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Critiques de Jules Verne (2783)
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Le rayon vert

C'est le fameux rayon vert, bien connu de tous les marins, qui sert de fil conducteur à cette aventure.

Pour une fois, Jules Verne ne nous offre pas un roman d'anticipation ni une ode au progrès technique derrière laquelle on trouve toujours une aventure humaine. Cette fois, une demoiselle part à la recherche du rayon vert qui, selon une légende écossaise, permet de voir plus clair dans ses sentiments et ceux des autres.

Promise à un savant nommé Aristobulus Ursiclos (anagramme de sourcils, comme Servadac était celui de cadavres...), elle finit par trouver l'amour.

Jules Verne nous offre ici une belle histoire d'amour qui nous change des Voyages Extraordinaires tout en les complétant.
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Paris au XXe siècle

Ce roman, écrit en 1862 et refusé par l'éditeur Hetzel, est ressorti des cartons dans les années 90 pour notre plus grand bonheur.

On y trouve le style de Jules Verne avant qu'il n'entame la série des Voyages Extraordinaires qui ont enchanté et enchantent encore des générations entières.

Il y peint Paris en 1960 avec une acuité que l'on mesure encore mieux a posteriori.

Longtemps considéré comme un inconditionnel du progrès technique et fustigé pour sa vision angélique de l'avenir, Jules Verne nous montre ici qu'il n'en est rien, dépeignant les travers possibles des progrès de la technique : Etat tout-puissant et centralisateur, marginalisation des artistes...

Un épisode savoureux à lire et à relire pour compléter sa vision de Jules Verne et de son univers.
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De la Terre à la Lune

A la fin de la Guerre de Sécession, Barbicane, président du Gun Club de Baltimore soulève le projet d'envoyer un boulet de canon sur la lune.

Michel Ardan, un audacieux français lui propose de fabriquer un projectile creux dans lequel il prendrait place.

Nicholl, adversaire du projet se joint à lui pour cet extraordinaire voyage, ainsi qu'un troisième compagnon.

Ce premier tome est le prélude d'une grande aventure, il est suivi par "Autour de la lune".

Jules Verne jette, tout simplement, les bases de la Nasa, en Floride, dans un récit passionnant écrit avec talent par le maître de l'anticipation.
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Le tour du monde en 80 jours

Le grand voyage de Phileas Fogg autour du monde est un classique de Jules Verne qui reste attractif malgré l’évolution des moyens de transport aux XXème et XXIème siècle. C’est une belle aventure rythmée par un contre la montre époustouflant que seul le flegme du héros britannique permet de gérer avec une impression d’absence de stress.



Après un début plutôt lent, le rythme devient trépidant dès le premier jour du voyage. Et quelle variété dans les moyens de locomotion de Phileas Fogg : train, bateau, traîneau à voile et même éléphant. Les jours s’enchaînent, des déconvenues surviennent mais le hasard ou la chance du célèbre parieur sont toujours ou presque au rendez-vous pour lui permettre de réaliser son exploit.



L’écriture de Jules Verne peut paraître datée. Pourtant elle est faite de belles phrases, structurées, avec des propositions équilibrées, pouvant donner impression de longueurs, mais qui sont richesses de vocabulaire et de découvertes.



C'est le rythme effréné de l'histoire qui m'a le plus séduit et, bien sûr, la finale magistrale, lors de l'arrivée de Phileas Fogg à Londres.

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De la Terre à la Lune

Je reconnais que la relecture fut moins réjouissante que les multiples faites quand j'étais enfant ! J'ai toujours autant apprécié les personnages, l'histoire, la verve et l'imagination de Jules Verne mais les développements scientifiques et autres qui émaillent le récit n'ont pas croisé la route de mon intérêt.



Ceci étant dit j'ai relu ce livre maintenant pour remplir un item d'un Challenge et même si j'ai décidé de relire Jules Verne, cet ancien livre était le plus facile d'accès ! Néanmoins je ne baisse pas la note, je ne peux pas dire que j'ai été réellement objective !



