Juliette Benzoni

Imaginez une jeune fille de douze ans, en convalescence.

Elle découvre une série mettant en scène une jeune femme ardente et passionnée prise dans la tourmente de la guerre de Cent Ans.

Cette adolescente se met à suivre avec grand intérêt les aventures de Catherine et de son amour, Arnaud de Montsalvy.

Enfin, le retour à l'école et plus la possibilité de suivre le feuilleton.

Heureusement, elle découvre que c'est une adaptation des romans d'une certaine Juliette Benzoni.

C'est ainsi que j'ai fait une de mes plus belles rencontres littéraires.

Dès mon adolescence, j'ai dévoré les livres de Juliette Benzoni.

Je me souviens même de l'avoir rencontrée lors d'une foire du livre. Je devais être une des plus jeunes lectrices ce jour-là pour les dédicaces.

Je lui ai alors demandé quand sortirait la suite des aventures de Catherine. Pas décontenancée par la naïveté de ma jeunesse, elle m'a demandé si je ne trouvais pas qu'elle avait écrit assez pour cette série. Je lui ai alors répondu que non et elle a ri.

Je dois souligner que cette rencontre a eu lieu près de dix ans après la fin de la série.

Depuis, j'ai retrouvé les sensations ressenties trente ans auparavant grâce à la magie du dvd. Merci à France Loisirs

Juliette Benzoni, c'est toute mon enfance. C'est avec sa trilogie Secrets d'Etat, j'ai découvert les romans historiques "modernes", autre que Dumas et autres classiques. Mais je ne m'étais jamais aventurée à lire ses polars historiques, c'est chose faite avec L'Anneau d'Atlantide et si ça se lit tout seul, je dois avouer préférer ses écritures purement historiques ^^!





Quand on parle de l'Atlantide, cela a tendance à faire biper mon radar, tant c'est un mystère qui m'a toujours fasciné. Quand en plus cela se couple avec un scénario se déroulant en Égypte, autre thème que j'affectionne beaucoup, je ne peux qu'avoir envie de plonger la tête la première dans l'aventure, même si celle-ci ressemble énormément à un certain roman d'Agatha Christie se déroulant sous les mêmes latitudes. Mais n'est pas Agatha Christie qui veut et l'autrice s'est un peu pris les pieds dans le tapis.





Je ne peux pas dire cependant que Juliette Benzoni n'a pas une plume très agréable à lire et toujours agréable à retrouver. En effet, elle sait magnifiquement et très simplement capturer une ambiance. Quand elle veut publier un récit se déroulant au Moyen-Âge, on sent presque le roi Arthur à nos côtés, quand elle veut nous faire entrer dans les coulisses de la royauté, on en sent toute la magnificence sordide, quand c'est la Révolution qui est le cadre de son histoire, le souffle sanguinaire de ses acteurs est dans notre cou, et quand elle se déplace dans l’Égypte de la première moitié du XXe avec ses expats et touristes qui y vivent comme s'ils étaient chez eux, on ressent parfaitement cette ambiance un peu désuète.



L'Anneau d'Atlantide est l'une des aventures du prince Aldo Morosini, antiquaire et détective que l'autrice a imaginé pour mettre en scène bien des énigmes dans pas moins de 15 romans. Celui-ci n'en est ni le premier, ni le dernier, c'est le 10e de la saga, mais chacun peut se lire indépendamment. On y retrouve le héros en proie à un nouveau mystère pour lequel il doit se rendre en Égypte afin de le résoudre et de retrouver son acolyte de toujours, l’égyptologue Vidal-Pellicorne.



En partant en Égypte avec eux, pour comprendre pourquoi un homme est mort devant Aldo en lui donnant un mystérieux anneau et en parlant de Reine inconnu ainsi que d'Atlantide, je pensais que j'allais plonger dans les tombeaux et l'histoire ancienne de ce pays. J'ai été surprise et un peu déçue, je l'avoue, de plutôt basculer dans des histoires de familles et d'autres grands noms égyptiens qui se tirent tous dans les pattes dans ce milieu feutré des occidentaux en résidence là-bas ainsi que d'une élite égyptienne les côtoyant. Au final, on met bien peu le nez dans la poussière et les mystères anciens.



