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Critiques de Pierre Pouchairet (304)
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Les trois brestoises, tome 8 : Du sang sur ..

Je découvre Pierre Pouchairet et sa série Les trois Brestoises avec ce tome 8 du sang sur le quai. J'ai bien aimé. le style est agréable à lire. Les personnages sont sympathiques simples et plein d'humour.

C'est appréciable qu'il y ait beaucoup de femmes aux fonctions principales. Je n'ai cela dit pas compris pourquoi le choix de

« la commandant » alors qu'on trouve d'autres formes assez surprenante( je pense à procureur au féminin notamment).

J'aime quand les lieux (ville ou région) deviennent un personnage supplémentaire dans un récit. C'est le cas ici de la Bretagne. Une vraie carte postale. Tout comme la couverture très bien choisie.

La mise en abime du monde littéraire est totalement mais je n'en dirai pas plus pour ne pas dévoiler l'intrigue.

J'espère lire les tomes précédents de cette série et les trouver tout aussi bien.

Je remercie Babelio et les éditions Palémon, cette masse critique me permet de découvrir un auteur et une série policière régionale.
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Les trois brestoises, tome 8 : Du sang sur ..

Ce polar est très bien écrit par un auteur que je découvre. C’est ce genre de récit que j’affectionne le plus. Pourquoi ? Des dialogues percutants, forts, ponctués d'une touche d’humour et de glamour malgré le contexte, mais qui font du bien. Le rythme bien dosé avec des moments de calme avant l'horreur, et des personnages attachants qui font de ce roman une lecture addictive. Je découvre par la même occasion les « Drôles de Dames » de Pouchairet : Léanne Vallauri, la commandante divisionnaire, cheffe de la police judiciaire du Finistère, Elodie Quillé la médecin et Vanessa la psychologue criminologue, 3 quadras, amies d’enfance. Outre le travail en commun, elles ont formé au temps de leur adolescence Les Trois Brestoises, un groupe de rock qu’elles tentent de maintenir malgré leur travail chronophage. Sans oublier les hommes qui forment l’équipe d’enquêteurs, Lionel et François les capitaines et le p’tit dernier, Isaac. Bien beau tout ça mais de quoi ça cause ! Nous sommes dans le milieu de l’édition (tient donc), et un tueur en série décide de faire le ménage dans les lauréats de ceux qui ont reçu le Prix du Quai des Orfèvres (PQO). Pour lui ils ne sont qu’un ramassis de gribouilleurs qui polluent la littérature du polar français alors que lui va écrire, grâce à ses meurtres, le best-seller du siècle. Il se fait appeler « L’assassin du PQO ». L’enquête va nous mener de Brest à Paris, pour découvrir les rouages du prix du PQO, récit extrêmement bien documenté retranscrit avec précision. Puis les investigations nous font prendre la direction de Saint-Pétersbourg, Russie, et une collaboration avec le FSB, anciennement KGB. Là encore les explications aident le lecteur à comprendre les rouages et les méthodes du plus grand service d’espionnage au monde. Comme vous pourrez le constater il n’y a pas de temps mort dans ce polar. Il commence vite et tient le rythme puis vient le dernier chapitre qui m'a laissé sur le carreau ! Quel puissance, alors un conseil lisez bien entre les lignes car l’auteur sème des petits indices qui une fois le mot FIN vous feront dire : mais bien sûr !!!

En conclusion : C’est le livre pour tous ceux qui aiment les polars et les thrillers. Une intrigue époustouflante et haletante, un rebondissement qui nous emmène vers un final à couper le souffle au dénouement imprévisible. Voilà ce que vous propose Pierre Pouchairet. L'auteur maîtrise son sujet, il sait de quoi il parle mais surtout il sait nous parler. Il utilise à merveille le langage de ce double milieu, la littérature et les investigations policières tout est décrit de manière très précise. Une fois l'enquête commencée, c'est une course contre la montre qui commence.

Un grand merci à Masse critique et Nicolas Hecht de m'avoir fait découvrir cet auteur grâce à Masse critique


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Commandant Johanna Galji, tome 1 : La proph..

Un petit "bof" pour ce polar. Il est court, survitaminé, ça va très vite. J'ai trouvé le thème intéressant. Je crois que j'avais jamais lu de roman qui explore le lien entre terrorisme et finance.

le sujet est traité avec habileté et le lecteur n'est jamais largué.

Pour autant je n'ai pas accroché avec les personnages que j'ai trouvé plutôt creux et très cliché. Johanna la flic qui gueule sur les puissants et couche avec ses témoins, les gars de cités opposés aux Bourges des quartiers huppés...

Au bout d'un moment, c'est lassant...

