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Critiques de J. M. Erre (853)
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Le mystère Sherlock

Comme dans tous les romans avec un cortège de personnages j'étais un peu perdue au départ, mais l'humour a pris le dessus.

A mi chemin en Sherlock Holmes et Dix petits nègres ce roman policier ne manque pas d'humour et de suspense. Les personnages sont loufoques et guignolesques.

La narration qui mêlent les écrits de chaque personnage et l'enquête en cours donne beaucoup de punch à l'histoire. On ne s'ennuie pas en passant d'un narrateur à l'autre.

Le final est digne de tout le reste !

En résumé une sympathique lecture, courte et qui fait passer un bon moment.
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Le bonheur est au fond du couloir à gauche

Bérénice le quitte après 3 semaines de relation. Michel H, dépressif de nature, va tout faire pour reconquérir sa belle et chercher sur internet la façon de la faire revenir. Il applique à la lettre les conseils. Vient ensuite les livres de développement personnel et là aussi Michel H. met tout en oeuvre pour être heureux et que sa belle revienne.

Entre-coupé par ses interactions avec ses voisins, Michel H. trouvera t-il le bonheur ? Bérénice reviendra t-elle.

Pas le meilleur roman de l'auteur. Cependant les 3 derniers chapitres sont magistraux et je trouve dommage qu'il n'ai pas pris ces dernières idées comme point de départ pour un roman plus original.
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Série Z

Félix Zac est, disons un dilettante, blogueur, apprenti scénariste et surtout fan absolu de séries Z.



Mais, qu'est-ce qu'une série Z ?

Et bien, cette appellation générique, aux contours d'ailleurs un peu vagues et soumis à l'appréciation de chaque cinéphile, rassemble des films fauchés, ringards, souffrants de toutes les tares du septième art : jeu des acteurs, scénarii, décors, découpages plus ou moins calamiteux…

Des films ratés donc, mais qu'avec de l'humour et de l'indulgence on peut trouver jubilatoires et (involontairement) drôles.

Certains de ces films sont devenus cultissimes tel "PLAN 9 FROM OUTER SPACE" d'Ed Wood (non cité dans le roman, soit dit en passant).



Bref…



Félix a finalement placé son scénario intitulé : "L'hospice de l'angoisse" à un producteur (marchand de viande en gros).

Mais, les ennuis vont commencer pour Félix, quand son scénario s'avère être le récit d'événements réels.



J.M Erre, réussi mine de rien, un bel exercice, en mêlant la farce, le roman policier, et une réflexion sur le grand âge.

J'ai particulièrement aimé le côté très référentiel, indispensable au contexte et aux personnages ; les titres des chapitres sont ceux de nanards, le directeur de la maison de retraite a le même nom que le rédacteur en chef d'une revue de cinéma qui laisse une belle place aux "zéderies", etc..

Petit bémol, je ne me suis pas du tout attaché aux protagonistes vraiment trop caricaturaux (mais, je suppose que c'est le côté burlesque qui en est la cause).



Je dois dire, que malgré cette réserve ce roman est d'une lecture très plaisante et, se conclut sur un rebondissement pas piqué des hannetons.



J'avais beaucoup apprécié "Le mystère Sherlock" du même auteur, cette seconde lecture d'un roman de J.M Erre, me conforte dans ma bonne impression !
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Prenez soin du chien

Patiemment, obstinément, avec un masochisme et une abnégation dont je ne me croyais pas capable, j'ai tourné les pages une à une, je les ai même lues, mais oui - avec l'impression de nager dans une eau sale. Et j'ai fini par craquer, quelque part du côté de la 150ème page, j'ai enfin, avec un soulagement indicible, accompli le geste dont je rêvais depuis longtemps : j'ai balancé ce livre loin, très loin, le plus loin possible.

Je m'étais répété tout au long de ces interminables 150 pages "Ce n'est pas possible, ce n'est pas vrai... Ca ne peut pas tout le temps être aussi NUL ! Il y a bien un moment où ça va s'améliorer, où ça va devenir très mauvais, voire mauvais, voire (on peut toujours rêver) médiocre..."

Mais non. Toujours pareil, toujours ces tentatives lamentables de créer une atmosphère délirante, toujours ce style visant San-Antonio et pataugeant dans Jean-Marie Bigard, toujours cette accumulation de blagues ratées et de plaisanteries poussives. J'ai tenu 150 pages et c'est 150 pages de trop.
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La fin du monde a du retard

Critique pas ordinaire sur un livre qui vous change de votre ordinaire !



