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Critiques de Jorn Riel (494)
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Un petit détour et autres racontars (BD)

Cela fait un moment que j’ai envie de découvrir les racontars arctiques de Jørn Riel, publiés par les éditions Gaïa ! Lorsque j’ai vu que Gwen de Bonneval et Hervé Tanquerelle en avaient adapté une partie en bande-dessinée, j’ai sauté sur l’occasion ! Après avoir adapté la trilogie Le garçon qui voulait devenir un être humain, les éditions Sarbacane récidive en effet en nous offrant 100 pages illustrées de l’œuvre délirante de Riel, baroudeur qui a vécu auprès des trappeurs au Groenland pendant des années.



En quelques petits épisodes, Jørn Riel nous plonge au cœur du Groenland, au début du XXe siècle : le froid, la glace, et les trappeurs confinés dans des comptoirs pendant des mois. De quoi devenir fou … et il y a un peu de ça dans le caractère de ces personnages solitaires, à la limite de l’excentricité, auquel le manque de compagnie, de femmes par-dessus tout, peut tout faire basculer ! Nous découvrons donc les barbus Siverts, Fjordur, Losen, Mads Madsen, Lodvig et d’autres qui nous font rire et pleurer par leurs aventures … extraordinaires !



"Ouvrir ce livre est comme ouvrir la porte du monde arctique tel que je l’ai connu il y a tant d’années. Les trappeurs de ces dessins sont exactement comme je les ai découverts jadis [...] Les peuples trappeurs du nord-est du Groenland sont ressuscités." a dit Jørn Riel en découvrant les dessins des deux illustrateurs choisis pour adapter son œuvre. Avec des graphismes en noir et blanc, presque ronds ce qui donne un air sympathique aux personnages, c’est effectivement une très belle bande-dessinée qui a su me séduire.



Avec La balle perdue, Un petit détour et Ce qu’il advint d’Emma par la suite, on a ainsi un bon aperçu de ce que sont les racontars arctiques, aventures délirantes teintées de surnaturel.



De quoi passer de longues soirées d’hiver en s’amusant, bien au chaud chez soi …



***
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Pani, la petite fille du Groenland

Pani, la petite fille du Groenland est avant tout un conte mais aussi un très beau récit de voyage nous faisant découvrir le Grand Nord. Aussi, on apprend beaucoup sur le quotidien des eskimos, notamment sur leur rites et légendes.

De plus, l'auteur rythme l'expédition de cette fillette par les rencontres des animaux ainsi, on prend plaisir à suivre notre héroïne dans cette exploration qui semble assez rude.

En conclusion, c'est un petit conte très bien écrit nous entraînant dans une aventure initiatique que je conseille à partir de 9 ans.
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Le jour avant le lendemain

Encore un petit livre qui m'a beaucoup touché...

Mais pas vraiment dans le bon sens! L'histoire est d'une tristesse... j'ai eu énormément de mal à en venir à bout car je sentais que ça n'allait pas bien se terminer.

ATTENTION : à ne pas lire quand on ne se sent pas très bien, ça ne vous aidera pas à vous sentir mieux, bien au contraire!!!

Mais tout de même, je note que le livre est merveilleusement bien écris, et que le premier tiers de l'ouvrage est passionnant. On y apprend beaucoup sur la façon de vivre des tribus du Groenland.
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La maison des célibataires

J'ai dévoré ce court livre en une demi-heure. Il est très drôle, car nos cinq célibataires sont réellement attachants dans leur volonté de rester ensemble, envers et contre tout,surtout quand la vieillesse sera là. Vous me direz qu'ils font tout pour séparer leur ami de sa riche fiancée. Si vous l'aviez rencontré au détour des pages de ce roman, vous comprendrez que c'est vraiment à cause de leur amitié profonde et sincère qu'ils agissent ainsi.

Je n'ai garde d'oublier quelques petites rosseries bien réjouissantes, dirigées contre le clergé (ce curé-ci est bien moins courageux que celui de L'enfant qui voulait devenir un être humain) et contre l'administration, prise à son propre piège.

Si vous croisez ce livre, n'hésitez pas, plongez vous aussi !
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La vierge froide et autres racontars (BD)

En ouvrant ce livre on entre dans un univers à part, j'ai envie de dire « hors-temps » aussi, le monde des chasseurs qui passent leur année au Groenland dans un bel isolement. Beaucoup de vieux de la vieille et quelques petits jeunes venus tenter l'aventure. Il hivernent par deux dans de petites cabanes sur la banquise (?) à plusieurs jours de traîneau les uns des autres mais se rendent des visites de courtoisie pour rompre la déprime engendrée par la longue nuit polaire et l'inaction.