Alors plutôt que de vivre une aventure à la Indiana Jones, ce que j'aurais souhaité, j'ai plutôt été dans une revisite de policier mondain à la Hercule Poirot, pas vraiment mes attentes. Cependant pour qui aime, cela doit être plaisant de suivre les manigances de tous ces grands noms, que l'autrice semble s'être amusée à trouver. Il y a par exemple un égyptologue crapuleux s'appelant Duckworth *rire* Le lecteur peut apprécier de suivre leurs différentes trahisons, leurs chausses-trappes, leurs tentatives d'intimidation, etc, dans les villes les plus connues d’Égypte.



Mais c'est un cadre totalement fictif, imaginé par quelqu'un ne connaissant peut-être pas si bien le pays, quand je vois l'accumulation de clichés que ça véhicule, et la faible place d'un quelconque décor historique. L'aventure est là pour nous distraire, non pour nous instruire. Les fan de polar dans un temps passé seront gâtés, ceux voulant une vraie trame historique, voire une histoire se frottant une énième fois au mythe de l'Atlantide trouveront cela assez léger.



Lecture facile et divertissante, L'Anneau d'Atlantide, porte pour moi très mal son nom tant celui-ci tient une place ténue dans l'histoire. Celle-ci se veut avant tout une sorte de nouvelle aventure à la Hercule Poirot dans un décor égyptien élitiste cliché mais avec rebondissements et enquête rondement menés qui peuvent plaire à leur public, même si c'est daté. Je n'en fait malheureusement pas partie.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..

J'avais découvert ce roman quand j'avais 15 ans et je l'avais absolument adoré.

18 ans plus tard, j'ai décidé de le relire - en craignant un peu de l'avoir idéalisé... mais quel n'a pas été mon émerveillement d'être encore plus enchantée que lors de ma première lecture !



J'aime énormément la plume de Juliette Benzoni. Ses descriptions sont sublimes, pleines de détails d'une précision ahurissante (en particulier sur les magnifiques vêtements de l'époque) qui donne l'impression qu'elle était sur place.

Je me suis beaucoup attachée au personnage de Catherine, pleine de fraîcheur, entière dans ses sentiments, et en même temps très attentionnée aux autres (sauf le pauvre Barnabé, peut-être !). J'adore la suivre dans ses aventures toujours plus pleines de drama ^^

J'avais eu un coup de cœur dans mon adolescence pour Michel et Arnaud de Montsalvy : leur charme fait lui aussi toujours effet !



Ce roman a marqué un changement dans ma vie, il fait partie de ceux qui m'ont rendu l'Histoire de France vivante et passionnante et qui ont nourri ma fascination pour toutes ces époques lointaines. Je suis très heureuse de l'avoir redécouvert et j'ai d'autant plus envie d'aller lire les -rares- romans de Juliette Benzoni que je n'ai pas encore dévorés.

De Juliette Benzoni, je garde de mon adolescence le souvenir de grandes romances historiques, avec la série télévisée du gerfaut, la florentine. Pour le challenge solidaire, je me suis laissée tenter par un policier historique, un genre un peu différent de ce dont j'étais habituée de cette autrice. Juliette Benzoni mélange un peu les genres pour donner une lecture assez plaisante sur la recherche de 4 joyaux perdus du pectoral du Grand Prêtre du Temple de Jérusalem.



Aldo Morosini est un prince vénitien, désargenté après la première guerre mondiale et obligé de se convertir en antiquaire spécialisé dans les pierres précieuses. Un homme bien mystérieux, boiteux rencontré à Varsovie, gardant son vrai nom caché, l'appâte en lui racontant l'histoire des pierres perdues du pectoral. Il le met sur la piste d'un joyau ayant appartenu à la mère d'Aldo, assassinée lors de la disparition du collier.

