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Critiques de Nicolas Ancion (412)
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La cave

La cave est un thriller psychologique pour jeunes adultes qui me faisait de l’œil depuis un petit moment. La couverture et le synopsis nous présagent d’ores et déjà un récit sombre, bref un bon petit thriller comme je les aime. C’est un récit qui m’a beaucoup rappelé « Séquestrée » de Chevy Stevens, en bien plus soft evidemment, nous sommes tout de même sur de la littérature jeunesse, même si selon moi il ne devrait pas être classé comme tel, j’y reviendrai.



Nous découvrons le personnage de Summer, une ado comme les autres qui vit une véritable histoire d’amour avec Lewis. Du jour au lendemain l’existence de Summer se retrouve bouleversée : Alors qu’elle s’apprêtait à passer une bonne soirée avec ses amis, elle se fait enlever par un homme d’une trentaine d’années qu’elle n’a jamais croisé auparavant. Cet homme, c’est Trèfle. C’est comme cela qu’il aime se faire appeler par ses victimes; ses fleurs, comme ils les appelle. Summer devient alors Lilas, une fleur pure et délicate. Notre héroïne se retrouve enfermée dans une cave aménagée, avec trois autres jeunes filles : Rose, Iris et Violette, retenues captives depuis bien longtemps. Elles vont enseigner à Lilas les règles imposées par Trèfle. Des règles strictes que chacune d’entre-elles se doit de respecter sous peine de s’attirer les foudres de leur bourreau. Dans leur malheur commun, ces jeunes femmes vont, au fil du temps, se rapprocher et devenir de véritables amis en dépit du caractère de chacune. Trèfle est un psychopathe, un homme dérangé qui recherche une famille : la famille parfaite selon lui. Le lecteur est témoins, jour après jours, de l’enfer que vivent ses jeunes femmes qui subissent tortures morales et physiques.



Ce qui est particulièrement intéressant dans ce récit c’est que nous avons le point de vue de trois personnages clés de cette histoire. Le point de vue de Summer place le lecteur en première ligne de ce qu’il se passe dans la fameuse cave où elle est détenue. Nous avons également le point de vue de Lewis, son petit ami, qui ne cessera jamais les recherches ; ce point de vu-ci permet au lecteur de suivre l’enquête que mène la police à l’extérieur, de se rendre compte du désarroi de la famille de Summer et surtout de l’amour inconditionnel que lui porte son petit ami. Et le troisième point de vue est celui de Trèfle, le psychopathe, qui nous permet de connaitre une courte partie de son histoire et ainsi de distinguer ce qui le pousse à agir de manière si cruelle. Cette narration alternée est savamment maîtrisée par l’auteure et permet au lecteur d’avoir un œil sur absolument tout ce qu’il se passe, que ce soit dans la cave par l’intermédiaire de Summer ou à l’extérieur par l’intermédiaire de Lewis. J’aurai aimé que le point de vue de Trèfle soit d’avantage développé notamment en ce qui concerne sa relation avec Lilas étant donné que c’est notre personnage principal, et également sa relation avec Rose puisqu’ils semblent entretenir une relation assez particulière (je soupçonne un syndrome de Stockholm). Dans l’ensemble c’est un récit très angoissant, frustrant par moments que j’ai beaucoup aimé. Il m’est rarement arrivé d’être, à ce point, immergée dans un livre au point de ressentir les peurs, les angoisses, la tristesse et autres émotions des personnages. Plus on avance dans la lecture, plus on ressent l’emprise de Trèfle qui se resserre comme un étau autour de ses jeunes femmes, les scènes sont de plus en plus violentes et sanglantes. A ce sujet, j’ai remarqué que la séquestration est un thème qui est de plus en plus abordé dans la littérature et j’avoue avoir été surprise de le retrouver en littérature jeunesse. Pourquoi ? La littérature jeunesse est censée s’adresser à un public âgé de 12 à 18 ans et plus, hors ce récit est, selon moi, trop âpre pour être lu par un public âgé de moins de 15 ans (ceci dit, cela dépend du degrés de sensibilité de chacun). Le lecteur est confronté à des scènes que je trouve violentes, malsaines qui m’ont, à certains moments, moi même perturbé.



Pour parler un peu de l’auteure, la plume de Natasha Preston est très agréable, c’est fluide et claire, on comprend où elle veut en venir sans pour autant nous saboter le suspens. Une écriture très descriptive qui nous permet de bien visualiser l’univers dans lequel elle fait évoluer ses personnages, et l’ambiance malsaine qu’elle cherche à instiller dans son roman. Natacha Preston est une auteure que je découvre et que j’ai hâte de relire.



