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Citations de John Grisham (752)


C’est comme ça. Il y a des accidents, et quand ça arrive, on ne se met pas à pleurnicher et à demander pardon comme si on y pouvait quoi que ce soit. Ce n’est pas comme ça que je conçois le sport.
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- Écoute, Mark, je suppose que tu n'as pas beaucoup d'argent pour prendre un avocat. Je me trompe ?
- Non.
- En principe, tu dois me verser quelque chose à titre d'avance sur honoraires. Dès que c'est fait, je deviens ton avocat et nous examinons la situation. As-tu un dollar sur toi ?
- Oui.
- Alors, pourquoi ne me le donnes-tu pas, comme acompte ?
Mark sortit un billet d'un dollar de sa poche et le lui tendit.
- C'est tout ce que j'ai.
Reggie ne voulait pas de l'argent de l'enfant, mais elle l'accepta, par souci de la déontologie, et parce que ce serait sans doute le seul et unique versement. Et il était fier d'avoir pris un avocat. Elle trouverait bien un moyen de le lui rendre.

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- Dis, Theo. Tu penses que Mr Duffy est coupable?
Theo se retourna et répondit sans hésiter:
- Il est présumé innocent.
- Je sais. Mais quelle est ton opinion sur sa culpabilité?
- Je pense qu'il est coupable.
Le juge hocha la tête, sans montrer s'il était d'accord ou pas.
- Et vous? demanda Theo.
Enfin, le juge sourit.
- Je suis un arbitre équitable et impartial, Theo. Je n'ai aucune idée préconçue sur sa culpabilité ou son innocence.
- Je pensais bien que vous diriez ça.
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- Qu'à dit Abanks ?
Vous savez, il connaît plein de mots ! Il a dit "bonjour", "donnez-moi une bière", "qui vous suit ?" Des tas de mots.
- Vous savez qu'ils vous ont suivis ?
- Ils ! Lesquels, "ils" ? Les vôtres ou les leurs ? Il y a tellement de gens qui me filent le train que ça provoque des embouteillages !
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"-tu as oublié le chocolat blanc? Lança Nora qui avait repris ses esprits

-je ne l'ai pas oublié il n'y en avait pas

-tu as demandé à Rex

-qui est Rex?

