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Critiques de Patrick Rambaud (433)
Tombeau de Nicolas Ier, avènement de François IV

Dernière chronique du règne de Nicolas Ier, toujours aussi plaisante ! Rambaud conclue son challenge au long cours avec brio, le style est toujours aussi enlevé, rappelant la littérature du XVIIIe, c'est méchant parfois et drôle tout le temps. A conseiller aux mordus d'actualité et de politique qui retrouveront leurs personnages préférés dans des situations que l'on avait oublié un peu vite. Pour rire une dernière fois de Nicolas Ier et de sa cour au grand complet !
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L'idiot du village

Le narrateur, à la suite d’une mauvaise grippe, est sujet à des hallucinations qui le ramènent en 1953. Comme vous pouvez l’imaginer, ces moments de délire sont des expériences troublantes. Un jour, l’homme bascule carrément dans le passé et se retrouve largué dans le Paris de son enfance. Réduit à l’état de vagabond, il trouve un travail de plongeur dans un restaurant. A ce moment de l’histoire, il est adulte et analyse les années 50 avec son regard des années 2000. Il peine à s’intégrer, sa connaissance de l’avenir biaisant son rapport aux autres. Il éprouve alors le besoin de partir à la recherche du jeune garçon qu’il était en 1953. Il retourne dans le quartier de son enfance et retrouve l’enfant qu’il était…







« Ah, si c’était à refaire ! » Voilà une réflexion que l'on entend souvent. S'il était possible de tout reprendre à zéro, nombreux sont ceux qui choisiraient d'autres chemins. Dans cette fantaisie romanesque (c’est le sous-titre du roman), l’auteur se penche sur cette idée. La balade dans un Paris d'antan enchantera certainement les nostalgiques des années 50. A titre personnel, n’ayant pas connu cette époque, j’ai apprécié la promenade, sans plus. C’est bien écrit mais l’histoire m’a paru un peu « tirée par les cheveux ». Je me demande d'ailleurs si j’ai bien cerné le message que voulait faire passer l’auteur…



Plaisant, mais sans plus.


Lien : http://sylire.over-blog.com/..
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La bataille, tome 1

Remarquable adaptation du roman de Patrick Rambaud.

Remarquable adaptation en bande dessinée du roman de Patrick Rambaud (« La Bataille »), récompensé par le grand prix du roman de l'Académie française et par le prix Goncourt en 1997, récit épique et palpitant de la bataille d'Esling, que Napoléon livra en mai 1809 contre les troupes autrichiennes. Du roman de Rambaud, Frédéric Richaud propose une remarquable adaptation. Rien ne manque à ce premier tome : ni le rythme narratif, ni la rigueur historique. À cela s'ajoute le talent d'Ivan Gil pour mettre en images ces scènes de combats réalistes. Précisions des costumes, respect des caractères authentiques, vastes mouvements de troupes, plans panoramiques éblouissants : les auteurs se sont donnés les moyens de faire vivre au lecteur une bataille du XIXe siècle comme si il y était.
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La bataille, tome 1

En intercalant des scènes légères hors du front, les auteurs apportent l’équilibre nécessaire à un récit qui se déploiera en trois volumes, évoquant une forme de revanche de la bataille d’Austerlitz (1805) quatre ans après.
Lien : http://www.actuabd.com/La-Ba..
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Cinquième chronique du règne de Nicolas 1er

Fidèle lectrice de ces savoureuses chroniques, il me fallait lire le 5ème tome avant le premier tour des élections.



Alliant ironie et information, le tout dans un style enlevé, Patrick Rambaud réussit une fois de plus à réjouir le lecteur.
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Les chroniques du règne de Nicolas 1er (BD)

L'album crayonné par Olivier Grojnowski s'en tient à d'amusants dialogues qui remettent une couche sur des épisodes que les caricaturistes ont déjà largement malmenés, rendant l'ensemble un peu vain même s'il n'est jamais inutile de se rappeler quelques mémorables faits d'armes du règne de Nicolas 1er.
Lien : http://lecomptoirdelabd.blog..
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Le chat botté

après "la bataille, il neigeait et l'absent", je croyais en avoir fini avec NAPOLEON et Patrick RAMBAUD et bien voici "le chat botté"....excellent....Monsieur RAMBAUD : encore, encore....j'en arrive à trouver Napo bien intéressant.....ROBESPIERRE est déboulonné ...§:o)))....le peuple a faim.....que faire....un petit général mal fagoté a son idée ....succulent
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L'Absent

après "la bataille", "il neigeait", voici "l'absent".

l'absent, c'est l'Empereur, mis en quarantaine sur l'ile d'Elbe, il y joue au roi de l'ile, il complote et prépare son retour, il organise la vie domestique, il drague....livre plus intimiste que les deux autres mais aussi puissant, un grand plaisir de lecture

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Chronique du règne de Nicolas Ier