Challenge MULTI-DEFIS 2021

Challenge RIQUIQUI 2021

Challenge XIXè SIECLE 2021

Challenge SOLIDAIRE 2021
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Les tribulations d'un Chinois en Chine

Jules Verne nous emmène en Chine dans une aventure un peu rocambolesque , qui est très divertissante ! Le jeune Kin-Fo , soudainement ruiné, engage son fidèle compagnon Wang à le tuer dans un délai de deux mois. Sauf qu'entre-temps la fortune lui sourit à nouveau et qu'il ne veut plus mourir. Mais Wang a disparu et tiendra parole …

J'ai apprécié cette plongée dans la Chine du XIXéme siècle , les descriptions et les dessins nous permettant de nous immerger complétement. L'intrigue est faites de rebondissements qui nous empêchent de reposer ce roman , court et efficace. J'ai particulièrement aimé l'invention des hommes-bateaux ^^. Le fait de placer l'intrigue en Chine apporte vraiment un plus car on en apprend beaucoup sur ce peuple !

Multi-défis 2019

Challenge XIX siècle
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L'École des Robinsons

Un roman de Jules Verne, c'est toujours distrayant et celui-ci ne fait pas exception. Godfrey, neveu d'un homme riche, rêve de parcourir le monde avant de se marier . Son oncle lui prépare un bateau, un équipage,des vivres et le voilà parti avec un singulier compagnon, son professeur de danse. Mais ils font naufrage et ils se retrouvent à deux à survivre sur une île ....Assez classique, beaucoup de déjà vu mais une fin originale, même si,avec les événements étranges qui surviennent sur l'île, j'avais deviné sans peine ! Dommage d'ailleurs car l'idée est surprenante . Les pages se tournent toutes seules, on en s'ennuie pas un seul moment ! Après c'est un auteur du XIX éme siècle et on a donc droit à quelques clichés sur les peuples "sauvages" et des propos qu'on jugerait raciste aujourd'hui. On peut voir ça comme un témoignage des mentalités de l'époque mais ça fait toujours un peu grincer des dents.

Une aventure plaisante,dommage qu'il n'y ai pas eu plus de suspens que ça.

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Le tour du monde en 80 jours

Momentanément privée de ma PAL, je me rabats sur la relecture du périple de Phileas Fogg.



Des aventures aux multiples rebondissements et une histoire d’amour bien chaste en ont fait un classique de la littérature jeunesse.



Mais la relecture avec un œil d’adulte ne peut s’empêcher d’être plus critique envers les clichés véhiculés : l’anglais flegmatique et le rustre américain, le petit Français imaginatif et les belliqueux indiens d’Amérique qui attaquent les trains. Comme dans « Tintin au Congo », c’est aussi un regard sur le colonialisme et sur la façon dont sont considérés les peuples des pays conquis.



D’autre part, j’aime toujours l’idée de faire le tour du monde, mais cette façon qu’a le héros de voyager sans se soucier de rencontrer des gens, ni même de regarder les paysages, me semble tout à fait absurde, même si on rencontre encore aujourd’hui ce genre de touriste pour qui avoir « fait » un pays, c’est y avoir passé une nuit dans la chambre d’un hôtel à jouer aux cartes en attendant qu’on lui serve la même nourriture que chez lui.



Au final, c’est intéressant dans la mesure où le lecteur est capable de considérer avec humour cette caricature d’époque, sans y voir la réalité du monde ou le plaisir du voyage.

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Cinq semaines en ballon

De courageux explorateurs anglais veulent découvrir les sources du Nil : traverser l'Afrique, là où tant d'autres ont trouvé la mort, là où certains ont dû rebrousser chemin. Le docteur Fergusson, le commandant de la mission, montre un sang-froid exceptionnel. Du début jusqu'à la fin, on ne s'ennuie pas un instant, car Fergusson et son équipage doivent braver les pires dangers et le manque de vivres. L'équipage du ballon, le Victoria, rencontre des tribus barbares et les combats sont bien décrits. De nombreuses informations scientifiques sont communiquées régulièrement, comme la vitesse du Victoria, son altitude, et la température du chalumeau, ce qui, en tant que scientifique en herbe, m'intéresse beaucoup.