En résumé, La cave est un excellent thriller pour des lecteurs avertis. Les âmes sensibles feraient bien de se tenir à l’écart de ce type de lecture. Pour ma part, c’est une lecture que j’ai trouvé très angoissante et entraînante, qui de se fait m’a parue très addictive. Dans l’ensemble j’ai réellement apprécié ma lecture et la recommande aux lecteurs en quête de frissons !
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La cave

Avec La Cave, le lecteur pénètre immédiatement dans la vie et la tête de Summer, une adolescente de seize ans qui partage son temps entre ses copines, son petit ami, Lewis, et sa famille. Alors qu’elle s’apprête à rejoindre son groupe d’amies pour assister à un concert, la jeune fille se fait surprendre par un inconnu qui la kidnappe pour la jeter dans un sous-sol aménagé en appartement dans lequel vivent déjà trois autres détenues. D’abord affolée par ce qui lui arrive, Summer, rebaptisée Lilas par son agresseur, pense à se rebeller afin d’échapper à cet enfer qui se referme progressivement sur elle, mais Violette, l’une des trois autres prisonnières, la devance et se fait froidement assassinée par Trèfle, leur ravisseur. Summer comprend alors que seule, elle ne pourra rien faire... Elle a besoin d’Iris et de Rose et surtout d’un plan pour échapper au rôle que veut lui faire endosser Trèfle, celui de l’épouse parfaite. Mais comment convaincre ses deux co-détenues de l’aider quand elles ont pris le parti de coopérer pour se rendre l’existence plus facile ? Les jours passent, les semaines aussi... Summer ne cesse de chercher une issue à son calvaire tout en espérant de tout son coeur que quelqu’un, dehors, la trouve... Lewis, de son côté, ne désespère pas. Persuadé que sa petite amie est encore vivante, il se démène pour organiser au mieux les recherches, bien déterminé à ne jamais abandonner...



A travers ce roman bouleversant, l’auteure cherche à retracer le parcours douloureux de trois personnages qui nous racontent tour à tour leur perception de l’histoire. Avec Summer, le lecteur suit le cauchemar de la réclusion, l’enfer de la bataille vaine, l’identité de soi qui s’estompe au bénéfice de la survie... Grâce à Lewis, le lecteur entre dans l’enquête infructueuse, connaît le doute des retrouvailles, l’angoisse de la découverte de la vérité et l’obstination acharnée de la quête du savoir. Enfin, en pénétrant les pensées de Trèfle, le lecteur plonge dans le trouble mental obsessionnel qui s’exprime par le meurtre et la séquestration afin de satisfaire une certaine vision de la pureté suite à une série d’événements qui a marqué son enfance.



Chaque personnage est touchant par la profondeur des émotions qu’il dégage. Ces émotions sont d’ailleurs le fil conducteur de la tension narrative qui anime ce thriller psychologique incroyable qui nous fait basculer peu à peu dans l’horreur.



Les mots sont justes, le scénario impeccable. Mes seuls regrets en refermant ces pages sont :

- de ne pas savoir pourquoi Trèfle a choisi de s’éloigner de son schéma habituel en kidnappant une adolescente aimée et entourée au lieu de se cantonner aux SDF comme il avait l’habitude de le faire,

- de ne pas avoir suivi l’intégralité du parcours de Trèfle, de son enfance jusqu’à son premier passage à l’acte car cette partie de l’histoire, et en particulier sa relation avec sa mère, aurait permis de mieux cerner les causes de son trouble et de mieux comprendre son besoin de rétablir une certaine moralité.



La Cave est un presque coup de coeur pour moi car les émotions sont à chaque page et la tension créée par la structure du récit appelle vraiment à la lecture du prochain chapitre... Malgré quelques frustrations de lectrice exigeante, ce livre est une réelle réussite en terme de frissons. J’ai souffert et frémi au rythme des péripéties que doit endurer Summer. J’ai vibré quand Lewis se rapprochait de la vérité... J’étais tétanisée en marchant dans les pas de Trèfle...



Amateurs de thriller et d’émotions, ce livre est fait pour vous.
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La cave

Un soir, seule dans un parc à la recherche d'une amie, Summer se fait enlever par une homme qui l'appelle "Lilas" et qui l'enferme chez lui dans une pièce cachée aménagée spécialement pour elle et les trois autres jeunes femmes déjà présentes : Violette, Iris et Rose. Les jeunes femmes lui expliquent comment se comporter avec "Trèfle" leur geôlier. Le lecteur suit donc, tout au long du roman, le cheminement psychologique de Summer au fil des jours de sa captivité. Au début elle ne comprend pas la résignation de ses compagnes de captivité et réfléchit à différentes possibilités de fuite, puis, petit à petit, elle commence à "s'habituer" à la routine imposée par son geôlier (viols, meurtres, etc). Six mois passent ainsi, six mois sans que sa famille et surtout son petit ami Lewis ne cessent de la chercher. Le lecteur suit également le psychopathe Colin, alias "Trèfle", dans sa démence. Bref un thriller comme il en existe beaucoup, sans grande originalité et avec beaucoup de longueurs... Toutefois je suis restée captivée jusqu'à la fin. Pour de la littérature jeunesse, rien n'est épargné au lecteur, ce qui est assez rare !
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La cave

Voici un très bon thriller que j’ai eu du mal à lâcher. Summer se fait enlever un soir par un homme qui la séquestre dans sa cave. Elle va y découvrir trois autres jeunes femmes, séquestrées comme elle dans ce lieu qui leur a été aménagé comme une maison. Elles sont censées former la famille idéale de Trèfle qui les séquestre ici pour les protéger du monde extérieur.



