Juliette Benzoni

« Catherine et le temps d’aimer »…Ce titre évoque la tranquillité, le temps qui se déroule paresseusement sous des arbres au rythme de la nature… Mais si vous croyez trouver une sorte de pause amoureuse dans la vie de notre héroïne grâce à ce titre, passez votre chemin !

Dans ce tome, Catherine va continuer à faire sa voyageuse…Enfin, non, pas vraiment….Elle part en pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle, dans l’objectif de rejoindre celui qu’elle n’a jamais cessé d’aimer, son époux, Arnaud de Montsalvy.

On devine dès le début de cette histoire que cette quête va être difficile, car à l’époque, évidemment, pas de chaussures de marches dernier cri, pas de GPS et de chaussettes anti-transpiration !

De nombreuses épreuves attendent la jeune femme, qui va cependant retrouver à un moment son ami le plus fidèle : Gautier Malencontre qui l’avait précédé dans cette aventure….

Compostelle ne sera qu’une étape pour la jeune femme qui devra aller bien plus loin pour atteindre son objectif. Elle va aller au cœur de l’Espagne de l’époque, qui est sous domination mauresque.

C’est donc l’épisode le plus exotique de la série, et qui comme d’habitude ne sera pas dépourvu de rebondissements, et cela pour notre plus grand plaisir !!



Challenge A travers l’Histoire 2020

Challenge Séries 2020

Quel bonheur de retrouver Catherine enfin heureuse blottie dans les bras de son bel amant.

j’avais pourtant décidé de m’arrêter au premier volume, craignant que cette aventure au long cours prenne des relents d’eau de rose, mais j’ai finalement cédé à la tentation en passant chez mon libraire préféré et me suis procuré le deuxième volet de cette saga.



J’ai lu, tournant les pages avec passion, j’ai rêvé à l’amour violent qui ravage tout sur son passage, j’ai frémi, j’ai espéré, j’ai eu peur et finalement j’ai pleuré.



« Belle Catherine », je ne peux décidément pas te laisser poursuivre cette aventure, seule avec ton chagrin, je vais t’accompagner jusqu’à la dernière ligne du dernier volume.

Avant que ne soit publiée la série d'Aldo Morosini, l'antiquaire amateur de joyaux, Juliette Benzoni choisissait rarement un personnage principal masculin. Or ici, le héros, c’est Gilles Goélo, le fils bâtard d'un seigneur breton.



C'est donc les aventures tumultueuses de ce jeune et intrépide jeune homme que le lecteur est invité à suivre. La première conséquence sur la narration est un caractère fatalement plus viril, surtout quand il s'agit ici de prendre part à la guerre d'Indépendance américaine, une page d’histoire que je connaissais mal et que j’ai été heureuse d’approfondir.



Gilles, tant brave que beau, s’illustre au pays de Pocahontas aux côtés des plus grands capitaines, Lafayette en tête. Il y gagnera ses quartiers de noblesse et laissera-là son habit de bâtardise pour revêtir de plein droit celui du chevalier de Tournemine de la Hunaudaye.



J’ai beaucoup aimé ce cycle et particulièrement ce premier tome. Déjà, je suis très « 18ème siècle et absolutisme » donc c’est du taillé sur mesure pour moi. Ensuite, j’avoue que suivre un héros plutôt qu’une héroïne a apporté ce qu’il fallait de nouveauté et de piquant pour éveiller et alimenter ma curiosité. Juliette Benzoni parvient à conserver à son roman historique un caractère de romance très affirmé tout en le rendant très masculin. Un beau cru.

Un tome particulièrement noir et violent avec une ambiance qui m'a rappelé les romans de Pierre Naudin.



1436 - Catherine se trouve à nouveau seule maîtresse de Montsalvy, la forteresse familiale auvergnate. Alors qu'Arnaud, son époux, entreprend une chevauchée vers Paris pour la délivrer de ses ennemis suite au traité d'Arras qui met un terme à la guerre fratricide entre Armagnacs et Bourguignons, la jeune femme doit quant à elle faire face à un autre danger, tout aussi menaçant : les routiers.