Vengeance, romance, jeu de piste et jeu de dupes, rencontres avec des acolytes hauts en couleur, l'histoire est bien ficelée, la série s'annonce prometteuse. A voir si je lirais les 15 tomes ou au moins les 4 premiers sur les gemmes disparues.

C’est une galerie de portraits peu glorieux que nous livre ici Juliette Benzoni en puisant dans l’Histoire, du Xème au XXème siècle : coureurs de jupons, jaloux, indifférents, violents souvent, allant parfois jusqu’à la mise à mort de celle qui a eu le malheur de l’épouser .... la gent masculine en prend un sacré coup dans ce livre !



Ils sont classés par « catégories » : les tragiques, les assassins, les brutes, les bigames, trompeurs et trompés, les bizarres, et quelques maris modèles (3 exemples, dont l’archiduc d’Autriche François Ferdinand assassiné à Sarajevo avec sa femme )et un cas à part, celui de Charlemagne, éternel amoureux qui épuisa plusieurs de ses femmes ! Plutôt sympathique malgré tout, le Charles, très famille qu’il traine avec lui sur toutes les routes, ne voulant pas se séparer de sa femme et de ses enfants qu’il adore !



Autre mâle échappant à l’opprobre général, Bertrand du Guesclin, amoureux transi tellement peu sûr de son charme (il faut dire que sa bravoure n’a d’égale que sa laideur dit-on ) qu’il mettra des années à déclarer sa flamme, se mariera mais passera le plus clair de son temps à combattre les Anglais , laissant la pauvre Typhaine se morfondre dans sa maison du Mont St Michel...



C’est bien écrit et plaisant à lire mais en plusieurs fois car quand même un peu répétitif .

Sous le charme !



Je suis tombée absolument et définitivement sous le charme de la plume de Juliette Benzoni... Aucun temps mort dans ce premier tome, ce qu'il faut de rebondissements, ce qu'il faut de romance, et des personnages réellement crédibles. Et le contexte historique, ma foi, a l'air assez cohérent, du moins je n'ai rien remarqué qui m'ait chiffonnée...



Francesco Beltrami est un célibataire endurci, qui voyage au gré de ses affaires. Alors qu'il s'en retourne à Florence, il décide de faire halte à Dijon, car il y a là une auberge qu'il apprécie tout particulièrement... Et là, alors qu'il entre dans la ville, il est stoppé par la foule, réunie pour assister à une exécution. Et quelle exécution ! Jean et Marie de Brévailles, frère et soeur, vont être décapités. Leur crime : l'inceste.



Mais voilà, Francesco tombe immédiatement amoureux de la jolie Marie, et, après avoir assisté, impuissant, à son supplice, il empêche le mari jaloux de celle-ci de profaner son corps en rachetant les vêtements des morts afin qu'ils ne soient pas publiquement dévêtus. Il se fait également raconter la triste histoire de ces deux pauvres jeunes gens, et, apprenant que Marie a mis au monde une petite fille en prison, il décide de se mettre en quête de ce fruit illégitime des amours incestueuses. Il la sauvera de justesse, et la ramènera avec lui comme sa fille à Florence.



Là, c'est juste le prologue, et j'ai passé des tas de choses sous silence !



Le roman débute vraiment alors que Fiora, le bébé, a atteint ses dix-sept ans. Fiora rencontre Philippe de Selongey à une fête donnée par Lorenzo le Magnifique, le dirigeant de Florence. Selongey est venu demander à Lorenzo de l'argent pour financer la guerre du Duc de Bourgogne contre le Roi de France. Lorenzo refuse, car il est allié à Louis. Mais Selongey se trouve face à face avec la belle Fiora, portrait craché de sa mère. Non seulement il fait le rapprochement avec Jean de Brévailles, qu'il a connu car il était page de son maître, le Duc de Bourgogne, mais en plus, il tombe éperdument amoureux d'elle... Et c'est réciproque ! Et Fiora rencontre aussi à ce bal Demetrios, à la fois médecin et mage, qui va lui faire d'étranges prophéties...



