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Critiques de Patrick Rambaud (433)
La Bataille, tome 3

Bonsoir chères lectrices et chers lecteurs , ce soir, je vais vous parler de ma lecture des trois tomes en bande dessinée de La Bataille, roman historique de 1997 de Patrick RAMBAUD, prix Goncourt.

Résumé tome 1 :

" - Avec Lannes, Lasalle et Espagne, vous chargez pour enfoncer le centre autrichien et couper leur armée en deux. Alors Davout passe le grand pont avec ses réserves, il renforce vos attaques et nous écrasons ces "coglioni "!

- Qu'il en soit ainsi, Votre Majesté.

- Il en sera ainsi, Berthier. Je le vois et je le veux.

Mai 1809 : La Grande Armée de Napoléon s'apprête à traverser le Danube sur l'immense pont flottant construit en une nuit par le génie français. De l'autre côté du fleuve, l'Archiduc Charles et les armées autrichiennes les attendent, bien décidés à venger l'humiliation d'Austerlitz. L'horreur est en marche.

La bataille d'Essling, c'est la première grande hécatombe de la guerre moderne ; deux journées d'un déluge de fer et de feu qui va laisser 45 000 morts couchés dans les blés.

Armez vos mousquets, aiguisez vos lames, laissez derrière vous toute espérance. Bienvenue au cœur de La Bataille !

Frédéric Richaud et Ivan Gil signent ici une adaptation magistrale du roman de Patrick Rambaud couronné en 1997 par le Grand Prix du roman de l'Académie française, puis par le prix Goncourt."

Résumé tome 2 :

"Ce deuxième volet du récit épique et tumultueux de La Bataille s'ouvre sur la bataille d'Essling proprement dite, qui voit se jeter les uns contre les autres soldats de Napoléon et soldats autrichiens.

Les personnages historiques sont légion : Napoléon, bien sûr, mais aussi Masséna ou Stendhal, et même le colonel Lejeune, héros de ce récit, dont Rambaud a trouvé la trace dans les archives de l'époque."

Résumé tome 3 :

"Ce troisième volet de l'adaptation du roman de P. Rambaud clôt le récit de la bataille d'Essling, qui vit l'affrontement, sans vainqueur ni vaincu, des troupes napoléoniennes et de l'armée autrichienne."

Passionné de Napoléon 1er et du 1er Empire depuis bientôt 25 ans, j'ai reçu pour Noël les trois tomes de la Bataille en BD, livre de Patrick RAMBAUD que j'ai lu en 1997 juste avant qu'il ait le prix Goncourt. J'ai adoré la lecture de cette adaptation de la bataille d'Aspern-Essling, près de Vienne en Autriche, en mai 1809, où j'ai pu retrouver des personnages tels que les maréchaux Lannes, Berthier et Masséna, les futurs généraux et généraux d'Espagne, Marbot, Sainte-Croix, le colonel Lejeune et surtout Henry Beyle, le futur Stendhal.

C'est l'histoire de cette bataille qui nous est conté en trois tomes mais aussi sous fond du point de vu de soldats français, infanterie et cavalerie, également des services médicaux de l'époque avec le chirurgien Percy. Il y a une intrigue amoureuse entre le futur général Lejeune, qui est colonel à ce moment et une jeune autrichienne. Le général Lejeune adorait la peinture et il peignit des tableaux des batailles napoléoniennes, né à Strasbourg en 1775, maire de Toulouse en 1841 et directeur de l'Ecole des Beaux-Arts de Toulouse de 1837 à 1848. On découvre aussi le jeune exalté Stapp qui voulait, lors d'une revue à Vienne par Napoléon de son armée, assassiner l'Empereur mais il fut arrêter par le général Rapp, aide de camp de Napoléon.

C'est une très belle adaptation du récit de la bataille par Patrick RAMBAUD que je recommande à toutes lectrices et tous lecteurs passionnés (es) de Napoléon et du 1er Empire mais aussi à celles et ceux qui veulent lire une belle bande dessinée.