Sans doute une préférence pour l'histoire du tatoueur qui relie tous les personnages en une sympathique communauté.

J'ai adoré les illustration d'Hervé Tanquerelle pleines d'humour et ces hommes qui sous de rudes dehors d'ours sont des tendres. Une excellente découverte.
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Le jour avant le lendemain

Cruelle mais belle cette histoire à la Robinson qui unit Ninioq la grand-mère à son petit fils Manik.

Dans le grand nord du Groënland, une tribu d’esquimaux vit au jour le jour, de chasse de pêche et de cueillette. Dans ce roman danois, on trouve avec intérêt une description d’un mode de vie et de pratiques culturelles inconnues ou mal connues. C’est la première partie de ce court roman.

Puis vient le drame, la tribu décimée et le couple de la grand-mère et du petit-fils qui doit faire face, survivre, mais avec le sentiment d’être les derniers hommes sur terre.*

Ninioq, femme sans âge, à la vie longue et riche d’événements de toute nature, sait sa fin proche. Elle se retrouve seule avec son petit-fils de sept ans, dans un environnement hostile. Pour lui, elle doit survivre, elle doit lui transmettre cet héritage qui lui permettrait de résister, d’exister. Mais à quoi bon si l’on doit être seul et si l’homme est vraiment son propre prédateur ?

Des scènes magistrales, l’attaque de l’ours puis celle des loups, émaillent le récit. Des scènes d’une grande tendresse comme seule peut vivre une tendresse entre une grand-mère et son petit fils.

Par sa concision, ce récit n’en est que plus fort, que plus troublant et digne des grands romans d’aventure il laisse une trace, profonde.

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Le jour avant le lendemain

Court roman lu dans le cadre du challenge solidaire 2023.



Né de la découverte fascinante de Jorn Riel, qui a consacré plus de 15 ans de sa vie au Groenland, de deux crânes, celui d'une femme et d'un enfant, sur une île reculée de ce pays nordique.



Merveilleux prétexte pour imaginer et nous conter l'histoire de la matrone Ninioq et de Manik, son petit-fils. Immersion totale dans le peuple Inuit, récit tragique mais chargé d'humanité.
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Un safari arctique et autres racontars

Jørn Riel nous raconte des histoires invraisemblables venues du fin fond des terres glacées du Groënland.

Avec un tout petit peu moins de cocasseries potaches que dans le précédent ouvrage, Un safari arctique est un recueil de nouvelles, de racontars comme le dit l'auteur, truculentes, savoureuses, hénaurmes, ... à la dimension des landes désolées du pays.

Jørn Riel maîtrise parfaitement l'art de raconter une histoire. Et le plus souvent, il met en scène un personnage qui lui-même, se fait conteur pour ses compagnons. Cette mise en abyme est également celle du gars qui raconte l'histoire du gars qui lui a raconté ...

À chaque étape ou étage, l'histoire est, comme il se doit entre gens de bonne compagnie, embellie, enjolivée. Les fanfaronnades deviennent encore plus exagérées et les invraisemblances encore plus vraies. Si Tartarin n'avait pas été de Tarascon, il eut été de Fimbul ou de Bjørkenborg assurément.

L'histoire d'Emma par exemple, est extraordinaire : à plusieurs reprises, Jørn Riel nous donne le fin mot de l'affaire, la clé de l'histoire, mais non, rien n'y fait, comme les chasseurs du Groënland on a tellement envie de croire à cette jolie histoire qu'on se laisse emporter au fil des quelques pages et on se laisse surprendre par la chute qu'on nous avait pourtant déjà dévoilée. Chapeau !

La nouvelle qui donne son titre au recueil est également un morceau d'anthologie quand une riche et noble dame s'en vient chasser le bœuf musqué aux côtés de nos rudes gaillards, puants et barbus :

Quelques petites nouvelles qui s'enchaînent et se répondent, sans vraiment se suivre mais quand même, qui brodent toute une galeries de portraits de ces chasseurs de peaux venus passer quelques hivers sur la banquise groënlandaise et qui ne repartiront peut-être jamais, trop heureux d'être là, seul(s) et loin de tout.