A la fin de ce livre, je me questionne comment rédiger cette critique. Normal, au sortir d'une oeuvre ambitieuse, philosophique et psychanalytique post-moderne à la quête de soi et de l'amour absolu dans un monde argenté mais désenchanté et pourtant perdant le sens de la réalité. Je recopierais bien cette phrase puissante car à mon avis, mais ce n'est que le mien, il est utile de la relire plusieurs fois pour en capter toute la portée. Je vous encourage à le faire, la relire, oui et la recopier aussi, si cela vous aide : elle n'est pas protégée par un copyright. Ce n'est pas tous les jours. Champagne et Bonne Année !



Il faudrait de plus développer les concepts de soi, d'amour absolu, de désenchantement, de réalité, de modernité et bien entendu de normalité, mais ceci n'est qu'une critique. Un tel développement demande d'écrire un livre, non une critique. Bonne nouvelle c'est déjà fait, donc inutile pour moi de recommencer. Ouf ! Ah oui, ceux qui seraient intéressés par le sujet peuvent commencer par la fin du monde a du retard. Mais autant commencer par le début. C'est un conseil, il faut s'accrocher car le sujet est ardu.



Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire, l'auteur le sait, il a lu Platon, l'allégorie de la caverne. Il est déchaîné, il y va. Va-t-il s'en sortir ??? Il sait que ceux qui y sont restés (Oui, il y a des morts dans cette histoire. Personne n'a entrepris cette quête sans mort à la clé, mais ceux qui restent au fond de la caverne meurent aussi. Inutile de demander le 50/50, il n'y a qu'un seul résultat, au final. Autant essayer d'en sortir... mais essayer ne suffit pas.) ne peuvent comprendre ceux qui sont sortis. Donc, soit vous êtes dans la caverne et vous n'allez pas comprendre, soit vous êtes sorti et avez commencé votre quête, vous suivez votre propre chemin et bien malin qui vous retrouvera pour vous expliquer. Alors l'auteur se lance dans une magnifique tentative désespérée, le détournement de l'indicible par l'humour. Car avec l'humour, pense-t-il, l'on peut tout dire, même les vérités qui ne sont pas bonnes à l'être. Et si l'on peut en effet tout dire avec humour, on prend un gros risque de ne pas être compris. Dois-je donner des preuves ? Vraiment ???



Je pourrais vous parler d'attentats perpétrés par des gens sans humour. Les meilleurs d'entre vous me répondront avec justesse que ces individus sans humour ne sont qu'une poignée, sans légitimité représentative. Vous me direz que le rire est le propre de l'Homme. Le rire, c'est vrai, mais l'humour ? Je vous prends au mot, lorsque vous aurez terminé celle-ci lisez les autres critiques sur ce livre et dites-moi combien ont capté le thème central, combien vous disent que c'est une oeuvre ambitieuse, philosophique et psychanalytique post-moderne à la quête de soi et de l'amour absolu dans un monde argenté mais désenchanté et pourtant perdant le sens de la réalité ? Combien à part celle-ci ? 0, un nombre aussi fermé que les maillons qui enchaînent ces pauvres malheureux au fond de leur caverne. La critique qui s'approche le plus de la vérité profonde de l'auteur est celle d'une personne qui n'attribue qu'une seule étoile, parce qu'elle n'a pas aimé l'humour. Cette critique n'a reçu aucun clic de babeliotte, juste un clic de passage. Et les autres ? Certaines sont pleines d'humour mais toutes celles que j'ai lu, les plus populaires, prennent l'accessoire pour l'essentiel et soit passent carrément à coté de l'essentiel, soit au mieux le considère comme très accessoire. C'est un désastre ! L'auteur courait à sa perte, il le savait, c'est d'autant plus digne d'admiration.



L'auteur s'offre en figure Christique comme propre victime de sa démonstration absolue du célèbre mythe de la caverne de Platon. Il a beau sacrifier ses héros principaux, rien n'y fait. Platon est trop fort ! L'aveuglement reste la norme, encore faudrait-il développer les concepts d'aveuglement et de normalité, mais inutile de recommencer. Ce qu'il faut sans doute recommencer, c'est la lecture du livre ou bien déjà la commencer. Car c'est une profonde injustice si J.M. Erre hors des sentiers battus de la renommée médiatique et du matraquage marketing qui l'accompagne. Nul n'est prophète en son pays, heureusement pour lui, pour vous, pour moi surtout, je suis Belge ! Et je lis lentement, ça aide pour la compréhension des doubles sens et la lecture des interlignes.



