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Critiques de Melanie Benjamin (151)
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La Dame du Ritz

Une histoire sur la seconde guerre mondiale, inspirée de faits réels, où l'on plonge dans les coulisses du Ritz et où l'on découvre le vécu de Blanche Auzello, la Dame du Ritz, sous l'occupation nazie.

Blanche est une jeune américaine libérée, frivole, légère et délurée qui rencontre à Paris Claude Auzello alors directeur du Claridge.

Un homme avec une attitude vieillotte et qui avoue qu'il a des maîtresses et déclare qu'il en est ainsi en France. Ouch!



Alors que le Ritz est investi par les Allemands, leur vie s'en trouve bousculée. Claude semble se faire à cette idée alors que pour Blanche rien ne va plus.



« ne rien faire contre les nazis, (…) ne rien faire pour tous les gens qui ont disparu (…) mais simplement regarder, accepter, pleurer la nuit dans son oreiller, la rend malade »



Le contexte historique est bien présent, descriptions concises et imagées. Nous découvrons que vivre au milieu des ennemis n'est pas facile.



Le rythme n'est pas trépidant et c'est bien écrit. C'est en deuxième partie que l'on découvre le vrai visage des personnages, leurs secrets et toute la densité historique du roman.
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La Dame du Ritz

Voilà un livre intéressant sur la présence des allemands dans les grands hôtels parisiens. J'avais lu celui de Pierre ASSOULINE : Lutetia - Ici c'est un peu plus romancé mais on y trouve des personnages qui vont travailler dans l'hôtel mais avoir une vie parralèle dans la résistance - Blanche la femme du directeur de l'hôtel y joue également un rôle entre présence et mensonges : une héroïne attachante. A lire bien sûr.
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La Dame du Ritz

Belle histoire, que celle de ce couple du Ritz avec ses incompréhensions ses incertitudes et son positionnement face à la guerre dans un des plus grands hôtel de luxe de Paris. La vie au Ritz pendant l'Occupation allemande à partir de 1940 que je ne pouvais pas connaître m'a passionnée. Une très belle fin mais très triste aussi et un sujet très bien trouvé par l'autrice avec ses personnages réels qui on su contribué à leurs manières à cette guerre. Un lieux prestigieux des personnages fort de caractère. Une immersion que vous aimerez si vous vous intéresse à cette période le l'Histoire.
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Hollywood Boulevard

Ce roman raconte le destin de Mary Pickord et Frances Marion qui ont eu un rôle majeur dans le développement du cinéma et la création d’Hollywood.

C’est l’histoire de deux amies dont l’une sera la plus grande star du cinéma muet et l’autre la scénariste la mieux payée d’Hollywood.

Le récit est passionnant. Melanie Benjamin retrace leur rôle dans la crėation de ce nouvel art, leur amitié qui sera souvent malmenée, leurs amours, leurs failles et leur courage. Elles devront affronter la machisme et jouer des coudes pour gagner leur place. Elles atteindront des sommets mais sauront-elles affronter la passage du cinéma muet au cinéma parlant ?

L’écriture est intense, il n’y a pas de moment mort. Nous suivons alternativement Frances et Mary et cela permet de découvrir deux grandes dames du cinéma injustement oubliées.
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Les Cygnes de la Cinquième Avenue

Ma critique pourrait se résumer à "pauvres petites filles riches".

Si les problèmes des nantis (très nantis ) ne vous scandalisent pas au premier degré et ne vous font pas dresser les cheveux sur la tête, vous apprendrez comment les très riches épouses new yorkaises des années 50-60 occupaient leur temps en futilités, papotages, jalousies.

Vanité et vénalité au sommet de leur art.

L'étude de mœurs, assaisonnée de scandales et de trahisons ne manque pas de piquant ; véritable bal des courtisans et des hypocrites.

C'est le portrait de Truman Capote qui m'a le plus intéressée et cette étrange relation amoureuse et platonique entre l'écrivain homosexuel et son amie Babe Paley, la reine des Cygnes et la moins antipathique de cette bande de mondaines.