Dépaysement garanti : Jørn Riel a vécu plusieurs longues années au Groënland dans une base scientifique et désormais, comme le dit son éditeur, il 'décongèle' dans la jungle de malaisie avec en tête, tout plein d'histoires à raconter aux papous.

Pour celles et ceux qui aiment les histoires tout simplement.
Lien : http://bmr-mam.blogspot.com/..
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Des racontars arctiques

Racontars : propos médisants ou sans fondements, commérages... Ce n'est pas tout à fait ce à quoi on pense quand on imagine un groupe d'individus dans l'arctique. Et pourtant des histoires désopilantes ...le livre en est truffé. Au fil de la lecture, on s'étonne à s'attacher à chacun de ses hommes. Ils sont pourtant, pour la plupart, un brin ivrogne, souvent vulgaires et peu loquaces mais on en viendrait presque à tenter l'aventure...enfin pour quelques jours parce que ce qu'on comprend surtout que la vie dans l'arctique n'est pas de tout repos !

Je retiendrai quelque chose qui ne nuirait pas à s'appliquer aussi à nos contrées : "Ils étaient, comme tous les individus de leur espèce gagneraient à l'être, modérément sociables et aussi éloignés des sociétés d'abeilles et de fourmis qu'un éléphant du virus de la grippe asiatique."
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Le jour avant le lendemain

Après la famine et le froid qui ont meurtri la communauté ces dernières années, les chasses ont enfin été fructueuses ce dernier printemps au Groenland. La tribu de Katingak s'apprête à partir vers leur camp d'été afin de faire des provisions pour l'hiver. Mais sa mère, la vieille Ninioq, est tourmentée par un sombre pressentiment qui ne la quitte plus. 



Durant l'été, Ninioq se rend sur une île en compagnie de son petit-fils Manik âgé de sept ans dans le but de faire sécher la viande et le poisson quelques semaines. La tribu doit venir les chercher juste avant l'hiver et l'aïeule les attend, en vain. Que s'est-il passé ? 



Je découvre avec ce roman la superbe plume de Jorn Riel et je me suis régalée avec ce récit qui nous transporte au milieu du XIXème siècle en plein cœur des fjords du Grand Nord. 



Le romancier danois est un fabuleux conteur qui, après seize années passées sur ce territoire, connaît parfaitement les peuples nomades qui vivent là-bas. Une lecture riche et captivante où l'on découvre au fil des pages leurs mœurs, leurs croyances et leur mode de vie. Une survie qui dépend essentiellement de la chasse et une existence rythmée par les saisons.



Les souvenirs de la vieille Ninioq s'entremêlent au présent et l'immersion est totale jusqu'aux dernières lignes, poignantes.



Un passionnant et magnifique voyage au cœur du Groenland.
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Racontars arctiques - Intégrale (BD)

Un racontar c'est un racontar,

Le Net nous explique, s'il en était besoin :

Commérage, nouvelle qui ne repose sur rien de sérieux.

Synonymes : cancan, on-dit, potin qu'en dira t on, ragot.

Jørn Riel a rendu célèbres, les racontars arctiques, ces petites histoires sans importance. Gwen De Bonneval (scénario) et Hervé Tanquerelle (dessins) nous permettent de les revivre en image.



Laissez vous embarquer dans un monde magique, parfois absurde, mais tellement drôle, vivant, qui nous laisse songeur, qui nous ouvre les yeux sur un monde intérieur que nous devrions chacun chercher en nous ... cette lumière qui parfois est tout le temps là, parfois complètement absente ... prenons là comme elle vient, profitons du moment présent que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur... profitons de la vie.





Les racontars arctiques .... des histoires venues du Groenland où l'on se retrouve avec un ancien prisonnier qui ...

"avait passé des années en taule, et ça, il ne pouvait pas l'oublier. Chaque matin, il continuait à faire la "promenade" autour de la cabane. Il marchait en rond, avec les mains dans le dos, en calculant à voix basse le nombre de tours qu'il liquidait. Après cent vingt tours, il était prêt pour le petit déjeuner."

Alors par ces temps de confinement .... on pourrait appliquer la même méthode et pour rire apprendre des injures locales .... putain de veau marin ... espèce de zooplancton des mers du sud ... utérus de baleine à bosse ... résidu d'estomac de bélouga ... trou du cul de phoque barbu !
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Le jour avant le lendemain

Publiée également aux éditions Sarbacane au format album, ce récit n'a rien d'un conte pour enfant.