J'en reviens au questionnement, le mode le plus approprié pour la philosophie. Du reste, j'aime beaucoup l'humour aussi, surtout du second degré. Il m'arrive même de le pratiquer, parfois, ne fût-ce que pour m'entraîner. L'auteur a, lui, privilégié le burlesque. Sans doute l'a-t-il fait parce que ce style s'adapte bien à imager une quête et les inévitables péripéties qui l'accompagnent, cela reste un choix malheureux qui tourne parfois à la pantalonnade. Choix malheureux car si rire aère le cerveau, ce qui est excellent, rire à gorge déployée, inévitable résultat du burlesque, empêche d'encore voir le texte, ce qui nuit considérablement à la compréhension du propos sous-tendu comme le confirme les critiques. Pour preuve : seule la personne qui n'a pas rit c'est le plus approchée de l'essentiel du propos. Sur ce, quittons Buster. Voulez-vous ? Ah ! Ah ! La question c'est ...



Qu'elle est donc cette question au chevet (car elle est très vieille) de laquelle J.M. Erre nous invite à nous pencher ? Elle est là, en bas de la page 15, tout au début de la fin du monde, claire, immanquable, personne ne peut nier son existence. Mais la question n'est pas où, ni quand, vous avez raison, je vous la retranscrit. Elle a trait à l'allégorie de la caverne détaillée par Platon dans le livre VII de la République. La question elle n'est pas de Platon, l'auteur nous la livre comme sienne, mais il a peut-être copié, si c'est le cas ce n'est pas beau. Quoiqu'il en soit, la question reste toujours aussi intéressante : "Au-delà de la signification de cette histoire, une question reste en suspens après sa lecture, une question à laquelle personne ne s'intéresse jamais et qui est pourtant fondamentale : qui a enchaîné ces hommes au fond d'une caverne ?" Au passage, il faut souligner toute la lucidité de l'auteur qui sait déjà que personne ne s'intéresse jamais, ce qui englobe aussi le futur, il connait ses lecteurs. Il sait bien, lui, que la question est fondamentale, qu'elle est le coeur de son sujet. Il le dit, c'est écrit en toutes lettres au début du livre. Et malgré cela, il sait que ses lecteurs vont passer à coté. Une fois encore l'auteur est omniscient. Comment dans ces conditions a-t-il eu la force d'écrire les 385 pages restantes ? C'est aussi cela un vrai écrivain : l'abnégation, le don de soi. Bon d'accord, mais la réponse.



Elle est là aussi, en pleine page 390, du moins dans mon édition, en 4 phases et commençant par ces mots... Attendez que j'ouvre le livre, oui le suspens est insoutenable, oui l'auteur a voulu aussi en faire une sorte de thriller, oui c'est nécessaire pour attirer certains à lire ce livre ambiteux, oui c'est un très gros risque car c'est l'ambition qui perdra le monde, oui c'est aussi cela la vie, une succession de risques assumés, oui c'est néanmoins fâcheux car cela détourne l'attention du lecteur de l'essentiel qui se trouve être cette foutue réponse qui commence par .... "On se souvient que la phase 1". Mais ma critique est déjà fort longue, non ? Donc je saute tout le paragraphe et vais directement à la fin de cette réponse qui prend une bonne demi-page : "Et ce n'est pas beau à voir." Certes, je suis tout à fait d'accord, mais c'est tellement beau à lire !



Cependant il reste 8 pages, pourquoi se donner tant de mal si l'essentiel est dit ? En voilà une bonne question, je vous la pose. Et aussi : Y aurait-il encore de bons écrivains en France ? Etait-ce mieux avant ? Y a-t-il d'autres questions ? L'amour absolu peut-il exister ? Pourquoi avoir choisi l'humour ? L'écrivain français est-il capable de se faire comprendre par l'humour ? Ou faut-il systématiquement se tourner vers des écrivains belges qui manient drôlement bien la langue française ? Faut-il essayer de les égaler ? N'est-ce pas plus simple et moins fatiguant de continuer à faire croire qu'ils sont français ? Y a-t-il un méta-message ? Une méta-question, prolongeant la question initiale ? Faut-il prendre tout cela au sérieux ? Tout quoi ? La vie ?





Challenge : pavé dans la mare

Challenge : éclairer l'aveuglement

Challenge : en hiver 2ème, 3ème degrés et plus réchauffent le coeur
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Le bonheur est au fond du couloir à gauche

Les amateurs de J.M.Erre sont habitués à son humour féroce et dans ce livre il s’attaque à un mal de notre société : la quête éperdue et le droit au bonheur à tout prix !

Michel H. s’interroge : quitté par son amie, il se donne douze heures pour la reconquérir, et pour cela il va compulser et mettre en pratique les nombreux livres de développement personnelle qu’elle lui a laissés !

Depuis le bonheur par le rangement, jusqu’au régime végétarien en passant par le sport, la foi, la dépression heureuse, le suicide réussi, sans oublier Google et ses millions de réponses à toutes les questions, Michel H. essaie tout !

