AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Sabrina Calvo (205)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Melmoth furieux

Extrait de ma chronique :



"Cette liberté, c'est avant tout celle qu'offre la création : comme Elliot du Néant, Melmoth furieux est avant tout un magnifique hommage à l'art, vu ici à travers le prisme de la couture (rappelons au passage avec Littré que le mot "texte" vient du latin "textus" qui signifie "tissu").







Le "vortex de vitesse et d'étoffe" (page 282) que crée Fi, à l'aide d'une muse, François Villon, qu'elle vampirise autant que le peintre du Portrait ovale d'Edgar Allan Poe, c'est donc tout aussi bien le tourbillon de mots où nous entraîne Sabrina Calvo, qui rêve visiblement, comme son héroïne, de "coudre avec le feu" (page 21)."




Lien : https://weirdaholic.blogspot..
Commenter  J’apprécie          20
Melmoth furieux

La réussite du roman tient beaucoup dans l’incroyable poésie punk de son héroïne fashionista, à ses tenues, aux robes chatoyantes qu’elle réalise, à des passages sublimes sur le rapport du corps à la matière, au façonnage.
Lien : https://www.liberation.fr/cu..
Commenter  J’apprécie          20
Délius, une chanson d'été

Impossible pour moi de rentrer dans cette lecture. Je ne suis pas du genre à me forcer : quand ma tentative devient trop poussive, je m’arrête. Et pourtant là, ce n’est pas faute d’avoir essayé.



Je ne connaissais pas du tout Sabrina Calvo et c’est après avoir lu plusieurs très bons retours à propos de Délius, une chanson d'été sur Babelio que je me suis laissé tenter ! La couverture magnifique et le résumé ont finit de me convaincre : j’ai acheté le document pour la médiathèque dans laquelle je travaille et me suis jetée dessus dès sa réception… quelle déception.



L’histoire me semblait pourtant super alléchante : un botaniste farfelu et son vieil ami se lancent, grâce à leurs talents et leurs connaissances, à la poursuite d’un tueur en série sentimental.

Mêlant poésie, magie et intrigue policière, c’est un cocktail qui -je le pensais- ne peut que me plaire. En plus l’intrigue se déroule dans une sorte de Marseille (ma presque ville natale !) imaginaire du XIXème. Mais rien à faire, la magie n’opère pas. Quelque chose dans l’écriture me dérange, j’avais l’impression d’une mauvaise traduction alors qu’il s’agit d’une auteure française. Me voilà donc un peu triste d’abandonner ce livre où les fleurs ont une mélodie…

J’ai demandé l’avis des quelques lecteurs qui ont pris ma suite à la médiathèque, et deux sur trois ont eu le même sentiment que moi … tant pis !



Finalement, je ne peux que vous conseiller de lire les aventures de Lacejambe et de son acolyte Fenby, pour vous en faire une opinion… Après tout, ça reste une question de goût et d’approche !

Commenter  J’apprécie          20
Délius, une chanson d'été

À l’origine publié en 1997 chez les (toutes jeunes) éditions Mnémos, Délius s’offre, en 2019, une très belle réédition et sort de l’oubli pour pas mal de nouveaux lecteurs dont moi. La couverture, absolument magnifique, attire et la 4è de couverture nous piège dans ce monde poétique et loufoque, fleurant bon la magie. C’est mon premier Sabrina Calvo et je suis tombée sous le charme de sa plume. Elle est aussi poétique, riche et parfumée que le monde dans lequel elle nous entraîne.



Je suis bien en peine pour vous décrire de manière intelligible ce que je viens de vivre avec ce livre. Je sais que j’ai passé un excellent moment mais impossible de lui donner le moindre sens. C’est proche, je pense, de ce qu’a dû vivre Alice en dégringolant dans le terrier du lapin blanc.