Bonne soirée. de belles lecture à vous. Bises livresques napoléoniennes d'hiver. 😗📖🤓
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Cinquième chronique du règne de Nicolas 1er

Nicolas Sarkozy a-t-il la stature de Louis XIV ?

Patrick Rambaud a-t-il le génie du duc de Saint-Simon ?
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François Le Petit

Acheté et lu grâce aux chroniqueurs du masque et la plume . Résumé assez complet me semble -t-il du quinquennat.

L'ironie passe essentiellement par l'utilisation répétée de vieux français ( pour désigner l'Allemagne, les journalistes, la télévision...), l'auteur n'ayant bien sûr pas besoin d'en rajouter pour évoquer les épisodes burlesques qui ont émaillé la présidence de F Hollande. J'ai justement cette impression d'un beau résumé, bien écrit, mais sans réelle valeur ajoutée. Je reste donc un peu sur ma faim et sur mes désillusions sur le milieu de la politique puisque l'auteur ne rachète personne . J'ai quand même souri assez souvent !

(critique du 09/02/2016)
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Emmanuel Le Magnifique

C'est au tour de Manu de se faire étriller, et il y a matière à... Las ! Patrick Rambaud s'essouffle un peu. Mais la lecture reste facile, plaisante, ricanante.
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Quatrième chronique du règne de Nicolas Ier

Le premier d une longue série qui se dévore permettant de remonter le temps

Très bien documenté passionnant et drôle
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Quand Dieu apprenait le dessin

Très bon thriller du moyen age sur la montée en puissance de Venise. Une dose de données historiques, une dose d'aventure, quelques pincées d'humour noir, des descriptions crues de la vie quotidienne. On en reprendrait bien une part.
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Quand Dieu apprenait le dessin

Un roman jubilatoire qui met en scène des personnages truculents au temps de la jeunesse de Venise. Que du plaisir de lecture !
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L'Absent

L'île d'Elbe. Pauline, Marie Waleska, Marie-Louise, Josephine, l'importance donnée aux femmes qui jalonnèrent la vie de Napoléon est bien présente dans ce roman.

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Le Maître

J'avais fait une première tentative de la lecture de ce roman, que j'avais rapidement abandonné, puis m'y suis remise faute de livre sur la plage. Dans les deux cas, je n'ai pas trouvé ce roman très passionnant. Je ne m'attendais pas à cela, et bien qu'il ne m'est pas été passionnant j'ai finalement lu assez rapidement la vie de Tchouang aux travers les ages, ces réflexions, ces paysages.
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Quand Dieu apprenait le dessin

Oyez, bonnes gens, le récit d’une expédition

« branquignole et fondatrice » ! Ainsi l’auteur qualifie-t-il savoureusement cette histoire qui ne manquera certes ni de sel ni d’épices diverses !

Émergeant de la lagune depuis le VIème siècle, Venise a prospéré mais parviendra-t-elle à préserver son indépendance commerciale ? Loin de chercher à imposer une direction politique quelconque, c’est là, en effet, l’objectif de la cité. Toutefois elle se heurte au pouvoir grandissant de Rome, fondé sur l’éminente relique de saint Pierre. Venise pourra-t-elle dès lors garder son autonomie, elle qui rêve de fonder une « République de mille ans » ? Comment créer un équilibre, sinon en se dotant d’un symbole aussi puissant ?

En janvier 828, prétextant un ancien séjour de l’évangéliste Marc dans ses lagunes, le doge du Rialto dépêche ses deux meilleurs tribuns à Alexandrie afin de s’emparer « par tous les moyens » de l’illustre relique actuellement aux mains des prêtres coptes.