"Il était exactement comme elle. Rare et exotique, mais aussi complètement paumé et ordinaire".

A l'évidence, ce roman n'est pas une lecture indispensable.

De Melanie Benjamin, j'avais beaucoup plus apprécié tant par le sujet que par le style "la femme de l'aviateur", magnifique portrait de madame Lindbergh.

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Les Cygnes de la Cinquième Avenue

Les cygnes de la cinquième avenue - Mélanie Benjamin



Ce livre évoque la vie ou tout au moins une partie de la vie de Truman Capote, sa rencontre avec Babe Paley et ses amies, grâce à elle Truman Capote entre dans la haute société américaine. Sa fascination pour ce « monde » dont il va partager l'intimité, va l'inspirer mais aussi le conduire à dépasser des limites qu'il n'aurait pas du franchir et mettre en péril son amitié avec Babe.



J'ai trouvé ce roman très intéressant. Il décrit la « bonne » société américaine des années 50, 60 et début 70, de la vie à New-York et des célébrités de cette époque. C'est à la fois fascinant et déroutant. Ces gens qui ont tant d'argent, de pouvoir et de « liberté » et qui se retrouvent enfermés dans des carcans. Ils dépensent leur argent dans des frivolités, ils ne sont même pas sûres de connaître l'amour ni de savoir ce que veut dire ce mot et quand au bonheur ils en ont une définition qui doit être à des années lumières de la notre ou tout au moins de la mienne. En lisant l'histoire de ces gens on se demande si nous vivons tous sur la même planète ?

Je ne suis pas particulièrement passionnée par ce genre de personnages, mais j'ai lu il n'y a pas si longtemps que cela « De sang froid » et le parcours de Truman Capote m'intéressait et j'ai appris pas mal de choses en lisant ce livre, sur sa vie, sur sa façon de travailler et surtout pourquoi il n'avait pas écrit plus de livres que cela.



Je n'aurai sûrement jamais acheté ce livre alors je remercie beaucoup Babelio Masse critique et les Éditions Albin Michel de me l'avoir proposé
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Les Enfants du blizzard

Prêté par ma Maman.

Un thème qui change : le blizzard. Condition météorologique que nous ne connaissons pas par ici. Les années 1880.

Des institutrices de 16 ans.

Et des enfants meurtris par les conditions de vie. Des parents qui ont osé poursuivre leur rêve.

Les enfants du blizzard : une histoire inspirée de faits réels, bien écrite, des détails pointus qui font qu'on ressent bien les morsures de cette horrible météo dans les plaines du Dakota.

Des personnages qui ne vivent pas ensemble et pourtant qui sont tous liés par ce phénomène atroce.

Le blizzard, on y survit ... ou pas.
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Les Enfants du blizzard

Tout d’abord, je remercie vivement les éditions Albin Michel de m’avoir envoyé ce roman que j’ai lu très vite, avec un grand intérêt et que j’apprécie énormément.

Roman, oui, mais inspiré d’une histoire vraie, celle du blizzard de 1888, et dans un cadre réel. L’action se situe dans ces états de l’Ouest américain dans lesquels on a attiré – à coup de messages erronés (on dirait aujourd’hui des fake news) – des immigrants venus de l’Europe du nord pour cultiver et peupler les grandes plaines encore sauvages. Là, ces déracinés ont dû s’acclimater dans tous les sens du terme, l’école étant obligatoire, les institutrices étaient de très jeunes filles alors à peine sortie de l’enfance et qui ont dû faire face à une situation bien trop dure pour elles.

Les personnages du livre sont inventés, mais ils auraient pu exister et sont très vraisemblables.



Dans la première partie du roman, on vit le blizzard tel que le vivent les différents personnages. On s’y croirait, car la plume de l’auteur est descriptive et le récit très vivant. La tension monte progressivement, on est presque dans un film, on veut savoir ce qui va arriver : vont-ils s’en sortir ? Le suspense est permanent.



La deuxième partie, moins addictive, raconte ce qui s’est passé après la catastrophe, les conséquences sur les vivants, la façon dont ils vont essayer de surmonter ce traumatisme effrayant.