Les routiers sont des bandes de soldats et de mercenaires qui, tout au long de la guerre de Cent Ans, sillonnèrent la France entre deux batailles, ravageant champs et villages sur leur passage et assiégeant les forteresses de force réduite pour s'en faire des nids d'aigle le temps d'une saison, spoliant et violentant la population à l'envi jusqu'à la reprise des hostilités.



Dans ce sixième volet, Catherine doit ainsi faire face à un ennemi mortel : le seigneur pillard Bérault d’Apchier qui a entrepris de faire sien Montsalvy. Une nouvelle fois livrée à elle-même, notre héroïne doit trouver les moyens de protéger les siens. Trahisons et coups bas, mensonges et violences, rien ne lui est épargné.

Ce troisième tome de la série Catherine de Juliette Benzoni commence immédiatement après la fin du tome précédent.

Jehanne est morte, et une page d'histoire se tourne. Les relations entre Catherine et Arnaud semblent enfin parties pour durer mais le jeune homme disparait brutalement.

Pour le retrouver Catherine va devoir utiliser toutes ses ressources et celles mises à sa disposition par les différentes personnes qu'elle va côtoyer. Car Catherine continue à rencontrer des personnages ayant vécus à cette époque. Comme par exemple, les anciens capitaines de Jehanne d'Arc, La Hire, Xaintrailles, qui vont tout mettre en oeuvre pour l'aider.

Elle va aussi rencontrer l'inquiétant Gilles de Rais qui quant à lui commence à dévoiler son côté obscur, très obscur….

Mais le destin n'en a pas fini avec la jeune femme au vu du coup de théâtre qui va lui tomber dessus à la fin du volume et qui donne une seule envie au lecteur ou à la lectrice : lire rapidement la suite !

Une fois de plus, j'ai adoré cette histoire, si vivante avec une héroïne si attachante. de plus, Juliette Benzoni restitue avec merveille l'ambiance de cette période et je ne peux que saluer la qualité de cette saga qui m'a vraiment fait devenir une fan de cette période historique.









Challenge Séries 2020

Challenge A travers l'histoire 2020

Peu de romancières ont su aussi bien que Juliette Benzoni rendre vivante l'Histoire de France. Dans son style romanesque si attachant, elle a réussi à vulgariser sans écorcher et rendre intéressants des épisodes souvent ardus à comprendre du néophyte. Elle n'a jamais démérité de son titre officieux d'"Alexandre Dumas en jupons".



Dans "Ces belles inconnues de la Révolution", elle s'attache à décrire le destin, presque toujours tragique, de femmes ayant traversé bravement l'épouvantable période de la Révolution française, et notamment la Terreur.



Aristocrates, femmes lettrées, artistes, mondaines... elles vécurent dans l'ombre d'hommes illustres, d'officiers et de politiciens dont elles furent parfois les éminences grises. Souvent tombées dans l'oubli, elles sont ici mises à l'honneur voire quelque peu réhabilitées.



Ce recueil se lit comme un roman, on y trouve le souffle des grandes tragédies, la marque épique du courage et de la témérité, mais aussi la pureté de certaines amours exaltées par les événements.



Ces récits témoignent une fois de plus de la folie meurtrière d'une période à la fois lumineuse et sombre de l'histoire de France. Les descriptions de la Terreur, l'arbitraire des exécutions sommaires, l'iniquité du Tribunal Révolutionnaire, l'abjection des prisons, la frénésie de la foule et des conventionnels "buveurs-de-sang" font frémir et sont à peine imaginables.



Juliette Benzoni est une autrice qui a fortement marqué mon adolescence ; elle m'a fait aimer l'histoire et a orienté mon cursus universitaire vers cette discipline. J'ai apprécié retrouver son style narratif à la fois romancé et bien documenté.