Une fois kidnappée, Summer devient Lilas et doit passer ses journées dans la cave d’un fou aux côtés de Rose, Iris et Violette. Elles n’ont que très peu d’occupations et sont complètement terrorisées par leur ravisseur. Tout est fait pour qu’elles ne puissent pas s’échapper de leur prison. Summer va tenter de rallier les autres jeunes femmes à sa cause, pour qu’à 4 elles puissent se liguer contre Trèfle. Et elle va malheureusement se rendre compte que pour Rose, notamment, qui est ici depuis longtemps, l’idée de fuir est enterrée. Celle-ci s’est résolue à vivre ainsi, dans cette cave…



Leur ravisseur fait vraiment peur, il est bien dépeint comme un homme malade à vouloir constituer ainsi sa famille parfaite, à tuer également d’autres femmes. C’est un maniaque de la propreté, il est très organisé dans son crime mais c’est un vrai fou quoi !



Le roman est très prenant et le début assez sombre. Heureusement que très vite, Summer nous relate sa vie « d’avant », elle nous parle de sa famille, des débuts de son histoire d’amour avec Lewis, de sa vie normale quoi et ça fait du bien d’avoir ces pauses dans le récit.



A sa disparition, on suit l’enquête menée pour la retrouver et vous allez voir que Trèfle a bien pensé les choses pour ne rien risquer avec tous les enlèvements et crimes successifs qu’il commet. J’ai beaucoup aimé suivre Lewis le petit ami de Summer. Ce sont tous les deux des adolescents mais la force de l’amour qui les lie est épatante. Et celui-ci ne lâchera rien pour la retrouver.



Je ne veux encore une fois rien dévoiler mais le livre va nous mener à l’après enlèvement et séquestration. J’ai trouvé que la piste faite pour identifier Trèfle était un peu grosse, pas hyper crédible mais ce n’est qu’un détail. Par contre j’ai énormément apprécié les chapitres de l’après, ces chapitres qui n’existent pas habituellement dans les thrillers. C’est vraiment intéressant de savoir ce que les protagonistes deviennent, comment ils vivent un tel après, comment on peut retourner à la « vraie » vie, que devient le criminel, etc. J’en aurais voulu plus encore dans cet après !
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La cave

La Cave de Natasha Preston.

(Genre : Thriller).



Editions : Hachette

Prix : 18€ (Partenariat)

Date de parution française : 19 avril 2017

Année de parution originale : 2014

Titre version originale : The Cellar.



Résumé : Imaginez une maison comme n’importe quelle autre. Dedans, une pièce. Dans cette pièce, une armoire. Derrière cette armoire, une porte. Au-delà, des escaliers. Et en bas, une cave. Une cave où sont séquestrées quatre filles. Avant, Lilas s’appelait Summer. Elle avait des parents, un frère insupportable, des copines, un petit ami. Elle fera tout pour les retrouver. Car contrairement aux autres filles, elle n’est pas prête à accepter son sort jusqu’à faner et dépérir…



Mon avis : J’ai effectué cette lecture avec ma chroniqueuse Emilie, ainsi qu’avec Simi. C’était vraiment une super expérience de lire ce bouquin à trois et de se donner notre avis. C’est aussi hyper boostant et motivant pour ne pas être à la traîne. Je n’ai pas lu de thriller depuis longtemps. Dans celui-ci, tout m’attirait. La couverture ultra simple mais super efficace. On sent directement l’ambiance sombre qui se dégage. Et puis le résumé prometteur ! Au final, même si certaines choses ne sont pas abouties, j’ai passé un bon moment de lecture.



On rentre directement dans le vif du sujet. On fait la rencontre de Summer, de sa famille et de son petit copain. Elle est prête à se rendre à une fête et y va à pied. Elle arrive à la soirée, part à la recherche d’une amie et se fait enlever par son ravisseur. Tout ça en 16 pages, chapeau ! La contextualisation se fait vite mais ça permet au lecteur d’être curieux. J’ai de suite eu envie de savoir comment allaient se dérouler les recherches. Comment Summer allait survivre dans cette cave. Pour moi, le début était top !