C’est l’occasion pour l’auteur de fustiger les recettes toutes prêtes et les injonctions contradictoires qui nous sont données par des experts en tout genre mais aussi par les politiques et par la société tout entière pour ce « droit au bonheur » !

Le livre est très court, il faut le lire comme une fable, une pochade féroce avec un humour très noir.

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Le bonheur est au fond du couloir à gauche

Michel, un auteur - qui pourrait bien faire penser à un certain Michel H- mélancolique depuis sa naissance, décide de se révolter contre son chagrin, le jour où sa compagne le quitte.



Sa recherche effrénée de recettes du bonheur dans divers livres (en particulier tous ceux concernant les régimes spéciaux), les scènes avec ses voisins particulièrement casse-bonbon, son recours aux statistiques (qu'il rend drôle) et son sens de la formule réjouiront les lecteurs habitués à l'univers loufoque drôle et atypique : de l'ami J. M. Erre (qu'on suit depuis le mystère Sherlock Holmes en 2013).



JM Erre n'a pas son pareil pour décrire des situations et des réparties qui font plus que souvent solliciter nos zygomatiques et on se régale devant certaines perles



Néanmoins, on pourra mettre un petit bémol à cette nouvelle livraison: il manque quand même une véritable intrigue digne de ce nom.



Alors, certes; si on le compare à son excellent et précédent livre " Qui a tué l'homme homard ?", "Le bonheur est au fond du couloir à gauche "est sans doute un peu en deça, mais rien de suffisamment important pour bouder notre plaisir en ce hiver 2021 où le sinistrose nous guette forcément !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Prenez soin du chien

Ayant adoré Le mystère Sherlock, je ne pouvais pas en rester là avec J.M. Erre. C'est sur les bons conseils de mosaique92 que mon choix s'est porté sur Prenez soin du chien, le premier roman de l'auteur.



J'ai passé un très agréable moment en compagnie des locataires des 5 et 6 rue de la Doulce-Belette. J.M. Erre a une imagination débordante, je me demande où il va chercher tout ça. Il place ses protagonistes dans des situations plus folles les unes que les autres et c'est jubilatoire.



J'ai beaucoup ri (un peu moins qu'avec Le mystère Sherlock) et j'ai aimé être mené en bateau. Je ne m'attendais pas à ce dénouement.



Cette lecture a été rafraîchissante et solaire. Je vais m'empresser de me procurer les autres titres de l'auteur.



CHALLENGE MULTI-DÉFIS 2018
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La fin du monde a du retard

La fin du monde a du retard est un Polar ésotérique qui se moque des polars ésotériques. Surdose de rocambolesque, d’explosions, de poursuites, de théories du complot, avec deux héros amnésiques sortis d’un hôpital psychiatrique. On passe un bon moment avec l’action qui part dans tous les sens et ne nous laisse pas un moment de répit. Le plus truculent dans ce roman, ce sont les quelques tergiversations et théories fumeuses que distille J.J. Erre entre les scènes d’action, comme celle sur les superhéros, et il nous propose un rapprochement improbable et génial entre mythologie grecque et théories du complot. Si au niveau de l’action, on frôle la surdose de rocambolesque, j’ai beaucoup aimé le ton, l’ironie paranoïaque de ce roman.
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Le bonheur est au fond du couloir à gauche

Je n’attendais rien de spécial de ce livre, n’ayant pas lu le résumé avant. J’aime bien la façon dont l’auteur aborde l’absurdité de la vie de certaines personnes, toujours insatisfaites et mélancoliques



Si humour noir et dérision sont souvent au rendez-vous, il m’a manqué le côté loufoque de certains de ses livres !



Malgré le peu de pages, j’ai trouvé de la redondance par moments, ou alors j’ai lu puis oublié des passages ! En plus je manque totalement d’inspiration pour en parler, lisez-le après tout !



Challenge Riquiqui 2022

Lecture Thématique février 2022 : Les petits livres
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Le bonheur est au fond du couloir à gauche

Dans une critique d'un précédent roman de J.M. Erre, je définissais le mode d'écriture de cet auteur : «il prend un genre littéraire et un thème, imagine une histoire déjantée qu'il traite de manière magistrale avec un humour noir et féroce et dans un excellent français (c'est un prof de français) ». Dans ce roman, il y ajoute la règle des trois (unité de temps, de lieu et d'action) chère au théâtre du 17e siècle…



Plus précisément :

- genre littéraire : développement personnel

- thème : mal-être de Michel H.

- unité de temps : le jour de la rupture du couple Michel H./Bérénice

- unité de lieu : l'immeuble où habite Michel H.

- unité d'action : efforts de Michel H. pour retrouver Bérénice



J'ai retrouvé avec plaisir les situations ubuesques imaginées par J.M. Erre pour son ‘'héros'' qui se définit lui-même comme ‘'bipolaire assisté'', ‘'dépressif, irresponsable, attardé, infantile'' (n'en jetez plus !).

