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Critiques de Patrick Rambaud (431)
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L'Absent

Troisième et dernier tome de la trilogie de Patrick Rambaud sur l'empereur Napoléon. Après la bataille d'Essling ( tome1), la retraite de Russie (tome2), l'auteur se penche sur la réclusion à l’île d'Elbe. On entre dans la "grande histoire" par l'intermédiaire de personnages de second plan inventés. Une manière particulière de nous présenter les événements, pas très académique, mais non moins intéressante. En tous les cas j'ai passé d'excellents moments à lire ces ouvrages. D'une lecture facile, à mi-chemin entre le roman d'invention et l'ouvrage historique.
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Cinquième chronique du règne de Nicolas 1er

Chronique des événements de l'année écoulée 2011.

C'est toujours aussi désopilant.

Entre la querelle des retraites, le duc de Chantilly plombé, le duc de Valenciennes considéré comme un dindon, Fukushima mon amour, le sacre du roi Ouattara, le bébé électoral , la honte à New York, toute une savoureuse galerie de portraits défile sous nos yeux.

Et notre Intense Monarque qui dirige tout cela de main de maître...

On a presque mal au coeur en refermant le livre, à se demander s'il y aura une suite..enfin on n'espère pas trop quand même...
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Chronique du règne de Nicolas Ier

Retrouver un peu d'histoire contemporaine dans la lecture de cette satire du premier roi président de la vème, c'est désaltérant, désopilant et un peu désespérant quand on fait le constat que la situation actuelle n'en est que pire, puisqu'après un monarque nous installâmes un Jupiter....

Rambaud, en peignant avec un accent voltairien les dèrives du quinquennat de l'impérissable (et impunissable) Petit Nicolas), questionne notre relation ambiguë au pouvoir, notre complaisance envers des personnalités à la probité relative et notre fascination pour les ors de notre monarchie et les frasques des puissants.

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Quand Dieu apprenait le dessin

De magnifiques descriptions. On visite Mayence, les îles qui ont constitué Venise, Alexandrie et l'action est bien soutenue du début à la fin avec le tribun Rustico et son complice, Thodoald. L'auteur, Patrick Rambaud a reconnu que le second était le fruit de son imagination mais le premier a bel et bien existé tout comme les principaux personnages historiques évoqués.

Pour bien planter le décor, l'auteur a emprunté son titre : Quand Dieu apprenait le dessin au Decameron de Boccace mais ce titre, à part son rapport à la religion, ne laisse pas transparaître tout ce qui m'a ravi en cours de lecture. Ce n'est pas fréquent d'emmener ses lecteurs au début du IXe siècle avec un réalisme aussi saisissant.

Tout au long du livre, on assiste au commerce de l'époque, commerce que les Vénitiens pratiquaient avec grand talent. Direction Alexandrie, les bateaux sont chargés d'esclaves récupérés dans le nord et l'est de l'Europe, ainsi que des armes. On échangera cela avec des porcelaines chinoises, du poivre de Malabar, de la cannelle fauve de Tourane, des clous de girofle et du papier ! « Un lot de feuilles de papier, une matière nouvelle et pratique qui peut avantageusement remplacer les parchemins hors de prix et faciliter la tâche des copistes. »

Au fait, il faut quand même dire que le vrai but de l'expédition des trois bateaux de Rustico et Marino Bon, était de récupérer les reliques de saint Marc afin de les rapporter à Venise pour contrebalancer l'influence de Rome.

De retour d'Alexandrie, Marino Bon confie le fond de sa pensée à propos des religions, un texte à méditer aujourd'hui : « Les croyances, toutes les espèces de croyances génèrent le désordre. Si tu crois, tu veux persuader ceux qui ne croient pas aux mêmes choses que toi, tu t'imposes, tu légifères, tu ordonnes. Tous nos malheurs viennent de ces conflits lamentables et diaboliques… Les religions sont les manufactures où se fabriquent des monstres. Elles provoquent acharnement, délation, haine, meurtre, mépris, interdictions, rigidité, extermination, hécatombes, perversité, illusion, enfantillages… Quelle confusion ! »

Ce livre de Patrick Rambaud, riche d'informations et de moments savoureux éclaire notre monde d'aujourd'hui et sa lecture est très agréable.


Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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François Le Petit

C’est épuisé que Patrick Rambaud avait conclu le dernier tome de sa Chronique du règne de Nicolas Ier, portrait sans concession de la présidence précédente. Deux ans et demi plus tard, il reprend la plume pour écrire la satire du règne de François IV, dit François le Petit, du message vengeur de Madame de Pompatweet aux attentats de janvier 2015 orchestrés par « des crétins islamistes masqués ».

Dans un français riche et élégant, proche de la langue du XVIIIe siècle, Patrick Rambaud nous propose une vision fine et cinglante de l’échiquier politique, drôle souvent, mais laissant poindre sa consternation, à l’image d’un La Bruyère de notre temps.

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Bérézina, tome 3 :  La neige

Troisième et dernier tome de la version écrite et mise en images par Gil, Rambaud et Richaud sur l'une des batailles les plus meurtrières du règne de Napoléon mais qui fût une victoire pour l'armée française même si à présent, Bérézina est synonyme de déroute ou de défaite .



Nous retrouvons les personnages principaux des premiers tomes qui après avoir échappés aux flammes de Moscou, affrontent les glaces de smolensk.



Les dessins illustrent parfaitement le récit et c'est une page d'histoire qui nous est contée .

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Morituri

La quatrième de couverture était alléchante et lorsqu'on entame ce roman au rythme haletant, on retrouve ce que laissait entrevoir sa description.

Malheureusement, l'intrigue ne prend pas, entre des protagonistes totalement extérieurs aux événements qu'ils vivent et des situations parfois totalement improbables pour ne pas dire irréalistes.

Le récit, qui se lit presque d'un trait, offre de très nombreuses références littéraires, sans que cela ne vienne améliorer l'ensemble, ces références étant le plus souvent déconnectées de la situation décrite.

Je ne dévoilerai pas ici la fin, précisant simplement qu'elle m'a quelque peu déçu, tout comme l'ensemble de ce livre, vite lu et vite oublié malgré un style dynamique et un récit fluide.
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François Le Petit

Lorsque j'avais lu la Deuxième chronique du règne de Nicolas Ier dans la lointaine Madagascar en 2014, j'avais eu pour mission de me procurer lors d'un prochain voyage en France les autres volumes qui, curieusement, n'étaient pas disponibles à la bibliothèque. J'avais apprécié ces chroniques dans le style de Saint-Simon narrant les coulisses du règne de Louis XIV dans un style impeccable, mais avec une langue de vipère n'épargnant ni les zones d'ombre du Roi-Soleil ni les courtisans dont il faisait lui-même partie.

Avec François le Petit, Patrick Rambaud use du même style, mais qui ne convient pas à ce souverain qui se voulait "normal" lors de sa campagne. Affublé de sobriquets peu flatteurs, "le Mou", "le Présomptueux", François IV est loin d'être exemplaire comme il l'aurait voulu, mais Patrick Rambaud aurait mieux fait d'utiliser un ton moins grand siècle à un règne qui s'apparente plus à un vaudeville du XIXème siècle qu'à une tragi-comédie du grand siècle.
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La Bataille

Les 21 et 22 mai 1809 a lieu la bataille d'Essling, ou d'Aspern, ou d'Aspern-Essling c'est comme vous voulez. Elle est la première défaite de Napoleon Bonaparte depuis dix ans. 
Essling c'est le début des victoires laborieuses (malgré les magnifiques victoires de la campagne de France de 1814 avec la campagne des six-jours), la fin des campagnes victorieuses, Essling c'est le début de la fin.