Et tout au long du livre, parallèlement à la description des événements, on voit l’évolution des différents personnages, la transformation que cela a provoquée en eux.



À la fin du livre, de la page 387 à la page 394, l’autrice explique sa démarche, ses recherches, ses sources.



Un livre magnifique, un véritable coup de cœur et sûrement une de mes meilleures lectures de ces derniers mois. Ne le manquez surtout pas !
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La Dame du Ritz

Enorme coup de coeur pour ce récit original qui nous plonge telle une petite souris dans la vie du couple mythique du Ritz sous l’occupation allemande. Fascinant et intriguant, un récit à la hauteur de ce couple mystérieux solidement documenté. Merci Le Livre de Poche pour cette magnifique lecture.



L’arrivée des Allemands au Ritz va bouleverser le destin de Blanche et Claude Auzello. Cet hôtel qui a vu défiler les plus illustres personnalités va devoir s’adapter à l’occupant. Un ennemi des plus dangereux notamment pour ceux qui ont des secrets.



1923.



Retour sur la rencontre de Claude avec Blanche à l’hôtel Claridge. Conquis par cette Américaine au caractère et aux positions affirmées, Claude l’épouse en lui imposant sa vision de la femme française. A travers l’adaptation de Blanche dans sa nouvelle vie parisienne très loin de la liberté de la femme aux Etats-Unis, on y voit le statut de la femme française à cette époque (bar interdit, pas le droit de vote…). Oubliant son ancienne vie et ses anciennes connaissances, Blanche côtoie les clients du Ritz dont Coco Chanel, une rivale à sa hauteur et devient l’atout de son mari en se fondant dans le rôle de la Dame du Ritz.



1938.



Les espions sont partout et Claude veut protéger Blanche du danger qui la menace.



Juin 1940.



De retour à Paris, Blanche est stupéfaite par le silence qui y règne. Les nazis ont conquis Paris et le Ritz. Blanche va devoir faire preuve de prudence pour dissimuler son secret.



Printemps 1941.



Prisonnière dans une cage dorée, Blanche va devoir choisir ses propres combats pour retrouver son amie Lily Kharmayoff, celle qui lui a fait entrevoir une autre vision de la vie, loin des privilèges et de l’opulence qu’elle côtoie au quotidien.



Des fuites en avant pour ne pas penser à la maîtresse de son mari et à son couple ou les disputes sont quotidiennes.



Automne 1941.



Entre les souvenirs de sa rencontre avec Lily, une jeune communiste, à la venue de celle-ci au Ritz, Blanche parcourt le Paris de Lily afin de la retrouver aidé de Franck Meier.



Pendant ce temps, le quotidien des Parisiens change drastiquement (carte de rationnement, couvre-feu, multiplication des mesures contre les Juifs…).



Automne 1942.



Résistante communiste, Lily ouvre les yeux de Blanche sur ce qui se passe sous leurs yeux. Malgré le danger qu’elle encourt, Blanche prend de plus en plus de risques et résiste avec passion redevenant celle qu’elle a envie d’être et non le rôle de la Dame du Ritz, telle l’actrice qu’elle rêvait d’être.



Hiver 1943.



Blanche et Claude vivent une vie de mensonges l’un envers l’autre avec pour seul but de se protéger mutuellement.



Connaît-on vraiment la personne que l’on a épousée ?



Juin 1944.



Le Débarquement de Normandie redonne de l’espoir aux Français. Chez Maxim’s, Blanche et Lily vont commettre une erreur qui pourraient leur coûter cher. Dans la prison de Fresnes, Blanche va connaître les conséquences de son acte et le pire ne fait que commencer avec des traumatismes qui la suivront jusqu’au point de non-retour.



Le passé et le présent se confondent face aux horreurs de la guerre.



Le couple Auzello arrivera-t-il à y faire face ?



Quand les apparences sont trompeuses et que rien n’est ce qu’il paraît être !



Les chapitres alternent entre Claude et Blanche Auzello dévoilant leurs pensées, leurs peurs et les différentes époques ainsi que leur acte d’amour.