Hilarant, féroce, plein d'ironie mais tellement vrai !!!!!
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Chronique du règne de Nicolas Ier

Très drôle! Mais, il vaut mieux les lire avec quelques années de recul, on savoure encore mieux. C'est pourquoi je vais attendre encore quelques mois avant de me plonger dans le tome 2, même s'il me tarde de voir comment Rambaud traite de l'entrée de Carla dans la cour de notre grand souverain.
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Chronique du règne de Nicolas Ier

Satire féroce contre le pouvoir en place. J'ai adoré. Bien entendu, cet ouvrage n'est pas impartial et il convient de rejoindre les idées de l'auteur pour mieux en apprécier la dénonciation.
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Deuxième chronique du règne de Nicolas Ier

Le style reste celui de la précédente chronique. Mais soit c'est l'habitude, soit l'actualité de cette période du règne était moins importante, mais le livre paraît moins envolé que le précédent. Certains continuent à voir leur portrait bien brossé mais le bilan paraît assez maigre.
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Il neigeait

Expérience immersive dans laquelle l'on suit les destins de nombreux personnages embarqués dans la longue route de la retraite de Russie. Petite histoire dans la grande, la lecture est avalée d'une traite tant la fascination (souvent morbide) s'exerce.
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Le chat botté

Preuve que je rencontre de grosses difficultés dans le domaine littéraire, c’est la première fois que je mets autant de temps à rédiger une chronique. J’en suis déjà au quatrième jour... En résumé, c’est parti pour être compliqué mais on va s’y coller tout de même. Concernant ce livre, je me suis puni suite à ma vilaine habitude : ne jamais lire les résumés des bouquins que j’emprunte. Ici, nous explorons une partie de la révolution française et jusque là, aucun souci. Là où j’ai rencontré mes premières difficultés de progression, c’est lorsque j’ai parcouru des passages centrés sur Napoléon. Faut savoir que cet homme n’est pas du tout mon personnage historique favori et j’ai un peu peur que cela joue sur la future note que je m’apprête à attribuer. Toutefois, un autre homme a su attiser ma curiosité même si ce dernier n’était guère fiable… tout comme l’empereur d’ailleurs. Bien sûr, je vais me plier à mon exercice favori afin de parler un peu plus de ce garçon. Tiens, pourquoi ne pas commencer ?



Points négatifs :



• Comme je l’ai dit quelques lignes plus haut, Napoléon. Très difficile de lui faire confiance et je n’aurais pas aimé être dans son entourage proche. D’ailleurs, je relève une certaine hypocrisie de sa part que je me dois d’expliquer. Bon, si le garçon a su provoquer sa grosse révolution, c’est parce que les pouvoirs en place, à cette époque, étaient devenus obsolètes. Toutefois, il veille à en conserver certaines pratiques pour mieux asseoir son pouvoir. Quitte à tout révolutionner, autant le faire entièrement.

• Toujours sur Napoléon. Lui aussi n’hésite pas à utiliser les femmes de sa famille pour favoriser certaines alliances et surtout, pour l’aider à prendre bien plus de pouvoir. Là encore, lorsque l’on veut changer les choses, on le fait vraiment.

• La lenteur de l’intrigue. Allez, sur les deux cents premières pages du bouquin, il ne se passe pas grand-chose concernant les échanges musclés. Beaucoup de discussions liées aux stratégies à mettre en place mais lorsque l’on s’attend à voir un passage qui prête justement à la mise en pratique, non, ce n’est pas encore pour tout de suite.



Points positifs :



• La taille aléatoire des chapitres.

• Saint-Aubin. Bizarrement, c’est le seul qui a su attirer mon attention alors que le garçon ne fait rien pour faciliter la sympathie. Tantôt il se veut royaliste et la seconde d’après, il devient leur ennemi avant de retourner une nouvelle fois sa veste. Très dur de lui faire confiance mais le seul domaine où là, on peut se reposer sur lui, c’est lorsqu’il se fait amoureux. C’est un homme qui se montre également déterminé et bien plus courageux qu’on pourrait le croire.

• Très heureux d’avoir fait la connaissance de cette chère Joséphine qui a su, d’entrée et sans le vouloir, retourner la tête et le cœur de Napoléon. C’est une femme qui a su se prendre en main très vite et de toute manière, la vie ne lui a guère laissé le choix.

• Mine de rien, nous apprenons quelques éléments qui aident à mieux comprendre la révolution ou du moins, sa grande histoire. Cette œuvre a son mérite.
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Le chat botté

Période de l’histoire édifiante remise en perspective ici sous la plume de Patrick RAMBAUD. Campé entre ambition et opportunisme, on découvre la face intime d’un personnage somme toute assez banal, qui plus tard, mettra épisodiquement l’Europe à genoux.