Summer est une jeune fille attachante. On compatit lorsqu’elle se fait enlever, on est derrière elle lorsque rien ne va. J’ai adoré sa manière de se battre et de toujours y croire. C’est une fille très forte psychologiquement et sa volonté est impressionnante. J’ai ressenti beaucoup de choses à ses côtés. Du dégoût, de la peur, du stress, de la tristesse et parfois un peu de bonheur. Lewis, son petit ami, est un personnage à part entière. Il est déterminé à la sauver et je l’ai admiré pour ça. Sa force réside dans son amour et c’est tellement beau. Là où d’autres auraient abandonné (et j’aurais été le 1er à le faire), lui ne cesse de se relever et d’y croire encore. Enfin, Trèfle, le ravisseur de Summer et des 3 autres jeunes filles (Rose, Iris et Violette). C’est un homme maniaque, détraqué, dérangé, avec un passé qui l’a détruit. C’est un personnage approfondi par l’auteur. Et je regrette qu’il soit le seul à l’être vraiment. On connait quelques bribes du passé des autres, mais sans plus. Tous ces personnages donnent au récit sa force et son originalité.



Le rythme est excellent. L’auteur mêle trois points de vue dans le roman. Ils apportent une bonne dynamique et une fluidité qu’on ne soupçonne pas. En effet, c’est un roman dense et étouffant. Pourtant la taille assez courte des chapitres permet de balayer les scènes dures pour en quelque sorte s’en échapper. De plus, lorsqu’on est du point de vue de Trèfle, l’auteur fait des retours dans le passé pour que le lecteur comprenne ses agissements. Elle revient sur les enlèvements et sur comment tout a commencé.



Alors oui, ce roman est un thriller psychologique. Summer, bien que forte intérieurement, va se faire piéger malgré elle. C’est l’usure, la répétition, les rituels qui épuisent. Bravo à l’auteur pour cette surprise. La vie dans la cave est loin d’être bonne à la vue des atrocités qui s’y passent. Pourtant, j’aurais aimé que l’auteur aille plus loin. Que les raisons de Trèfle soient encore plus poussées. Que ses choix soient davantage justifiés. Il m’a manqué quelque chose pour que je fasse un wouah lors de ma lecture. Un détail qui aurait fait toute la différence.



La plume de Natasha Preston est vraiment intéressante. D’un point de vue visuel elle permet de voir ce que visualisent les personnages. Summer voit la cave, Trèfle et les autres filles. Mais on ressent aussi son dégoût, son impuissance malgré sa volonté de sortir. Du côté de Lewis et Trèfle, on distingue aussi tout, d’une clarté incroyable. C’est un roman très visuel qui vous immergera lors de votre lecture. La fin est intéressante et m’a surpris sur un point. Ce point m’a fait repenser à l’ensemble du roman et je trouve ça bien joué de la part de l’auteur. En tout cas, je ne peux que vous recommander ce livre ! Une lecture addictive, originale et psychologique qui vous embarquera à coup sûr !



Ma note : 8/10.
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La cave

Je dois vous avouer que ce livre ne fut pas une lecture très agréable ni passionnante pour moi. Si le synopsis de départ ainsi que la couverture magnifique, tout en sobriété et pour le moins intrigante de ce roman m’ont tout de suite tapé dans l’œil, j’ai très vite déchanté après seulement quelques pages.



De quoi parle « La cave » ?



Alors qu’elle se rendait à une soirée, Summer va se faire kidnapper et séquestrer dans la cave d’une personne complètement dérangée se faisant appeler Trèfle. De là, le lecteur va prendre part au cheminement psychologique de cette fille qui ne sait pas de quoi il en retourne et ce, tout au long de son « calvaire ».

Entre la peur de l’inconnu et le pourquoi de tout ça mais aussi la cohabitation avec d’autres détenues, Summer va tout faire pour s’en sortir.

Enfin, c’est ce que je croyais !



Si j’ai mis ce mot « calvaire » entre guillemets, ce n’est pas par pure esthétisme mais par réel soucis grammatical puisque la manière dont l’auteure narre son histoire est peu propice à l’empathie face à la situation dans laquelle se trouvent les 4 jeunes filles retenues contre leur gré.



Je crois que l’auteure a fait le choix d’une narration à la première personne afin de passer en revue de manière approfondie l’évolution mentale d’une personne enfermée subissant un conditionnement mais personnellement, je trouve que c’est totalement raté. Par conséquent, tout ce qui entoure la situation de Summer devient fade si on s’y attarde trop.

En effet, la configuration particulière de la séquestration est telle que j’ai eu du mal à avoir pitié des filles. Il n’y a pas cette atmosphère d’urgence que j’aurais voulu ressentir, celle qui vous fait sentir qu’il y a un réel danger si on ne fait rien. Le problème s’amplifie quand on constate que sans une psychologie bien développée le reste n’est que pur décor.



Et justement, les personnages sont bien creux pour une telle histoire.



Certes, Summer n’est pas une fille facilement impressionnable et cet aspect de sa personnalité m’a tout de suite plu chez elle. Dès le départ, elle ne pense qu’à s’échapper et à sa famille mais en réalité ce ne sont que des paroles en l’air car rien dans son comportement n’indique une telle volonté. Voilà le point le plus dérangeant selon moi. Ce décalage dans la construction d’un personnage où il n’y a pas de correspondance entre le caractère affiché et les actes ne me convient guère. De plus, je la trouve finalement très nombriliste. Je n’ai pas trouvé son intérêt aux autres filles sincère. Plus comme une obligation. Et puis à part son copain, j’ai l’impression qu’il n’y a pas grand-chose qui comptait.