Une histoire passionnante qui dévoile les dessous du Ritz sous l’occupation mais aussi le quotidien des Français loin du faste des palaces.



Deux mondes cohabitent sous la même domination allemande et les privilèges ne peuvent pas sauver ceux dont les actes sont contre les nazis.



Claude Auzello : directeur du Ritz, arrogant, collet monté, a une vision de la femme bien différente de celle de Blanche pour qui il voue un amour obsessionnel, de même qu’une passion pour le Ritz.



Blanche Auzello : américaine rebelle, fière et déterminée, exigeante et impérieuse, parle allemand, boit trop, goûte à une certaine liberté que son mari aura bien du mal à réprimer, dépendante de Claude qui veut toujours l’avoir sous les yeux, a des secrets pour son mari.



Une plongée fascinante dans le temple du luxe français !



Pour les intéressés, je recommande la lecture de « 15, place Vendôme » de Tilar Mazzeo.



Entrez au Ritz et découvrez en le couple mythique qui fera tous les sacrifices pour conserver son âme sous l’Occupation !




Lien : https://leboudoirdulivre.wor..
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Hollywood Boulevard

Mélanie Benjamin est doué pour jouer entre roman et biographie et Hollywood Boulevard nous plonge dans les débuts du cinéma muet,, dans l'histoire de Mary Pickford, la "petite fiancée de l'Amérique" et de Frances Marion, une des 1ères et plus grandes scénaristes. On suit le combat de ces femmes pour s'imposer dans un monde masculin. On suit leur vie sentimentale qui leur font vivre de grandes histoires malheureuses. On vit l'avénement du parlant, l'oubli des stars d'hier, la déchéance de la si forte et si fragile Mary noyé dans le gin et l'amour perdu de Douglas Fairbanks. C'est bien sûr excellement documenté et un régal pour le cinéphile.
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La Dame du Ritz

Une très belle lecture ancrée dans l’Histoire avec une ambiance parisienne très bien décrite et un couple imparfait que j𠆚i appris progressivement à apprécier.



Blanche débarque en France dans les années 1920 avec ses ambitions d�trice  au bras de son amant égyptien. C𠆞st à Paris qu𠆞lle rencontre Claude qui deviendra son mari et le directeur du Ritz.



Si les débuts du couple jusqu𠆚u mariage paraissent idylliques, leur couple sera confronté très vite à la désillusion, aux différences culturelles et au machisme de Claude.



C𠆞st en 1940 qu’on retrouve le couple, de retour au Ritz occupé par les Allemands tout comme Paris.



Le couple s’éloigne de plus en plus, s'enfermant chacun dans ses tourments, vivant l’occupation chacun dans son coin.



Si j𠆚i beaucoup aimé le côté historique avec les ambiances  dans lesquelles nous immerge l𠆚uteure, celle  luxueuse du Ritz, celle d’un Paris occupé, ce qui m𠆚 davantage emballée ce sont les conflits de ce couple qui s𠆚ime mais n𠆚rrive pas à communiquer et dont chacun cultive une image faussée de l𠆚utre. L’occupation va venir ajouter de l’incompréhension . 



Une belle histoire dans laquelle j𠆚i embarqué avec grand plaisir.



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La Dame du Ritz

Quel livre!

Voici une histoire que je ne suis pas prête d’oublier.



L’Occupation, Paris. Ou le récit de Blanche, américaine débarquée en France qui y rencontrera Claude Auzello, futur directeur du Ritz. C𠆞st un coup de foudre, le vrai, le puissant coup de foudre pour Claude lorsqu’il verra cette femme pour la première fois.

Ils ne se sépareront plus.

Blanche et Claude Auzello : pour le meilleur et forcément pour le pire quand le Ritz deviendra malgré eux le QG des nazis.

Il leur faudra supporter ce quotidien fait de concessions en serrant les dents afin de protéger les membres du personnel, cette famille du Ritz. Mais jusqu’à quel point? Car chaque jour sera désormais un combat collectif et personnel.