Heureusement que Jules Verne a écrit de nombreux romans, sinon, qu'est-ce que je m'ennuierais !
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L'étoile du Sud

Avec « Cinq semaines en ballon », Jules Verne nous avait transportés dans un survol de l’Afrique, d’est en ouest. Avec « L’étoile du sud », nous voilà posés, en Afrique du Sud au Grikaland, pays grand fournisseur de diamants. C’est là que l'ingénieur minier Cyprien Méré conduit des études sur les gisements diamantifères.



Là, dans cette Afrique australe, on rencontre John Watkins, propriétaire richissime des plus importantes mines de diamant de la contrée ; et puis sa fille Miss Alice Watkins à qui Méré se verrait bien passer la bague au doigt… Le verdict du père est cruel : « Pas assez riche, ma fille… »

Méré se mettra alors en tête de recréer synthétiquement un diamant d’une taille telle que fortune serait faite et que la main d’Alice ne pourrait pas lui échapper ; lui qui l’aime d’amour contrairement à la concurrence qui ne pense qu’à un beau mariage.

Naîtra de cette expérience un énorme diamant noir…



A l’heure où Zola se prépare à faire paraître « Germinal » qui nous mènera également dans les mines, de charbon, celles là, Jules Verne nous livre un beau roman d’aventures australes qui pourrait avoir comme moralité : « Bien mal acquis ne profite jamais ».



Sans doute mon préféré avec « Vingt mille lieues sous les mers », mais il y en a tant d’autres que je n’ai pas lus…

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Paris au XXe siècle

Écrit vers 1862 !!! Le sujet est Paris en 1960 !!! ça ne pouvait que m'intéresser !!!

Ce recueil fut refusé par son éditeur, Hezte !!! ce roman aura attendu 130 ans avant de revoir le jour.

Je me rends compte que nous sommes en 2012 et que je lis un livre d'anticipation écrit en 1862 qui parle de 1960 !!! Il faut tout de même le faire !!!



Mais reprenons de puis le début, Michel Dufrénoy obtient le premier prix de vers latins de la Société Générale de Crédit Institutionnel, fondé en 1937 sous le régime de Napoléon V, créé par le Baron Versompin. En 1960 la Société Générale de Crédit Institutionnel compte pas moins de 157 342 élèves. Ces élèves étudient la science par des moyens mécaniques. Ils avaient sacrifié les belles lettres, les langues anciennes. L'enseignement était plus tourné vers les mathématiques, la mécanique, la physique, la chimie, l'astronomie, les cours industriels pratique, du commerce, de la finance et de l'art industriel. Société Générale de Crédit Institutionnel possèdent des bâtiments immenses, élevés à l’emplacement de l'ancien champs de Mars de Paris.



Nous allons suivre la vie de Michel que la vie ne veut pas de lui, puisque Michel est un artiste qui vit dans ce monde industriel dans lequel il n'est pas bon d'aimer la littérature, la peinture, la poésie... Dans ce monde même Victor Hugo, Lamartine et autre Musset, n’existent plus...

Dans un premier temps Michel arrive à son premier travail. Il est surpris par de très grosses caisses qui ont à leurs base un clavier, comme un clavier de piano. En fait ce n'était que des machines qui permettaient de faire d'innombrables calculs.

Mais rien ne va, il ne s'habitue pas à la machine, il est donc renvoyé... Michel s’aperçoit qu'il ne peut pas être ni un financier, ni un commerçant, ni un industriel... que va-t-il devenir... ???



Les transports étaient divisés en quatre cercles concentriques de voies ferrés qui formaient le réseau métropolitain. Ces raiways existaient depuis 1930. Les trains marchaient à l'aide de l'air comprimé, cette air comprimé était produite par 1853 moulins à vent, établis dans les plaines de Montrouge, refoulaient l'air au moyen de pompes dans de vaste réserves. Il y avait plus de pollution, plus de fumée et il n'y avait plus, non plus, de locomotive.

La lumière dans les rues était produite par des candélabres établis d'après le système way par l'électrisation d'un fil de mercure. Les cent mille lanternes de Paris pouvaient s'allumer d'un seul coup.

Les voitures se mouvaient par une force invisible au moyen d'un moteur à air dilaté par une combustion de gaz, ce qui produisait de l'hydrogène, inventée en 1859.