Challenge MULTI-DEFIS 2023

Challenge PLUMES FEMININES 2023

L'été dernier, j'ai passé deux semaines en Saxe, à proximité de Dresde. Dresde, ville que l'on surnomme aussi la Vérone du Nord (à juste titre, il faut le dire), et surtout ville chargée d'histoire. Difficile d'échapper aux histoires et légendes qui entourent l'Electeur de Saxe le plus célèbre et qui a contribué à l'éclat de Dresde : Fréderic-Auguste. Là-bas, il est surtout connu sous le surnom d'August der starke (Auguste le Fort).

Quel est le rapport avec les livres « le sang des Koenigsmarck « de Juliette de Benzoni me direz-vous ? Tout simplement car même si August der starke n'est pas le personnage principal de cette histoire, il en est indéniablement l'un des personnages phares. Et puis, j'avoue que la curiosité m'a clairement guidée, car j'étais curieuse de voir comment il allait être restitué sous la plume de Juliette Benzoni.

Alors, oui, j'ai bien retrouvé le personnage dont j'ai entendu parler dans bien des lieux de cette partie de l'Allemagne. Excessif, amoureux des arts et des femmes. La légende qui l'auréole lui attribue 365 enfants, mais il en a reconnu bien moins.

L'un des plus célèbres, et dont l'histoire de France a retenu le nom est Maurice, maréchal de Saxe.

Sa mère, Aurore de Koenigsmark, fut une des favorites de Fréderic-Auguste. Elle est d'ailleurs le personnage principal du tome 1.

J'ai suivi avec intérêt l'histoire de cette jeune femme, de son combat acharné pour faire reconnaitre son fils par son père, August der starke.

Une fois légitimisé, c'est Maurice de Saxe dont nous allons suivre les pas. La gloire et les honneurs l'attendront, non en Allemagne, mais bien en France. En remerciement de ses services, il recevra le château de Chambord.

Son mausolée, que j'ai pu admirer à maintes reprises, se trouve dans l'Eglise Saint-Thomas à Strasbourg et mérite le détour, il faut le dire.

Un Benzoni différent de sa grande époque comme avec la série des Catherine et des Marianne, puisque la plupart des faits qu'elle rapporte ont bel et bien existé.





Challenge A travers l'histoire 2023

Challenge Pavés 2023

L’été dernier, j’ai passé deux semaines en Saxe, à proximité de Dresde. Dresde, ville que l’on surnomme aussi la Vérone du Nord (à juste titre, il faut le dire), et surtout ville chargée d’histoire. Difficile d’échapper aux histoires et légendes qui entourent l’Electeur de Saxe le plus célèbre et qui a contribué à l’éclat de Dresde : Fréderic-Auguste. Là-bas, il est surtout connu sous le surnom d’August der starke (Auguste le Fort).

Quel est le rapport avec les livres « Le sang des Koenigsmarck « de Juliette de Benzoni me direz-vous ? Tout simplement car même si August der starke n’est pas le personnage principal de cette histoire, il en est indéniablement l’un des personnages phares. Et puis, j’avoue que la curiosité m’a clairement guidée, car j’étais curieuse de voir comment il allait être restitué sous la plume de Juliette Benzoni.

Alors, oui, j’ai bien retrouvé le personnage dont j’ai entendu parler dans bien des lieux de cette partie de l’Allemagne. Excessif, amoureux des arts et des femmes. La légende qui l’auréole lui attribue 365 enfants, mais il en a reconnu bien moins.

L’un des plus célèbres, et dont l’histoire de France a retenu le nom est Maurice, maréchal de Saxe.

Sa mère, Aurore de Koenigsmark, fut une des favorites de Fréderic-Auguste. Elle est d’ailleurs le personnage principal de ce livre.