-Le boucher

-Non Nora, je ne sais pas pourquoi il ne m'est pas venu à l'esprit de demander au boucher s'il avait du chocolat blanc caché sous ses côtelettes et ses foies de veau"
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À ma connaissance, un avocat commis par une cour ne peut refuser. Les juges de circuit ont un grand pouvoir et Noose risque de me rendre la vie impossible si je dis non. C’est pour ça que tout le monde file droit. Un avocat dans une petite ville est mort s’il a les juges contre lui.
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Les journées se déroulaient toutes de la même manière. Rien n’enrayait la routine, rien ne modifiait un emploi du temps qui n’existait pas. Pour les réfugiés et les blessés de guerre, se réveiller dans un lieu sûr avec la promesse d’avoir de l’eau et de la nourriture était un don du ciel.
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- Il a du talent mais est un peu paresseux, je le concède. Et je ne crois pas qu'il écrive pour le public féminin.
- Qui représente plus de la moitié du lectorat !
- Soixante pour cent pour être exact.
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Si tout le monde sait que les cigarettes sont dangereuses, pourquoi votre client continue-t-il à en fabriquer ?
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Durant la guerre, cent vingt-cinq mille prisonniers alliés furent transportés au Japon - dont vingt et un mille périrent à bord ou en mer, après le naufrage des bateaux. Le 6 août 1945, quatre cent prisonniers américains travaillaient dans une mine de charbon à seulement soixante-dix kilomètres de Hiroshima.
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Des jeunes Noirs, pour la plupart. D’après les statistiques, ils ont été arrêtés pour trafic de drogue sans voies de fait. La peine moyenne est de sept ans. Après leur libération, soixante pour cent d’entre eux reviendront ici dans les trois ans. Évidemment ! Qu’est-ce qui pourrait les empêcher de replonger ? Ils ont fait de la prison, une étiquette qui leur collera à la peau. Les dés sont pipés pour eux et maintenant qu’ils sont estampillés criminels, la vie au-dehors serait censée leur sourire ? Ces jeunes sont les véritables victimes de nos guerres. Des victimes collatérales de lois aveugles, votées par des politiciens tout aussi aveugles au cours des quarante dernières années. Un million de jeunes Noirs croupissent aujourd’hui dans nos prisons, à tuer le temps aux frais du contribuable. Nos centres de détention sont saturés. Nos rues ravagées par la drogue. Où est la victoire ? On marche sur la tête.
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- Cet endroit a toujours attiré les pirates, reprit Avery en s’épongeant le front. Aujourd’hui, Barbe-Noire a été remplacé par des pirates modernes qui fondent des sociétés et viennent cacher leur argent ici.
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- Le cimetière ? A quoi bon regarder de vieilles pierres et pleurer ? Ils sont morts, et c'est douloureux parce qu'ils devraient être en vie, mais c'est comme ça. Ils ne sont plus là, Joel. Pour ma part, j'essaie d'oublier comment ils sont morts pour me souvenir d'eux en vie. Il faut se souvenir des belles choses.
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Tout est toujours une question de race dans le Mississippi.
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- Il est coupable. Il les a tués. C'est clair comme de l'eau de roche. Mais il a la meilleure excuse du monde et j'ai une certaine sympathie pour lui.
- Supposons que tu fasses partie du jury. Tu votes coupable ou non-coupable ?
- Eh bien, mon coeur serait pour pardonner à quiconque tue un violeur. A fortiori un père. Mais d'un autre côté, on ne peut pas laisser les gens prendre les armes et faire justice eux-mêmes.
Tu ne peux pas prouver qu'il était fou au moment de faire ça ?
- Supposons que je le puisse.
- Alors je voterais non coupable, même si je ne suis pas persuadée qu'il l'était vraiment.
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De son fauteuil de juge, Bullard compta les policiers présents - neuf en tout. Un record ! Puis il compta les Noirs. Ils étaient des centaines, en rang serrés sur les bancs, fixant du regard les deux violeurs assis à la même table, entre leurs avocats. La vodka lui réchauffait agréablement le corps. Il but une gorgée de ce qui pouvait passer pour de l'eau avec des glaçons et reposa son gobelet de plastique en laissant échapper un sourire. L'alcool descendit dans son ventre en laissant une trainée de feu dans son oesophage. Ses joues prirent des couleurs. La meilleure chose à faire, ce serait de faire sortir les policiers et de jeter Cobb et Willard en pâture à la foule. Ca ferait un joli spectacle et la justice y trouverait son compte. Il y voyait déjà les grosses doudous piétiner les deux types tandis que leurs maris les couperaient en rondelles à coups de machette et de couteau à cran d'arrêt. Et puis, une fois que tout serait fini, la foule se rassemblerait en silence et sortirait tranquillement du tribunal. Le juge esquissa un sourire indéchiffrable.
Il fit signe à Mr Pate d'approcher.
- J'ai une petite bouteille d'eau minérale dans le tiroir de mon bureau, murmura-t-il. Voulez-vous bien aller m'en remplir un gobelet ?
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Willard se nettoya avec la chemise de la fillette, maintenant poisseuse de sang et de sueur. Cobb sortit une bière fraiche de la glacière pour Willard, et commença à se plaindre de la moiteur de l'air. Ils la regardèrent sangloter - elle émit quelques bruits étouffés, puis resta silencieuse. Il faisait si chaud que la bière de Cobb, encore à moitié pleine, était déjà tiède. Cobb la lança sur la forme gisante. La boîte atteignit la fillette au ventre, l'éclaboussant de mousse, puis roula sur le sol poussiéreux, à côté d'autres cadavres de fer blanc issus de la même glacière. Pour le moment, elle avait reçu douze boîtes de bière à moitié pleines, en entendant les deux hommes éclater de rire à chaque tir. Willard avait du mal à toucher sa cible, Mais Cobb faisait mouche à chaque fois. Ils n'étaient pas du genre à gâcher de la bière, mais on pouvait mieux viser avec une boîte pleine, et c'était drôle de voir la mousse gicler partout.
La bière tiède se mêla à son sang et dégoulina sur son visage, son cou, pour former une flaque brune sous sa nuque. Elle ne bougea pas.
(...)
- Qu'est-ce qu'on en fait ? demanda nerveusement Willard.
- Sais pas, répondit Cobb, guère plus serein. Mais il va falloir se décider avant qu'elle dégueulasse le camion. Regarde-là pisser le sang, elle en met partout.
Willard réfléchit un moment en terminant une bière.
- On a qu'à la jeter d'un pont, proposa-t-il, fier de lui.
- C'est une idée. Une sacrée bonne idée ! File-moi une bière, ordonna Cobb à Willard, qui fit le tour du camion en titubant pour aller prendre deux nouvelles boîtes à l'arrière.
- Elle a même foutu du sang sur la glacière, annonça-t-il alors que Cobb remettait les gaz.
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- Le système pénal pour les délinquants juvéniles ne fait rien d'autre que de façonner des criminels de carrière. La société veut nous enfermer et jeter la clef, mais la société est trop stupide pour comprendre que nous finirons par sortir. Et quand on sort, c'est pas joli. Tenez, regardez-moi. J'aimerais penser que je n'étais pas un cas désespéré quand je suis entré là-bas, à treize ans. Mais donnez-moi deux années avec rien d'autre que de la violence, de la haine, des raclées, des abus sexuels, et à ma sortie, à quinze ans, la société a forcément eu un souci. Les prisons, c'est de usines à haine, pasteur, et la société en veut toujours plus. Ça ne marche pas comme ça.
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- Eprouvez-vous la moindre compassion pour la famille ?
- J'ai été violé quand j'avais huit ans. Je ne me rappelle pas la moindre parole de compassion de qui que ce soit. En fait, personne n'a levé la main pou empêcher la chose. Et la chose s'est perpétuée. Vous avez vu mon casier, pasteur, j'ai fait plusieurs victimes. Je pouvais pas m'en empêcher. Pas sûr que je puisse m'arrêter, encore aujourd'hui. Alors évidemment, la compassion, je vais pas perdre mon temps à ce genre de truc. - Keith secoua la tête, avec une expression de dégoût. - Comprenez-moi bien, pasteur. J'ai beaucoup de regrets. J'aurais préféré ne jamais commettre tous ces actes terribles. J'aurais préféré un million de fois être quelqu'un de normal. Toute ma vie, j'ai eu envie d'arrêter de causer du mal aux autres, disons, de me ranger, de plus aller en prison, de me trouver un boulot, et tout ça. J'ai pas choisi d'être comme je suis.
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Je suis seul, je suis désarmé, terriblement anxieux, je n'ai aucune expérience, mais je sais que notre cause est juste. Si les Black ne gagnent pas ce procès, c'est à désespérer du système entier.
Les moments que je passerai dans cette chambre à l'avenir sont comptés. Je regarde son corps squelettique aux contours à peine visibles sous les draps, et je me jure de le venger.
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