Mais, seul bémol : excédée par tout le battage médiatique et le business autour du développement personnel, je suis devenue allergique à ce thème, ce qui a nui à mon intérêt pour ce roman ; le talent de l'auteur n'est pas en cause.

Néanmoins, m'ont bien amusée le passage à la moulinette Erre : des recettes de développement personnel et de leurs auteurs, des discours et meetings électoraux d'Emmanuel, notre ‘'jeune Président aux dents du bonheur'' (utilisés par Michel H. pour galvaniser son courage défaillant), des recherches sur Google (« si on ne peut plus compter sur Google, que nous reste-t-il comme assise en ce bas monde ? »), de BFMTV (ses pubs omniprésentes et « son bataillon d'experts en tous genres »), etc… etc… J'en passe et des meilleures. Il charge allégrement la barque, J.M. Erre. Il a d'ailleurs trouvé un fil rouge hilarant pour l'histoire : M. Patusse, voisin ronchon de Michel H., qui vient périodiquement sonner à sa porte pour lui rappeler tel ou tel article du règlement de copropriété.



And last, but not the least, j'ai fait connaissance avec Hégésias de Cyrène ; je me coucherai moins bête ce soir grâce à vous, Monsieur Erre !





PS : Merci aux éditions Buchet-Chastel pour l'envoi de ce roman dans le cadre de la rencontre virtuelle Babelio avec l'auteur.

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Qui a tué l'homme-homard ?

N'attendez pas la moindre impartialité de ma part : je suis une fan inconditionnelle de J.M. Erre. Vous voilà avertis !

Comme MaminouG « je suis tombée dans un chaudron de potion magique à la sauce J.M. Erre et j'en suis devenue accro. »



Pour ceux qui ne connaissent pas cet auteur : il prend un genre littéraire et un thème, imagine une histoire déjantée qu'il traite de manière magistrale avec un humour noir et féroce et dans un excellent français (c'est un prof de français). Je ne me lasse pas des situations ubuesques qu'il invente ni de ses trouvailles linguistiques ; sans compter une connaissance approfondie du sujet traité, des réflexions profondes qui émergent ça et là et un décorticage des ficelles du genre littéraire traité.



Revenons à nos moutons ou, plutôt, à l'homme-homard et à ses congénères… Le thème qui préside à ce roman est le handicap et les difformités physiques ; le genre littéraire est le roman policier, communément appelé polar (le titre est explicite). Pour faire du J.M. Erre pur jus, l'auteur place l'action dans un village paumé mais hyperconnecté de la Lozère (quelques réflexions judicieuses sur la désertification rurale) ; la population est constituée d'autochtones métissés (ou pas) avec des monstres de foire arrivés à Margoujols (c'est le nom du village) dans un cirque ambulant et y ayant pris racine suite au décès inopiné du directeur quelques décennies auparavant. L'un de ces monstres, l'homme-homard, «qui avait travaillé sans relâche au grand projet de sa vie, «se faire détester par l'ensemble des habitants du canton», est tué dans des circonstances épouvantables. La maréchaussée du bourg voisin vient enquêter… le décor est planté.



L'enquêteur en chef se retrouve, à l'insu de son plein gré, assisté de Julie, autochtone et fille du maire. Oubliez les Dr Watson et autres Capitaine Hastings. Julie est tétraplégique, bave et ignore ce qu'est le politiquement correct ; elle se déplace en fauteuil roulant dernier cri et communique via un ordinateur (elle s'amuse bien avec les voix synthétiques… les interlocuteurs, beaucoup moins !). Julie est handicapée, cynique, grossière, sardonique, iconoclaste, mais elle a oublié d'être bête : fine mouche, elle pense juste, elle raisonne juste et pratique merveilleusement l'autodérision. Ne pas oublier l'adjoint de l'enquêteur, bon garçon naïf et apparemment dépassé. Le trio va naviguer au milieu de personnages saugrenus, imprégnés de séries policières, calomniateurs, taiseux et/ou d'une mauvaise foi abyssale ; ce qui, subsidiairement, entraîne l'auteur dans quelques développements judicieux sur des thèmes actuels : migrants, complotisme, etc…



A partir de là, je vous laisse imaginer le déroulement de l'enquête… Selon toute probabilité, votre imagination restera nettement en deçà de celle de l'auteur !

Vous sourirez (ou rirez) en suivant cette enquête anti-morosité, plutôt hors normes mais plus profonde qu'il n'y paraît.





PS1 : Merci à Babélio et Buchet-Chastel pour ce Masse Critique Privilégié.