C'est donc une déception, d'autant que j'ai pas vraiment aimé la fin que j'ai trouvé incohérente.
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Les trois brestoises, tome 8 : Du sang sur ..

Merci à Babelio pour l'envoi de ce roman par le biais d'une masse critique mauvais genre.

De cet auteur, j'avais lu le roman pour lequel il a obtenu le fameux prix du quai des Orfèvres.

Mais je ne connais pas ses personnages récurrents donc ce fut une découverte. Les inspecteurs de police travaillent à Brest. L'idée de départ est plutôt bonne car originale. Un auteur de polar est assassiné lors d'un salon du livre en Bretagne. Quelque temps plus tard, un deuxième auteur est tué dans sa voiture lors d'un autre salon. Leur point commun ? Avoir obtenu le prix du quai des Orfèvres. Qui est le tueur ? Un écrivain jaloux ?

Ce tueur a décidé que Léane Valaury la commandant de Brest serait son interlocutrice principale. du coup, il communique avec elle, lui délivre des indices et cela retire de l'intérêt à l'intrigue je trouve.

Pas mal, sans plus, manque de rythme et de suspense.
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Les Trois Brestoises, tome 3 : L'assassin q..

Etonnant ce polar.

On se laisse aisément entrainé dans les méandres d'une Brest reconstruite et qui revit à nouveau.

En toile de fond des tunnels, des kilomètres de tunnel, un peintre local peignant des géants, et 2 Serbes proxénètes. Bon je dois reconnaitre que c'est vraiment cliché ça 2 types des pays de l'Est dans ce rôle là. Mais bon c'est à l'image du livre bon enfant et prenant...
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Tuez-les tous mais pas ici

Julie a disparu. Ses parents Martine et Louis (ancien flic, ancien journaliste à la retraite) font le siège du Commissariat de Quimper mais c’est en vain. La police dit que c’est une fugue et ne s’en préoccupe pas. Le problème de la disparition des jeunes est le point de départ du livre : fugue ? pour quelles raisons ? fugue amoureuse ? une jeune fille heureuse, normale, bien dans sa peau… Et si elle avait caché quelque chose à son entourage ? Serait-il possible que les parents ne se soient aperçus de rien ? Certes ils sont divorcés et leur vie n’est pas un long fleuve tranquille mais quand même … Et de plus le père ayant été dans la police puis dans le journalisme, il aurait remarqué quelque chose…

Au bout de deux semaines, Louis se décide à enquêter, vu que la police ne bouge pas le petit doigt…et il va contacter des anciens collègues, d’anciennes connaissances et se lancer seul (avec l’aide de son ex-femme Martine et sa compagne Jenifer) à la recherche de Julie. Cela va le mener sur la piste de jeunes français qui quittent la France direction la Syrie via la Turquie, et la remontée des filières djihadistes. Nous allons suivre le parcours de ces jeunes qui croient en une nouvelle vie… et les conséquences quand on essaie de mettre le nez dans les affaires des hommes qui organisent ses filières et dans brigades anti-terroristes.

Nous allons aussi découvrir comment les services de renseignement aident – ou pas …

Je suis sortie de la lecture de ce roman stupéfaite et en ne voulant pas croire ce que j’ai lu ! Pourvu que ce soit une fiction et non des faits dont l’auteur ait été informé lors de sa carrière dans la police.

Un roman très intéressant, qui fait froid dans le dos et se lit d’une traite. Avec des personnages qui sont bien campés et attachants tout autant qu’ils sont agaçants… Et on se dit que vu l’attitude de la police, il n’est pas étonnant que les citoyens mènent l’enquête et se sentant abandonnés par les forces de l’ordre, décident de rendre justice par eux-mêmes.

Enquête, suspense, angoisse, pression permanente, action, révélations … haletant et instructif.

Et je ne termine pas cette petite chronique sans vous rappeler le livre coup de poing de Pascal Manoukian «Ce que tient ta main droite t’appartient» (2017) que je conseille vivement.

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La Consule assassinée

La Consule assassinée

de Pierre Pouchairet



Chronique de Bruno Delaroque (alias : Monsieur l'Ambassadeur ! )



Il y a quelque chose de pourri au royaume des diplomates et de la diplomatie ; c'est ce que semble dire cette histoire racontée avec brio par Pierre Pouchairet. Oh je vous rassure ; 95% font certainement un travail remarquable et font briller l'étoile de la France aux quatre coins du globe. Mais comme dans toutes branches ou corps de métier, il y a des exceptions et le pouvoir peut rendre fou, désagréable et provoquer des comportements inappropriés.