Je ne peux vous en dévoiler plus, et je vous conseille fortement de le lire pour découvrir le destin de Blanche, cette femme qui m𠆚 touchée en plein cœur, ainsi que celui de son amie Lily. J𠆚i mis quelques jours avant de pouvoir commencer une nouvelle lecture après celle-ci tant j𠆚i été chamboulée.

Je ne m𠆚ttendais pas à cela du tout : car dans ce lieu féerique qu𠆞st le Ritz, l𠆚uteur nous conduit dans les moments les plus sombres de son histoire, et m𠆚 fait ressentir beaucoup d’émotions en suivant cette américaine à Paris.



Seuls petits bémols en ce qui me concerne : je déplore trop de tirets pour des propositions insices qui ont gêné ma lecture, ainsi que quelques répétitions de phrases tout au long du livre concernant les sentiments de Claude pour Blanche (Il m𠆞st arrivé de me dire « oui oui, on a compris! »).
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La Dame du Ritz

En 1941, Blanche et Claude, une Américaine et un Français, sont mariés, avec des hauts et des bas depuis 17 ans. Claude est le directeur obséquieux du prestigieux hôtel Ritz, place Vendôme à Paris. Blanche, pleine de panache, est devenue tellement indissociable de l’établissement qu’on la surnomme La Dame du Ritz.

Quand les Allemands envahissent Paris, l’hôtel est réquisitionné. Commence alors une cohabitation difficile qui va révéler les faces cachées des uns et des autres.



L’histoire est basée sur des faits réels et sur un couple ayant vraiment existé mais l’auteure laisse une très grande place à la fiction.

Cela se lit facilement et on apprend pas mal de choses sur cet hôtel prestigieux qui est un personnage à part entière du roman. Cependant, je me suis peu attachée aux personnages principaux.

Mélanie Benjamin passe beaucoup de temps à nous narrer les problèmes de ce couple très mal assorti avant de vraiment entrer dans le vif du sujet (à la moitié du roman). Globalement, cela manque un peu d’action, en tout cas d’immersion, ce qui m’a laissée spectatrice quand j’aime avoir l’impression de vivre les événements.



Au final, c’était une lecture agréable mais qui manquait furieusement d’émotion.


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Les Cygnes de la Cinquième Avenue

Merci aux éditions Albin Michel et à Babélio pour la découverte de ce titre.

J'ai redécouvert l'univers de Truman Capote ces derniers mois.

Ainsi, c'est tout à fait convaincue et impatiente que je suis entrée dans la lecture de ce titre. Cependant, je n'arrive pas à m'intéresser à ces femmes. L'intérêt reprend lorsque Truman intervient dans le récit.

Pour l'instant, je suis déçue et bien incapable d'en dire plus. Je reprendrai ma critique dans quelques jours...

A suivre...
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Les Enfants du blizzard

Lu pendant une tempête de neige à la montagne, c'était le cadre parfait pour plonger dans cette histoire passionnante que nous relate Melanie Benjamin.



On entre directement dans la vie des deux sœurs, institutrices chacune de leur côté, au beau milieu de la grande plaine américaine, dans des conditions de vie dignes de la "Petite maison dans la prairie". Pas de bulletin météo, des conditions de communication et de transport plus que restreintes, et il n'en fallait pas plus pour qu'elles se retrouvent coincées au beau milieu d'un blizzard mortel.



On a du mal à s'imaginer la violence de cette tempête, cette chute brutale des températures qui provoque la mort des bêtes et des gens sur pied.



Malheureusement, les choix posés par chacun d'elle auront des impacts importants sur la suite des événements et des conséquences majeures de leur vie.



J'ai bien aimé que l'auteur ne s'arrête pas à la fin de la tempête, mais nous raconte aussi ce qui se passe "après", pour quelques-uns des protagonistes.



Bref, un très beau roman, passionnant.
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La Dame du Ritz

La dame du Ritz de Mélanie Benjamin est un roman inspiré très largement de faits réels, ce qui rend l’histoire passionnante.



L’auteure raconte l’histoire de Blanche Ross qui a épousé Claude Auzello, le directeur du Ritz, place Vendôme.