Mais Selongey n'est pas le seul à connaître le secret de Fiora, la soeur de Francesco, l'horrible mégère Hieronyma, a eu vent du secret de sa naissance et veut contraindre par le chantage Francesco à donner la main de Fiora à son fils, l'infâme Pietro. Parce que celui-ci la désire, mais aussi parce qu'ainsi, elle fera main basse sur la fortune de son frère...



Chantage, coups bas, et succession de trahisons et de drames, rien ne sera épargné à la pauvre Fiora, qui, à la fin de ce premier volume, sera bien décidée à se venger.

Pour le challenge solidaire, je me suis laissée tenter en empruntant ce livre à la bibliothèque, parce que je n’avais pas lu de romans de Juliette Benzoni depuis très longtemps (plusieurs décennies ?) et parce qu’il était question de Marie-Antoinette. Autant vous le dire tout de suite, j’ai préféré lire d'autres romans parlant de la reine que celui-ci.

Ce qui m’a gêné, au tout début du roman, c’est que l’on e sait pas exactement quand se passe l’action – sas doute ceux qui ont lu les sept tomes précédents des aventures d’Aldo Morosini le savaient, mais pas moi, d’ailleurs, c’est par le plus grand des hasards que j’ai découvert que c’était le tome 8. Aldo Morosini est un personnage comme on n’en fait plus, du moins, je l’espère. Il est misogyne, regrette que sa femme, qui vient d’accoucher de leur troisième enfant, préfère allaiter plutôt que de le suivre dans ses aventures, il l’a déjà trompé deux fois et continuera sans doute. C’est un séducteur ! Traduction : un mufle.

Il est entouré d’une nuée d’amis, hommes ou femmes, qui le secondent dans ses enquêtes. Ils sont majoritairement sympathiques, et surtout très bavards. Le roman lui-même est très bavard, je ne compte plus les longues pages remplies de description, les dialogues, qui ne font pas progresser l’action, les quiproquos non plus.

Oui, l’on parle de Marie-Antoinette, de ses bijoux, entre thuriféraires absolus de la reine et détracteurs tout aussi absolus. Pas de juste milieu avec Marie-Antoinette : comme de son vivant, soit on l’aime, soit on la déteste, lui mettant tous les tourments du royaume de France sur le dos. L’on croisera aussi une ombre maléfique qui plane sur le destin d’une vivante, et un vivant qui ferait mieux de vivre avec son temps.

Bref, ce n’est pas ma meilleure lecture du mois.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..

Dans ce premier tome de la saga du Gerfaut, Juliette Benzoni, avec sa plume totalement immersive, nous embarque avec beaucoup de facilité dans les aventures du jeune Gilles Goëlo en ce milieu du XVIIIe siècle.

L'autrice, bien documentée, nous retrace avec brio les grandes étapes de cette période mouvementée au travers de l'histoire d'un jeune Breton parti à la découverte du monde.

Gilles, d'abord promis à un sacerdoce dont il ne veut pas, s'engage dans les troupes françaises vers cette guerre d'indépendance américaine dans laquelle les Français se sont illustrés. Nous sommes avec lui sur la terre américaine, nous combattons avec lui au milieu des grandes forêts ou dans les camps des Indiens. Avec lui aussi, nous côtoyons les grands personnages qui sont restés dans l'histoire, Washington, La Fayette, Rochambeau. Juliette Benzoni en fait des personnes réelles et vivantes, avec leurs qualités et leurs travers et non plus de simples noms dans un livre d'histoire. Les personnages sont si bien travaillés, qu'on ne sait plus qui est réel et qui est fictif. Ils apparaissent tous extrêmement vivants dans toute leur complexité. Nous nous y attachons sans conditions.