Pour nous, le monde diplomatique est opaque et se rapproche plus ou moins du monde de l'espionnage, des pions que l'on pousse discrètement et de jeux d'influences.



« La Consule assassinée » débute au Beyazstan, une république fictive des anciens pays de l'Est. Froid glacial dehors ; au Consulat de France, un agent d'entretien aux dents longues (Baha Babaef), le KNB (version beyane du KGB), des espions, du personnel local, des ressortissants français ; on se retrouve directement dans une espèce d'ambiance digne de l'ancienne « Guerre Froide ».



La découverte du corps de la Consule assassinée dans son bureau va donner lieu à une belle embrouille et des tractations en tous genres, entre affolements des huiles du pouvoir et constatations très terre à terre. Sexe, argent, pouvoir, on reconnaît bien le réalisme froid de Pierre Pouchairet, ancien commandant de police et c'est un plaisir de mettre les pieds là où nous n'aurions jamais pu y glisser ne serait-ce qu'une phalange !



Baha notre homme d'entretien n'est pas le pire des hommes, mais pas un ange non plus. Il va s'embarquer dans une aventure dangereuse qu'il n'avait même pas calculée.



Pierre Pouchairet démarre un récit qui semble simple au départ mais va s'avérer de plus en plus complexe et haletant. Avec pas mal d'humour, il va même donner quelques coups de griffes ici et là sur l'éducation nationale, les institutions policières et les relations entre ministères et différents services. C'est un préambule riche qui permet de bien poser les bases et le contexte de cette histoire.



Un duo improbable constitué de Patrick Girard (le flic) et de Bruno Delaroque (le diplomate) est constitué pour mener les investigations. Oui oui, Bruno Delaroque, un ambassadeur retraité, vous avez bien vu (sourire). Merci Pierre Pouchairet ; vais-je être obligé d'acheter des « Ferrero Rochers » ?



Plus sérieusement, beaucoup de choses opposent nos deux enquêteurs désignés. Ils ne dépendent pas des mêmes ministères, n'ont pas du tout la même éducation, ne côtoient pas le même monde et il vont devoir s'apprivoiser pour travailler de concert.



L'auteur s'amuse et nous dévoile des parcours de vie, d'études et d'ambitions : comment on passe des étapes pour finalement devenir diplomate. Ayant été en première ligne pendant de nombreuses années au cœur de ces systèmes à l'étranger, Pierre Pouchairet nous propose un récit qui est le fruit d'observations mêlées à une solide expérience de terrain.



« La Consule assassinée » est un formidable roman sur la diplomatie internationale. Comment ce monde fonctionne avec ses rouages et ses usages ; et comment il peut dérailler aussi selon les personnes en poste. Coups de fil entre amis, coups de pouces, relations secrètes et avantages divers, c'est un monde feutré évoluant au grès de rencontres dans des cabinets confortables où l'épaisseur de la moquette contribue à absorber discussions et secrets.



Les investigations commencent doucement à Paris pour notre duo, histoire de déblayer le terrain...et de se jauger ! C'est une collecte d'informations précises et nécessaires qui permettent de profiler la victime et de faire connaissance pour le diplomate et le flic.



Ce couple d’enquêteur, drôle d'attelage au demeurant, est une des grandes réussites du scénario. Le duo fonctionne bien et donne beaucoup de crédibilité à cette enquête « non officielle ». C'est drôle, finement rapporté et leurs différences deviennent une force et un atout.



On peut lire « La Consule assassinée » comme un polar classique, mais on peut se dire aussi que comme Olivier Norek, Claude Cancès ou Danielle Thiéry, le fond de ce récit est constitué de fortes doses de vérités. Ça sent le vécu chez Pierre Pouchairet et il y a en plus un côté géopolitique dans ses écrits où la réalité n'est jamais bien loin (« La Filière Afghane » (Jigal Polar, 2015)).



Vous découvrirez aussi que Pierre Pouchairet est fidèle à ses personnages. J'ai beaucoup apprécié les interactions avec la série des 3 Brestoises et Léanne Vallauri. L'auteur est vraiment à l'aise dans l'écriture maintenant et cette publication aux éditions Filatures m'a réellement emballée.



Je ne vous dis pas cela par complaisance parce que mon nom apparaît tout au long de ces pages, mais parce l’auteur nous livre un récit addictif plein de rebondissements qui mériterait lui aussi une adaptation cinématographique. « Mortels trafics » du même auteur (prix Quai des Orfèvres 2017), est en cours de tournage (titre « Overdose ») sous la direction d'Olivier Marchal pour une diffusion future sur Amazon.