Cette américaine éprise de liberté et non conventionnelle va devoir apprendre la vie policée des femmes de… Sa vie de représentation, de cocktails lui permet de côtoyer toutes les personnes célèbres qui fréquentent le Ritz. Deux personnes vont marquer sa vie à jamais : son amie Lilly et son mari volage.



Ce qui va la sortir de son existence où elle se sent inutile sera la guerre avec l’arrivée des soldats allemands dans l'hôtel en 1940. L'occupation et ses atrocités vont la révéler.



La vie des Auzello est incroyable par leurs rencontres, leur mode de vie, leurs choix pendant la guerre, leur implication lorsqu’ils croient à une cause, leurs secrets.



J’ai beaucoup aimé suivre cette femme fragile et forte à la fois, frivole et pleine de contradictions, inconscience et manipulatrice…



Si le livre est basé sur une histoire vraie, il est largement romancé et se découvre très facilement.



Je conseille ce livre qui nous permet de mieux comprendre l’horreur ce qui s’est passé pendant la seconde guerre mondiale à Paris sous l’occupation, mais aussi de passer une très bon moment en compagnie de Blanche.



Connaissez-vous ce livre ? Aimez-vous les biographies romancées ?


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Les Enfants du blizzard

Un roman très intéressant, aussi très touchant, qui dénonce de nombreux faits liés à l'installation des premiers habitants des plaines américaines, ces fermiers qui ont tout abandonné dans leur pays d'origine pour posséder une terre ingrate dans un lieu inconnu.

L'autrice nous raconte cet événement dramatique que fut ce blizzard de janvier 1888, jamais annoncé et qui tua de nombreux enfants, entre-autres. Cela n'a pas été sans rappeler "la petite maison dans la prairie" où, effectivement, Laura Ingalls fait référence à cette fameuse tempête.

Dans ce récit, on notera aussi le triste sort réservé aux autochtones, volés, dépossédés de leurs biens, de leurs terres, de leurs enfants...

Une histoire bouleversante , mais écrite de manière peu structurée, je trouve. En effet, on revient en arrière, on entend parler de personnages jamais abordés, comme cette autre institutrice, dont on ne sait même pas ce qu'elle est devenue. Je trouve qu'on s'y perd un peu par moment. C'est dommage.
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Les Enfants du blizzard

J’ai trouvé ce livre tout à fait par hasard, un jour où je naviguais sans envie particulière sur le site de Lirtuel (la bibliothèque belge francophone en ligne et gratuite !). Ce n’est pas que je n’aie pas assez à lire à la maison, mais après une période de légère baisse, je suis de nouveau très motivée par la lecture. En outre, le matin dans le métro, surtout quand on joue à la sardine (seuls peuvent me comprendre ceux qui doivent prendre trop souvent des transports bondés, façon boîte de conserve), c’est tellement plus facile de lire sur son téléphone que de devoir s’occuper d’un livre papier qu’on ne sait trop comment tenir !



Bref… J’ai assez vite accroché. La plume est fluide et, sans pour autant être la plus passionnante que j’aie jamais lue, elle suffit (très largement !) à faire vivre tous ces personnages déracinés, et les cerne tant et si bien qu’on se croirait parmi eux. On se retrouve réellement au milieu de tous ces Européens du Nord, attiré dans la Grande Plaine « nettoyée » de ses peaux-rouges, et que les entrepreneurs américains déjà installés – dont le chemin de fer en pleine apogée – devaient voir venir pour cultiver ces terres impossibles, et ainsi pouvoir les saigner à blanc. C’est que ce roman est bien davantage que la relation du « Blizzard des enfants », épisode météorologique réel de cette Histoire de l’Amérique, survenu en 1888, dont l’autrice a eu la bonne idée de dire quelques mots en fin d’ouvrage. (À noter au passage que l’éditeur a fait le choix d’inverser, si l’on peut dire, l’ordre des mots : Children’s blizzard, c’est bel et bien le Blizzard des enfants, même dans le titre en vo… Un choix qui ne change pas grand-chose à vrai dire !)