Ce premier tome des aventures du Gerfaut s'inscrit dans la grande lignée des livres d'aventures et de capes et d'épées. Tout s'enchaîne et on ne s'ennuie pas.
Lien : https://labibliothequedallys..

Ah qu'il ne faisait pas bon d'être une femme au Moyen-Age!

Nous sommes en 1143 et la belle Marjolaine est veuve. Son époux, volage, a été assassiné. Les circonstances de leur rencontre étaient horribles : il voulait la violer, incapable de résister à sa beauté ... il l'a finalement épousée, sa fortune effaçant son crime!

Marjolaine est maintenant à la merci des avances de son neveu ... Une seule solution : se défigurer!

Un roman historique sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, bien documenté et une histoire d'amour quelque peu fleur bleue en prime ... Une lecture détente!

Une jeune princesse française de 14 ans qui débarque en Angleterre pour épouser le roi Henri VI ... ça ne pouvait que créer des problèmes!

L'arrivée de Marguerite d'Anjou se fait dans une tempête (au propre comme au figuré) car la France et l'Angleterre restent rivales sur de nombreux territoires : Calais, l'Aquitaine et les inimitiés sont fortes.

Un bon prétexte donc pour contester sa légitimité et le trône du roi : c'est ce que la branche des York a bien compris. La famille de la rose blanche va donc patiemment attaquer et saper l'autorité du roi, lui qui appartient à la branche de la rose rouge.

D'où la guerre des deux roses!

Un roman très bien documenté où la reine Marguerite fait figure de femme forte, présente sur le champ de bataille et aussi près de son mari à la santé mentale fragile. Mère dévouée à son fils, fidèle à ses amants, elle est de toutes les négociations avec l'ennemi.

J'ai beaucoup aimé ce roman, même si il est trop court à mon goût, ce qui laisse les personnages secondaires très en retrait du récit.

Je vous le conseille tout de même pour cette figure héroïque qu'est Marguerite.

Un livre passionnant pour découvrir la renaissance italienne à travers la passion et la violence de l'amour. J'ai pu découvrir de nouveaux personnages historiques et approfondir ceux que je connaissais, le tout avec beaucoup de plaisir et de tristesse.

En effet, on ne peut pas dire que l'amour est vraiment apporté le bonheur à certains, ainsi qu'une belle fin, donnant l'impression que l'amour débouche forcement sur la mort ou le malheur....

C'est toujours un grand plaisir pour moi de lire une œuvre de Juliette Benzoni, et celle-ci ne fait pas défaut. J'ai adoré découvrir Laure Junot, son époux et d'autres illustres personnages de l'époque Napoléonienne. Même s'il est vrai que certains d'entre eux sont plutôt déplaisant, notamment Junot et Caroline, et même parfois Napoléon.

Toutefois, je trouve qu'au final c'est un passage de notre histoire abordé de manière vraiment plaisante et original, lui donnant ainsi une autre image.

Un livre que j'ai vraiment trouvé passionnant et très captivant, ceci malgré le fait que je connaissais la fin tragique de certains personnages historiques... dans le fond j'espérais à chaque fois une autre fin.... de plus, ce livre m'a permis d'en apprendre un peu plus sur certains personnages et ceci avec beaucoup de plaisir.

Les dames du Méditerranée-Express, c'est du romanesque dans la haute société française au début du XXe siècle (aristocratie, haute bourgeoisie, personnel de maison). Dans ce premier tome, on rencontre Mélanie, jeune mariée candide, qui a la malchance d'avoir une mère plus désireuse de plaire au beau monde qu'encline à aimer sa fille et celle de tomber sur un marquis séduisant sans scrupules, mais qui a la chance de rencontrer Antoine le peintre (et un peu plus), Pierre le "conducteur" de wagon-lit luxueux, et quelques autres personnes à l'amitié précieuse.