Ce que vous devez savoir de l’intrigue est très bien décrit dans la 4è de couverture. Nous avons un tueur en série qui bourre le ventre de ses victimes d’une fleur inconnue, ainsi qu’un botaniste marseillais totalement farfelu et son comparse anglais féru de fées qui partent à sa poursuite. Et à partir de là, on bascule dans quelque chose de beaucoup plus étrange.

Ce qui semblait à première vue une histoire de meurtres en série à résoudre, des meurtres étranges et poétiques certes mais des meurtres. Et bien, tout cela cache des enjeux bien plus obscures, profond et merveilleux. Nos deux acolytes vont traverser bien des aventures, des océans et des réalités pour trouver la cause de tout ce mal. Il va être question de fées, de fleurs, de musique et d’obscurité de l’âme. On va y croiser Arthur Conan Doyle, le compositeur Frédérick Délius ou encore les souvenirs de la poétesse Phyllis D. Finn.



C’est poétique et totalement absurde et j’en ai savouré chaque mot. Un conseil donc, n’entrez pas dans ce livre en espérant trouver la satisfaction d’une enquête bien menée. Vous serez au mieux perdu/perplexe, au pire terriblement déçu. Ce livre est une expérience sensorielle. Vous ne le savez pas encore mais ouvrir ces pages, c’est consommé ces fleurs macabres qui tapissent le ventre des victimes du Fleuriste. Un lâcher-prise est nécessaire et salvateur.



Allez, je vais nous préparer une bonne tasse de thé ;).
Lien : https://fourbistetologie.fr/..
Commenter  J’apprécie          20
Délius, une chanson d'été

Quelle découverte que ce roman aux confluences entre Fantasy, Steampunk, Policier et Poésie. Sabrina Calvo nous embarque dans un univers singulier, qui de premier abord ressemble à une enquête de Sherlock Holmes, mais qui très vite se révèle bien plus complexe.



L'auteure nous livre de nombreuses pièces du puzzle qu'il nous est difficile d'associer au premier abord. On est d'ailleurs un peu perdus au commencement, ayant du mal à voir où elle souhaite nous mener. Ce sentiment est renforcé par les changements de points de vue et les différents modes de narration. Petit à petit, le voile se lève, avec une lenteur calculée. L'auteure semble se jouer de nous : à chaque fois que l'on met bout à bout de nouveaux indices, nous avons l'impression d'y voir plus clair alors que l'intrigue reste encore opaque, comme si le royaume des fées continuait de se refuser à nous.



Comment donc ne pas être happé, hypnotisé par ce roman ? L'histoire est par ailleurs portée par des personnages hauts en couleurs. On se croirait presque dans une pièce de théâtre sur certaines scènes, avec des personnages burlesques ou muets (comme celles du Conclave). Puis tout à coup, voilà que nous dégringolons dans le terrier du lapin blanc pour flirter avec une ambiance Alice au pays des merveilles.



Le tout est desservi par une écriture subtile et pleine de poésie. La plume et l'imaginaire de Sabrina Calvo m'ont beaucoup séduite et nul doute que je replongerai avec plaisir dans un autre de ses romans.
Commenter  J’apprécie          21
Délius, une chanson d'été

J’avais flashé sur la couverture florale de ce roman et sur son titre intrigant, et une chronique m’a donnée particulièrement envie de le lire (mais je ne me souviens plus de laquelle, désolée xD) C’est d’ailleurs un des seuls romans pour lequel j’ai craqué en librairie ces derniers temps (j’achète presque tous mes livres de l’imaginaire francophone en salon) ! Le Printemps de l’Imaginaire Francophone 2020 a été l’occasion de le sortir de ma PAL. 🙂



J’avoue avoir un peu douté au début de ma lecture. Le scénario de départ me semblait très (trop) classique et j’ai eu peur d’avoir sous les mains une enquête, certes menée par deux individus plutôt excentriques, mais assez commune. Or, cela n’a pas du tout été le cas !