PS2 : Savez-vous que J.M. Erre a un frère, Fabrice Erre, auteur de bandes-dessinées ? Je viens de le découvrir…

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Le mystère Sherlock

J'aime beaucoup participer à la lecture commune du polar chaque mois, car même quand le livre suggéré n'est pas celui que j'aurais choisi de prime abord, j'ai déjà pu faire de belles lectures et de belles découvertes.

Aussi, je n'avais aucun à priori négatif quand à ce livre, me réjouissant plutôt de pouvoir me lancer dans cette lecture.

Je suis quelqu'un qui est plutôt accessible à l'humour et aux jeux de mots, aussi les premières pages m'ont plongée avec le sourire dans l'ambiance de ce livre un peu particulier.



Oui, c'est indéniablement un bel hommage pour les amateurs de Sherlock Holmes et d'Agatha Christie, mais….Mais, je n'ai pas adhéré…..Très vite, cet humour a commencé à m'agacer au point que j'en oubliais l'avancée de l'histoire, étant même obligée de revenir en arrière car je ne me rappelais plus ce qui s'était passé !

Bref, je suis complètement passée à côté de cette lecture….Pourquoi ? Je ne saurais trop le dire, car je ne m'attendais pas à cette déconvenue….Peut-être que cette lecture n'est pas venue au bon moment….Bref, je ne sais pas…..





En conclusion : une déception, clairement…..





Challenge Mauvais genres 2020

Lecture commune Polar mois de juillet 2020

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Le mystère Sherlock

Brillant ! Digne successeur de Conan Doyle, J.M. Erre nous embarque dans une aventure burlesque mais n néanmoins bien construite et crédible façon Sherlock Holmes !



Ses personnages, bien évidemment caricaturaux, pourraient être peints d’après les descriptions qu’il en fait. Il sait utiliser le hasard ; les jeux de mots et l’humour à bon escient en font un bon livre Sherlock Holmésien, éclats de rire en plus ! L'histoire ne faiblit pas au fil des pages.



Je recommande la lecture de ce livre, sauf si vous aimez l’humour plein de finesse, et de cet auteur qui m’amuse à tous les coups !



LECTURE COMMUNE POLAR JUILLET 2020

CHALLENGES MAUVAIS GENRE 2020

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Le grand n'importe quoi

Pour être du grand n'importe quoi, c'est du grand n'importe quoi ! Cette fois-ci l’impayable J.M. Erre s'attaque aux Extra-terrestres et plus généralement à la littérature SF et c'est encore plus barré que d'habitude.



J'ai adoré ce bouquin, j'ai bu du petit lait. Les situations dans lesquelles évoluent les personnages sont loufoques, on ne sait pas du tout où on va et la fin est surprenante.

J'ai une fois de plus ri comme une baleine.



En plus d'être drôle, J.M. est cultivé et nous apprend plusieurs choses sur la physique quantique et pousse la réflexion sur le sens de la vie. Ces propos sont intelligents, bien amenés et ne font pas tache au milieu d'un récit plus farfelu tu meurs.



Mon seul regret est que j'ai à présent lu tous les livres de l'auteur et que je vais devoir attendre (longtemps ?) la sortie du prochain. Nom d'un poulpe ! ;-)





Challenge Multi-défis 2019

Challenge Le Tour du Scrabble en 80 jours

Challenge Mauvais Genre

Challenge Les Déductions Élémentaires
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Le bonheur est au fond du couloir à gauche

Vous avez un blues terrible parce que votre amour de Bérénice vous a largué en vous traitant de taré après une vie commune de 3 semaines. Pour vous remonter le moral, on vous recommande d’abord une pause salutaire qui peut durer plusieurs mois mais vous êtes trop pressé, vous allez donc tenter différentes thérapies, à savoir :

1 – Les meetings électoraux sur BFMTV, particulièrement efficaces les années d’élections présidentielles, ça peut vous regonfler à bloc car les candidats décrivent une société idéale, mais le problème c’est la pub, bien que quelquefois, lorsque vous vous faites un bon café en capsule dont je tairai le nom, une superbe créature va se pointer sur le champ.

2 – Sinon, il y a les innombrables consultations de psychologues, psychiatres et charlatans et les médicaments qui vont avec, antidépresseurs, anxiolytiques et bien entendu, les somnifères.

3 – Mais comme votre charlatan en téléconsultation vous garantit que ladite Bérénice va revenir sous 24 heures, il vous reste peu de temps pour changer de vie.

4 – Google va vous permettre de changer en un temps express mais aussi les ouvrages de développement personnel appelés par l’auteur « arnacothérapie ».