Sous couvert d’échanges commerciaux, les Vénitiens s’engagent dans un voyage périlleux. La traversée des contrées du nord promet son lot de misère et de barbarie. Le sud est prospère et éclairé (la route de la soie apporte richesses et ouverture) … mais jusqu’à quand ?

Aucun de ces deux modes de vie ne convenant aux Vénitiens, ceux-ci décident de créer une civilisation intermédiaire, négociant tout autant avec les uns et les autres.

Réjouissant mélange de données historiques, de créations rocambolesques et de propos impertinents, le récit de Patrick Rambaud séduit un lecteur qui découvre une époque marquée, parfois simultanément, par la barbarie, le raffinement et une bonne dose de folie !
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Quand Dieu apprenait le dessin

La genèse de Venise...
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La Bataille



Je lis peu de romans primés et celui-ci en est une preuve car il m’a été offert après qu'il ait eu le prix Goncourt et quand on sait que ce fut en 1997, on imagine bien depuis combien d'années il traine dans ma bibliothèque.

Il faut dire que le sujet ne me passionnait pas plus que ça à la base et il a donc fallu une raison bien précise pour que je le sorte de cette PAL dans laquelle il prenait très allégrement la poussière.

Encore une fois c'est le Challenge défi qui a permis cette sortie. En effet j'avais besoin de lire un roman qui a été transposé en bande dessinée et c’est le cas de celui-ci.



Autant le dire de suite, ce livre est un vrai flop pour moi.

Il est certes très bien écrit, c'est de la belle prose mais comme je ne suis pas fan du tout du personnage Napoléon, il faut pour que cela puisse m'intéresser que l'histoire soit vraiment passionnante.

Or ici cette guerre et cette bataille soit particulièrement ennuyeuses et racontées sans vraiment pouvoir accrocher l'attention du lecteur.

C'est long à se mettre en place et même après ça ne décolle pas d'où mon ennui.

La seule chose que je retiendrai de cette lecture c'est l'apparition d'Henri Beyle qui deviendra plus tard le célèbre auteur Stendhal.



Voilà un flop de plus pour moi mais comme il a obtenu le Goncourt, je suppose qu'il a eu un immense succès ensuite donc si vous aimez les histoires de guerre, si vous êtes fan de Napoléon, n'hésitez pas à le lire, vous aimerez surement plus que moi.

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Chronique d'une fin de règne

Patrick Rambaud, avec tout son talent et son humour, nous propose une vision hilarante de la fin du quinquénat de François Hollande.



Les surnoms donnés à nos hommes politiques sont hilarants : le duc d'Evry pour Manuel Valls, Nicolas le Flambard pour Sarkozy, par Hollande.



C'est plein de coups fourrés, de trahisons...



Une lecture plaisante.



Pour une fois que nous pouvons rire de notre personnel politique...profitons en !!!
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La Bataille

Une description des troupes napoléoniennes comme si on y était en 1809 lors de la bataille d'Essling. Vue et vécue par un soldat, les exactions, la mort, trop omniprésente.
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Le Maître

Je crois bien qu'on devient un maitre à force de fréquenter la vie et de s'en éloigner. C'est ce que semble vouloir nous dire Tchouang qui a grandi à travers les jeux de pouvoir, la guerre, les assassinats à la cour des grands du Ve siècle avant Jésus-Christ, dans la Chine d'après Confucius.



Ce n'est pas que l'oeuvre soit mal écrite, mais Tchouang m'a parlé surtout quand il est devenu simple cordonnier, puis observateur de la nature. C'est peut-être au fond la Vie, le grand maître de cette histoire.



D'autres oeuvres, dans un monde plus moderne, m'ont offert des fragments de sagesse plus inspirants. Je pense à celles-ci : le Petit Prince de Saint-Exupéry, le prophète de Khalil Gibran et L'alchimiste de Paulo Coelho.