La convention meure de ses propres insuffisances, après de nombreuses têtes coupées, un régicide inutile et au final une famine qui menace la France. Suite à la dictature du club des jacobins, les contours d’une autre autocratie qui porte le nom de directoire se distinguent dans le paysage politique parisien. Les acteurs de premier plan tels que Barras et Napoléon attendent le moment propice, dans l’incertitude de savoir où est la voie. Faut-il soutenir une république branlante ou une monarchie à nouveau conquérante ? Le récit nous fait ressentir le dilemme et décrit les affres du chaos dans lequel est plongé le pays dès la destitution de Maximilien Robespierre.

Le petit général Corse dont tout le monde se méfie, servira de roue de secours à Barras lorsqu’il s’agira de remplacer Kellermann à la tête des armées d’Italie… ce dernier ayant démissionné car les troupes sont incontrôlables, livrées à elle-même et non payées car les caisses de la république sont vides.

Un deal mafieux est alors savamment proposé par le général, le consulat lui met en ordre de marche l’ensemble des troupes jusqu’à qu’il ait franchi les Alpes puis il promet ensuite de voler de ses propres ailes une fois en Lombardie. Le rapace saura se payer et généreusement rétribuer ses protecteurs parisiens sur le dos des italiens.

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La Bataille

J'ai découvert ce livre par hasard et il était dans ma liste de livres à lire. J'ai tout de suite accroché avec la 4e de couverture : On me promettait roman historique, une fresque sur une de mes périodes préférées et sur le personnage le plus inspirant de l'histoire : Napoléon.

Bataille moyennement connue, Essling est néanmoins primordiale: Napoléon perd Lannes, qui était probablement son meilleur élément et qui lui manquera pour les prochaines campagnes. C'est aussi une des premières batailles aussi meurtrières : 40.000 hommes y resteront, et surtout, c'est grâce à un comportement héroïque des soldats français en sous-effectif face aux autrichiens que l'on évite la débandade et qu'on arrive à Wagram quelques mois plus tard.

Ce roman est le récit, très fidèle, très documenté (voir notes de fin) de cette bataille.

On y suit le colonel Lejeune, qui fait partie de l'équipe de Berthier et qui a pour rôle de transmettre les messages aux généraux et maréchaux au combat, ce qui permet au lecteur de suivre l'évolution des affrontements dans le détail, et beaucoup des anecdotes racontées sont issues de diverses mémoires de soldats qui y étaient (d'ailleurs, Lejeune a existé et en a écrites).

C'est un gros coup de cœur que ce livre qui, en plus d'être une merveille pour les amateurs d'histoire et du Ier Empire, est un roman passionnant.

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La grammaire en s'amusant

J'ai attrapé le livre sur l'étagère, j'ai lu quelques lignes et je ne l'ai pas lâché. Les chances de m'alpaguer avec un livre sur la grammaire étaient pourtant très minces au départ. L'auteur a choisi d'aborder le sujet sous la forme d'un échange avec son petit-fils. C'est bien expliqué, avec de la logique et des images. Ce livre est un bon rafraichissement pour tous ceux qui ont oublié les règles et les mots de la grammaire, mais c'est surtout une lecture très agréable, avec des digressions, des références à d'autres auteurs ou penseurs extrêmement intéressantes (Anatole France, Cicéron et j'en passe).
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Quand Dieu apprenait le dessin

Ce récit habile et amusant aux allures de légendes et d'excursions dans les vieux mondes du Moyen Age, explique rétrospectivement les enjeux de pouvoirs, les questionnements et les ruses politiques qui ont contribué à créer des institutions et de monopoles pérennes à travers les âges.
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La Bataille

Livre court mais dense qui raconte la bataille d’Essling, première grande défaite de Napoléon. 2 jours et 2 nuits de détails sanglants. C’est impressionnant de précision, on y est complètement. On suit à la fois les aventures de grands maréchaux et généraux mais aussi de simples français soldats.



Je pense qu’il m’a simplement manqué un peu de connaissances sur Napoléon et son entourage pour pleinement apprécier cet ouvrage.
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Comment se tuer sans en avoir l'air

Quel curieux livre décomplexé et étonnamment drôle. Il traite du sujet du suicide et des suicidés comme je n’en avais jamais lu avant, et pourtant j’ai une collection de livre sur le sujet. Il m’a intéressé au point de m’en faire acheter un second pour pouvoir annoter et souligner un exemplaire.

Le but n’est pas de donner des conseils sur ce tragique geste, au contraire, il invite à la réflexion et à savoir relativiser plutôt que de passer à l’acte ou alors savoir le faire avec originalité. Humour noir et cynisme sont de rigueur, tout à fait dans mon style, je l’ai adoré. Je ne sais pas si je dois le recommander car il est particulier quand même, il ne plaira pas à tout le monde.

La partie sur l’asticotage m’a le plus plu car c’est typiquement le genre de chose qui me rend dingue, sans aller jusqu’au meurtre non plus, l’histoire de Mrs Peebles est bien racontée et j’ai toujours le doute sur les affaires présentées ici, je me demande si elles sont vraies, fausses ou un peu des deux.

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