Une étrange série de meurtres se produisent à des endroits distants, mais avec un lien évident au vu de l’état des victimes retrouvées : leur corps est rempli de fleurs et elles semblent avoir été heureuses au moment de mourir. Les enquêtes « normales » ne donnant aucun résultat, les autorités vont faire appel au célèbre botaniste Lacejambe et à son assistant Fenby, passionné d’elficologie. Un duo de choc pour une affaire hors du commun.



La narration de ce roman est polyphonique : parfois le point de vue est celui de nos enquêteurs, parfois du tueur (dont le lecteur connait assez rapidement l’identité), parfois de personnages célèbres ou de quidam… J’ai beaucoup aimé ces changements de perspective, qui donnent un rythme particulier au récit, tout en ménageant le suspense sur certains aspects. Au départ, on ne sait pas où certains extraits vont nous mener, mais tout prend sens au final !



Si au départ, l’intrigue semble plutôt classique, elle prend rapidement un tour fantastique. Le botaniste, dont les cheveux changent de couleurs en fonction de ses émotions, voyage sur les toits à la recherche d’une étrange créature et découvre une fleur pour laquelle il va devoir se battre avec des ramoneurs, les deux enquêteurs vont boire le vin de la Comète et entreprendre un incroyable périple guidés simplement par la magie. Ils vont découvrir des endroits surprenants, dangereux, empreints d’une puissance ancestrale. La féérie tient une place essentielle dans ce roman. Cela n’a pas été sans me rappeler ma lecture de Les fées de Cottingley, qui interroge l’existence des fées dans notre monde. On se demande souvent si ce que les deux enquêteurs vivent comme expérience est réel ou tiré de leurs fantasmes.



Et puis, en musique de fond, flotte la douce mélodie du musicien virtuose Délius, de qui on découvre l’inspiration et le talent, mais aussi le profond désespoir. La mélancolie et la poésie imprègne ce texte. Sur tout le récit plane l’ombre du diadème, à la fois souhaité et redouté, il hante les esprits des plus grands. Bien qu’on en esquisse les contours dans ce tome, on devrait en apprendre plus dans le prochain « La Nuit des labyrinthes ».



Une enquête au premier abord classique se transforme rapidement en aventure magique, périple aux mille dangers, sous l’ombre du terrifiant diadème. Un duo d’enquêteurs spécialisé en botanique et elficologie va tenter de retrouver le meurtrier fleuriste. Un texte atypique, poétique, mélancolique, polyphonique et féérique !
Lien : https://livraisonslitteraire..
Commenter  J’apprécie          20
Délius, une chanson d'été

Fin du 19ème siècle, le botaniste marseillais et chasseur de montres Bertrand Lacejambe et son acolyte d’origine anglaise B. Fenby vont enquêter sur des meurtres odieux et atypiques. En effet, les viscères des victimes ont été enlevés et remplacés par des fleurs !

Je suis tombée sous le charme de ce roman onirique qui mêle poésie, musique, féérie et enquête pour débusquer l’assassin nommé le fleuriste avec en prime, un peu d’humour ce qui n’est pas pour me déplaire.

Au fil de ma lecture, j’étais un peu perdue par des situations qui ne semblaient ne pas avoir de lien mais peu à peu les pièces du puzzle se sont mises en place. On y croise entre autres Sir Arthur Conan Doyle, un assassin bien triste, des fées (oui oui !), un compositeur mais surtout un duo improbable et inséparable, Lacejambe et Fenby. Le 1er est un amoureux des fleurs et le 2nd un elficologue, ils sont attachants et drôles dans leurs échanges verbaux. Bref un joli moment livresque, je remercie donc la masse critique de Babélio et les éditions Mnémos pour cette découverte.