Les 380 pages de ce roman défilent à grande vitesse et c'est un coup de cœur incontestable pour Whoozone.com. Bravo pour ce scénario au réalisme parfait qui nous plonge dans bien des mondes inconnus du grand public !
Lien : https://www.whoozone.com
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Mortels trafics (Overdose)

Découverte de l'auteur

Ça commence direct dans l'action depuis le prologue

Un excellent turnpage

Ça fait un moment que je n'ai pas lu un polar autour de la drogue

Très realiste

Beaucoup aimé la construction du récit, entre les trafiquants et les policiers, comme un bon film d'action

Un auteur qu'on voit trop peu et qui mérite sa place en tête de gondole
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La Consule assassinée

Pour son second titre publié aux éditions Filature(s), Pierre Pouchairet s’appuie en effet sur son vécu, son expérience et ses connaissances afin de nous entraîner à ses côtés sur une enquête au cœur de l’Asie Centrale et ses Républiques encore profondément marquées par l’ère soviétique, déroulant une intrigue tout à la fois prenante et enrichissante, pleine de suspense et de rebondissements, dans laquelle chaque détail est redoutablement maîtrisé jusqu’à un dénouement tout simplement ahurissant.

Une enquête qui s’annonce d’autant plus délicate qu’elle est menée tambour battant par une poignée de personnages particulièrement bien croqués, d’une crédibilité à toute épreuve et d’une fascinante complexité. Parce que la victime n’était pas appréciée, parce que son entourage, tant personnel que professionnel, semble avoir des choses à dissimuler, parce que le KNB entend imposer sa propre vérité… Ainsi Pierre Pouchairet nous dévoile les arcanes de la diplomatie sans ciller ni sourciller avec une aisance qui ne manque pas de nous emballer… Sans oublier de faire un petit clin d’œil à ses personnages croisés au détour d’autres romans, d’autres pages, et notamment ses trois fameuses brestoises que je ne saurais trop vous conseiller de rencontrer !

Mais si l’intrigue s’avère aussi palpitante, c’est aussi parce qu’elle est servie par une plume, certes dure mais indéniablement fluide, élégante et attrayante, un style vif et efficace, pour un moment de lecture savoureusement intense.
Lien : https://deslivresetmoi7.fr/2..
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Dany et Guy, tome 2 : À l'ombre des patriar..

Que dire ? Eh bien, je n’ai pas trop envie d’en dire, justement, parce que ce livre est un véritable coup de poing, roman noir, roman politique plus que roman policier.

Nous sommes en Israël, nous sommes en Palestine, mais jamais Pierre Pouchairet ne prend partie pour l’un ou pour l’autre camp. Il raconte, il montre, il ne juge pas, il n’influence pas le lecteur. A lui de voir ce que signifie vivre là-bas, ce qu’est la vie quotidienne là-bas, pas si loin de la France que cela. Une jeune femme est assassinée, elle n’est ni palestinienne, ni israélienne, elle travaillait avec passion, et a été victime… de qui ? On le saura, je vous le rassure, au cours d’une enquête qui nous amènera à côtoyer le meilleur et le pire de l’être humain, l’impression que la justice est impuissante, et que ne reste que la vengeance – et son lot de traumatisme.

Oui, je suis brève, non parce que je n’ai rien à dire, mais parce que A l’ombre des patriarches est un roman percutant, jusqu’à son dénouement.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Commandant Johanna Galji, tome 1 : La proph..

Encore un polar écrit par un ancien flic ! C'est souvent le gage d'un ouvrage réaliste et bien documenté et celui ci ne déroge pas à la règle.

L'intrigue de base est assez classique : l'assassinat d'un homme. Ce qui l'est moins, c'est la personnalité de la victime.. Il s'agit en effet d'un jeune trader, métier qui n'expose pas vraiment à se retrouver le corps troué de balles dans un beau quartier versaillais après une réunion de travail... L'enquête est confiée à la PJ de Versailles et à la commandante Johana Galji, une femme forte et libre. Ce qu'elle découvrira avec l'aide du supérieur du jeune trader dépasse de loin les frontières du microcosme de la Finance et de la Bourse.

Ce polar nous plonge dans les arcanes du terrorisme international, sur son financement et comment un "simple" attentat pourrait anéantir (ou presque) l'économie d'un pays. Il ne s'agit pas de fiction mais bien d'une sombre réalité (cf le chapitre 24, particulièrement édifiant sur le sujet).

C'est l'intérêt principal du livre car pour le reste, je n'ai été ni franchement emballée ni vraiment déçue (cela se ressent certainement dans cette chronique que j'ai un peu de mal à rédiger !)...