5 – Vous allez faire le vide dans votre appartement selon la méthode de Marie Kondo que j’ai facilement reconnue. Et hop à la poubelle le seau à serpillère qui ne vous procure aucune joie intérieure, idem avec la ventouse pour déboucher l’évier, par contre, vous gardez l’appareil à raclette.

6 – Ensuite, vous faites le vide dans vos placards alimentaires car vos recherches Google vous ont montré les dangers du sucre, du sel, des plats cuisinés, les produits trop gras, il ne vous reste qu’un paquet de lentilles et dans le doute, vous le jetez aussi. N’oubliez pas que le Nutella est responsable de la déforestation en Indonésie et de la disparition des orangs-outans. Ce qui vous fait culpabiliser mais heureusement les petites pilules viennent à votre rescousse.

7 – Vous décidez de vous mettre au sport mais comment choisir ? Dilemme, et l’heure tourne, Béré ne va pas tarder à sonner. Ah, ça y est, non, c’est le voisin qui se plaint de tous vos sacs poubelle sur le trottoir (voir 5 et 6).

8 – Vous lisez le philosophes mais ils se contredisent, vous êtes perdu. Vite, un comprimé.

Arghhh, Bérénice ne va plus tarder d’après le Marabout du Burkina-Faso. L’angoisse est à son comble…



Pourtant, c’était bien indiqué dans le titre, il est où le bonheur, il est où ? Au fond du couloir à gauche.

Une lecture jubilatoire avec des métaphores superbes. Je vais mettre quelques citations dans la foulée. Une critique acerbe de toutes les recettes du bonheur. Comme le dit J.M. Erre : « Il faut penser par soi-même au lieu de se référer à des maîtres à penser, disait un maître à penser auquel je me réfère souvent ».



Challenge multi-défis 2022.

Challenge ABC 2021-2022.

Challenge Riquiqui 2022.

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Qui a tué l'homme-homard ?

Pour ce jeudi polar du 9 mai, on vous conseille un autre polar en grand format ce coup ci, mais un polar qui change de l'ordinaire et surtout qui fait rire (même si c'était déjà le cas avec le précédent billet et notamment le roman de Marin ledun) :



Qui a tué l'homme homard?, la dernière création de JM Erre, c'est vraiment chouette, et ça fait bien longtemps que je n'avais pas trouvé un polar aussi drôle et atypique : non seulement l'ami J. M. Erre ( dont on avait adoré le mystère Sherlock Holmes en 2013) égratigne tous les clichés des polars et dialogue avec son lecteur pour savoir quel ingredient peut marcher ou pas au fur et à mesure du roman mais côté personnages il n'y va pas avec le dos de la cuillère.



J.M Erre campe ainsi une truculente galerie de portraits de "monstres" réservant le premier rôle à une narratrice tétraplégique qui parle d'elle comme d'"un mollusque à moteur" et adore mettre mal à l'aise ceux qui la regardent avec pitié ou différence.



💪Les super pouvoirs de Qui a tué l'homme-homard ? 💪



🔺 Rire de tout et se moquer aussi bien des complotistes que des journalistes parisiens, des flics que des provinciaux. JM Erre fait preuve d'un humour burlesque et potache qui fait vraiment du bien et qui met nos zygomatiques à contribution !





🔺Instaurer une vraie complicité avec le lecteur en le sollicitant sur la suite que devrait prendre l'histoire.



🔺Construire une intrigue originale à mille lieux des polars habituels avec un dénouement que je n avais pas du tout deviné



🔺Pour qui ? Pour ceux et celles qui aiment les digressions, les polars rocambolesques et l humour noir !
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Qui a tué l'homme-homard ?

Je remercie les équipes de lecteurs.com des éditions Buchet Chastel qui m’ont permis de découvrir cet étrange roman policier. Si vous avez pour habitude de lire certains de mes avis, vous saurez que les polars ont tendance à me faire peur. Ils sont souvent trop peu rythmés et trop téléphonés. La plupart du temps, pour me laisser prendre à ce genre il me faut un côté léger et frais. Avec ce roman, j’ai été largement servie. Et j’ai vraiment adoré.

En lisant le résumé de ce roman, j’ai tout de suite eu envie de m’y jeter. Ça me semblait drôle, mordant … tiré par les cheveux. Et tout ça, dans un roman policier. Cocktail détonant et étonnant, non ? D’abord, parlons du personnage principale : Julie. Un petit bout de femme de 23 ans, mordante à souhait et pleine de répartie … Ah oui ! J’ai faillit oublier … Elle est aussi cloué à un fauteuil roulant hyper Hi-tech. Grâce à elle, ce roman a été un pur délice ! Pas parce qu’on y découpait des gens comme de la viande, non ! Mais parce que sa répartie était absolument parfaite. Ça apportait du pep’s à un genre un peu vieilli. Je dois bien avouer que sa seule présence éclipse celle des autres personnages. Pourtant, on n’a pas l’habitude des « homme-homards » et autre personnages de « Freak Shows ». Mais, leur personnalité n’a pas été suffisamment poussée pour atteindre le niveau de Julie. Et ce n’est pas grave, elle suffit amplement !