J’ai suivi avec intérêt l’histoire de cette jeune femme, de ses démêlés avec la famille de l’électeur de Hanovre et ensuite de sa rencontre avec Fréderic-Auguste de Saxe.

A l’issue de cette lecture, je ne peux que me féliciter de l’avoir lu après mon passage en Allemagne, car clairement, il faut pouvoir suivre par moments avec les différents acteurs impliqués et surtout les alliances politiques de l’époque.

Un Benzoni différent de sa grande époque comme avec la série des Catherine et des Marianne, puisque la plupart des faits qu’elle rapporte ont bel et bien existé.



Challenge ABC 2022/2023

Challenge A travers l’histoire 2023

Challenge Pavés 2023

Dernier épisode de la série « Les treize vents » de Juliette Benzoni qui en compte quatre.

Cet épisode va se passer en partie à Paris car Guillaume est à la poursuite de celui qui lui a enlevé sa fille Elisabeth. Certes cette dernière était plus que consentante pour partir avec celui dont la naissance est très royale…

Oui, dans cette série Juliette Benzoni nous fait partir du postulat que Louis XVII n’est pas mort au temple mais a réussit à en être sauvé par un groupe de personnes dévouées à la cause royale.

Guillaume va devoir faire face à de nombreuses embuches avant d’avoir des nouvelles de sa fille.

Il rencontrera un des hommes les plus ambigus et ambivalents de l’Histoire de France : je parle de Joseph Fouché, ministre de Bonaparte, qui quant à lui rêve de devenir Napoléon 1er…

Guillaume rencontrera aussi ce dernier, car Bonaparte est partout et veut tout savoir, surtout en ce qui concerne la destinée d’un certain membre de la famille royale….

Apres pas mal de péripéties, Guillaume retourne en Normandie où ce n’est pas vraiment la sérénité qui l’attend car Lorna, la fille de Marie-douce va tout mettre en œuvre pour se faire épouser de lui…

Un épisode qu’on lit un peu détaché, car beaucoup de détails historiques prennent un peu le pas sur les aventures de Tremaine…



En résumé, une série sympathique, mais qui ne fait pas vibrer comme les premières écrites par Juliette Benzoni.





Challenge Séries 2020

Challenge A travers l’Histoire 2020

Et voilà….c’est fini… Oui, j’ai fini de galoper avec Catherine aux quatre coins de la France et de la Bourgogne ….

Mon intérêt pour cette série qui comporte quand même sept tomes ne s’est jamais détourné ou affaibli… J’ai dévoré tous les livres de cette héroïne crée par Juliette Benzoni et j’ai adoré !

Après avoir découvert un aspect de son époux Arnaud de Montsalvy qu’elle ne connaissait Catherine va une fois de plus se lancer sur les chemins de France. Son périple va la mener de la Bourgogne jusqu’en Flandres en passant par le Luxembourg…. Elle croisera même une certaine dame des Armoises, une aventurière qui se fera passer pour Jeanne d’Arc un certain temps…

Une fois de plus, les aventures de Catherine croiseront certains personnages dont l’histoire a retenu le nom comme par exemple le peintre Jan van Eyck, le roi René, fils de Yolande d’Aragon…

Mais nous sommes au quatorzième siècle, et le moins qu’on puisse dire c’est que les routes de l’époque sont tous sauf sures…De plus, Philippe de Bourgogne alias Philippe le Bon n’a jamais oublié la jeune femme et entend le lui faire savoir…

Comme pour le tome précèdent, cette aventure de Catherine m’a fait penser aux livres écrits par Pierre Naudin avec ses routiers et écorcheurs qui sévissent sur les routes de France.

Mais malgré tous ces périples et aventures, Catherine n’aura de cesse de retrouver le seul homme qu’elle a jamais aimé : Arnaud de Montsalvy….



Une série plus que réussie selon mes critères !