Le suspens est présent, jusqu'au dernier chapitre, mais j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages que j'ai trouvé, par certains côtés, un peu trop caricaturaux, sans parler des situations dans lesquelles l'auteur les a placées...

Je tenterai un autre livre de l'auteur (écrit de sa main cette fois, celui ci l'ayant été avec la collaboration de L Gordon pseudonyme d'un ancien haut cadre d'une grande banque française, ayant travaillé 35 ans en Asie, aux États-Unis et en Europe).

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Les trois brestoises, tome 8 : Du sang sur ..

Tome 8 de la série Les trois Brestoises et comme à chaque fois, Pierre Pouchairet invente et évite de calquer à ses héroïnes des modèles d'intrigue et d'enquête tous faits. A chaque fois, il change de contexte ce qui fait qu'à part les personnages principaux, on n'a jamais la sensation de lire le même livre. C'est entre autres, ce que j'apprécie et qui est à noter, parce que ce n'est pas le cas dans toutes les séries et que Pierre Pouchairet qui écrit beaucoup pourrait aisément céder à quelques facilités.



Cette fois-ci, nous voici donc autour d'un prix littéraire important dans le monde du polar et que l'auteur connaît bien puisque, comme le précise le bandeau, il en est l'un des lauréats -en 2017-, avec Mortels trafics -l'un sinon le seul livre de lui que je n'ai pas lu. Et Pierre Pouchairet de nous parler du prix, de lancer quelques piques vers quelques écrivains de polars qui aiment faire couler l'hémoglobine sur le papier mais qui flanchent dès qu'ils en voient. Je ne sais pas s'il a raison, mais la remarque me fait sourire surtout que je ne suis pas fan des polars dans lesquels le sang coule abondamment ou dans lesquels les descriptions sont légion et gore, cela ne m'apporte rien, je préfère la suggestion et qu'on me laisse me faire mes images.



J'aime bien l'angle pris par le romancier pour nous faire vivre l'enquête : si Léanne est directement défiée par le tueur et agit en conséquence, ce sont son collègue Isaac et Vanessa la psychologue qui, sur ce tome, sont mis en avant. Une enquête qui tranche avec la précédente, Le pont du diable, ce que fait régulièrement Pierre Pouchairet : une intrigue lourde et forte, suivie d'une davantage locale et classique, preuve qu'il maîtrise et aime tous les genres et nous les fait aimer.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Les trois brestoises, tome 1 : Haines

Corentine Ledantec, 89 ans, est retrouvée assassinée, le crâne défoncé à coups de marteau, à son domicile de Ste-Marine, commune de Combrit, dans le Sud-Finistère. L'antenne de la PJ de Brest, et sa nouvelle cheffe Léanne Galji, fraichement mutée depuis les stups de Nice, sont chargées de l'enquête.

Rapidement, il apparaît que la victime, au caractère exécrable, faisait l'unanimité du quartier contre elle. Julien Le Floch, petit-fils de la défunte, chômeur et toxicomane, devient vite le suspect idéal, mais quand la police vient l'interpeller dans son studio à Quimper, elle tombe sur une autre pointure, un trafiquant qui n'hésite pas à tirer sur les policiers...



Ancien policier lui-même, Pierre Pouchairet sait de quoi il parle. Les motivations des criminels sont souvent simples : la colère, la convoitise, ici la haine... Il enrobe cette simplicité dans un enchevêtrement d'intrigues (le meurtre de la vieille femme, les gitans qui commettent des larcins, le trafic d'armes et de drogues...) tout en restant réaliste. Cela lui permet de multiplier les rebondissements et de donner de la chair à son livre.

L'auteur sait également que la police est un milieu encore trop machiste. C'est sans doute pourquoi il a choisi de mettre en avant trois femmes : la légiste, la psy, ancienne des forces spéciales, une policière aux méthodes peu orthodoxes, et même une quatrième, la substitute du procureur qui décide de faire confiance aux trois précédentes. A quelques exceptions près, les hommes y sont pourtant traités avec bienveillance, notamment le jeune policier Isaac et le séduisant colonel de gendarmerie... Si l'on ajoute l'ambiguïté des relations entre les trois premières femmes, cela donne un petit sentiment d'irréalité.

Le roman est bien écrit. Il se lit avec facilité et ne manque pas de dynamisme.

Un bon polar régional dont on attend avec plaisir la suite, puisque tout laisse supposer qu'il y en aura une...




Lien : http://michelgiraud.fr/2021/..
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Les Trois Brestoises, tome 7 : Le Pont du D..

Brestoise exilée en Normandie, c'est avec curiosité que j'ai vu apparaître dans la liste de la masse critique, un roman intitulé les trois brestoises : le pont du diable. Ce livre fait partie d'une série policière de l'auteur Pierre Pouchairet, lauréat du prix du Quai des Orfèvres 2017 avec Mortels trafics, il se passe en Bretagne et de surcroît dans le Finistère !