A travers de roman l'auteur nous propose de revivre cette bataille qui constitue un tournant dans l'épopée napoléonienne. On y suit le colonel Lejeune, officier de l'état-major qui crapahute sur le champ de bataille pour transmettre des ordres, Henri Beyle (alias Stendahl) coincé dans Vienne qui se voit forcer d'observer de loin l'affrontement, Frederic Staps, illuminé qui projette d'assassiner l'empereur (c'est pas du spoil c'es de l'Histoire !) mais aussi Napoleon alors gonflé d'orgueil, ses maréchaux qui doutent de leur maitre, et les simples soldats perdus au milieu d'un tel carnage.



On revit à travers les chapitres les deux jours et deux nuits d'affrontement effroyables ou des dizaines de milliers d'hommes ont fait preuve d'un courage inouï, d'une abnégation admirable alors que le sort semble s'acharner contre eux et tout cela pour…rien. Deux journées de massacre qui laissent présager de la victorieuse boucherie que sera la Moskova. 


Les personnages qu'ils soient historiques ou fictifs sont crédibles, l'ambiance est parfaite et on apprend un millier de choses comme les rivalités entre les maréchaux d'Empire, la loyauté de certains officiers envers leur supérieur ou encore la paranoïa de Napoleon. On y découvre aussi toute l'atrocité des ambulances et du soins réservés aux blessés à qui le seul remède proposé est l'amputation, la vie faite de violence des soldats en campagne et les frasques des officiers.



Loin de l'héroïsme et de la gloire, ce roman nous raconte ce qu'est une bataille dans toute sa beauté et son horreur.
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La Bataille

Un titre qui était dans ma PAL depuis un bout de temps et c'est en lisant une entrevue qu'a accordée Patrick Rambaud à un magazine littéraire que je m'en suis souvenu. Le thème de Napoléon Bonaparte et du premier Empire m'intéresse grandement mais je craignais un ouvrage lourd et ennuyeux. C'est tout le contraire! Rambaud raconte la bataille d'Essling en 1809 comme s'il y était; c'est dur et rigoureusement historique. Les généraux et les grognards apparemment tous unis derrière l'Empereur sur les rives du Danube mais on sent que le doute commence à s'insinuer dans les esprits. Certains sont volontaires, d'autres conscrits mais tous ont la hantise de retourner au plus vite à leur autre vie. Parmi ceux qui ont réellement participé à cette bataille, des personnages imaginés par l'auteur et Henri Beyle, celui qui deviendra Stendhal. Une grande reconstitution qui mérite son prix Goncourt.
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Comment se tuer sans en avoir l'air

Un livre surprenant ! Amateurs d’humour noir et de cynisme, je vous le recommande ! :)
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Chronique du règne de Nicolas Ier

Non, nous ne sommes pas au 18ème siècle et c'est bien de nos jours que se déroule ce récit satirique mais ô combien véridique des premiers mois du règne de notre Auguste Majesté Le Président Nicolas Ier de Sarkozy. Si vous voulez rire un peu écoutez donc l'histoire de ce fils d'immigré à l'ambition demesurée, aux mollets plus développés que la taille, qui, accédant au trône tant convoité, fit de la France une nouvelle monarchie, un pays sens dessus-dessous soumis au culte du "moi, je".



Rambaud s'amuse et nous amuse avec ce texte irrévérencieux narrant l'entrée en présidence de notre nouveau chef d'état Nicolas Sarkozy. Hommage à nos plus célèbres pamphlétaires, de Voltaire à La Fontaine, ce libelle écrit dans le style raffiné du 18ème siècle, au ton vif et insolent,ne manque pas de réjouir par la finesse de ses observations et la mise en relief des travers de nos politiques. Irrespectueuse, impertinente, une oeuvre drôle et légère comme une bouffée de liberté.

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Emmanuel Le Magnifique

Très drôle, très documenté, très jouissif.



Pourquoi ai-je trouvé l'humour si fin, si caustique, si voltairien de Patrick Rambaud un peu répétitif à la longue ? Plutôt à déguster à petites doses qu'à ingurgiter goulûment comme je l'ai fait...
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Emmanuel Le Magnifique

Critiques sévères pour ce "roman" rédigé à la manière des Chroniques des Rois de France. Pour ma part, je me suis beaucoup amusée.