Challenge Séries 2020

Challenge A travers l’Histoire 2020

Dans ce troisième volet de la saga (Pocket a désormais fusionné les deux premiers tomes en un seul, ce qui explique pourquoi le présent roman apparaît ici comme étant le n°2), Marianne d'Asselnat de Villeneuve, notre belle héroïne ayant fui l'Angleterre de son enfance pour le pays de ses parents Emigrés, a d'ores et déjà fait son chemin dans le Paris impérial.



Distinguée par Napoléon, elle est devenue sa favorite et semble sincèrement éprise de son petit corse devenu grand (même si, personnellement, j'ai eu beaucoup de mal à croire à cette passion). Enceinte et aimée, Marianne pourrait se croire heureuse si les raisons d'Etat (et sa vanité personnelle) ne poussaient l'empereur à se marier avec Marie-Louise de Habsbourg... Voilà de quoi pimenter la situation d'autant plus que Francis, l'époux de Marianne (qu'elle pensait avoir assassiné le soir même de leurs noces) refait brusquement surface... Afin de se protéger, la jeune femme se laisse convaincre de fuir en Italie où pourrait bien l'attendre un nouvel hymen.



Un tome que j'ai beaucoup apprécié, notamment parce que notre héroïne est contrainte de se séparer de l'empereur. Habituellement, j'ai beaucoup d'affection pour Napoléon mais dans le rôle d'amant que Juliette Benzoni lui fait jouer, je l'ai trouvé peu convaincant, j'aime autant que Marianne se tourne vers d'autres passions. Et puis, qui peut résister aux charmes et aux mystères de l'Italie ? Un rythme très soutenu, une romance historique très soignée et très documentée, un régal pour les amateurs du genre.

Après deux premiers tomes menés tambour battant, qui aurait pu croire qu'il se passerait encore tant de rebondissements dans ce troisième volet ? Réponse : ceux qui connaissent bien Juliette Benzoni et qui savent qu'elle n'est jamais à court d'imagination pour faire vivre à ses héroïnes des destinées abracadabrantesques !



***ALERT SPOILER***



Fiora, notre belle Florentine, enceinte jusqu'au cou, pense avoir trouvé la quiétude après l'insécurité des chemins, les poursuites, les duels, les déceptions amoureuses et les coups de passion. En attendant sa délivrance, elle se repose dans le manoir que lui a obligeamment offert Louis XI, souverain du royaume de France. Nous sommes au lendemain de la défaite du duc de Bourgogne, Charles le Téméraire, devant le siège de Nancy, en 1477. Fiora est pour l'heure, par la force des choses et les circonstances, loin de son amour, Philippe mais elle vit dans l'espoir de le retrouver bientôt bien qu'il soit chevalier bourguignon et en lutte ouverte contre le roi de France. Espoir qui sera vite réduit en miettes quand elle apprendra la condamnation à mort de son rebelle époux par ce même roi de France ! Pourtant, pas le temps de s'appesantir sur ce nouveau coup du sort car à peine est-elle relevée de ses couches que notre héroïne se fait proprement enlever et se retrouve... à Rome où les complots s'enchaînent, eu égard à la personnalité corrompue du pape Sixte IV, aux luttes intestines entre les grandes familles patriciennes et aux guerres civiles qui opposent les cités-républiques...



Dans ce troisième tome, c'est avec un grand plaisir que le lecteur retrouve l'éclat artistique et le soleil de l'Italie même si ces éclats seront rapidement ternis par les effusions de sang.



Je considère "La Florentine" comme la meilleure série romanesque de Juliette Benzoni. Cependant, pour la grande romantique que je suis, il est bien cruel de séparer à nouveau des amants chers à mon coeur de lectrice. Heureusement, il y a un dernier tome !

Apres leurs aventures au cœur de l’Espagne mauresque et leur retour à Montsalvy, on pensait que Arnaud et Catherine allaient se couler des jours tranquilles, et se consacrer à leur famille et entourage.