Elle est obnubilée par des futilités telles que son âge ou le fait de ne pas manger de trop alors que la situation ne l’exige certes pas.

Il ne s’agit là bien sûr que d’un avis personnel mais en tant que lectrice, j’en attendais plus.

Le récit est très plat et finalement, le tout rend l’histoire superficielle. Je ne sais pas comment le décrire mais à force de lire les pensées de Lilas, elle m’a fait perdre le fil de la réalité des choses et du coup, j’ai eu des difficultés à me remettre dans l’esprit qu’il s’agit tout de même d’un thriller.



Bon, j’ai quand même bien aimé que Natasha Preston ai voulu nous immerger dans la folie du psychopathe en alternant les points de vue. Mais là encore, à l’heure actuelle, je n’ai toujours pas compris ce personnage. Je veux dire que les éléments explicatifs pour un tel comportement sont à mon sens trop pauvre pour servir de déclencheur.



Je suis consciente que ce livre est destiné à un public adolescent mais il ne faut pas exagéré non plus dans la simplicité de ce que l’on veut raconter. Ayant lu beaucoup de thriller durant mon adolescence, je dois dire que celui-ci n’est pas au niveau de ce que l’on peut attendre de ce genre littéraire, surtout concernant la mise sous emprise d’une personne.



En résumé, il y a un gouffre entre l’intention de l’auteure (de ce que je crois comprendre du moins) et ce qu’elle nous propose réellement. On se retrouve avec une histoire d’amour passée revécue dans les yeux d’une captive avec de temps en temps une incursion dans la réalité. Et je ne parle même pas de la fin trop bâclée à mon goût où les coïncidences et un sens de la déduction accru (disons carrément que ça n'arrive jamais) sont en faveur des personnages.



Décidément le phénomène Wattpad n’est carrément pas fait pour moi.



Si vous désirez d’autres avis sur ce livre, positifs notamment, n’hésitez pas à aller faire un tour sur les réseaux sociaux car il commence à circuler pas mal.
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La cave

Une couverture et un résumé qui ont su attirer mon attention. Un univers que je ne connaissais pas et pour une première rencontre j'en ressors de ma lecture agréablement surprise.



Un Thriller Young Adult sombre et déroutant.



Avec une plume précise et captivante, l'auteure nous aborde des sujets durs et sensibles. Une intrigue qui est menée avec habilité et qui est riche en rebondissements. Des émotions bien présentes qui sont retranscrites avec aisance. Un ton à la fois palpitant et saisissant. Un bon rythme. Un suspens et une tension qui sont à leur comble où l'on accroche dès le début. Tout au long de notre lecture on retient notre souffle, on s'inquiète et on est sous le choc de certaines révélations.



Le petit plus ?



Bien que le thème soit celui d'une séquestration où les victimes subissent les pires violence, bien que l'on sente bien cette peur qui émane de ces quatre victimes qui appréhendent à chaque fois la visite de leur bourreau, certaines scènes ne sont pas détaillées en profondeurs. Normalement, cela m'aurait dérangé. Mais puisqu'il s'agit d'un Young Adult, je trouve que l'auteure a su bien gérer le côté sombre.



Cependant...



J'aurai voulu que d'autres éléments soient un peu plus développés surtout avec cette fin qui arrive bien trop vite. J'ai eu cette sensation que cette partie a été survolée. Je dois bien l'avouer que je m'attendais à tout autre chose. Peut être est-ce fait volontairement puisqu'il y a une suite à venir. Mais je vous rassure cela n'a gâché en rien ma lecture.



Que dire des personnages ?



Tous sans exception sont intéressants. J'ai trouvé bien original le fait d'avoir non pas deux mais trois points de vue. Nous avons celui de notre héroïne. Une jeune fille courageuse qui bien qu'elle accepte les règles de sa captivité, ne perd pas espoir pour sortir de cet enfer. Ensuite nous avons celui d'un petit ami admirable qui est bien déterminé à retrouver sa petite amie. Alors lui, il va plaire à beaucoup de lectrices. Et enfin nous avons celui du bourreau. Sa vision des choses est terrifiante.



En bref



"La cave" est un Young Adult qui est à découvrir... Un thriller particulier qui ne vous laissera pas indifférent. C'est mon premier roman de Natasha Preston et cela ne sera pas mon dernier.
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La cave

Un roman captivant dès le départ, je n’ai eu qu’une envie une fois commencé : continuer de le lire jusque la dernière ligne.