Commenter  J’apprécie          20
Délius, une chanson d'été

Pour résumer, Délius, une chanson d’été est une vraie réussite sur tous les plans. Sabrina Calvo écrit avec maîtrise et personnalité une fantasy francophone teintée de surréalisme. C’est un roman savoureux, autant sur la forme travaillée avec un vrai talent littéraire que sur le fond, qui marquera sa génération. Pour ne rien gâcher, sa galerie de personnages riches et excentriques sauront séduire les lecteurs avides de changement. À découvrir absolument !
Lien : https://ombrebones.wordpress..
Commenter  J’apprécie          20
Délius, une chanson d'été

Vous qui ouvrez ce livre, laissez votre rationalité au vestiaire !! Ovni littéraire en approche !



Sur un pitch de départ assez classique (des meurtres sordides et un meurtrier introuvable), Sabrina Calvo construit un texte foisonnant, tourbillonnant, étonnant, délirant, jubilatoire, à la fois sombre et lumineux, mais surtout éminemment poétique.



Quand plusieurs meurtres sont commis en Angleterre et aux Etats-Unis, selon le même modus operandi pour le moins suprenant (les victimes sont mortes un sourire aux lèvres, et on les a ensuite éviscérées pour remplir leurs entrailles de fleurs), les policiers des deux continents et quelques proches des victimes se réunissent pour tenter de trouver le coupable, qu'on a vite surnommé « Le Fleuriste ». Après avoir essayé (en vain !) de contacter Sherlock Holmes pour lui confier l'affaire, ils se rendent chez Bertrand Lacejambe, un botaniste marseillais pour le moins iconoclaste. Lacejambe se lance alors, en compagnie de son fidèle ami Fenby, sur la piste du tueur.



Et les voilà embarqués (et nous avec) dans ce tourbillon halluciné où on croise pêle-mêle : un koala d'appartement, un vin aux propriétés particulièrement surprenantes, une fleur qui se transforme en monstre (et un homme qui se transforme en fleur !), des ramoneurs patibulaires, des fleurs qui chantent, des mouettes douées de conscience, quelques fées qui sont loin de ressembler à la fée Clochette, un rêve étrange qui se propage parmi les passagers d'un bateau, un cerf-volant bavard, et un Diadème terrifiant et menaçant.



Si on est d'abord surpris par cette histoire fantasque et qui peut paraître sans queue ni tête, il suffit d'accepter de lâcher prise et d'accepter de ne pas tout maîtriser ni de tout comprendre pour se laisser embarquer dans cette histoire qui sort des sentiers battus, même pour un roman de fantasy. Un roman inquiétant, parfois, drôle et absurde, souvent, mais poétique et merveilleux, toujours.



Si vous voulez être surpris, bousculés, enthousiasmés, n'hésitez-pas !!



Quant à moi, je m'en vais de ce pas ajouter le tome 2 à ma PAL !
Commenter  J’apprécie          20
Atomic bomb

Halluciné et hallucinant. En lisant le résumé, je me suis dit "ou c'est du génie, ou c'est une merde sans nom, y'a pas de demi-mesure possible".Au final : grosse claque.
Commenter  J’apprécie          20
Au bal des actifs : Demain le travail

Recueillant 12 nouvelles de grands noms de la SF française, Au bal des actifs est un ouvrage d’une très grande qualité.



Ces grands auteurs nous livrent des récits d’anticipation sur le futur du travail, et dans lesquelles des thèmes récurrents émergent: aliénation, tromperie, oppression…



On est vraiment dans de la SF qui questionne, qui remet en cause, qui interroge notre rapport au boulot, qui bouscule…

Tantôt humoristiques, souvent glaçants, les récit semblent se répondre et on y décèle un grand travail d’anthologie.



Avec des noms aussi prestigieux de Beauverger, Berrouka, Dufour ou Damasio, je ne pouvais qu’adorer, mais c’est une lecture plus qu’exigeante que celle de cet ouvrage, et nombre de réflexions en découlent.