Mais, nous sommes en 1436 et même si les prémisses de la fin de la guerre sont bien là, il reste encore des batailles à gagner. Arnaud ne résistera pas l’appel du combat et part, pensant laisser son château en sécurité.

Si son fief est certes entre de bonnes mains, il n’a pas du tout mesuré tous les risques en partant gaillardement ferrailler.

En effet, les routiers rodent et un château sans son propriétaire légitime semble être une proie de premier choix pour tout routier expérimenté dans l’art du pillage.

Une fois de plus, Catherine va se retrouver sur les chemins de France pour rejoindre son époux dont la vie est menacée d’un complot.

Ce tome est beaucoup plus sombre que les précédents, et l’éclairage que nous donne Juliette Benzoni sur cette période n’est pas sans me rappeler les romans de Pierre Naudin dont par exemple sa série « Tristan de Castelreng ».

On réalise qu’entre les preux compagnons de Jeanne d’Arc et les routiers, la frontière est très très floue ….

Les pérégrinations de la jeune femme vont la mener à Paris et puis direction la Bourgogne où elle va être confrontée à un terrible routier nommé le capitaine La Foudre….





Challenge Séries 2020

Challenge A travers l’Histoire 2020

Adolescente, j'ai développé une passion dévorante pour les sagas de Juliette Benzoni, particulièrement pour les romans introuvables à l'époque (je parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître), avant que Pocket comprenne l'énorme potentiel contenu dans l'oeuvre de Juliette Benzoni.



Aujourd'hui, quinze ans après, j'ai davantage de recul sur l'oeuvre globale de l'auteur et je dois reconnaître que ce n'est pas de la grande littérature. Cependant, je laisse mes 5 étoiles en souvenir des heures passées à dévorer la série des Fiora qui m'a emmenée dans son tourbillon d'aventures, d'intrigues, de romances et de personnages historiques. C'est sans aucun doute en grande partie grâce à Benzoni si j'ai dirigé mes études vers l'Histoire, je lui dois cela. C'est elle qui a éveillé ma passion pour la lecture, ma curiosité pour l'Histoire, ma sensibilité pour le romanesque. Dans ces conditions, je n'envisage pas une seconde de renier ce que furent mes sentiments d'alors...

Deuxième tome de la série des Treize vents de Juliette Benzoni, « Le réfugié » est un tome riche en rebondissements et tempêtes ….

Tempêtes car oui, elle gronde sur toute la France puisque nous sommes en 1790…nous n’en sommes pas encore au chapitre de la Terreur, mais déjà on sent des grands vents annonciateurs de changements….

Tempêtes internes aussi dans la famille Tremaine. Alors que Guillaume vivait finalement assez sereinement sa liaison secrète avec son amour d’enfance Marie-Douce, (bah oui, pourquoi culpabiliser ? ) ce qui devait arriver arrive : La jeune femme lui annonce qu’elle est enceinte et catastrophe, c’est bien sûr à ce moment-là que Agnès, l’épouse légitime va être prévenue par « une amie qui lui veut du bien »…

A partir de là les tempêtes se déchainent sur Guillaume car Agnès va se transformer en une sorte d’ ange bafoué hystérique …. On en oublie même d’avoir pitié d’elle alors que c’est elle l’épouse trompée…

Elle va d’ailleurs continuer dans le chapitre exaltée puisqu’elle va se sentir investie d’une mission et participer à des complots visant à sauver la famille Royale et plus particulièrement le Dauphin…

Ni Guillaume, ni le reste de sa famille ne sortiront indemnes de tout cela…



Juliette Benzoni, grace aux aventures de Guillaume Tremaine nous permet aussi de côtoyer la grande Histoire avec ce chapitre si particulier de l’Histoire de France.

J’ai un peu moins aimé ce tome que le précédent, ayant toujours de la peine à trouver Tremaine attachant car finalement, il est un peu distant ce rouquin, non ?