Summer est une jeune fille de seize ans qui mène une belle vie auprès de sa famille, ses amis et son petit ami Lewis. Nous la découvrons un soir à la fin de l’année scolaire, alors qu’elle doit rejoindre des amies pour un concert, elle embrasse Lewis, envoie balader gentiment son frère Henry et file seule. En arrivant, son amie lui demande de l’aider à chercher une des leur qui vient de se disputer avec son copain. Les voilà parties chacune de leur côté, sauf que Summer allait ainsi disparaitre. Nous enchainons directement sur Summer qui se retrouve kidnappée et séquestrée auprès d’autres jeunes femmes dans une cave. La peur est à son comble quand elle comprend qu’elle risque de mourir car cet homme qui l’a kidnappé semble tellement sur de lui.



Dès le départ, nous faisons connaissance avec tous les personnages et vivons chaque moment auprès de Summer. La multiple narration nous permet d’évoluer à travers différents points de vue de cette histoire : nous suivons ainsi Summer, séquestrée dans une cave en compagnie d’autres jeunes femmes. Nous avons aussi le point de vue de Lewis, son petit ami qui à l’extérieur continue en vain de la chercher chaque jour, chaque nuit. Et c’est aussi Trèfle que nous pouvons suivre, le psychopathe à l’origine de toute cette affaire. Des points de vue différentes, chacun d’eux est passionnant et nous permet de bien cerner cette histoire. Souvent quand nous avons une multiple narration, nous pouvons avoir une préférence de lire telle ou telle personne, mais là c’était très intéressant de tous les suivre.



De suivre Summer, nous permet de comprendre ce qu’elle vit avec les autres captives. Nous ressentons la moindre de leurs émotions à travers les moments où Trèfle est présent auprès d’elle, les moments d’angoisse, de doute et de peur. Ces moments où elle espère s’en sortir, se rattachant au souvenir de ceux qui l’attendent dehors, dictés par l’espoir et parfois la colère. Summer est la plus jeune des captives, sa venue semble dénoter de celles des autres, il semblerait que Trèfle n’est pas respecté sa façon d’agir en portant son choix sur elle. Cette impulsivité l’aurait-il poussé à commettre une erreur en la choisissant ?

Nous découvrons ainsi le personnage de Summer, loin de ce qu’était sa vie d’adolescente heureuse. Elle évolue tout du long en huit clos, un huit clos angoissant où elle est obligée de se laisser dicter sa conduite par les conseils de celles qui sont là depuis des années. Mais Trèfle est un personnage impulsif, il a beau être maniaque, organisé, il est aussi perturbé et parfois ses actes sont incontrôlables. Les filles ne savent jamais ce qui les attend quand il descend à la cave.



Quand nous retrouvons Lewis, nous nous rappelons quel amour attend Summer à l’extérieur, tant celui de sa famille que celui de son petit ami. Cette détermination a continuer de la chercher sans se lasser nous prouve bien à quel point il est attaché à elle. Il est déterminé à la retrouver, n’acceptant pas qu’elle puisse être morte. Sa détermination sera l’une de carte maitre de cette histoire. C’est à travers lui que nous continuons d’appréhender le personnage de Summer telle qu’elle était avant son kidnapping.



Le personnage de Trèfle se dévoile à nous en dehors de ses apparitions dans la cave, à travers ses souvenirs du passé, quand tout a commencé. Tandis qu’il maitrise ses captives pour qu’elles ne puissent pas s’opposer à lui, nous apprenons aussi pourquoi il est devenu ainsi. Il est dicté par une mission qu’il a vu naitre dès son plus jeune âge et se sont ses captives qui vont être témoins de sa monstruosité. Nous découvrons aussi ses inquiétudes quand il se rend compte que tout le monde cherche encore Summer. Sa présence auprès de ses jeunes captives est écrasante, il semble à lui seul les contraindre et les réduire en un rien, elles sont incapables de réagir en sa présence, tellement elles sont pétrifiées par la peur.



Les autres captives nous aussi présentées et chacune de leur histoire est importante pour comprendre le comportement de Trèfle. L’aspect psychologique de chacune d’elle nous est dévoilé, nous sommes alors en mesure de voir de quelle façon la captivité agit sur chacune d’elle. C’est fascinant et tout aussi angoissant de voir qu’elles sont toutes différentes les unes des autres. Selon les conditions de vies qu’elles avaient avant, elles n’ont pas aussi la même réaction face à ce qu’il leur arrive. Plus Summer apprend à les connaitre, plus sa peur de ne jamais s’en sortir vivante prend de l’importance. Même en leur compagnie, il est difficile de savoir si elle peut leur faire confiance pour réussir à tenter quelque chose contre Trèfle.



Le récit est vraiment captivant, nous avons tout à fait conscience du temps qui passe. Nous les voyons changer au fur et à mesure, évoluer selon la situation. Un tome dans lequel nous sommes embarqués, nous n’avons qu’une envie, c’est savoir ce qui leur arriver.