En effet, l’appel à texte des éditions La Volte a été lancé en plein mouvent « nuit debout », et on se rend compte, 2 ans après, à quel point les choses sont inquiétantes….



Je salue en outre la postface signée Sophie Hiet, qui apporte un éclairage particulièrement inspirant sur l’ensemble des textes.



Je recommande donc fortement ce livre. Des anthologies de cette qualité, il en existe peu…



Un excellent ouvrage si vous dormez trop bien et qu’un peu d’angoisse existentielle vous manque!
Lien : http://atraverslamarelle.org..
Commenter  J’apprécie          20
Atomic bomb



Les amis Calvo et Colin se sont mis à deux pour commettre cet étrange et relativement abscons objet littéraire.

D'aucuns chercheront peut-être à déterminer les responsabilités respectives des auteurs quant au résultat de leur collaboration, pour ma part je les remercie d'avoir su limiter une farce qui, plus longue, eut été peu digeste.



Nos deux compères accumulent clins d'oeil, pastiches et références avec maestria , ils s'amusent beaucoup assurément!



Mais amusent-ils le lecteur?

Rien est moins sûr, ils me font penser à la dérive égoïste et narcissique qui affectait parfois les musiciens de free-jazz rivalisant de virtuosité dans d'interminables improvisations expérimentales plus ou moins dissonantes, sans doute jubilatoires pour eux, mais bien vite assommantes pour l'auditeur.



Ils proposent néanmoins ça et là quelques pointes d'humour et remarques acerbes qui aèrent salutairement leur déferlante éloquence à l'image de la charge finale contre la maison Nintendo.



Je conclurai, parodiant librement feu Philippe Noiret, que j'dis pas qu'j'ai aimé mais j'dis pas qu'j'ai détesté non plus.

Je reviendrai à l'occasion vers Sabrina Calvo qui semble avoir séduit quelques lecteurs ici.
Commenter  J’apprécie          20
Toxoplasma

Dans Toxoplasma, Sabrina Calvo mène une intrigue qui tient à la fois du fantastique et du cyberpunk dans un Montréal transformé en Commune, où les contre-cultures s'érigent contre d'étranges conspirations.

L'intrigue pourra vous paraître ardue à comprendre dans les premiers chapitres, mais ne vous en faites pas, un fil rouge vous apparaîtra à mesure que vous avancerez dans votre lecture.

Le style de l'autrice retranscrit avec beaucoup d'authenticité le parler montréalais, ainsi que le vocabulaire technique du cyberpunk, ce qui confère une identité certaine à son roman.
Lien : https://leschroniquesduchron..
Commenter  J’apprécie          20
Sous la colline

Le risque quand on commence un nouveau livre de Calvo est de se dire que ça pourrait être moins surprenant que le livre précédent. Le meilleur Calvo restant pour moi, Délius, une chanson d'été, lu quand j'avais quatorze ou quinze ans, je suis chaque fois déçue que ce ne soit pas mieux, sans pour autant cesser d'être fort agréablement surprise !

Dans Sous la colline, Calvo met en scène une héroïne, volontaire mais fragile, en quête absolue d'une identité de genre et un bâtiment mythique, la Cité radieuse bâtie par La Corbusier à Marseille. Ces deux éléments sont des trouvailles qui montrent tout le talent de Calvo. Pour le premier point il est impossible de l'expliquer sans dévoiler l'aboutissement de l'histoire ; disons simplement que Colline est l'héroïne idéale par les relations qu'elle tisse avec les autres, l'histoire et le bâtiment. Le deuxième élément, c'est d'avoir transformé le mythe qu'est la Cité radieuse ou plutôt de l'avoir replacé dans un mythe encore plus grand qui unit les Phocéens, Marie-Madeleine et les moines grecs du Mont Athos, sans pour autant faire de concessions sur la personnalité de Le Corbusier lui-même et sur son goût pour les totalitarismes.