Une vieille femme, Niniok, arrivée au terme de sa vie, rassemble ses souvenirs et s'interroge sur ce qu'a été sa vie. Elle est proche de son petit fils et se retrouvera seule avec lui, sur une île, au coeur de l'hiver en se demandant ce qui arrive à son monde, s'il y a d'autres hommes, s'ils sont seuls, ou s'ils sont les derniers survivants de son peuple ou de toute l'humanité...

Pourra-t-elle guider et initier son petit-fils Manik jusqu'à ce qu'il puisse se débrouiller seul et rejoindre les autres hommes ?

Niniok voit disparaître son monde dans le réchauffement climatique, la perte des siens et se raccroche à la vie pour son petit-fils, pour une ultime transmission des gestes du quotidien : chasse, pêche, survie, croyances... Comme un testament vivant.
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Le garçon qui voulait devenir un être humain, t..

La vie de Leiv bascule lorsqu'il apprend qu'un voisin vient de tuer son père. Thorstein, le coupable est obligé de quitter l'Islande pour trois longues années d'exil et de mettre le cap sur le Groenland. C'était ainsi chez les Vikings...

Leiv, du haut de ses 12 ans veut (et doit) venger son père. Il embarque en cachette sur le Drakkar. Découvert par les hommes d'équipage, il devra faire un étrange marché avec Thorstein : rester avec lui jusqu'à ce que ses bras deviennent aussi longs que les siens...alors seulement la vengeance pourra avoir lieu car elle sera honnête entre deux personnes de force égale.

Leiv accepte... mais quelques temps après, une terrible tempête survient et le bateau est broyé par les glaces. Leiv survit en s'accrochant à une poutre et arrive à atteindre la côte du Groenland sain et sauf.



C'est là que Narua et Apuluk, deux enfants inuits, le découvrent quasiment inanimé.

Ils décident de l'aider et de le cacher quelques temps avant de le présenter à la tribu...

Leiv va alors partager la vie de la tribu Inuit, sa langue, ses coutumes, sa philosophie de vie et ses traditions. Il s'adapte peu à peu à sa nouvelle vie, une vie emplie d'aventures qu'il partage avec ses nouveaux amis. Il apprend à chasser et à se préserver du froid et des dangers.

Il découvre les valeurs d’entraide, de non-violence, d'amitié de ce peuple doux et pacifique qui ne connaît ni l'envie, ni la jalousie...ni la valeur de l'argent et ses conséquences.

Au fil du temps qui passe, il va peu à peu renoncer à sa vengeance.

Il veut désormais devenir "un être humain"...un véritable Inuit donc !



Voilà un album grand format magnifiquement mis en images qui nous fait découvrir la vie de ce peuple doux et pacifique. Les illustrations sont si réalistes qu'elles facilitent la compréhension du texte.

C'est une belle façon de faire entrer les enfants dans les coutumes d'un autre peuple et les jolies légendes du Grand Nord...

Ils découvriront un conte humaniste où ils croiseront émotion, aventure et amitié.



Il est le premier d'une trilogie qui reprend le texte intégral du roman.

A lire seul à partir de 9-10 ans dans la version illustrée...




Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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Le jour avant le lendemain







Ninioq est une vieille femme esquimau qui vit dans la tribu de son fils . Elle part avec tout son groupe sur le site d'été où la pêche et la chasse sera suffisamment bonne pour permettre de tenir tout l'hiver. Elle décide d'aller sur une île proche ,avec Manik son petit fils préféré, faire sécher la viande et retrouver le clan plus tard. De récits en apprentissages , elle peaufine la formation de Manik pour faire de lui un grand chasseur comme son père et son grand-père. Pendant ce temps un drame a lieu dans le campement d'été et Ninioq va devoir affronter un hiver rude et prendre des décisions difficiles...



Ce récit est un vrai petit bijou. Ninioq est une vieille femme tout en sagesse et en acceptation de la vie. Sa grande connaissance de son monde qu'elle transmet à son petit fils, nous permet de découvrir une culture très différente de la notre. Très proche de la nature, les esquimaux savaient tirer parti de tout ce que les animaux ou les plantes leur fournissaient. Le respect de la nature, inscrit dans une forme de chamanisme, est présent à tout moment, et la vie est célébrée et respectée comme le bien le plus précieux.