Il y a la description d'un monde, du voyage qui donne envie d'aller en Cornouailles et dans cette maison-refuge du côté d'Avignon, des personnages que je voudrais pour amis (les gentils, bien sûr.^^) ... C'est un feel-good d'avant que cette étiquette existe, du romanesque historique joliment écrit... un livre plaisir qui depuis mon adolescence passe les relectures avec succès : une douceur de qualité, qui fait du bien quand c'est ce dont on a besoin.

Une aventure de plus pour le prince Aldo Morosini, celle-ci va l'entraîner en Égypte à la recherche d'une mystérieuse tombe de la Reine sans nom. Bien sur, on y retrouve les amis de toujours, à savoir l'égyptologue Adalbert, la Grande Tante Amélie et sa cousine Angéline du Plan-Crépin.

J'ai toujours plaisir à lire un roman de Juliette Benzoni, cela fait près de quarante ans que j'ai commencé avec la série des « Catherine » et j'ai continué avec ses multiples héros et héroïnes.

C'est une lecture facile, distrayante et instructive dans le sens où elle nous donne envie d'en savoir plus sur les personnages ou les lieux décrits.

L'action est toujours présente, avec rebondissements, enlèvements, jeunes filles à sauver, etc.

Je dois dire que cette fois-ci malgré tout, j'ai senti qu'il y avait du remplissage, nos héros se répétant au long des pages. Ou alors me lasserais-je ?

En somme, un petit livre détente pour un moment détente…..

Juliette Benzoni est probablement la première autrice de romans historiques pour adultes que j’ai choisi de moi-même de lire, sans qu’on me la conseille, quand j’étais jeune adolescente. Elle revêt donc une place toute particulière dans mon coeur avec ses saga Secret d’Etat, Treize Vents, Catherine et j’en passe. J’ai eu envie de la retrouver maintenant que je suis adulte avec le court diptyque : Le temps des poisons.



J’avais le souvenir d’une littérature historique au décor riche et fidèle mais où l’aventure et la romance prisaient. Ce fut à nouveau le cas ici dans ces plus de 800 pages que traversent les héros du Temps des poisons. Cependant, je dois avouer que le mélange qui me plaisait tant adolescente s’est un peu émoussé maintenant que je suis plus âgée. Je trouve toujours la plume de l’autrice très fluide et facile à lire, propice pour nous embarquer dans de sacrées aventures. Mais je trouve aussi ces dernières parfois trop rocambolesques et tirées par les cheveux pour ne pas dire datées dans leurs procédés et exécutions, comme cela avait été le cas avec ma dernière lecture de Mireille Calmel. Ce n’est plus ce que j’attends de romans historiques.



L’histoire du Temps des poisons se découpe en deux temps. Dans le premier tome, nous avons ce que j’aime et attend de ce type de roman historique qui prend pour décor des personnages et lieux ayant existé. Juliette Benzoni y met en scène la jeune Charlotte de Fontenac, qui un soir s’enfuit du couvent où sa mère l’a placée pour l’écarter car elle lui fait de l’ombre. Rendue à sa grand-mère, celle-ci la protège en la mettant sous la protection de Monsieur le frère du roi et de la Princesse Palatine. Aux côtés de Charlotte, nous allons découvrir la vie au Petit Palais, les relations entre les deux frères mais aussi les changements qu’est en train de connaître le règne de Louis XIV, notamment à cause de ses favorites du moment.



L’autrice s’est bien documentée, et sans que cela paraisse indigent, elle nous gâte de détails concernant cette époque si riche de notre histoire. On se glisse ainsi dans les coulisses du Roi et de son frère pour explorer notamment le mariage de la fille du dernier avec le roi d’Espagne ou encore les rivalités entre Mmes de Montespan et Maintenon chez le premier. C’est intéressant, immersif et cela se mélange très bien avec les velléités d’indépendance de l’héroïne qui est témoin de tout cela par sa place au sein de leur famille. Il y a plein de détails sur la façon dont on vivait à Paris et dans les châteaux aux alentours à l’époque, sur l’évolution du chantier et de l’installation à Versailles, etc. On rencontre aussi le Roi et ses proches. Charlotte devient suivante tour à tour de la Princesse Palatine, de sa belle-fille Marie-Louise, puis de la reine Marie-Thérèse, ce qui nous permet de nous glisser au plus près de ce qui se passe.



