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Citations de Niko Tackian (738)


Au-dessus d'elle, le chaos de roches découpait sa longue et spectrale silhouette.
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- Clara, c’était une fille pleine de passion et très courageuse. Mais il y avait quelque chose d’enfoui… une souffrance. Elle pleurait sous l’eau.
- Comment ça, elle pleurait sous l’eau ? Qu’est-ce que vous voulez dire ?
- C’est une expression qu’on utilise en compétition. Quand un nageur vient s’entraîner et qu’il traverse des épreuves dans sa vie privée, on lui dit qu’il n’a qu’à pleurer sous l’eau, là où personne ne pourra le voir.
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Yohan se tenait accoudé au comptoir en zinc, tentant désespérément d'accrocher le regard de la serveuse. Elle avait vingt ans de moins que lui, un corps svelte, et l'entrelac sombre de ses tatouages dansait sur sa peau claire. Demain, je serai ailleurs, pensa-t-il en commandant un vieux rhum, son quatrième depuis qu'il avait échoué dans ce rade de la rue Montmartre.
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Quelque chose dans son visage dérangeait Joshua. Il avait des traits trop grands pour le volume de sa tête ou bien c'était sa bouche qui était de travers.
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La route serpentait dans une épaisse forêt de sapins dont les cimes effilés tranchaient le ciel comme des poignards.
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Presque deux mois que le pays vivait en état d'urgence. Les bureaux vieillissants du 36, quai des Orfèvres étaient plus animés que jamais, surtout dans les soupentes où la SAT (section antiterroriste) s'était vu doter de trois groupes d'enquêteurs supplémentaires en raison des attentats de novembre. Des centaines de dossiers sensibles étaient en ce moment même en train d'être passés au peigne fin. Ce travail minutieux permettrait peut-être de sauver des vies. Il était loin le temps où les gars de la SAT passaient pour des "branleurs" , traitant des affaires obscures déconnectées des crimes de sang dont la brigade criminelle faisait son fond de commerce. Le sang était bien là, il avait coulé à flots dans les rues​ de Paris et emporté la jeunesse d'une France qui ne savait pas encore très bien comment s'en remettre. Alors on comptait sur ces hommes pour faire rempart de leurs corps lorsque les balles pleuvraient à nouveau.
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Les blessures les plus graves sont celles qu’on ne verbalise jamais, celles qu’on garde inscrites au fond de son âme pendant toute son existence.
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- Vous savez mademoiselle, la vie m'a appris quelque chose. Quand on aime les gens, il faut leur dire.
Après, il est trop tard.
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On le voit partout, ce roman ! La couverture de la version poche est soignée et tout sauf surchargée : une marelle, une silhouette. Blanc, rouge et noir. Efficace. Toujours à l’affût de thrillers originaux, je me lance avec beaucoup d’espoir dans la lecture de Toxique en me gardant bien de lire les critiques des internautes. Je ne connais pas l’auteur, je n’ai lu aucun de ses romans. Ça démarre plutôt bien. Des chapitres courts, deux histoires en parallèle. Un cadavre est retrouvé dans une école, il s’agit de la directrice qui semble bien sous tout rapport. C’est le commandant Tomar Khan qui est changé de l’enquête. Un personnage récurrent, visiblement. Il trimbale des casseroles aussi grosses que des fait-tout et comme si ce n’était pas assez compliqué, il entretient une relation avec une collègue de boulot. Enquête sérieuse (tuer une prof, c’est moche) VS enquêteur torturé, un genre de Dexter soft et plus si affinités… Il faudra, je crois, lire les autres romans pour en savoir plus. Le problème c’est que l’enquête ne m’a pas intéressée plus que cela… J’ai tourné les pages très vite mais n’ai pas du tout été happée par le contenu. Il n’y a pas de suspense. La sociopathe qui tient lieu de coupable n’est pas convaincante. Quant au flic, je me dis : pourquoi pas encore un personnage ambigu, mais je ne sais pas, quelque chose n’a pas fonctionné… Des allusions récurrentes au mythe de Thésée et au labyrinthe traversé par notre héros que j’ai trouvées assez lourdes… et pourtant, j'aime la mythologie !