Ni une ni deux, j'ai postulé pour le recevoir et j'ai eu la chance d'être sélectionnée pour le critiquer !

Les trois brestoises : le pont du diable est le 7ème opus de la série. Trois amies d'enfance : Leanne Vallauri, l'héroïne de Mortels trafics, elle est la commandant de la PJ de Brest, ses deux amies sont psychologue pour la police et médecin légiste.

Le livre s'ouvre sur une découverte macabre dans les abers finistériens : un camion frigorifique est découvert abandonné avec à son bord une trentaine de cadavres. Les victimes sont mortes par asphyxie. Après vérification, elles se révèlent être des migrants.

Cette enquête fait écho aux images qui plombent nos JT. Des migrants de nationalité afghane, syrienne, irakienne viennent mourir sur nos plages. Ils pensaient trouver l'Eldorado en Europe et ils y trouvent la mort. Des bandes mafieuses organisent leur voyage à travers plusieurs pays contre des sommes d'argent très importantes. Ces passeurs n'ont pour patrie que l'argent et leurs « voyageurs » n'ont aucune importance pour eux. Ils peuvent les abandonner au milieu de nulle part, les laisser prendre la mer sans savoir naviguer dans des zodiacs prenant l'eau de toutes parts, ou les laisser mourir dans un camion, pour protéger leurs arrières si la police est sur leur traces.

Le pont du diable n'est pas un simple roman policier pour breton exilé en mal du pays. Pierre Pouchairet, qui a été en poste en Afghanistan de nombreuses années, nous révèle par le biais d'une enquête aux nombreux rebondissements les tenants et les aboutissants de ces filières mafieuses. Sans temps morts, avec des chapitres courts qui suggèrent l'urgence de la situation, l'auteur nous fait découvrir l'horreur qu'affrontent ces réfugiés pour rejoindre l'Europe.

Merci Babelio et les éditions Palèmon de m'avoir permis de faire la connaissance de Pierre Pouchairet et de ses brestoises !

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Les Trois Brestoises, tome 7 : Le Pont du D..

J'avais lu il y a quelques années " haines" 1er opus de la série les trois brestoises. J'en gardais un bon souvenir même si je n'ai pas pris le temps de lire le reste de la série.

Alors à l'occasion de masse critique j'ai eu envie de renouer et je ne l'ai pas regretté.

Le pont du diable peut se lire sans avoir lu les tomes précédents. Bien sûr il est préférable de connaitre le passé de nos trois comparses mais l'enquête se suffit à elle même et elle est même particulièrement réussie.

L'histoire se déroule en Bretagne dans les Abers. Elle est confiée au commandant Leanne Valauri accompagnée de son équipe et aidée par ses amies Vanessa, psycho-criminologue et Élodie médecin légiste.

30 corps de réfugies afghans sont découverts dans une camionnette qui avait pour destination finale Dublin. Un seul rescapé un petit garçon de 12 ans terrorisé et blessé.

Notre équipe va devoir l'amadouer pour retrouver les coupables.

Parallèlement Pierre Pouchairet nous parle des différentes routes des migrants, de leur condition de vie, de la maltraitance et des réseaux mafieux.

L'auteur est un spécialiste de l'Afghanistan et cette enquête résonne fortement avec l'actualité. C'est un pays qui m'intéresse beaucoup et je suis toujours ravie d'y retourner grâce à mes lectures malgré la violence de ce qui s'y passe.

Un très agréable moment de lecture.

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Les Trois Brestoises, tome 7 : Le Pont du D..

Je remercie les éditions Palémon et Babelio de m'avoir permise de lire ce roman faisant partie de la série : Les Trois Brestoises, Le Pont Du Diable.

Pierre Pouchairet est un écrivain qui a une vingtaine de roman policier à son actif. Son 21 ème roman policier a une trame originale. Il nous écrit version 3 en 1!.

C'est d'abord une enquête policière menée par les 3 Brestoises.

Et en alternance, en chapitres courts et efficace, il dénonce la situation dramatique des migrants, leurs marche

s entre l'Afghanistan et l'Europe.

Et nous avons la surprise, en fin de livre, d'un petit cadeau! Avec une nouvelle, sur la vie des habitants de Kaboul sous "la protection"des États-Unis en 2006. Tirée d'un fait réel qui c,est déroulé à cette époque. Montrant les dérives Américaines dans le pays et des tensions régnant dans la société,la ville.