En effet, on a là un roman sur l’immigration (nord-)européenne massive vers ces Etats-Unis tous neufs, tout juste sortis de la Guerre de Sécession et des guerres indiennes. Et comme pour rendre cette Histoire plus vivante, plus proche de ses lecteurs, l’autrice a eu la bonne idée de développer ce peuplement très artificiel d’une région tellement inhospitalière mais vantée par des marchands sans scrupules, en la limitant à cet épisode très court mais tellement significatif, et ses quelques retombées, le tout à travers quelques personnages fictifs mais qu’elle a voulus représentatifs, et « qui marchent » ! Elle n’oublie pas non plus de mentionner que tout cela s’est fait dans des conditions plus que difficiles : outre les calamités naturelles récurrentes de ces contrées encore tellement sauvages et jusque-là jamais cultivées (elle ne dit pas mais pense tellement fort, à travers un tel roman, que les Indiens avaient bien compris, eux, qu’on ne pouvait rien en tirer !), c’est un style de vie terriblement isolé, chaque ferme étant à des kilomètres de son plus proche voisin ; loin des siens et de la patrie natale… où beaucoup ont fini par retourner, complètement déboussolés.



On suit ainsi les histoires parallèles, mais ô combien différentes, de deux sœurs d’origine norvégienne, encore adolescentes (17 et 16 ans), mais déjà institutrices comme on pouvait l’être à l’époque même chez nous ; sœurs qui se retrouvent doublement déracinées : loin de cette Norvège qu’elles n’ont jamais connue, et loin de chez leurs parents, car leurs postes d’enseignantes leur a valu de loger « chez l’habitant » au plus proche de leur école, elles qui sont femmes, jeunes et célibataires dans un monde où seul la force musculaire de l’homme fait loi. Leurs deux histoires sont émaillées du suivi de quelques autres personnages secondaires, eux aussi plus ou moins attachants, et qui complètent le tableau pour faire mieux entrer le lecteur dans ce monde aujourd’hui disparu (quoique…).



L’autrice nous raconte ainsi d’abord, en quelques pages introductives, l’histoire personnelle de la rayonnante et sûre d’elle Gerda, et de la timide et douce Raina qui avait jusque-là toujours vécu dans l’ombre de son aînée. Jusqu’à ce jour où, livrées chacune à elle-même pour des raisons diverses, elles se retrouvent à devoir faire des choix impossibles dans des conditions dantesques, et en vivre ensuite toutes les conséquences, une fois les éléments calmés. C’est bien entendu l’épisode du blizzard qui est au centre du roman, et qui compte le plus grand nombre de pages, sans que ce soit jamais ennuyeux – mais bon, contrairement à certaines critiques que j’ai lues, je n’ai pas à ce point ressenti le froid, le malheur, le désespoir etc. avec nos héroïnes – suis-je à ce point blasée quand je lis ?... – mais je peux reconnaître que c’était extrêmement vivant et documenté, pas de doute là-dessus.

L’autrice passe ensuite habilement à une espèce de suite de cet épisode, à travers les premiers jours d’ébahissement après un tel événement, les réactions des uns et des autres, les retombées à moyen terme pour chacun d’eux, puis les chemins de vie de chacune des deux sœurs devenues adultes. Mon plus grand regret est que, finalement, elle ne nous a pas proposé de vraie fin : sans mauvais jeu de mots, on reste vraiment sur sa faim, car si le destin de Gerda semble tout tracé et l’autrice le confirme en grande partie, Raina semble s’évaporer de l’histoire dont elle était pourtant l’héroïne principale, ce qui génère bien un vague sentiment de frustration. Peut-on espérer une suite ? Le cas échéant, je la lirais avec plaisir !



Tout ça pour dire que, oui, ce livre m’a beaucoup plu, tant pour le plaisir de l’histoire que l’autrice parvient à susciter, et ce même si je ne me suis pas sentie aussi immergée que d’autres lecteurs ; sa façon de jouer avec l’Histoire à travers une petite histoire qui pourrait presque ressembler à un conte, qu’elle partage avec talent.