J'ai retrouvé le sentiment rencontré dans Eliott du néant d'une histoire qui stagne pour mieux nous imprégner, de choses impossibles à expliquer et qu'il vaut mieux renoncer à comprendre pour profiter du voyage et de la destination. L'univers et l'imaginaire de Calvo s'acceptent, ils n'ont pas besoin de démonstration ; il ne s'agit pas d'une enquête policière où tout doit logiquement s'imbriquer à la fin. Calvo met la (sa) magie à la portée de tous ; il faut juste y être assez sensible pour en profiter.

Si l'univers de Calvo m'envoûte toujours, j'ai été plus déçue par la langue, moins fluide, plus basique, moins en phase avec son univers justement. C'est vraiment le seul bémol que je me permet d'émettre. L'ancienne Marseillaise (d'adoption) que je suis a apprécié une nouvel fois ce beau voyage (même si Marseille reste un personnage très secondaire).

Calvo est tellement inclassable que je me désole toujours que ses livres ne soient pas plus lus et commentés par exemple sur Babelio !
Commenter  J’apprécie          20
Toxoplasma

Hackers en folie et Commune Libre de Montréal en métaphore uchronique d’un âge d’or déliquescent à toujours réinventer.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2017/11/03/note-de-lecture-toxoplasma-david-calvo/
Lien : https://charybde2.wordpress...
Commenter  J’apprécie          20
Au bal des actifs : Demain le travail

Douze incursions dantesques dans le possible, rêvé ou cauchemardé, du travail à venir.



Sur mon blog : https://charybde2.wordpress.com/2017/02/22/note-de-lecture-au-bal-des-actifs-demain-le-travail-collectif/


Lien : http://charybde2.wordpress.c..
Commenter  J’apprécie          20
Utopiales 2011 : Anthologie

Le thème de cette antho est Histoire(s). Et nous commençons par une nouvelle de James Morrow intitulée Le Radeau du Titanic. Partant du célèbre naufrage, l’auteur imagine une autre issue à cette catastrophe maritime majeure. Au lieu de ce réfugier dans des canots trop peu nombreux, les naufragés construisent un immense radeau capable de les accueillir tous. Et c’est là, je trouve, que ça commence à se gâter. Non seulement ils réalisent en deux ou trois heures un radeau capable de supporter plus de 2500 personnes et du matériel, mais ce radeau navigue pendant plus de deux ans sans encombres. Permettant ainsi aux passagers du Titanic de se forger un autre avenir, de se construire une utopie flottante. L’une des premières batailles navales de 14/18 se déroulant à proximité du radeau, plusieurs centaines de marins anglais et allemands y trouvent refuge. Bref, pour moi c’est du grand n’importe quoi. Le style de Morrow est très agréable, mais ces invraisemblances ne me donnent vraiment pas envie d’essayer autre chose de cet écrivain que je ne connaissais pas.



Là, je zappe Le Train de la réalité (fragment) , la nouvelle de Roland C. Wagner. Déjà que je n’appréciais pas l’écriture du langage parlé, mais au bout d’une dizaine de pages, je suis tombé sur L’une des grandes différences.... Stop ! N’en jetez plus la cours est pleine. Faut choisir, mon bon. Où le narrateur écrit comme ça se prononce, et dans ce cas-là ce genre de tournure n’a pas sa place, ou on limite ce style à quelques passages tels les dialogues. Et puisque l’histoire ne m’intéressais pas... Au suivant !



Ce n’est pas L’invention du hasard qui me donne envie de lire autre chose de Norbert Merjagnan. L’idée de base est bonne mais pas originale : Deux individus échangent leurs corps ; un homme très riche et une jeune fille paumée. Ça aurait pu être intéressant, voire passionnant. C’est plat, sans intérêt. Dommage.



Lignes parallèles, de Tim Powers, est une perle fine dans ce recueil. Une très bonne histoire de communication avec l’au-delà. Bien ficelée, sans longueur. Je me suis même pris à regretter qu’elle ne soit pas plus longue (ce qui eut été dommageable) pour voler un peu de place aux médiocrités de ce volume.



