas ! Tous les prétendants qu'on lui présente, elle les trouve soit trop gras, soit trop laid... Bref, il y a toujours quelque chose qui ne va pas chez ces jeunes gens mais surtout ils ne sont pas assez bien pour elle ! Pas assez riche ou pas assez noble ! Elle ce qu'elle veut c'est épouser un pair de France çad un grand officier. Un soir, elle rencontre un jeune garçon au bal de Sceaux qui à l'air de correspondre à tous ses critères de beauté, de grâce, de prestance, etc. Il s'appelle Mr De Longueville. Persuadée qu'il est noble (car il ne saurait en être autrement vu son éducation, ses allures, sa verve, la particule à son nom de famille...) elle tombe amoureuse et ensemble ils entretiennent une petite liaison jusqu'à ce qu'elle le rencontre, par hasard, dans son magasin. Tous ses espoirs s'effondrent, elle se montre très grossière envers lui, lui tourne le dos et s'en va sans même un aurevoir. Se sentant trahie, elle épousera quelques temps plus tard son oncle, le comte de Kergarouet. Je vous laisse découvrir la fin de cette histoire ! Car la fin est en quelque sorte SA punition pour avoir été si imbue d'elle-même tout au long de sa jeune vie.
Encore une fois, j'ai beaucoup aimé cette histoire ! Les dialogues entre le père et la fille m'ont beaucoup émue.
A bientôt, donc, pour le tome 3 !
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