Ensuite parlons du sentiment que ce roman fait renaître en nous : la liberté. La liberté de rire de tout, comme jadis ! Sans aucun tabou. Parce que rire de tout c’est permettre aux personnes cataloguées de « différentes » de se sentir, l’espace d’un instant, comme tout le monde. Le rire rassemble ! Avec un personnage tétraplégique et des villageois atteint de toutes sortes de difformités, au moins l’auteur prenait le parti de les traiter comme des gens « normaux ». Et ça marche !

Il faut l’avouer, j’ai beaucoup ri. Et je me suis beaucoup amusée grâce à ces scènes plus que cocasses. Ce roman m’a rappelé « 11 serpents » de Philippe Saimbert. C’était, jusqu’à présent, le seul roman qui m’ai autant fait rire par son côté mordant. Et aujourd’hui, j’en ajoute un second sur cette petite liste : celui-ci, évidemment ! Je ne peux que le conseiller et même le recommander vivement !
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Le bonheur est au fond du couloir à gauche

Je remercie les éditions Buchet-Chastel pour l'envoi, via net galley, du roman : Le bonheur est au fond du couloir à gauche de J. M. Erre.

Enfant morose, adolescent cafardeux et adulte neurasthénique, Michel H. aura toujours montré une fidélité remarquable à la mélancolie.

Mais le jour où sa compagne le quitte, Michel décide de se révolter contre son destin chagrin.

Il se donne douze heures pour atteindre le bien-être intérieur et récupérer sa bien-aimée dans la foulée.

Pour cela, il va avoir recours aux pires extrémités : la lecture des traités de développement personnel qui fleurissent en librairie pour nous vendre les recettes du bonheur...

Le bonheur est au fond du couloir à gauche est le portrait de Michel H. , un homme malheureux depuis toujours ! Même enfant il était morose, ado il était tristounet, bref il ne sait pas être heureux. Rien ne le satisfait, il est toujours triste, mal dans sa peau.

Ce n'est pas du tout un personnage attachant mais j'ai aimé découvrir ses aventures.

Quand sa compagne le quitte il décide de se révolter contre son chagrin et pour cela, il a de drôles d'idées. Il se met à lire des traités de développement personnel, va sur Internet.. Je ne listerais pas ce qu'il fait mais c'est parfois étonnant et cela m'a fait sourire à plusieurs reprises.

Ce roman est bourré d'humour noir, c'est souvent grinçant.

J'ai bien aimé ma lecture dans l'ensemble mais je me suis parfois demandé où l'auteur allait m'emmener. Et une fois le roman terminé je me suis dit : Ah, tout ça pour ça !

Non pas que les aventures de Michel soit désagréables à lire toutefois je ne suis pas certaine d'en garder un grand souvenir.

Je me suis parfois perdue dans ma lecture et je me demande toujours où l'auteur voulait aller par moment.

Mon avis est mitigé, d'où le petit trois étoiles.
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Le mystère Sherlock

« En ce joli mois de mai, la neige était tombée dru, juste pour énerver le réchauffement climatique » Voilà qui donne la tournure de ce roman que je commence à lire un sourire aux lèvres… Quelques pages plus loin, le ton reste le même et commence à me peser plus qu’à m’amuser. Je continue ma lecture, l’intrigue est plaisante : des universitaires fondus de Sherlock sont coincés dans un hôtel bloqué par la neige alors que se tenait un colloque pour désigner le tout premier titulaire de la nouvelle chaire d’holmésologie de la Sorbonne. Lorsqu’enfin l’hôtel redevient accessible, ils sont retrouvés morts. Une bonne idée que cette chaire d’holmésologie.

Les chapitres alternent entre le présent – l’enquête- et le passé, chaque participant au colloque rapportant à sa façon les événements. Et c’est là que le bât blesse : tous plus caricaturaux les uns que les autres, les personnages ne disposent d’aucune consistance. Ils m’ont fait l’effet d’observer un petit théâtre de créatures téléguidées, tant les clichés affleurent. Et je finis par faire une totale indigestion de cette tonalité humoristico-sacarstique . C’est rare, j’ai abandonné le livre au 2/3.

Je n’ai cependant pas résisté à aller feuilleter les dernières pages, afin de connaître le coupable - une mauvaise habitude. Et si la tonalité générale du roman, si les personnages ne m’ont pas plus marquée que ça, je reconnais que l’intrigue est plutôt bien ficelée.

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