Ce sont là des sujets qu'il maîtrise bien, fort de son passé d'ancien commandant de Police Nationale et d'attaché de la sécurité à Kaboul. Il nous en fait un récit,très réaliste et glaçant, des conditions de vie des afgants ayant décidés de quitter le pays pour l'Europe qui leur semble un oldérado.

C'est d'abord un drame qui C'est déroulé dans le fond de l'Aber Wrach ,au Pont du Diable. La découverte macabre d'une camionnette frigorifique dans laquelle gisent trente réfugiés afghans. Ils sont morts asphyxiés. Pourquoi se trouve t'il dans un tel endroit ? que s'est-il passé ? L'enquête est confiée au commandant Vallauri et son équipe connue comme les 3 Brestoises, faisant partie de la Police Judiciaire de Brest. L'affaire devient régionale,avec la découverte par des soldats de l'école de Saint-Cyr Coëtquidan, dans la forêt, d'un rescapé, un enfant de 12ans Nasrat qui va aider Léanne

Vallauri à comprendre ce qui c'est passé. Il y a urgence car cette découverte donne lieu à un déferlement de violences et des règlements de comptes, dont nous ne connaissons pas les causes au départ,mais se révèlent au fur et à mesure des avancées de l'enquête et connaître les coupables et la vengeance d'un père.

En alternance avec cette enquête, nous suivons un groupe de migrants Afgans durant leurs longues et effroyables marches dont le but est d'atteindre l'Europe et la France, jusqu'à la fin de l'exode Dublin. Le voyage est très éprouvant et difficilement supportable.ils se retrouvent à la merci des passeurs et des trafiquants de drogue. C'est une actualité que nous pouvons voir aujourd'hui constater la réalité les conditions d'accueil insuffisantes,voir inexistantes.l'Europe où ils se font refouler. Nous en avons des exemples pratiquement tous les jours.

Et en trois nous avons la surprise une petite surprise sous la forme d'une nouvelle. Qui vient compléter ce tableau très noir. La vie des habitants de Kaboul sous "la protection" militaire des États-Unis en 2006, tiré d'un fait réel qui s'est déroulé à cet époque, montrant les dérives de l'armée américaine dans le pays et de la tension que cela engendre dans la ville.

Le roman de Pierre Pouchairet est bon roman policier,mais pas que. Il rejoint l'actualité récente, il dénonce les violences faites au peuple Afgan,le retrait des américains et la prise de Kaboul par les Talibans, la mise en place d'une politique qui bafoue leur liberté. Beau livre sur la société afgane.









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La Consule assassinée

Bonjour les ami(e)s



Voici mon ressenti sur le roman de Pierre Pouchairet



La consule assassinée.



À découvrir impérativement.

Belle journée 😘😍❤️



La consule assassinée

Pierre Pouchairet

382 pages

Sorti le 24/09/2021



En 1er lieu, je m'excuse auprès de l'auteur et de sa maison d'édition pour le retard que j'ai eu pour publier ce post.

Par contre, je ne me suis pas trompé, j'ai passé trois excellentes soirées de lecture intensives.



Guenola Fontaine, consule générale à Schimansky (Asie Centrale) est découverte morte dans son bureau après le passage de Baha Babaef qui faisait le ménage dans le consulat et de suite les soupçons, se porte sur lui !



Poursuis par les services de sécurité, une chasse à l'homme commence.



Un policier et un diplomate à la retraite partent de France pour enquêter discrètement...

Et là....



OH mon dieu, je peux vous dire que plusieurs fois, ma mâchoire s'est décroché, avec des nons, ce n'est pas possible, p..... Ce sont vraiment des pourris... Et j'en passe des vertes et des pas mûres. C'est une atmosphère et une vie assez spéciale qui se déroule dans les ambassades et consulats.



Dès le début, j'ai été propulsé en Asie Centrale, j'ai vu de mes yeux et surtout entendue, toutes les choses dites pas cette consule, et pour être franche, je crois que je l'aurais tué, moi-même, si elle m'avait parlé comme ça.



J'ai découvert grâce à cette histoire, les métiers de consul, ambassadeur, leurs magouilles etc.... Ça a confirmé les idées que j'avais déjà avant.



Cette intrigue va à une vitesse vertigineuse. On va de rebondissements en rebondissements et ça, c'est génial.



Et je vais vous dire que j'ai adoré le duo policier, ambassadeur. Complètement opposé, mais tellement Unis.



Les chapitres sont courts, prenants et très intenses. On a toujours envie de tourner les pages encore et encore...

Ça, c'est l'effet Mr Pouchairet !

J'adore vraiment son écriture fluide, tranchante, réaliste.