Les communications étaient faite par la télégraphie électrique. La télégraphie photographique, inventée au siècle dernier, permettait d'envoyer au loin des fac-similés de toute écriture, autographe ou dessin. L'Amérique était à une seconde de la France.



Jules Verne nous transporte dans ce monde où il n'y a plus de campagne à dix lieues autour de Paris, il n'y a plus d'atmosphère. Où faxer et scanner existe... où les voitures roulent à l'hydrogène... un monde bien futuriste pour quelqu'un qui l'a décrit 100 ans auparavant...

J'ai adoré ce petit livre très visionnaire, mais ce que j'ai le plus aimé, se sont les descriptions tellement réalistes qu'elles paraissent tout à fait vraies et font oublier les années entre l'écriture et le nomment de l'action. Ce livre m'a vraiment fait pensé aux descriptions de Bargavel avec « Ravage ».
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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Les Indes noires

Le titre de ce roman peut être trompeur, les indes dont il est question sont en fait le surnom donné à la richesse minière de la Grande-Bretagne.

C'est donc dans une mine écossaise que se déroule le récit.

Lire Jules Verne, c'est un peu voyager dans le passé, car comme le laisse supposer le côté didactique (très daté, je garde un souvenir très mitigé des longues descriptions de la vie marine de "20 000 lieues sous les mers") les livres de Jules Verne, il ne me semble pas inutile de le rappeler, s'adressait à un jeune public et ce selon les normes morales et éducatives de son temps.

Ainsi, dans "Les indes noires", les personnages sont exemplaires, de l'ancien mineur qui aimait tant son travail qu'il a choisi de vivre dans sa mine, au brillant ingénieur (ha ! les ingénieurs de Verne !) en passant par le joyeux (mais travailleur et courageux) jeune écossais, tout ce petit monde est franc comme l'or.

C'est un principe qu'il faut accepter même si il peut paraitre naïf ou simpliste, c'était dans l'air du temps comme l'usage de l'imparfait du subjonctif, l'esprit conquérant et la droiture comme norme.

Pour ma part, cela ne me gène pas outre mesure et Jules Verne reste un auteur que j'affectionne et dont il me reste bien des livres à découvrir !
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Le tour du monde en 80 jours

Un roman que j'ai lu il y a déjà longtemps... L'avantage avec ce livre c'est qu'il peut être lu par les jeunes lecteurs, comme par les lecteurs adultes. On peut rêver de voyages et d'aventures à tous les âges. Jules Verne est un auteur classique indémodable à lire sans modération. Faire connaître ces textes aux plus jeunes, c'est leur ouvrir les portes des bibliothèques et librairies et leur donner assurément le goût des livres et de la littérature.
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Le Château des Carpathes

Suite de mes découvertes de certains classiques, celui-ci n’est pas forcément le plus connu au milieu de toute la bibliographie de cet auteur. Ça me permet ainsi de combler mes lacunes littéraires de certains auteurs, en espérant néanmoins que ce sera mieux que certains essais avec celui-ci.



Le début est assez longuet, rempli de descriptions, d’énumérations et de mots savants. L’audio est relativement court (5h10), j’ai malgré tout hésité à l’abandonner car l’histoire stagnait un peu. Le pire de ces descriptions concerne celle des gens, ressemblant plus à une énumération de faits ou d’attributs. Ça ne donnait vraiment pas envie de rencontrer ces personnes-là. C’est à se demander ce qui est passé par la tête de Jules Verne pour créer un début aussi bizarre à un roman dont seul le titre invite au voyage et à l’imagination. Par contre, l’auteur est vraiment pétri de préjugés concernant les juifs, que ce soit pour leur apparence que pour leur métier (ils sont tous aubergistes et prêteurs). J’ai finalement écouté jusqu’au bout cette histoire lue par une femme, cela m’intriguait malgré certains passages. La fin est plus courte que n’est le début et l’histoire fait un flop complet. Jusqu’à la fin, j’ai cru voir une pointe de fantastique mais que nenni et c’est vraiment dommage avec un titre comme celui-ci. On comprend mieux pourquoi ce roman n’a pas percé au cinéma…