Challenge A travers l’Histoire 2020

Challenge séries 2020

Enième aventure du prince Aldo Morosini et sa joyeuse bande. Que je suis depuis Le boiteux de Varsovie.

Moitié Arsène Lupin, moitié Rocambole, Morosini, prince vénitien descendant de Doge, expert en joyaux, met ses compétences au service de la veuve et de l'orphelin, marié et père, il écorne de temps en temps le contrat de mariage tout en restant fou amoureux de sa tendre épouse, Lisa née Kledermann. C'est donc dans cet ouvrage de la collection de son beau père qu'il va s'agir, collection de bijoux s'entend, Moritz Kledermann, riche banquier suisse étant l'un des plus importants collectionneurs de bijoux de notre monde. Et pas de la petite bière, tout ce que les plus illustres têtes couronnées ont possédé en bagues, colliers, bracelets et même, comme ici, chimère qui est un bijou de chapeau.

Kledermann, dans cette suite a disparu et sa collection avec lui. La douce Lisa, épouse de Morosini est sujette à un changement de caractère dû à une drogue, laquelle la rend étrangement distante de sa famille et donc de son père comme de son mari pour obéir à un sombre sire qui n'est autre que son cousin. Le beau prince Aldo aidé de ses amis investiguera, cherchera, planquera, obtiendra l'aide des polices françaises, suisses, britanniques et même américaines et, au péril de sa vie, il résoudra cette affaire, fera incarcérer les coupables, délivrera son beau père et retrouvera les bras et l'amour de sa chère et tendre. C'est pas beau ça ? Si ! Vous avez raison.

Bon moment de lecture, écriture fine et gracile, documentation impeccable d'autant que les bijoux ce n'est pas le plus facile, intrigue chatoyante, dénouement imprévu, bref que demander surtout quand on sait que Dame Juliette avait 92 ans lorsqu'elle écrivit cet ouvrage .

J'ai bien aimé, malheureusement Madame Benzoni nous a quittés récemment, elle nous aura fait, longtemps, vibrer avec ses oeuvres.

Je la saluais quand je la rencontrais rue Jeanne d'Arc. Mais si, vous savez, la rue de la Poste.


Lien : https://www.babelio.com/livr..

De l'aventure maritime et sur terre, des relations amoureuses, voilà les traits principaux de ce roman agréable à lire. L'ajout de personnages réels ayant vécu durant le cours de l'histoire romancée apporte un intérêt supplémentaire. Côtoyer Talleyrand, Surcouf, Fouché et autres grands hommes et femmes nous immerge bien dans le cadre de l'époque napoléonienne. Le côté féministe de Juliette Benzoni transpire sans que cela soit trop excessif, vu les arguments avancés par Marianne suite à ses expériences décevantes avec les hommes, et surtout depuis l'échec de son mariage avec un homme sans coeur ni honneur qui mérita sa mort.

Si les deux premiers tomes de la saga benzonienne "Catherine", ayant pour cadre le XVème siècle médiéval français, se caractérisent pas l'exaltation de la mission divine échue à Jeanne d'Arc de sauver le royaume de France, ce troisième tome pourrait bien être un volet plus paisible et propre à offrir à nos deux héros, Catherine et Arnaud, un temps de paix et d'amour... Mais, ce serait faire fi un peu rapidement du contexte politique complexe qui garantit aux contemporains de Charles VII insécurité et misère. En effet, avec l'accalmie toute relative qui s'installe après la victoire d'Orléans, ce sont des milliers de soldats laissés sans commandement qui écument les campagnes et se sentent autorisés à piller, violer et incendier et sèment derrière eux un climat de malédiction.