Mais je retiens de ce livre quelques belles images et le désir d'être encore sur le sentier !
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Chronique d'une fin de règne

Ce n'est pas le meilleur de la série. Tant sur le fond (y aurait-il un "épuisement" du sujet, ou de la lassitude de la part de l'auteur ?), que sur la forme où on a connu chez Patrick Rambaud un ton plus incisif.

Disons que ça ronronne...

Mais cela se lit avec plaisir.
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Quatrième chronique du règne de Nicolas Ier

On continue l'aventure et le retour sur les années Sarkozy.

Je dirai que ce qui marque cette quatrième chronique, ce sont les affaires qui se succèdent... Finalement, c'est assez effarent, désolant, heureusement que l'auteur essaie de nous les amener de façon humoristique !

Quoi qu'il en soit, si certaines de ces histoires n'étaient plus vraiment dans ma mémoire, ce roman me permet de me les remémorer !!

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Le chat botté

La Convention thermidorienne qui a porte ce nom depuis la chute de Robespierre le 9 thermidor, se trouve à l'automne 1795 face à une opposition royaliste déterminée.

Le 13 Vendémiaire an IV de la République (5 octobre 1795), les royaliste tentent un coup de force. Barras, chargé de la défense de la Convention, est pris de court...Il fait appel à un obscur officier, arrivé de Marseille quelques mois plus tôt, qui a un drôle d'accent, des cheveux longs et raides, un regard d'aigle...Napoléon Bonaparte.

Celui-ci va sauver la République en écrasant l'insurrection royaliste sur les marches de l'église Saint -Roch.

Il atteint la renommée et fréquente les salons parisiens. Dans celui de Madame Tallien, il croise la belle créole Joséphine de Beauharnais, et c'est le coup de foudre. Ils se marient et juste après Bonaparte part à Nice prendre le commandement de l'armée d'Italie...

Ce surnom de "Chat botté" a été attribué à Bonaparte par Laure Permont, future épouse du général Junot et duchesse d'Abrantès, en raison des jambes très minces de celui-ci dans ses grandes bottes.

Un roman historique plaisant qui enchantera tous les amateurs de l'Epopée impériale...mais pas seulement.
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Bérézina, tome 2 : Les cendres

Malgré l’incendie qui a ravagé Moscou et l’état d’occupation, Napoléon n’envisage pas de battre retraite. L’hiver arrive et l’Empereur doit renoncer à son projet. La Grande Armée se lance alors dans la traversée hivernale de la Russie pour retrouver la France.

Après un premier tome réussi, on ne pouvait qu’espérer être à nouveau plongé dans l’aventure désastreuse de la campagne de Russie. L’histoire est perçue selon plusieurs points de vue, du plus bas au plus haut. Ce tome met en scène la décision de la retraite tant espérée par les uns tant crainte par les autres. C’est un vrai suspens qui précède le drame du retour. Nous assistons à une véritable chute, le héros se retrouve humilié. Cette tragédie est magnifié par une mise en scène éblouissante. La narration est soutenue par des dessins percutants, des images fortes qui laissent percevoir la chute. On passe du grandiose à la déchéance pénible et destructrice. Les visages sont de plus en plus marqués, les corps meurtris et la gloire de Napoléon entachée. Les premières pages installent une lourdeur que toute l’arme devra porter pour rentrer en France. Rapidement, cela pèsera tellement sur les épaules que les hommes deviendront cadavres. Cette longue errance est alors un drame humain.
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L'idiot du village

Le héros de ce plaisant roman se retrouve en 1953. Il a beau croire à une plaisanterie, il est bien dans les années cinquante.

Nous le voyons dans le Paris de son enfance, et faute de mieux il accepte ce retour dans le passé et trouve du travail...mais, il connaît l'avenir, et il épate son entourage.

Patrick Rambaud, avec le talent que nous lui connaissons, a su faire revivre l'époque de nos parents ou grands-parents...

L'époque est très bien décrite et nous croisons toutes sortes de personnages.

Un très bon moment de lecture.
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