L'écriture est douce et belle même, dans la violence qu'une nature hostile peut offrir.C'est vraiment un très beau texte qui fait , pour moi le pendant des Tchouktches et de leurs rennes dans L'étrangère aux yeux bleus.
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Le garçon qui voulait devenir un être humain - ..

Le garçon qui voulait devenir un être humain, c'est l'histoire d'un jeune viking islandais âgé de 12 ans qui souhaite venger son père et qui échoue au Groenland. Il va être recueilli par deux jeunes inuits et va s'acculturer à leur milieu. Il va lui aussi devenir un Etre Humain, puisque c'est la signification du mot "inuit" : un être sage qui vit en harmonie avec autrui. Un beau récit initiatique.
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La maison des célibataires

!un petit livre de rien qui se croque en un rien de temps, pour une histoire toute simple mais pleine de sympathie. Un clan de célibataires loge dans une maison dont on ne sait plus à qui elle appartient. Voilà que l'un d'entre eux réalise que plus tard, ces vieux célibataires devront se séparer pour rejoindre une maison de retraite. Hors de questions de perdre ses compagnons de fortune, il décide donc de se marier avec la veuve la plus aisée de la région, afin de préserver son avenir et celui de ses copains. Mais ces derniers, de l'entendent de cette oreille, d'autant que cette veuve est acariâtre, voire violente. Ils montent donc un plan pour sauver in-extremis leur copain d'un mariage qui n'aurait d'heureux que le nom.



Telle la chanson : les copains d'abord...
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La vierge froide et autres racontars

Des chasseurs vivent au Groenland. Les hommes vivent seuls ou éventuellement à deux dans des cabanes en bois, au milieu des glaces et dans des conditions particulièrement rudes. Les moments de solitude et de cafard existent et l'envie est grande parfois de se confier ou de raconter des souvenirs. Ce sont ces "racontars" que l'on découvre dans ce petit livre. Beaucoup d'originalité et de surprises.
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La vierge froide et autres racontars

" L'Histoire Universelle, mon ami, c'est des gros livres concernant des meurtres sur tous les fronts et l'amour de la patrie, l'honneur et ce genre de foutaises. Et juste quelques lignes ici et là sur la vie des gens ordinaires."



Donc, Jorn Riel nous présente des gens ordinaires, ses chasseurs du grand Nord. Comme il adopte la forme nouvelles-accolées-faisant-un-tout , il n'éprouve pas le besoin de faire une intro, d'expliquer la situation, la géographie etc … (on a quand même droit à une carte, mais on s'en fiche un peu, les histoires vivent pour elles-mêmes) A nous de découvrir au fil de pages.

On est d'entrée de jeu en présence des personnages , et quels personnages, les poètes et les philosophes, les un peu bornés et les originaux, les rêveurs et les grognons, les mutiques et les bavards. Car la solitude du quotidien, fait que les moments de camaraderie deviennent cruciaux, et justifie les explosions de plaisir quand tout ce petit monde se retrouve et arrose ça dans une belle démesure.



Des situations d'un burlesque un peu fou, mais d'une folie à la fois sereine et plausible. Une superbe galerie de portraits, avec cet humour tendre, qui n'est jamais lourd, même quand il passe un chapitre à nous parler de cabinets.



J'ai eu un faible pour les funérailles de Jalle, mais - en tout cas dans les livres - j’ai toujours un faible pour les enterrements. J'en ai rarement lu d'aussi drôles, par contre !





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Le jour avant le lendemain

Il y a très peu de livres sur lesquels j'ai pleuré et celui-ci en est un. Certes de tristesse, mais aussi de beauté. Récit magnifique qui touche droit au coeur : quand on est habitué à la drôlerie des Racontars de Riel, voilà un petit livre qui surprend beaucoup.
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Le piège à renards du seigneur

Ce roman est le second de la trilogie « La Maison de mes pères » de l’écrivain danois Jorn Riel. Chacun de ses livres (Un récit qui donne un beau visage , Le piège à renards du seigneur et La fête du premier de tout) peut être lu séparément, mais à mon sens ce tome se démarque en qualité des deux autres par son humour, la tendresse des personnages et son style très « tradition orale » que l’on retrouve dans les racontars du même auteur comme « La vierge froide et autres racontars ». Véritable parcours initiatique du jeune eskimo Agojaraq au début du vingtième siècle, partagé entre ses origines et ses traditions du grand nord canadien et son envie de prendre le large, ce roman séduira tous les amateurs d’aventures polaires, dans la veine de celles écrites auparavant par Jack London.

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