Je suis très curieuse de découvrir le second tome, voir un peu ce que arrivera à tous ces personnages pour lesquels nous nous attachons car nous avons partagé avec eux ces longs moments d’angoisse. J’ai très envie aussi d’en apprendre encore plus sur Trèfle, sur sa personnalité, ses défaillances psychologiques car nous abordons certains points mais nous ne sommes pas encore allés jusqu’au bout concernant son personnage.
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Les ours n'ont pas de problème de parking

Les nouvelles de ce recueil de Nicolas Ancion m’ont fait penser aux pistes d’un CD de Vincent Delerm. Je ne sais pas si c’est un compliment pour l’auteur — ou pour d’éventuels lecteurs — mais pour moi, c’en est un. Chaque récit part d’un moment presque banal du quotidien pour en faire quelque chose d’extraordinaire. J’ai beaucoup aimé le talent de l’auteur pour donner une voix propre à chacun de ses personnages. J’ai personnellement moins apprécié les dernières histoires mais l’achat de cette compilation vaut largement le coup (ou en l’occurrence le coût) pour Le Grand Méchant Marc, L’Album de foot, Pascal et ses pensées ou Tête de Turc.
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À l'heure de Moscou : Des nouvelles du Tran..

C'est un livre assez particulier: il a été fait par des étudiants de l'université de Paris-Sorbonne.

L'idée ? Proposer à n'importe qui, via leur site web, d'écrire une courte nouvelle liée au Transsibérien. Parmi toutes les nouvelles, certaines ont étés choisies pour figurer dans le livre, joliment illustrées.

Avec l'achat du livre, on reçoit un code à utiliser leur site internet. Ce code permet de lire les nouvelles en ligne sur une carte de la Russie, chaque nouvelle représentant une étape du Transsibérien, avec plus d'illustrations.

La plupart des auteurs choisis sont des universitaires, étudiants ou professeurs.



C'est une idée intéressante, mais qui tombe très vite à plat. Soyons honnête: les nouvelles ne sont pas très intéressantes. Bien sûr, l'idée de départ n'a jamais été de faire plus que des textes courts et simples, mais même là, c'est plutôt faible. Pour presque chaque auteur, c'est là leur premier texte publié, mais aucun d'entre eux ne brille plus qu'un autre. Il ne s'y passe jamais grand chose, et le Transsibérien n'est qu'un habillage. Cela donne l'impression de lire un exercice scolaire, une dissertation dont le contexte n'est que secondaire. Dommage, pourtant, qu'aucune nouvelle ne se veuille russe, quitte à sonner faux !



En bref, je salue l'initiative et le travail effectué. L'idée de départ est bonne, et il y a de quoi faire quelques chose de très bien. En revanche, je regrette que les écrits proposés ne soient pas à la hauteur du projet.
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50 Micronouvelles

Raconter une histoire en 140 caractères, est-ce possible ?

Certain.e.s répondront que non. Moi même je ne suis pas sur d'avoir toujours été en mesure de répondre par l'affirmative. Et pourtant c'est ce que propose ce très court recueil d'une centaine de pages, composées pour la moitié de très brèves nouvelles et pour l'autre de couvertures des "véritables" récits des auteurs ayant participé à cette aventure.



Outre le caractère évidement promotionnel de l'offre (l'ebook est téléchargeable gratuitement) on notera tout de même quelques bons mots, certains prêtant à sourire, d'autres nous faisant pousser des "Oh !" ou des "Ah !"

Certaines autres micro nouvelles sont en revanche incompréhensibles ou un peu légères. Mais bon, on ne s'attarde de toutes façons pas plus de 15 secondes sur chacune.



Finalement c'est un ebook qu'il ne coute rien d'avoir dans sa liseuse. Il pourra faire passer le temps dans la salle d'attente du dentiste ou dans tout autres endroit où l'on sait que l'on ne s'éternisera pas et qui ne nécessite donc pas l'ouverture d'une histoire complète.


Lien : http://www.kobaitchi.com/arc..
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En mille morceaux

Un puzzle de réactions au décès de Jessica, une camarade de classe. Les causes du décès ne sont pas connues ce qui laisse la porte ouverte aux théories les plus folles. Chacun apprivoise la nouvelle à sa manière avec sa propre vision des choses. Chacun analyse sa réaction en fonction de sa propre existence.

Un roman assez particulier mais plutôt réussi au titre bien choisi : le lecteur reconstitue l'histoire par le biais de tous ces points de vue. Le dispositif d'écriture permet d'alléger la douleur du deuil tout en abordant de façon très sensible cette question difficile.



Lecture intéressante et originale...
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50 Micronouvelles

Comme des haïkus

En quelques mots, une histoire,

Qu'on devine en dessous.
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En mille morceaux

Dans ce court roman, Nicolas Ancion donne la parole à un groupe de jeunes adolescents. À tour de rôle, ils apprennent la mort de l’une des leurs via les réseaux sociaux, la famille ou le lycée. Chacun commence alors à s’interroger sur ce qui s’est passé et échafaude des hypothèses en fonction de son degré de proximité avec la jeune fille. Quoiqu’ils viennent tous d’horizons très différents et qu’ils n’aient pas été proches du vivant de la jeune fille, ils éprouvent le besoin de questionner leur mode de vie et de se réunir pour lui rendre un dernier hommage à leur façon.