Partant du principe que les institutions de la V° République sont monarchiques, l'auteur rédige des chroniques de leurs monarques et de leurs règnes sur un ton faussement ampoulé, emphatique, au passé simple, à la manière de celles des Rois de France (sans les enluminures hélas).

Emmanuel Macron se voit affublé de l'adjectif Magnifique (comme Laurent de Médicis ou Gatsby !) pour le début de son "règne", tant son ascension a été fulgurante. Nul doute qu'un autre adjectif lui succédera.

Drôle, mise à distance de la jeunesse, des débuts et de l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron.
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Deuxième chronique du règne de Nicolas Ier

C’est une grande première pour moi. Premier livre de Patrick Rambaud, et première lecture autour d’un homme politique.



En fait, c’est l’écoute du Masque et La plume, qui a été très chaleureux sur le dernier Rambaud en date et qui l’a comparé à Saint Simon , qui a semer le désir de découvrir cette plume.

J’avoue avoir pris du plaisir à cette langue ornementée comme une comtesse pour nous parler d’un temps bien plus proche. C’est dans ce décalage que réside tout l’intérêt du livre.

Car oui, ce qui est conté pourrait être une vielle histoire de France sous un roi peut brillant, et le désastre est là, c’était il y a 10 ans …



C’est sarcastique et finement mené.



Mais je crois que si suite il y a pour moi, elle sera la découverte de Saint Simon
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Le chat botté

Le chat botté, c'est le surnom donné à Napoléon Bonaparte par la fillette d'une famille amie et un titre choisi par Patrick Rambaud pour illustrer les débuts patients d'un ambitieux militaire de carrière, qu'on qualifiait aussi d'impatient. Le 9 thermidor an II (27 juillet 1794), la chute de Robespierre entraîne avec lui la fin de la Terreur et laisse place ainsi à un nouveau régime... Ce roman fait partie d'une série d'ouvrages du même auteur sur Napoléon Bonaparte (La bataille, Il neigeait, L'absent) et dont l'écriture et la recherche minutieuse contribuent à restituer de façon magistrale la frénésie politique qui a marqué la montée de cette figure mythique. Un roman exigeant mais qui procure une intense satisfaction littéraire et historique.
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La Bataille

Mai 1809. Les armées impériales occupent Vienne. De l'autre côté du Danube en crue, l'Archiduc a rassemblé ses troupes pendant que Napoléon, installé à Schönbrunn, dresse ses plans pour la bataille.

La bataille, ce sera celle d'Essling - que ce roman s'attache à retracer depuis ses premiers préparatifs et dans ses moindres détails. La construction trop hâtive du pont sur le fleuve en furie, dont la fragilité ouvre la porte à tous les désastres. Les mouvements de troupes, l'installation et l'attente dans les villages désertés de leurs habitants, les premières escarmouches et la tuerie, deux jours durant, qui laissera quarante-cinq mille morts dans les blés.



On y suit les pas des maréchaux - Masséna, truculent, ne perdant pas une occasion de piller, Lannes, écœuré et las, qui ne rêve plus que de rentrer chez lui. Tous les autres présents en ce jour, leurs rivalités, leurs sentiments ambigus pour ce Bonaparte qu'ils ont suivi autrefois avec tant d'enthousiasme et qui ne sait plus s'arrêter, emporté par sa propre course que guettent déjà, de loin, le vertige et la chute.

On y suit les pas de Louis François Lejeune, colonel du génie et artiste reconnu, amoureux fou d'une belle autrichienne. Ceux de son grand ami Henri Beyle, qui ne s'appelle pas encore Stendhal et travaille dans un bureau de l'intendance. Ceux de Fayolle, soudard banal habitué à survivre ou encore ceux de Vincent Paradis, simple paysan jeté à la guerre par les hasards de la conscription. Beaucoup d'autres, qui survivront ou qui mourront, dont les chemins entrecroisés dessinent un superbe tableau de bataille, pétri de vie et de sang.