Comme vous l’aurez compris, ce roman a été une grosse déception pour ma part, entre les descriptions, le style pompeux et la fin insipide. Je continuerai ma découverte de cet auteur mais je n’ai que peu d’espoir. À 15 ans, je n’avais jamais réussi à finir Le tour du monde en 80 jours, lui préférant son adaptation ciné. Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre idée.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Aventures d'Arthur Gordon Pym

J'avais envie de lire « Le Sphinx des glaces » de Jules Verne, mais LokiPg m'a appris qu'il s'agissait de la suite des « Aventures d'Arthur Gordon Pym » d'Edgar Allan Poe. Et donc... les deux font la paire ^_^



Dans l'ensemble c'était pas mal comme histoire, j'ai seulement trouvé Pym un peu trop bavard. Je pense que c'est la première fois qu'un roman raconté à la première personne me laisse cette impression.



Pym quitte Nantucket pour vivre la grande aventure de la mer et il va être servi : mutinerie, tempête, faim, anthropophagie, j'en passe et des meilleures. Il y a un passage qui m'a vraiment fait froid dans le dos, c'est



Juste un détail : il n'y a pas de pingouins en Antarctique. Ils vivent dans l'hémisphère nord (et peuvent voler). Les pingouins de Poe sont en fait des manchots (eux ne volent pas). Les manchots et les albatros ont des ancêtres communs (vieux de 60 à 70 MA) et donc il n'est pas surprenant qu'ils aient gardé des habitudes de reproduction similaires. Ah, Poe m'a bien fait rire avec ses « pingouins macaronis » (ce sont en fait des gorfous dorés, comme Cody dans Les rois de la glisse).



Bon évidemment, de nos jours impossible de croire à son histoire mais je pense que cela devait avoir son petit effet à cette époque.



La fin est un peu abrupte… je suis curieuse de voir ce que Jules Verne va en faire.



Cela étant dit, je vais m'arrêter ici pour l'exploration de l'oeuvre de Poe.





Challenge défis de l'imaginaire (SFFF) (83)
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Sans dessus dessous

Une mystérieuse société américaine place les terres encore inexplorées du pôle nord aux enchères.

Après un temps d'incrédulité et de questionnements, le public et les puissances de l'époque se prennent soudain d'intérêt pour cette vente un peu spéciale.

Et si quelques indices ont bien mis la puce à l'oreille de certains, nul ne pouvait prévoir qui se cachait derrière cette société, ni qu'elle avait pour plan de tout mettre sans dessus, ni dessous !



---



Attention, livre particulier.

J'avoue que je n'ai pas lu De la Terre à la Lune ni Autour de la Lune auxquels ce roman fait suite (sans qu'il soit besoin de les avoir lus) et je ne sais pas s'ils sont du même acabit. Mais pour avoir lu et vraiment apprécié Voyage au centre de la Terre, Le tour de Monde en 80 jours et surtout Cinq semaines en ballon, je peux certifier que Verne, ici, est différent.



On ne peut pas lire ce roman comme n'importe quel autre car le ton est tantôt frivole, tantôt pédagogique (c'est un livre documentaire sur les explorateurs, la géographie physique, et les mathématique la mécanique et le génie / Voir le « Chapitre supplémentaire, dont peu de personnes prendront connaissance » que l'on lira en sautant les formules ^^), tantôt satirique, tantôt burlesque, l'aventure n'y est pour pas grand-chose (alors qu'on pourrait s'y attendre), et que le démarrage est très, très, très long (jusqu'au chapitre 4, on ne parle presque que de droit et de juridique).

L’histoire démarre ensuite réellement avec le véritable projet de la société anonyme derrière la vente de l'Arctique, les revirements d'opinion public, la course contre la montre et le reste ;)



Verne est différent, Verne se lâche !