Des personnages et des descriptions parfaites, tout est bien détaillé, net et précis.



Tous les ingrédients sont réunis pour vous faire passer d'excellents moments de lecture.

Et je ne désespére pas d'avoir cet auteur à mon salon.



À lire absolument, frissons garantis.



Description, 4eme de couverture et bio de l'auteur Dans une ex-république soviétique, la consule de France est retrouvée morte dans son bureau au petit matin. Acte terroriste? crime commandité par les services secrets locaux? Pour le Quai d'Orsay, il faut diligenter une enquête au plus vite en collaboration avec la police. L'ancien ambassadeur Delaroque et un flic chevronné de la PJ parisienne, Girard sont dépêchés sur place. Deux manières de fonctionner, d'enquêter pour ses deux hommes rompus au métier...



Quatrième de couverture

Une consule de France retrouvée morte. Une enquête épineuse en haut lieu. Une traque international contre le meurtrier présumé.



Biographie de l'auteur

Pierre Pouchairet est le lauréat du prix du Quai des orfèvres 2017 avec Mortels trafics (Fayard). Cet ancien commandant de police, spécialiste de la lutte contre le crime organisé, a été en poste en Turquie, en Afghanistan et en Cisjordanie. Il a publié plusieurs polars chez Jigal, dont La Filière afghane, Une terre pas si sainte, La Prophétie de Langley, couronné par le prix polar Michel-Lebrun. Son dernier roman, Tuez-les tous...mais pas ici, est disponible chez Points.
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Larmes de fond

Depuis que j'ai découvert Pierre POUCHAIRET avec "La prophétie de Langley" je me suis devenu fan de cet auteur. Ce nouveau polar est à la hauteur des précédents. L'intrigue est finement ciselée. Tout débute par l'enlèvement d'un extrémiste, qui se livre parallèlement à un trafic de drogue. Johanna enquête sur cet enlèvement en région bretonne. Mais très rapidement, Johanna va devoir collaborer avec sa soeur Léanne, suite à une série de meurtre notamment à Nice. Au niveau enquête, elle est brillamment menée et on sent la patte pratique de Pierre POUCHAIRET, sur les techniques d'investigations. Le rythme du roman est extrêmement haletant et on ne s'ennuie pas une seconde. Les deux soeurs sont remarquablement bien faites. Elles sont à la fois extrêmement fortes, mais également avec des failles qui les rendent profondément humaines et fragiles. Personnages récurrents de POUCHAIRET, cet opus peut se lire indépendamment des autres. Les thématiques sont variées et bien abordées que ce soit la reconstruction suite à des événements violents, l'extrémisme sous toutes ses formes ou encore le travail de deuil. Le final est intelligemment amené et jusqu'à la dernière ligne on reste en apnée. C'est du grand POUCHAIRET.
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Une terre pas si sainte

Un très bon livre pour appréhender la réalité en Palestine et en Israël et sa complexité - à rapprocher de la série "Fauda"

Plus que l'intrigue, c'est ce contexte si particulier, que l'auteur parvient à décrire assez finement.

L'intrigue manque un peu de rythme ... mais le livre vaut la peine pour qui s'intéresse au Moyen Orient
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Les trois brestoises, tome 4 : Avec le chat..

L’efficacité de la plume de Pierre Poucheret dans le maniement des enquêtes n’est plus à démontrer. Alors peut on prendre le train en marche ? Oui mais comme tous les romans avec des personnages récurrents cela serait vraiment dommage de ne pas apprécier leur évolution, de plus des liens sont fait entre les enquêtes et rendent les romans de plus en plus prenants.



L’auteur clôture avec des fins semi ouvertes nous poussant invariablement vers le suivant.



Cette fois, le trio féminin composé de Léanne, Vanessa et Élodie va changer de versant puisque Vanessa passe sur le banc des accusés. Son amant Marc Chabot a été retrouvé assassiné et tous les indices convergent vers elle. Leanne la commandante de Police de Brest prendra des chemins de traverses parfois dangereux pour disculper Vanessa. Peu importe elle ne croit pas une seule seconde à la culpabilité de son amie. Mais quand le seul témoin est un chat 🐈 par où commencer pour trouver le véritable coupable. Et quel rapport avec ce braquage de banque de 1986 qui vient entre croises le récit ? Parfois tout ne tient qu’à un détail mais saurez vous avoir les yeux de lynx de Léanne ? Je suis très adepte des enquêtes en général c’est vrai mais il faut appeler un chat un chat l auteur excelle dans leur narration. Son expérience professionnelle dans la police lui donne des atouts indéniables ce qui confère à ses romans un réalisme de grande qualité.


Lien : https://happymandapassions.b..
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