Ce roman, Balzac l'avait rêvé, annoncé en 1833 : "Là, j'entreprends de vous initier à toutes les horreurs, à toutes les beautés d'un champ de bataille ; ma bataille, c'est Essling." Il n'en vint jamais à bout. Cent-soixante ans plus tard,Patrick Rambaud en reprend le projet et le complète avec talent, dans un style fluide, d'une belle puissance évocatrice, bourré de détails, de personnages et d'anecdotes empruntés à l'histoire, remarquablement documentés et mis en scène avec beaucoup de vie, d'humanité.

Le résultat lui a valu le Goncourt et le grand prix du roman de l'Académie française, à mes yeux très mérités. J'avais beaucoup aimé à 14 ans, et si entre temps mon regard a changé, j'ai tout autant, et sans doute même mieux, apprécié aujourd'hui !


Lien : http://ys-melmoth.livejourna..
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Bérézina, tome 2 : Les cendres

Suite de l'avancée des troupes napoléoniennes mais début aussi du repli pour certaines unités dans le froid et la famine.

L'empereur ne veut pas se rendre mais les armées de Koutouzov lui barrent toute retraite. On sent le début de la fin, mais pas encore la Bérézina.

Dessi s et dialogues effectués par la même équipe que pour le premier tome.
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La Bataille

Le scénario est connu, il est issu de l'Histoire, avec un H majuscule évidemment. Même si la bataille d'Essling est romancée, Patrick Rambaud la retranscrit avec une multitude de détails et un devoir de justesse historique indéniable. Si je ne m'attarde pas sur l'histoire de la bataille en elle même, j'avoue avoir été fasciné par le style. J'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur nous fait naviguer entre ses différents personnages historiques qu'il a romancés. Avez-vous déjà vu un film en lisant un livre ? C'est ce qui arrive quand on lit le génial Patrick Rambaud et l'ensemble de ses ouvrages sur l'Empire. Ce livre peut plaire à beaucoup et paradoxalement il s'adresse à tous ceux qui ne sont pas forcément des amateurs de roman historique. Habituellement je suis sceptique sur les prix Goncourt car peu me plaisent, mais celui mérite amplement sa récompense.
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Chronique du règne de Nicolas Ier

Histoire vraie



Tout filait en quenouilles à l'entame du mandat de Nicolas Sarkozy. La politique n'avait pas de genre. L'idéologie de gauche de facto avait confisqué le pouvoir.



Le ton se durcit à l'arrivée du nabot -comme ils l'appelaient avec un mépris total -, qui appela Patrick Buisson réactionnaire bon teint pour muscler ses discours de campagne et pour considérer les électeurs de droite un peu moins pour les cons de l'histoire. La confrontation avec Ségolène Royal fut rude ; je voyais en elle une infirmière venant avec ses pansements pour tenter de cautériser les nombreuses plaies dont souffrait le pays. le passage de relais entre Chirac et Sarkozy s'effectua de manière bizarre, ils semblaient se tenir par la barbichette. Chirac savait qu'il aurait besoin du Président entrant pour circonscrire ses ennuis judiciaires, Ce dernier savait qu'il aurait besoin de celui qui l'a précédé pour de bas calculs politiques.



Le cartel du yaourt apparut, mais ce sont les infirmières bulgares prises en otage en Libye qui vont animer l'état de grâce du nouveau Président. Très vite, on va mesurer de quel bois se chauffe celui-ci, comme un jeune coq impétueux ! La première Dame de France va jouer les bons offices ; c'est la même dame qui va jouer les bourreaux du coeur et infliger un affront cinglant à l'époux aux commandes du pays en le trompant. En réalité on voyait qu'elle se prêtait de mauvaise grâce au protocole élyséen et qu'elle ne répondait plus au chant du coq ..
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