Malheureusement très vite, plutôt que de s’en tenir à la vie de la Cour itinérante du roi qui est déjà bien riche, l’autrice décide de nous conter l’histoire de Charlotte. Elle part alors, dans quelque chose qui se fait beaucoup mais que je goutte peu ici, des aventures rocambolesques totalement fictives venant s’insérer dans la vraie grande Histoire. Il y a ainsi des mystères autour de la filiation de Charlotte, elle se retrouve mariée contre son gré pour la sauver des griffes du roi, Mme de Maintenon lui veut du mal, elle se fait embastiller, enlever, séquestrer, violer (oui, encore ce satané recours scénaristique, en plus balayé comme si de rien n’était… !), et bien d’autres aventures. Elle a droit à un amour contrarié avec un homme d’un autre rang social. Bref tous les clichés y sont… L’héroïne étant assez fraîche et naïve, pour ne pas dire fade et ingénue, ce n’est malheureusement pas des plus passionnants. Il n’y a pas d’élan fougueux et ce sont malheureusement les personnages historiques qui lui volent la vedette, mais elle, Charlotte, prend trop de place dans l’intrigue statistiquement parlant, du coup l’ensemble est maladroit et assez insipide dans le second tome…



Il faut dire que même si elle s’est documentée et qu’elle tente de retranscrire un XVIIe siècle fidèle à la réalité, l‘autrice tombe aussi dans l’écueil de camper des personnages historiques très clichés. Elle ne nuance aucunement le personnage de Monsieur et son rapport à ses favoris et sa femme. Idem pour Louis XIV, homme à femmes, qui se serait fait « manipuler » par la Maintenon. Celle-ci a probablement le pire portrait à charge du roman. On est en plein dans la légende noire, idem pour certains ministres, alors que tout ça a été nuancé par l’historiographie depuis longtemps… Il faut dire que l’autrice a plus utilisé le travail d’écrivains comme Michel de Decker que d’historiens. Ceci explique probablement cela… Alors certes pour les besoins de l’histoire, cela donnait des scènes avec des personnages sombres et dangereux, mais quand on est amateur de cette période, on ne peut que ressortir assez frustré.



Lecture un peu d’un autre temps, Le Temps des poisons offre une sympathique incursion dans les années troubles du milieu du règne de Louis XIV. L’immersion dans l’époque est réussie mais le choix de privilégier une intrigue 100% fictive avec une héroïne qui manque d’envergure et surtout d’énormes clichés sur les personnages connus, ainsi que des choix scénaristiques dépassés, donne une couleur en demi-teinte à cette lecture, que j’aurais peut-être plus appréciée à sa sortie que maintenant.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..

Je ne sais pas trop quoi penser de ce livre, j’ai trouvé le début un peu long et j’ai apprécié la deuxième et troisième partie où il y a un peu plus d’action mais sans vraiment réussir à m’attacher aux personnages.

On suit Lorenza, une jeune florentine héritière d’une grande fortune qui a la suite de l’assassinat de son fiancé est envoyé en France. Elle doit aider sa marraine la reine de France à se réconcilier avec le roi en épousant le fils du meilleur ami du roi. Mais tout ne va pas se passer comme prévu.

Fiora a réussi à fuir Florence accompagnée de Demetrios et de son garde du corps, et de Léonarde. Son programme est simple : se venger, en les tuant, de tous ceux qui lui ont fait du mal :

- le mari de sa mère, qui l'a faite condamner à cette mort infâme

- son grand-père, qui a tourné le dos à ses enfants

- le Duc de Bourgogne, dont son époux Philippe de Selongey est le bras droit, pour avoir refusé de défendre celui qui était à l'époque son page, Jean de Brévailles, malgré les supplications de la mère des deux jeunes gens, Madeleine de Brévailles.