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Parmi les bruits familiers du crépuscule, des mouettes poussaient leurs cris aigus, formant des cercles très haut dans le ciel puis se dirigeant vers la ligne sombre qui indiquait la présence lointaine de la mer.
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Ici, il n'y avait rien pour empêcher la montée de ses véritables richesses intérieures. Celles que tout homme abritait sans le soupçonner. Pourtant, les éléments ne lui avaient jamais paru hostiles et il sentait partout autour de lui le danger à l'affût. Il y avait un combat avec la montagne, mais c'était toujours elle qui avait le dernier mot, Jacques n'était qu'un visiteur qu'on tolérait et il le savait parfaitement. Ici, au sommet des hauts plateaux, en plein milieu de la forêt, l'homme n'avait pas eu le temps d'imprégner la terre de son poison. En bas dans la vallée, la fureur et la guerre pouvaient transformer les villes en champs de ruines, mais cet endroit resterait ce qu'il était, car la vie humaine ne lui était pas nécessaire.
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Que restait il de notre petite enfance ? Nous nous rappelons parfaitement que nous n'avons pas toujours su parler ou penser avec des mots et pourtant, notre première langue, nos premières pensées nous sont inatteignables. Dissimulées dans la matière sombre, attendant le moment propice pour se révéler.
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Il avait donc développé sa manière à lui en usant du bistouri pour couper les âmes et les cœurs, en modelant les esprits selon son bon vouloir jusqu’à les abandonner ou les détruire.
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Elle aurait pu l’accompagner à pied, mais Anna détestait les transports en commun. Elle considérait le métro comme la quintessence du malaise urbain. Un lieu de non-vie où s’expriment les facettes les plus sombres de l’être humain, de l’indifférence à la violence verbale ou physique. Anna avait toujours pensé que si Goethe avait été parisien m, il aurait situé l’enfer de Dante sur la ligne 13.
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Les morts quittent notre monde et emportent avec eux leurs regrets et leurs déceptions. Mais qu'en est-il des vivants ?

Page 297.
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Une affaire, c’était comme un labyrinthe dont il fallait explorer toutes les galeries pour accéder à la sortie. Ces couloirs obscurs le hantaient encore et encore. Il avait besoin de porter la lumière partout.
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-Juger autrui c'est avant tout se juger soi-même...
-De quel évangile est-ce que vous sortez ça, mon père ?
-C'est William Shakespeare qui l'a écrit.
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- Les gens qui vivent une expérience de mort imminente... Tout le monde croit que c'est un voyage paisible que l'on traverse en toute confiance... c'est vrai pour la majorité des cas, mais il existe également 4 % d'expériences noires. (...
- Lors de ces expériences, les témoignages parlent de tunnel de lumière noire, de musique angoissante, de voix étranges et parfois de la présence de silhouettes menaçantes... Mais rassurez-vous, malgré le caractère traumatique de cette expérience, tout le monde voit une nette amélioration dans sa vie post-EMI. En clair, vous ne percevez pas encore les effets bénéfiques, mais ils vont bientôt se faire sentir.
Effets bénéfiques ? Elle dormait trois heures par nuit, était à fleur de peau, persuadée qu'on la suivait pour la tuer. Elle ne supportait plus son mari ni ses collègues de travail et s'était mise à fumer... Qu'est-ce qui l'attendait encore ?
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Son intuition la poussait à agir sans que sa raison y trouve une quelconque logique. Mais tout cela avait bien un sens. Cette logique existait forcément quelque part, dans les brumes opaques de son esprit.
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Gamine, elle se souvenait de ses années à courir les bois avec sa sœur. Dorothy avait à peine un an de plus qu'elle, mais dans les yeux une assurance que Vivian n'atteindrait jamais. Pour ses parents, elle était la plus jolie, celle à qui l'on donne toutes les chances, car son charme opère en continu... On ne devrait jamais avoir de préférence lorsqu'on est parent et pourtant... Devant cette sœur modèle et glorifiée, Vivian s'était rabattue sur la malice et la débrouillardise en devenant le "garçon manqué" de la famille. Toujours en pantalons, la plupart du temps déchirés, elle arpentait la campagne quel que soit le coin de France où leur père militaire de carrière les obligeait à s'installer.
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