La saga "Catherine" compte 7 tomes et a été écrite en contre-pied de la saga "Angélique" d'Anne Golon. A l'instar de la marquise de Anges, Catherine de Montsalvy voit sa destinée marquée par l'intervention des puissants de ce monde. Dotée d'un caractère passionné mais ayant pas mal de plomb dans la cervelle, on reconnaîtra à Catherine une belle ténacité et beaucoup de débrouillardise. Sa quête pour rejoindre l'homme qu'elle aime a fait palpiter le coeur de bien des lecteurs.



En ce qui me concerne, je considère que la vraie force des romans de Juliette Benzoni réside dans la documentation historique qui étaye leur action sans jamais se démentir, faisant entrer le lecteur dans l'intimité des grands et lui faisant découvrir les us et coutumes des humbles. Une approche romanesque d'envergure qui met en lumière une période de l'histoire de France oh combien complexe, noire et méconnue du grand public.

Après la Première Guerre mondiale, le prince Aldo Morosini est de retour dans son palais de Venise. Ruiné, il décide de devenir antiquaire spécialisé dans les joyaux anciens.

Quelques temps après, ayant acquis un solide réputation, il est contacté par un homme mystérieux surnommé "le boiteux de Varsovie". Celui-ci le charge de retrouver quatre des douze pierres du pectoral du Grand Prêtre du Temple de Jérusalem. Ces joyaux maudits, un saphir, un diamant, une opale et un rubis n'ont semé que mort et malheur depuis qu'ils ont été volés.

La première pierre à retrouver est l'Etoile Bleue, qui appartenait à la mère d'Aldo, assassinée lors du vol.

Le prince antiquaire, qui souhaite se venger et découvrir l'assassin de sa mère, accepte la mission du boiteux. C'est alors qu'une aventure dangereuse et difficile va commencer...



Premier tome des aventures d'Aldo Morosini, l'Etoile Bleue est riche en rebondissements. Ce premier volet commence sur les chapeaux de roues, l'histoire se met en place avec cohérence et l'on fait la connaissance des futurs compères du prince antiquaire qui l'aideront dans ses prochaines aventures. Cette saga mêle avec brio amour, suspense, trahison et histoire. Je suis fan des aventures d'Aldo, je me passionne pour les récits ayant un rapport avec les joyaux dit "maudits".Grâce à la saga du boiteux j'ai appris une foule de détails sur les pierres et leur histoire.

C'est du Benzoni dans toute sa splendeur, c'est excellent et on en redemande. A lire!

Personne ne songerait à contester à Juliette Benzoni son titre de "reine du roman historique romanesque" et sa saga napoléonienne compte sans aucun doute parmi ses plus grandes réalisations.



A l'image de la vie mouvementée de l'Empereur Napoléon Ier, l'existence de Marianne d'Asselnat de Villeneuve, notre héroïne, devenue princesse Sant'Anna sur ordre impérial, se traduit par une succession ininterrompue d'aventures et de retournements de situation qui s'inscrivent à la perfection dans un contexte bien retranscrit, apanage d'un auteur qui place la recherche documentaire sur un piédestal, ce qui, à mon sens, différenciera toujours Juliette Benzoni d'autres écrivains de sa "catégorie", ce souci du détail et de l'exactitude historique, et le besoin de faire vivre ses personnages dans leur époque et non, à l'inverse, d'adapter l'époque à la personnalité de ses personnages. Le résultat est très convainquant, le lecteur ayant la sensation d'apprendre tout en se faisant plaisir.



Dans ce 4ème volet (3ème pour la dernière édition Pocket) de la série "Marianne", la figure de l'Empereur prend un peu de recul au profit de celui de Jason Beaufort, personnage fictif qui allie le charme du gentilhomme, l'intrépidité du corsaire et la ruse du vaurien, ce qui le rend tout bonnement irrésistible.



Loin de s’essouffler, la saga prend ici un nouvel essor où l'on voit Marianne plus sûre de ses choix, plus autonome et moins dépendante de son impérial amant. A la clé, une lecture très divertissante où amour, passion et aventure se taillent la part du lion.