Avec K**l me, I’m famous ! , Éric Holstein a écrit une nouvelle comme je les hais. Courte, elle est affublée d’une intro à rallonge qui représente les deux tiers de l’ensemble. Beurk ! Je n’en dis pas plus. Dommage cette histoire de succube aurait pu être intéressante. Dernière précision : L’auteur a été co-fondateur de ActuSF(l’éditeur de ce bouquin).



Salvador, de Lucius Shepard. Est-ce la peine d’en dire plus ? À elle seule, elle excuse certaines médiocrités du volume... J’ai découvert cette nouvelle il y a de très nombreuses années dans un des volumes de la collection Présence du Futur [2]. Il n’y a rien d’autres à en dire que LISEZ ! C’est impératif. Il ne faut pas passer à côté de ce texte superbe sur les méfaits de la guerre type Guerre du Vietnam. On y retrouve le même genre de fantastique que dans Kalimantan.



Malheureusement, ce recueil de nouvelles se conclut sur Pragmata de David Calvo. Pourquoi malheureusement ? Parce que ce texte est remarquable par son manque d’intérêt. D’une écriture plutôt agréable, il ne raconte rien, n’est pas fantastique [3], n’est pas de S.F. (tout genres confondus).



En bref : vous l’avez compris. Seules les nouvelles de Tim Powers et Lucius Shepard ont retenu mon attention dans le bon sens. Les autres me donnent envie de ne pas lire les anthologies des Utopiales. J’en ai pourtant encore deux en attente.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
Commenter  J’apprécie          20
La nuit des labyrinthes

La suite d'une aventure policière à Marseille au début d'un 20eme siècle et dans laquelle la ville devient presque un personnage. Un excellent roman à l'ambiance particulière propre aux livres de Calvo avec ce basculement de la réalité à... autre chose entre l'onirique, féerique et toujours empreint de poésie.
Commenter  J’apprécie          20
Minuscules flocons de neige depuis dix minu..

[...]



Je dois tout d'abord souligner la qualité du livre objet lui-même, avec sa double couverture brillante et ses multiples illustrations. Ce fut une très agréable surprise. C'est un peu difficile pour moi (qui vit assez loin de toute librairie diffusant ce type d'ouvrage) de se faire une idée, juste en regardant une couverture sur internet.



Le roman, ensuite, fut une sacrée claque. Sans le placer dans le top de mon classement, je l'ai trouvé vraiment très bon, dans l'originalité des points de vue et du style de narration.



La grille ! Est-elle là pour délimiter des espaces, petits pixels de vie ? Ou met-elle en valeur les lignes directrices et ses intersections ? Un vrai dilemne pour David Calvo. Dans son roman, un peu kaléidoscope, il fixe chaque image, les pulvérise de références. On touche à tout ici, de Disney à Tron en passant par le Numénor ou Starwars.



[...]
Lien : http://question-sf.over-blog..
Commenter  J’apprécie          20
Wonderful

Vous avez peut-être entendu parlé de la collection 10 ans 10 euros lancé par les éditions Bragelonne pour leur 10 ans. Bref, j’en ai acheté un certain nombre et Wonderful a été mon tout premier. Je suis tombée en exaltation devant la couverture que j’ai trouvé très jolie avec cette belle lune rappelant celle de Méliès ( et il est de fait maintenant fort connu que quand une couverture est jolie, le livre fini immanquablement dans le panier, manque plus que le résumé ...
Lien : http://autrecotedumiroir.net..
Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs de Sabrina Calvo (631)Voir plus

Quiz Voir plus

Wonderful

Le personnage principal est un médecin qui est ...

Boiteux
Asmathique
Borgne
Manchot

12 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : Wonderful de Sabrina CalvoCréer un quiz sur cet auteur

{* *}