J’ai beaucoup apprécié ce titre, car il s’éloigne des clichés habituels. Sur un ton réaliste et peu moralisateur, l’auteur met en scène des problèmes d’actualité et souligne l’impact d’un décès sur la psyché des adolescents. Jamais, Nicolas Ancion ne porte de jugement, il se concentre sur les émotions et sur l’importance d’être soi-même à ce moment de la vie où il est parfois difficile de s’accepter tel qu’on se découvre.



Un très joli texte à plusieurs voix dont le seul défaut est encore le format du livre, peu confortable pour la lecture.
Lien : https://belykhalilcriticizes..
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En mille morceaux

Un samedi soir en Belgique après une fête bien arrosée comme toujours, Jessica décède. Ses camarades de lycée Léa, Karine, Erik, Phil, Greg.......l'apprennent peu à peu. C'est le choc! A travers ce roman coup de poing, l'auteur nous fait pénétrer dans le monde d'une jeunesse où alcool et drogues sont d"une banalité alarmante.
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Nous sommes tous des playmobiles

10 textes à l'humour corrosif. Des tranches de vie à la Brétecher, mélange d'absurdité et de tragédie au quotidien.

Excellent bouquin. Je le recommande.
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Le Pape a disparu

Alors qu’à côté de cette satire excellemment bien faite et réussite, l’histoire est banale et elle n’est pas vraiment intéressante à mon goût. Il y a aussi une énorme coquille en plein milieu de l’ebook, un passage qui se répète deux fois. Mais l’auteur sait manier la plume pour nous peindre un Pape à des années lumières du Pape actuel et surtout d’avoir écrit une excellente moquerie de la religion. J’ai eu le sourire tout le long du livre.
Lien : http://helran.fr/lecture/boo..
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Le garçon qui avait mangé un bus

Si je connaissais déjà la plume de Nicolas Ancion, je la découvre lorsqu'elle est destinée à la jeunesse. L'histoire est prenante, drôle, et se lit très facilement. Un seul regret, j'aurais aimé que la fin ne soit pas si rapide ; le début si prometteur s’essoufflant malheureusement.
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L'homme qui valait 35 milliards

c'est le premier ouvrage de Nicolas Ancion que je lis et ce fût un réel plaisir. J'ai eu la chance, il y à de cela quelques semaines, d'assister à une représentation de la pièce de théâtre tirée de ce roman. La compagnie liégeoise du "collectif mensuel" en à fait une adaptation très réussie et en sortant de la salle de spectacle, j'ai pris la décision de m'attaquer au roman. Celui-ci sommeillai depuis de longs mois dans ma PAL.

L'histoire est joyeusement anarchique, complètement débridée et savoureuse de références à la "cité ardente". Mr. Lakshmi Mittal, le patron indien des aciéries "Arcelor-Mittal" (patron qui en cette année 2012 termine la liquidation des activités sidérurgiques en région liégeoise. il nous aura bien eu le salaud!) , en prend pour son grade, mais l'auteur critique aussi le fonctionnement corrompu et vicieux du monde politico-syndicaliste gauchiste liégeois.

Une histoire jubilatoire, cocasse que je conseil particulièrement au liégeois, qui n'auront aucun mal à reconnaître certains personnages, mais aussi à tout autre lecteur désireux de passer un bon moment de lecture. Ce livre donne un bon aperçu de l'humour, de l'auto-dérision et de ce petit quelque chose de particulier qui nous caractérise, nous les belges :-)
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Écrivain cherche place concierge

Alors, je ne sais pas par où commencer!! Tout d'abord, laisser-moi vous raconter le début de l'histoire. Toute heureuse de pouvoir lire ce livre, je le commence gaiement.



Victor, Ecrivain, est en manque d'inspiration et d'argent. Il poste une petite annonce où il recherche une place de concierge. Le propriétaire d'un château dans le petit-village de Soheit-Tinlot veut l'engager. Victor accepte et part pour ce petit village. Arrivé là-bas il est accueilli par le bras droit du maître, Pinot, un lapin en peluche... Oui, oui vous avez bien lu. Ouille à l'évocation du lapin en peluche m'a joie a tourné court! Mais qu'est-ce que c'est que ce livre!! Bon, je continue ma lecture et voilà qu'un ours qui mange du chocolat apparait pourchassé par des manchots... STOP!!!! C'est trop!!



Le livre m'a fait penser à l'univers "d'Alice au pays des merveilles" de Lewis Carroll, problème... je n'ai pas du tout aimé ce livre.



Pourtant, je ne peux pas dire que j'ai détesté ce livre. L'histoire est simple. Le personnage principal un peu bébête, mais attachant et je suis allée jusqu'au bout de ce livre.



Sans pour autant dire que ce livre est nul, je dirais qu'il est... euh... "spécial". Ce n'est pas un livre que je relirais.
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