Demetrios accepte de l'aider dans cette sombre quête, car lui aussi tient à se venger du Duc Charles le Téméraire, qu'il rend responsable de la mort de son frère.



Mais tout ne va pas se passer comme prévu. Fiora n'aura pas forcément l'occasion de verser le sang comme elle l'avait prévu, et surtout, elle va trouver des membres de sa famille dont elle ignorait l'existence. Elle rencontrera aussi le Roi de France, et acceptera de devenir la maîtresse d'un des généraux du Duc de Bourgogne, avec pour mission de lui faire trahir son maître...



Quelques longueurs dans ce second tome, surtout pendant la campagne du Duc, j'avoue que j'ai eu un peu de mal à suivre. Et j'ai trouvé aussi le duel entre le mari et l'amant un peu trop... facile ?



Bon, j'ai bien aimé quand même, surtout à la fin, quand on croit que tout finit bien et... Qu'on se retrouve avec l'envie de connaître la suite !

Le Temps des poisons de Juliette Benzoni était, pour moi, un livre « d’attente » entre deux commandes de livres. Ma fille l’avait récupéré dans une cabane à livres.



Cette lecture, pas forcément déplaisante, ne m’a pas apporté un moment délicieux mais a joué son rôle d’occupation du temps. C’est le cas de le dire, compte tenu de son titre. Il est certain que je ne chercherai pas à lire les tomes suivants.



Comme l’indique le titre, le sujet n’est pas l’Affaire des poisons mais une description de la période Louis XIV, dans les années précédant l’emménagement de la cour à Versailles.



J’ai eu l’impression d’avoir une version littéraire de la saga télévisuelle, Angélique marquise des anges.



Maintenant que ma commande a été livrée, je vais poursuivre mes lectures vers d’autres horizons et remettre ce roman d’où il vient, à savoir la cabane à livres dont on l’a sorti.

C'est avec plaisir que je me suis plongée dans le premier tome de la saga « Secret d'État » de Juliette Benzoni. Non seulement le vocabulaire est riche, les tournures de phrases magnifiques mais l'histoire en elle-même vaut aussi le détour. On s'immerge dans un XVIIème siècle haut en couleurs et en trahisons surtout. Louis XIII tente de s'affirmer face à un Cardinal de Richelieu, main de fer dans un gant de fer. Les complots vont bon train et nombreux sont ceux qui souhaitent abattre le Cardinal, véritable gouvernant de la France.

C'est dans ce contexte plus que mouvementé que naît et grandit Sylvie de Valaines, notre héroïne. Orpheline suite à l'assassinat de sa famille par les hommes de main de Richelieu, elle a été sauvée par François, fils cadet du Duc de Vendôme. Son éducation, faite par la Duchesse de Vendôme, femme pieuse et généreuse, lui permet d'accéder au rang de fille d'honneur de la reine Anne D'Autriche. Les ennuis vont alors se succéder même si François, entre deux amours, veille au grain pour celle qu'il voit comme une petite soeur.

Dans ce premier volet, on en apprend beaucoup sur la reine de France : de son attachement à l'Espagne qui la conduit souvent à trahir son pays d'adoption, de ses amours envers d'autres que le roi. On découvre aussi des personnages secondaires mais attachants tels que Jeannette la suivante très maternelle de Sylvie, Perceval de Raguenel son affectueux parrain ou encore le Marquis Jean de Fontsomme son amoureux transi.

En somme, voici un livre qui ravira les amoureux du temps de Louis XIII et les passionnés de roman historique. de mon côté, je vais entamer le deuxième tome avec beaucoup d'appétit.
Lien : http://lecoindesloisirs.com/..