Roman piquant qui, sous une histoire rocambolesque, traite de la question de la propriété, du droit de s’approprier les terres, LA Terre, du colonialisme et de l'impérialisme, du racisme et de la guerre, du sexisme et du machisme, de l'égoïsme, critique tout ça ouvertement avec de beaux passages sur le non-droit de cité et de parole des peuples autochtones des régions arctiques. Verne bash à mort les US, la perfide Albion en prend pour son grade, la France fait cocorico et regarde de l’œil du sage tout ce petit monde concourir pour savoir qui a la plus grosse… Bref, un roman scientifique (écrit sur la base des recherches d'Albert Badoureau, polytechnicien, mathématicien, ingénieur, etc.), pince sans rire et très critique qui, s'il a pris quelques rides sur sa forme, n'est, dans le fond, que trop d'actualité…



Merci à LokiPg pour cette découverte au sein du Challenge SFFF :)
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Un hivernage dans les glaces

C'est l'histoire d'un armateur, Jean Cornbutte, dont le bateau revient au port, mais malheureusement le capitaine, qui était aussi son fils, a disparu en mer dans l'océan glacial arctique. Il ne veut cependant pas croire en sa mort, pas plus que sa fiancée Marie (qui est aussi sa cousine...), si bien qu'ils partent à sa recherche. Mais leur bateau va se retrouver pris par les glaces si bien qu'ils vont être obligés de trouver un hivernage sur la banquise, d'où le titre du roman.



L'école primaire de mes enfants ayant fait l'acquisition de ce livre en un grand nombre d'exemplaires, j'ai eu le plaisir de le découvrir avec mon aînée (car avouons que ce n'est pas le Jules Verne le plus connu...) puis de le relire avec mon cadet (histoire de faire bonne mesure).



Pourquoi ce choix des enseignants alors que ce Jules Verne n'est clairement pas le plus susceptible de donner envie de lire aux enfants, cela reste un mystère pour moi... Car hormis sa brièveté, il n'a pas grand chose d'attirant, et surtout il emploie un vocabulaire de marine extrêmement complexe y compris pour un adulte.



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Le tour du monde en 80 jours

Quel plaisir que de suivre Phileas Fogg et Passepartout qui courent autour du monde, empruntant tous les moyens de transport possibles de l'époque, dans des conditions parfois épiques et qui nous emmènent à leur suite dans tous les pays du monde où d'incroyables aventures les attendent.

Jules Verne nous tient en haleine jusqu'à la fin, et en particulier jusqu'à ce que l'on découvre, à l'initiative de Passepartout, qu'il faut retrancher 24 heures à ce tour du monde réalisé d'ouest en est !

On dispose, dans ce roman, d'un véritable catalogue des moyens de transport de la fin du XIXème siècle (rail, marine à vapeur, ballon) et on visite même le tout nouveau canal de Suez.

Cette histoire n'est pas seulement l'œuvre d'un chantre béat du progrès technique puisque Fogg et Passepartout vivent aussi de belles expériences humaines.

Un voyage extraordinaire..
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L'Ile mystérieuse

Ce Voyage Extraordinaire nous mène cette fois sur une île déserte sur laquelle cinq naufragés prennent pied et où ils parviennent rapidement à s'installer dans des conditions de confort presque incroyables.

Par la suite, ce voyage sera immobile, mais particulièrement trépidant puisqu'une présence invisible se fait sentir un peu partout sur l'île Lincoln, et d'une manière très mystérieuse.

On finit par retrouver le capitaine Nemo dont l'île était, depuis 20.000 lieues sous les mers, la base arrière.

Également adapté à plusieurs reprises, ce roman est une merveille dans laquelle on prend plaisir à replonger, tant la magie opère à chaque fois.
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Deux ans de vacances

Ah j'adore ce récit, ce n'est pas un coup de cœur mais c'est très amusant.

Des enfants, qui devaient partir en vacances avec deux adultes se retrouvent seul en mer à cause d'une farce d'un des quinze garçons.

Le lecteur est surpris, car ces garçons arrivent à s'organisés, c'est ce qui est le plus surprenant dans le roman. Ils sont organisés jusqu'à la fin, car quand les bandits arrivent ils arrivent à s'en sortir, bon avec l'aide de deux adultes, mais quand même, deux adultes et quinze enfants contre sept bandits !



Ce roman est très bien raconté, on s'attache aux enfants, qui ne manquent pas de maladresse et ils ont tous un caractère différent. On découvre l'île avec eux et c'est amusant de voir comment des enfants se débrouille sur une île déserte, pendant deux ans !

Je ne connaissait pas ce roman avant, pourtant j'en connais beaucoup de Jules Verne, mais on entend pas beaucoup parlé de celui-ci, mais il mérite d'être lu !
Lien : http://lecturesdejoana.blogs..
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