Ma seule réserve, finalement, est que ce livre touche par moments à quelques sujets qui « font » très XXIe siècle. Sans doute est-ce dans l’air du temps, ces bons sentiments qui fusent partout à temps et à contre-temps, mais j’ai surtout trouvé cela très anachronique et dès lors peu crédible. Je pense notamment – et je ne crois pas que ce soit divulgâchant – à ce souci que semblent avoir eu certains face à la situation des Indiens. Ces derniers, désormais vaincus, avaient alors été parqués dans ces tristement célèbres réserves : c’était le tout début d’une déchéance qui n’a cessé d’être entretenue par les Blancs depuis lors, tandis qu’on leur enlevait leurs enfants pour les « civiliser » dans des écoles sous-financées où on pratiquait davantage les mauvais traitements (y inclus le viol des jeunes filles) que l’enseignement.

Or, j’ai un gros doute sur le fait que les Blancs de l’époque – eux-mêmes en grande partie déracinés comme on l’a vu - se soient vraiment souciés des Amérindiens. Quelques rares parmi eux ? mais qui en tout cas n’ont rien fait… et c’est encore plus improbable quand l’autrice laisse entendre que le pasteur strict qu’était le père de nos deux héroïnes aurait eu un tel souci, pour ensuite rejeter sa propre fille qui par malchance a fait un mauvais choix au mauvais moment, sans pouvoir en aucune façon en mesure les conséquences à ce moment-M !

L’amitié improbable entre un cafetier noir et quelques blancs, dont un seul lui conservera son amitié quand une implacable ségrégation raciale commence à s’installer dans les villes en devenir de cet Ouest en construction, est davantage crédible… et est dès lors beaucoup plus poignante !



Je referme donc ce livre encore toute enchantée par ce plaisir de lecture, malgré le fait qu’il relatait un épisode (météorologique, mais aussi humain) particulièrement dur de l’Histoire des Etats-Unis. L’autrice sait conter son histoire dans l’Histoire avec talent, ses personnages sont attachants ou en tout cas bien rendus et, malgré quelques soucis anachroniques pas tout à fait crédibles, c’était une lecture très vivante, et on espère une suite !

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Les Enfants du blizzard

Non je ne me suis pas perdu dans ce désert neigeux.

Quelle histoire , il y a eu des décès mais je me demande encore comment les héros de cette histoire ont pu s'en sortir.

J'ai aimé cette lecture mais je me suis lassée pas beaucoup de rebondissements

De jolis paysages enneigés sont évoqués mais cela n'a pas suffit à faire que je mette une étoile supplémentaire.

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Les Enfants du blizzard

C'est un épisode de l'histoire américaine que je ne connaissais pas du tout. Et à vrai dire, je n'avais qu'une vague idée de ce que peut être un blizzard.



La première partie est à la fois bouleversante et oppressante. On suit les personnages, luttant pour leur survie dans des conditions apocalyptiques, avec aucun espoir de secours extérieur. La plume de l'autrice m'a fait ressentir ce déchaînement d'éléments, la terreur des enfants, l'angoisse de ces toutes jeunes institutrices qui doivent garder courage pour sauver leurs élèves. S'arrêter, c'est la mort assurée. Continuer n'offre qu'une mince promesse de salut.



Le récit ne s'arrête pas après la fin du blizzard et on en voit les suites. Les morts, les disparus qu'on ne retrouvera qu'au printemps, les séquelles physiques, les élevages décimés, la culpabilité des survivants, la reconstruction. Parmi toutes les images évoquées, c'est l'idée que des gens aient pu mourir à quelques mètres d'un abri parce qu'ils ne le voyaient pas dans la tourmente qui m'a le plus marquée.

Enfin, le rôle de la presse, vendeuse du rêve d'une terre promise, était également un aspect intéressant.



Une histoire qui m'a fait penser à la BD Jours de sable d'Aimée de Jongh. Il ne s'agit pas du même phénomène météorologique mais j'y ai retrouvé cette impuissance de l'Homme face à la nature, les populations confrontées à une terre hostile, la longue liste de victimes, la dévastation et la désolation dans les fermes.
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